Depuis son annonce le 1er novembre dernier, l'opération d'achat de Fitbit par Google n'a pas encore été menée à son terme, dans l'attente des feux verts de différentes instances de régulation.

L'Australie a, la première, fait valoir des arguments peu enthousiastes à la perspective de cet accord de quelques 2 milliards de dollars, indique Reuters. Pour la commission australienne de la concurrence et de la consommation, c'est la collecte possible des données santé de Fitbit qui inquiète :

L'achat de Fitbit permettra à Google de créer un ensemble de données utilisateur encore plus complet, renforçant encore sa position et levant des barrières à l'entrée de concurrents potentiels. Ces informations sont à ce point précieuses pour les annonceurs que la concurrence à l'égard de Google n'est que limitée.

C'est le 13 août qu'un avis définitif sera communiqué, toutefois la commission n'a aucun moyen de bloquer l'opération. En Europe, l'avis de la commission à Bruxelles est attendu d'ici le 20 juillet. Google a sollicité un avis lundi dernier, indique The Globe and Mail. Bruxelles peut valider sans conditions, demander des garanties ou ouvrir une enquête pendant quatre mois.

En février, le Comité Européen de la Protection des Données avait demandé aux deux entreprises américaines un rapport complet et transparent sur la manière dont les données personnelles seront traitées et protégées. Enfin les États-Unis doivent également donner leur avis sur ce projet d'acquisition.

Au moment de l'annonce, anticipant d'emblée ces inquiétudes, Google a assuré que la transparence serait la règle pour la gestion de ces données collectées par les produits de Fitbit — avec un contrôle complet des utilisateurs — et qu'elles ne serviraient pas à la pub ni ne seraient vendues.

Dans son estimation des ventes de montres intelligentes publiées hier et pour la période du premier trimestre, le cabinet Canalys loge Fitbit à la 5e place 6,2 % de part de marché (900 000 produits vendus).

L'Apple Watch Series 3 — bonne porte d'entrée — dans l'écosystème des montres d'Apple, est de nouveau en promo ici et là. Ce ne sont pas des prix inédits mais la proximité de la fête des pères joue peut-être.

Chez Amazon on retrouve le modèle aluminium GPS en 38 mm à 199 € (-30 €) avec le bracelet Sport. Pour la 42 mm comptez 229 € (-30 € aussi). Ce sont des tarifs que l'on voit à l'identique chez Boulanger mais appliqués en plus aux modèles griffés Nike.

Mais on peut encore baisser la facture à respectivement 189 € et 217,55 € en passant par Acheter sur Google et son code PROMO5JUIN. Derrière, c'est Boulanger qui effectuera la vente.

Si vous êtes plutôt enclin à aller vers une Apple Watch cellulaire à utiliser avec un forfait SFR ou Orange, ce dernier propose une offre de remboursement de 50 € sur des Series 3 et 5 (l'opération s'arrête le 23 juin).

L'application WorkOutDoors ne gagnera pas de concours de beauté. Son interface est même parfois repoussante, et son prix de 6,99 € ne fait rien pour la rendre un peu plus attirante… Mais les services qu'elle rend aux sportifs pourront la rendre indispensable !

À l'instar d'Exercice dont elle est une alternative, WorkOutDoors relève les métriques durant une activité sportive : course bien sûr, vélo (intérieur comme extérieur), marche, randonnée, ski, et même cheval, golf, yoga, etc. Pour chaque exercice, on peut décider d'une durée ou d'une distance, d'un nombre de calories ou de pas minimum à réaliser.

Une des particularités de cette application, c'est l'affichage sur la montre, pendant l'exercice et en temps réel, de la carte de l'exploit. Une idée sympa et pour le coup assez spectaculaire, bien que son intérêt soit tout relatif selon son exercice de prédilection (pour une marche ou une randonnée, cela peut être pratique ; en pleine course, pas forcément). Les informations cartographiques proviennent d'OpenStreetMap, et la carte peut être explorée et légèrement agrandie.

Depuis la montre, on accède aux différentes mesures relevées pendant l'activité sportive (rythme, nombre de pas, calories brûlées, fréquence cardiaque moyenne, etc.), ainsi qu'à l'historique des précédents exercices. Petite déception, l'app n'intègre pas de lecteur audio.

La grande force de WorkOutDoors, c'est sa personnalisation. L'application pour iPhone permet d'aller assez loin dans le délire, puisqu'elle peut modifier à sa convenance l'affichage des différents écrans qui s'affichent sur l'Apple Watch pour chacun des exercices (il suffit de tapoter trois fois sur la montre pour passer d'un écran à un autre) : disposition des différents éléments et taille du texte sont ainsi modifiables.

De manière plus traditionnelle, on retrouve sur l'iPhone l'historique des exercices ainsi que leurs détails. Là aussi, c'est très complet malgré (ou grâce) à l'aspect spartiate de l'application. Les données peuvent être exportées dans un certain nombre de formats (GPS, TCX), ou téléversées dans Strava. On peut également importer des circuits GPX, et télécharger des cartes sur l'Apple Watch pour courir même sans connexion cellulaire.

Dans les réglages, il est possible de déterminer les zones de fréquence cardiaque, créer des intervalles (pratique pour suivre un entraînement spécifique) et gérer les différentes options d'exportation. WorkOutDoors ne se laisse pas apprivoiser facilement, mais en s'y plongeant tête la première, on peut s'apercevoir du potentiel très intéressant de cette application.

Depuis son Apple Watch, on peut faire clignoter le flash de son iPhone pour le retrouver dans une pièce ou un autre lieu où on l'aurait égaré. Cette astuce a déjà quelques années au compteur mais elle est peut être moins connue que sa cousine consistant à faire uniquement sonner le téléphone.

Dans un cas comme dans l'autre, sur votre Apple Watch, faites apparaître le centre de contrôle. Puis touchez l'icône pour déclencher la sonnerie du téléphone. Mais au lieu d'un tap, laissez le doigt appuyé un bref instant. Non seulement le téléphone sonnera mais son flash clignotera aussi 5 fois.

Mais si l'idée était aussi de ne pas faire de bruit pour retrouver son téléphone (avant de filer à l'anglaise), c'est raté, on ne peut avoir le flash sans la sonnerie.

Le confinement, vous l'avez vécu plutôt actif et debout ou passif et assis ? Santé Publique a conduit une enquête¹ sur l'activité des français pendant les deux mois passés — pour une partie d'entre eux — confinés à leur domicile.

Sans grande surprise, la moitié de l'échantillon déclare avoir diminué son activité physique durant cette période inédite. 60 % des personnes environ sont descendues en dessous des sacro-saintes 30 minutes d'activité quotidienne.

Mais si vous avez eu le sentiment, depuis votre fenêtre, que votre rue était subitement devenue un parcours de running, ça peut s'expliquer. Parmi les français qui avaient l'habitude d'une activité physique, 45 % n'ont rien changé à leur programme. 18 % en ont même profité pour en faire plus. À l'inverse, 37 % ont réduit le rythme. Santé Publique précise au passage que les femmes, dans l'échantillon, ont le plus souvent déclaré avoir revu à la hausse leur dépense physique.

Autre phénomène que l'on a pu constater : le recours aux tutos divers et variés pour accompagner ses sessions d'exercice. 33 % des sondés qui ont fait du sport au moins une fois par semaine se sont tournés vers des apps spécialisées, des vidéos ou des programmes TV adaptés. Là encore, ce sont les femmes qui disent avoir sollicité le plus ces contenus de fitness et de gym.

On l'a aussi vu durant cette période, des services de streaming vidéo ont enregistré une hausse inhabituelle des abonnements. Et il n'y a pas eu que les films pour occuper son temps libre : jeux, applications, lecture des sites d'actu, services de chat et de visio… les occasions d'allumer un écran ont été nombreuses (lire aussi Restez chez vous : le récap' avant le déconfinement).

59 % des sondés ont volontiers admis avoir passé plus de temps (libre) devant un écran. Cette moyenne quotidienne s'est établie à 5h avec des pics de 7h et plus pour un bon quart des personnes interrogées : « L’augmentation du temps d’écran est davantage observée chez les jeunes, les plus diplômés, les personnes ayant travaillé à domicile pendant le confinement et les personnes vivant en zone urbaine ».

Pire, la moyenne du temps passé assis a été de 6h30 par jour avec un tiers des sondés ayant passé plus de 7h dans ce qui est la moins bonne des positions. Entre le bureau à la maison, la table pour manger et le canapé pour les loisirs, les trajets pour s'en affranchir étaient forcément assez courts… Et une majorité de 55 %, a déclaré s'être levée moins de deux fois par heure.

Maintenant que les contraintes de déplacement se sont estompées, il s'agit de revenir à une activité physique plus saine voire de consolider les efforts engagés pendant le confinement (lire Sportif du dimanche ou athlète accompli, réussissez votre déconfinement !)…

WatchGit (1,09 €) est un client GitHub conçu pour l’Apple Watch. Non, ce n’est pas une blague, vous pouvez accéder à tous les dépôts Git que vous avez créés ou auxquels vous avez contribué sur le service dédié de Microsoft aux développeurs. N’espérez pas développer sur votre montre toutefois, il s’agit ici exclusivement d’accéder aux issues, ce mécanisme qui permet de noter les bugs ou suggestions à apporter au projet.

L’app est néanmoins très complète, avec un accès à toutes les issues que vous avez créées sur le service, quel que soit le projet lié. Vous pourrez consulter le détail d’une issue, les labels et tous les commentaires apportés par la suite et vous pourrez même assigner un nouveau label, déléguer ou fermer l’élément suite à une pression forte sur l’écran.

Le créateur de WatchGit a aussi pensé au développeur en balade avec sa montre cellulaire et sans iPhone qui aurait l’idée du siècle pour un projet. L’app permet ainsi de créer une nouvelle issue, par exemple en dictant son titre, et de l’ajouter à l’un de vos projets.

À vous de voir si c’est une utilisation qui pourrait vous convenir. Si c’est le cas, sachez que WatchGit est vendue 1,09 €, qu’elle n’est proposée qu’en anglais et que l’app nécessite watchOS 6.1 au minimum côté montre, et iOS 13.2 côté iPhone (la version iOS ne sert qu’à se connecter à GitHub).

Bose arrête les frais de sa technologie de « réalité augmentée audio ». Il y a deux ans, le constructeur de casques se lançait dans un drôle de pari : des lunettes qui « augmentaient » la réalité sonore entourant l'utilisateur au travers de hauts parleurs installés sur les branches.

Bose AR permet la diffusion au travers d'un audioguide en fonction de sa position dans un musée, par exemple. L'idée, certes étrange, n'est pas complètement sotte même si elle nécessitait encore de lourds investissements pour être pertinente et adoptée par d'autres constructeurs (lire : La réalité augmentée audio de Bose dégrade les performances de certains QC35 II).

Mais Bose a décidé de jeter l'éponge. Dès le mois d'avril, le SDK public fermait, empêchant ainsi les développeurs de concevoir des applications compatibles. Sur son site web, les références à cette technologie ont commencé à disparaitre. Enfin, le fabricant a prévenu les développeurs que les apps basées sur Bose AR ne fonctionneraient plus à compter de mi-juillet. Une trentaine de jeux développés par le studio Playcrafting vont ainsi disparaitre.

La décision intervient dans un contexte difficile pour Bose, qui a annoncé la fermeture de 119 magasins début janvier. Dans la foulée, le CEO Phil Hess quittait l'entreprise qui est depuis dirigée par intérim par son ancien directeur financier, Jim Scammon.