Si vous possédez un casque Meta Quest "1" (vendu à l'origine sous le nom Oculus Quest), il va falloir commencer à faire le deuil de votre casque de réalité virtuelle. En effet, Meta va commencer à imposer de nombreuses limites dès la fin du mois d'avril.

Le Quest est le successeur du Go (un des premiers modèles réellement indépendants d'un PC) et la société avait annoncé sa fin au début de l'année dernière, en donnant comme date l'année 2024 sans plus de précisions. Mais les développeurs ont reçu diverses informations qui donnent un peu plus de détails sur la voie choisie par Meta.

Fin de partie pour l'Oculus Quest de Meta

Premièrement, les applications créées après le 30 avril 2024 ne pourront plus indiquer le Quest comme compatible, ce qui est déjà le cas en partie avec certaines applications récentes. De façon très concrète, les utilisateurs de Quest 1 n'auront pas accès aux nouvelles applications, elles ne seront pas listées dans le magasin en ligne et les mises à jour des applications existantes ne pourront plus proposer de mise à jour pour le Quest. Les applications déjà en ligne, elles, restent accessibles, mais sans mise à jour après le 30 avril 2024, donc.

Le second point, c'est que Meta va arrêter de proposer des mises à jour de sécurité après août 2024, ce qui risque de devenir un problème. Le premier Quest repose sur une version obsolète d'Android (la 10) mais l'absence de mise à jour demeure un problème pour un appareil connecté à Internet.

Si ce suivi finalement assez court — le Quest n'a même pas encore atteint ses 5 ans — peut faire craindre le pire pour les autres casques de Meta, nos confrères de Hardware & co rappellent que le cas du premier modèle reste un peu particulier : il a été lancé sur une plateforme déjà datée (le Snapdragon 835 avait environ deux ans) et a été abandonné rapidement, en septembre 2020. Le Quest 2, lui, a été mis en vente en octobre 2020 mais est toujours en vente actuellement en entrée de gamme, et le Quest 3 est nettement plus récent (il date d'octobre 2023). Nous pouvons donc nous attendre à une durée de vie un peu plus élevée pour les deux successeurs du Quest.

Si certains bracelets pour Apple Watch évoluent de façon régulière, d'autres ne changent pas trop¹ : les bracelets milanais (vendus 100 €) ou ceux à maillons (350 €) sont présents depuis le lancement de l'Apple Watch. Mais aux États-Unis, Apple brade ces deux modèles pour ses employés, ce qui peut indiquer que la fin est proche pour eux.

Selon 9to5Mac, les employés d'Apple peuvent acheter les bracelets milanais pour 60 $ et les bracelets à maillons pour 210 $, de belles réductions. Il peut bien évidemment s'agir d'une simple promotion pour les employés, mais aussi d'un abandon pur et simple de ces bracelets dans le futur. Les rumeurs sur les futures Apple Watch indiquent (encore une fois) qu'Apple pourrait modifier son système d'accroche historique, ce qui rendrait les bracelets incompatibles. La société pourrait donc garder les bracelets plus orientés vers le sport pour les Apple Watch précédentes (comme les SE) et proposer de nouvelles versions pour une version plus haut de gamme, ce qui expliquerait l'abandon de deux bracelets en métal plutôt associés aux versions en acier de la montre.

Le passage à la nouvelle heure est toujours une source de bug en 2024. Exemple, encore cette fois, avec l'Apple Watch. Essayez de régler un réveil sur 2h00 du matin ou 2h15 ou 2h43… peu importe tant qu'on est sur 2h pile ou 2h quelque chose.

Invariablement, l'alarme va transformer le 2h en 3h. C'était déjà le cas samedi soir, lorsqu'on faisait ce réglage pour ce matin dimanche. Que ce bug tombe sur un réglage à 2h n'est pas un hasard, c'est à ce moment-là que s'est opéré le passage à l'heure d'été. watchOS a eu du mal à gérer — cela s'estompera peut-être après une bonne nuit de sommeil — iOS par contre s'en est sorti sans problème (lire aussi Changement d’heure : l’iPhone a toujours du mal).

Heure d’hiver : gare au bug possible du cadran Infographe

Un peu moins de deux mois après la sortie du Vision Pro, Apple distribue gratuitement une nouvelle vidéo immersive. Après un documentaire animalier, une répétition avec Alicia Keys, une découverte de dinosaures et une séance d’équilibrisme, c’est le football qui est au centre d’un programme spécialement conçu pour le casque. Et ça en jette.

Dans une vidéo hyper rythmée, on est immergé comme jamais dans des stades de foot, en l’occurrence ceux de la Major League Soccer. Comme la vidéo est protégée contre le piratage, impossible de prendre des captures d’écran pour vous montrer son contenu, mais des captures n’auraient de toute façon pas rendu justice à ce programme filmé en 8K (une définition nécessaire pour un rendu net sur les deux écrans 4K du Vision Pro) et en 3D.

La vidéo de 5 minutes démarre en nous plaçant sur le terrain, aux côtés de joueurs qui s’échauffent avant le début d’un match. Des plans nous mettent également au plus près des supporters dans les tribunes. L’immersion est instantanée, jamais on ne s’était senti aussi proche des joueurs ou du public tout en étant assis confortablement dans son canapé.

Néanmoins, cette immersion est vite cassée quand on tourne la tête pour voir ce qui se trouve derrière nous : il n’y a que du noir. Comme les autres vidéos immersives, le champ de vision est en effet limité à 180°. Ce n’est pas gênant quand on regarde chanter Alicia Keys dans son studio et que la caméra est dos au mur, mais c’est un peu dommage quand on se trouve au milieu d’un stade de foot. On aimerait parfois se tourner pour voir la réaction des fans ou au contraire ce qui se passe sur le terrain.

Cette petite déception mise à part, il ne faut pas bouder notre plaisir. Après l’entrée des joueurs sur le terrain et le déploiement d’un grand tifo en tribune démarre une succession de temps forts de la MLS Cup, la phase finale du championnat nord-américain de football. Des buts et des occasions de buts de plusieurs matchs s’enchaînent alors à l’écran, le plus souvent vu depuis l’arrière de la cage.

La caméra derrière le but est soit centrée et en hauteur, soit quasiment au ras du sol et à côté d’un poteau. Dans les deux cas, la vidéo permet de se rendre compte de la puissance d’une frappe, de la vitesse de réaction du gardien ou bien encore de la précision du jeu collectif dans un petit espace comme jamais jusqu’à présent. Quelques plans au bord de la touche montrent également la vision de l’arbitre de touche, que l’on voit d’ailleurs passer devant nous à toute vitesse lors d’une attaque.

La seconde partie de la vidéo se concentre sur la finale à proprement parler entre le Crew de Columbus et le Los Angeles Football Club. On voit alors quelques moments clés de la rencontre, dont un pénalty transformé. Après la victoire de Columbus, on assiste aux célébrations, dont une fête très arrosée, aux côtés des joueurs.

Cette vidéo immersive démontre tout l’intérêt de ce format spécial pour le sport : cette impression de réel décuple les sensations. Mais la vidéo donne surtout envie de voir un « vrai » programme. Ce « 2023 MLS Cup Highlights » est plus un clip promotionnel pour la MLS et une démo technique pour le Vision Pro qu’un véritable résumé de la compétition.

Un match retransmis en direct en vidéo immersive serait-il réalisable ? Ce n’est pas sûr aujourd’hui quand on voit les contraintes techniques que cela représente. Pour rappel, on parle de vidéos filmées à la fois en 8K et en 3D. Aujourd’hui, la 4K n’est même pas généralisée pour tous les matchs des compétitions européennes.

En dehors de la faisabilité technique se pose la question de la pertinence. Les plans les plus impressionnants de cette vidéo sont les plans serrés. L’effet de 3D ne serait pas ou que peu visible sur un plan d’ensemble du terrain, le plan le plus courant.

Sans aller jusqu’à un match en direct, on rêve de voir des résumés des rencontres en vidéo immersive pour apprécier la ferveur et les actions comme au stade, voire avec encore plus d’intensité. Le ballon est dans le camp d’Apple.

Test du Vision Pro : finalement, faut-il craquer pour l’informatique spatiale ?

Amazon propose des réductions sur de nombreux bracelets pour Apple Watch. La boucle Sport « Pride » en 45 mm est à 41,7 € au lieu de 49 € et la boucle Sport Elderberry en 41 mm est à 39 €.

Le bracelet magnétique en tissage fin est à 84 € au lieu de 99 € en 41 mm (taille M/L) et la version en cuir (un ancien stock) est à 89 € (terre de Sienne, 41 mm, M/L). Si vous aimez les bracelets Sport classiques, le modèle « Pride » en 45 mm est à 41,7 €, tout comme le bleu d'hiver en 41 mm. La boucle moderne est à 126 € en couleur mûre (au lieu de 149 €) dans sa version 41 mm M. Une version forêt (plus ancienne) en 41 mm L est à seulement 81 €.

Pour les adeptes de l'Apple Watch Ultra, la boucle Alpine en lumière stellaire (sic) est à 83 € au lieu de 99 € (en L) et la boucle Trail en jaune/beige (S/M) est à 96 € au lieu de 99 €, une petite réduction. Enfin, l'extension pour le bracelet Ocean jaune est à 34 € au lieu de 49 €.

Meta veut rendre ses lunettes connectées plus intelligentes. La dernière monture créée en collaboration avec Ray-Ban a été mise sur le marché au mois de septembre avec comme principal argument le fait de pouvoir prendre des vidéos et de les diffuser en direct. Meta a ensuite annoncé vouloir y ajouter de l’IA, fonctionnant à l’aide d’un assistant vocal et pouvant réagir à ce que regarde le porteur. La nouveauté était en bêta test depuis décembre aux États-Unis, et y sera déployée officiellement le mois prochain selon le New York Times.

L’idée de Meta est intéressante. L’intelligence artificielle peut être invoquée en appelant « Hey Meta » avec les lunettes sur le nez avant de demander des précisions sur ce que l’on voit. Les journalistes du New York Times ont pu tester la nouveauté en avant-première, et se disent partagés : cela fonctionne parfois étonnamment bien, mais aussi surprenamment mal. L’IA est visiblement très forte pour reconnaître les races de chiens, mais moins efficaces pour les animaux exotiques vus dans un zoo. Tout n’est pas à jeter pour autant, un testeur ayant eu la surprise de voir les lunettes correctement identifier une race spécifique de perroquet.

Les lunettes se sont montrées efficaces sur différents aspects, reconnaissant par exemple des bâtiments populaires, indiquant si le contenu d’un paquet de gâteau contient du gluten ou traduisant le titre d’un livre en langue étrangère. Les limitations restent bien présentes étant donné que l’IA a tendance à se tromper : il ne sera pas très pratique d’avoir un assistant peu fiable au quotidien. La fonction a tout de même un certain potentiel, du touriste cherchant des informations à l’étudiant en art demandant des détails sur une peinture.

La fonction est actuellement proposée en test aux États-Unis. Le New York Times explique que l’IA prend en charge l’anglais, l’espagnol, l’italien, l’allemand et le français. On peut donc imaginer que la nouveauté finira par arriver en France, et même croiser les doigts pour une ouverture de la bêta à d'autres pays lors de l’annonce officielle. Les lunettes de Meta sont vendues à partir de 329 € sur le site de Ray-Ban.