Une nouvelle étude clinique sur l'anxiété et la dépression pour Apple

Mickaël Bazoge |

Apple et l'Université de Californie à Los Angeles (la fameuse UCLA) ont lancé une nouvelle étude clinique. Les médecins cherchent à mieux comprendre l'impact du sommeil, de l'activité physique, de la fréquence cardiaque et des routines du quotidien sur les symptômes de la dépression et de l'anxiété. Les deux partenaires ont mis au point l'étude, dont les données proviendront de l'iPhone, de l'Apple Watch et du traqueur de sommeil Beddit, propriété d'Apple depuis 2017.

150 cobayes vont participer dès cette semaine à l'étude, qui à terme comptera 3 000 participants. Ils devront télécharger une application sur leur iPhone, ils recevront un traqueur Beddit et une Apple Watch à utiliser pendant la durée de l'étude. L'anxiété et le stress sont des sujets qui pourraient bien être abordés lors du lancement de l'Apple Watch Series 6 (lire : Une prochaine Apple Watch pourrait détecter l'hyperventilation et prévenir les crises de panique).

Ce n'est pas la première étude clinique à laquelle participe Apple, loin de là. En fin d'année dernière, le constructeur en dévoilait trois nouvelles, sur la compréhension des cycles menstruels, l'état du cœur et l'audition.

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La Commission européenne lance une enquête approfondie sur l'acquisition de Fitbit par Google

Mickaël Bazoge |

Après plusieurs semaines durant lesquelles la Commission européenne a exprimé des réserves sur l'acquisition de Fitbit par Google, Bruxelles lance une enquête approfondie sur cette opération. À l'issue de la première phase de son enquête, les services à la concurrence de Margrethe Vestager disent leur inquiétude sur la fourniture de services de publicité en ligne et celle de services de technologies de publicité (outils analytiques pour faciliter la vente et l'achat de pubs en ligne).

L'achat de Fitbit donne à Google la base de données santé des utilisateurs du fabricant de bracelets et de montres connectées, ainsi que la technologie qui permet de développer une base de données similaire à celle de Fitbit. Ces informations constituent un « avantage important » sur les marchés de la publicité en ligne, et elles accroissent les capacités de Google pour la personnalisation des réclames. « Il serait plus difficile, pour les concurrents, de rivaliser avec les services de publicité en ligne de Google », relève la Commission.

« L'opération dresserait des barrières à l'entrée et à l'expansion des concurrents de Google sur les marchés relatifs à ces services, au détriment final des annonceurs et des éditeurs, qui se trouveraient confrontés à une hausse des prix et à une diminution du choix », selon Bruxelles. Au travers de cette enquête, la Commission veut déterminer les conséquences de la combinaison des bases de données et des capacités de Fitbit et de Google dans le secteur des soins de santé numériques, ainsi que sur l'interopérabilité entre les appareils concurrents de Fitbit avec Android.

« Notre enquête vise à garantir qu'à l'issue de l'opération, la maîtrise de Google sur les données collectées au moyen de dispositifs portables ne faussera pas la concurrence », indique la vice-présidente en charge de la politique de concurrence. L'engagement de Google de ne pas exploiter les données santé de Fitbit pour son service de pub en ligne a été jugé insuffisant par l'exécutif européen pour « lever complètement les doutes sérieux recensés à ce stade en ce qui concerne les effets de l'opération ».

La Commission dispose désormais de 90 jours ouvrables, soit jusqu'au 9 décembre, pour prendre une décision. Une enquête approfondie ne préjuge pas de l'issue de la procédure. Néanmoins, il est possible que Google soit dans l'obligation de lâcher davantage de lest pour montrer patte blanche… à moins que l'opération ne capote tout simplement. C'est en novembre dernier que le moteur de recherche a annoncé son intention d'avaler Fitbit pour 2 milliards de dollars.

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Garmin a payé une rançon de plusieurs millions de dollars pour retrouver ses données

Mickaël Bazoge |

Pour récupérer ses données, Garmin a craché au bassinet. Le constructeur de montres et d'équipements connectés pour les sportifs a été la cible d'une attaque de grande ampleur il y a deux semaines, durant laquelle la plupart de ses services — dont Connect — ont été en panne pendant plusieurs jours. Garmin a pu les relancer en début de semaine dernière sans pertes de données a priori, mais l'entreprise n'est pas entrée dans les détails. Des fuites ont toutefois indiqué que le fabricant avait été victime du rançongiciel WastedLocker.

Et pour retrouver une situation normale, Garmin a dû payer la rançon. D'après Sky News, la somme s'est élevée à plusieurs millions de dollars, versée à des malandrins qui avaient chiffré les données du constructeur. La négociation s'est déroulée via une société spécialisée dans ce genre d'affaire interlope, Arete IR, qui n'était d'ailleurs pas le premier choix de Garmin.

Le premier intermédiaire aurait en fait décliné la proposition de Garmin, expliquant qu'il ne négociait pas les rançons liées à WastedLocker en raison de la provenance du ransomware : les pirates russes d'Evil Corp. Un des membres a été condamné par le Trésor américain en décembre dernier, et la crainte est que toute entreprise qui entretient des relations avec ce groupe risque des sanctions en retour. Arete IR a expliqué que le lien n'étant pas avéré, il pouvait négocier pour Garmin.

Aucune des deux entreprises n'a confirmé ni infirmé qu'un paiement avait été réalisé. Mais à moins que quelqu'un se décide à cracher le morceau, on ne saura jamais le fin mot de cette histoire.

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Kylie et Kendall Jenner font la promo de clones d'AirPods

Mickaël Bazoge |

Sur leurs comptes Instagram, deux vedettes américaines, les sœurs Kylie et Kendall Jenner, ont fait la promotion de clones d'AirPods. Des copies vendues moins chères que leurs modèles, selon le principe du dropshipping : les deux starlettes ont été rémunérées par des vendeurs qui font l'intermédiaire entre le client et le fournisseur (dropshipper), en général chinois. Et même si les prix sont moins élevés que ceux pratiqués par Apple, ces clones se vendent à vil prix sur des plateformes comme Alibaba ou Aliexpress.

Kendall et Kylie Jenner dans leurs œuvres.

Ces vendeurs d'un nouveau genre ne se rendent généralement jamais sur place pour vérifier les produits et ils n'ont même pas à se constituer de stocks, puisque c'est le grossiste qui gère la livraison. C'est une pratique tout à fait légale, mais il faut savoir qu'en France, c'est le revendeur seul qui est responsable du processus de commande. Le système est très populaire en Amérique du Nord depuis des années. Dans l'Hexagone, plusieurs affaires ont défrayé la chronique, certains vendeurs n'hésitant pas à prélever de très lourdes commissions sur leurs produits.

Pour écouler leur camelote, les vendeurs sollicitent très souvent les influenceurs des réseaux sociaux, qui pour des sommes parfois rondelettes servent d'hommes (ou de femmes) sandwich. Habituellement, cela ne fait guère de vagues — sauf parfois sur les réseaux sociaux —, mais les profils de Kylie et Kendall Jenner, qui comptent à elles deux 322 millions de followers (!) ont poussé Apple à réagir. Le constructeur a expliqué à la BBC que le dropshipping contribuait à la vente de contrefaçons et permettait à de « mauvais acteurs » d'œuvrer anonymement.

Apple ajoute que ses équipes « s'adaptent continuellement aux nouvelles tactiques des contrefacteurs ». Ces clones contreviennent à la propriété intellectuelle de la Pomme, mais le constructeur n'a pas l'intention de poursuivre les deux vedettes. En début d'année, 60 Millions de Consommateurs mettait en garde contre les copies d'AirPods qui au premier regard peuvent tromper un œil et une oreille avertis (lire : AirPods : comment des copies imitent les vrais).

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De possibles batteries pour les Apple Watch Series 6 apparaissent en ligne

Florian Innocente |

Un trio de petites batteries probablement destinées aux prochaines Apple Watch Series 6 a été repéré dans les publications d'un organisme de certification sud-coréen.

Comme l'explique MySmartPrice, on a trois références A2327 (capacité de 303,8 mAh), A2345 (265,9mAh) et A2306 (262,9 mAh). Cet éventail peut s'expliquer par les deux tailles de boitiers et le fait que ces montres puissent être avec ou sans connexion cellulaire.

L'actuelle Series 5 en 44 mm embarque une batterie d'une capacité inférieure au premier modèle cité plus haut, avec ses 298mAh.

Ces batteries ont reçu un certificat pour une utilisation dans un produit de « fitness » et l'indication de leur fabricant — Desay — correspond à l'un des fournisseurs d'Apple.

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Apple Watch Series 6 : le retour de la mesure de l'oxygénation du sang

Florian Innocente |

La mesure du taux d'oxygène dans le sang pourrait bien figurer au rang des nouveautés pour l'Apple Watch à l'automne, si l'on en croit DigiTimes. Le site assure que cette nouvelle capacité sera présente dans la prochaine Apple Watch Series 6.

Lorsque ce taux tend à passer en dessous de la barre des 95 %, il y a le risque d'une mauvaise oxygénation du sang (hypoxémie). Une bonne oxygénation, habituellement calée entre 95 et 100%, est indispensable pour fournir l'énergie nécessaire aux muscles.

DigiTimes parle de la Series 6 mais on peut nourrir quelque espoir pour que cette fonction soit aussi disponible sur des modèles antérieurs (sachant que watchOS 7 n'ira pas plus bas que les Series 3). Comme le rappelle MacRumors, dès 2015 avec la première Apple Watch, iFixit avait remarqué que le cardiofréquencemètre utilisé pour mesurer le rythme cardiaque était également un pléthysmographe, apte à tenir le rôle de capteur de saturation pulsée en oxygène.

Mais il ne suffit pas de le pouvoir sur un plan technique, il le faut aussi sur un plan légal. Tout comme la mesure de l'ECG a dû attendre d'être validée par les autorités de certification des produits médicaux, cette autre fonction doit en passer par le même circuit. Et il est aujourd'hui possible pour les fabricants de la proposer dans leurs produits.

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Apple Watch Series 5 : une batterie erratique et des extinctions inopinées

Florian Innocente |

Des propriétaires d'Apple Series 5 se plaignent d'un comportement erratique de l'affichage de leur niveau de batterie et d'extinctions inopinées de leur montre. Dans les forums d'Apple, de MacRumors, chez iMore ou encore Tidbits, différentes situations sont décrites mais pour la plupart on peut les résumer comme suit : pendant une durée anormalement longue — de l'ordre de plusieurs heures — la batterie affiche qu'elle est à 100 %, puis soudain elle se réajuste à la baisse et le niveau décroit à toute vitesse.

Dans pas mal de cas aussi, lorsque l'indicateur arrive à un seuil compris entre 50 et 30 % (pour faire large) la montre s'éteint sans prévenir et sans être passée par la proposition de se mettre en mode réserve. Au moment où elle se réveille après une mise en recharge, l'indicateur témoigne que la montre s'est éteinte alors que la batterie était supposément pleine au tiers environ.

Ces témoignages remontent à plusieurs mois pour certains et plusieurs utilisateurs ont obtenu un remplacement de leur montre, sans que cela ne change grand chose. Les mises à jour de watchOS sorties ces derniers temps n'ont pas apporté de solution non plus.

[MàJ] : l'un de nos lecteurs a rencontré le même problème avec sa Series 4 : « J’ai contacté l’assistance et, après un diagnostic qui est ressorti exempt de tout problème, y compris pour la batterie (??), l’assistante m’a conseillé de déjumeler la montre puis de la jumeler à nouveau en gardant les données. Si le problème persistait, de réitérer l’opération sans garder les données, et si cela persiste encore, de changer d’iPhone (je vais passer à cette étape…) voir si le problème ne viendrait pas de l’iPhone ».

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