Après un premier essai mi-figue mi-raisin, Sennheiser revient à la charge, et présente une deuxième génération des écouteurs Momentum True Wireless. Ces écouteurs sans fil perdent deux petits millimètres pour mieux épouser la forme de l’oreille, et gagnent un système de réduction active des bruits ambiants pour mieux apprécier leurs aptitudes sonores.

Sans surcout, puisqu’ils restent affichés à 299 €, les Momentum True Wireless gagnent donc un système de réduction des bruits ambiants. La fonction « Transparent Hearing » désactive temporairement la réduction de bruit, pour « avoir des conversations naturelles sans même ôter les écouteurs », puisqu’il s’agit désormais d’un comportement socialement acceptable.

Les écouteurs, à peine rétrécis, sont munis d’une commande tactile, qui permet notamment de répondre au téléphone et de convoquer Siri. L’application Sennheiser Smart Control permet de personnaliser ces commandes tactiles, de configurer la fonction « Transparent Hearing », ou encore d’ajuster le profil sonore des écouteurs avec un égaliseur.

Un écouteur fait office de « maitre » connecté d’une part au téléphone et d’autre part à l’écouteur « esclave », avec une connexion Bluetooth 5.1. Les Momentum True Wireless 2 prennent en charge le codec aptX, mais aussi le codec AAC, indispensable sur iOS et macOS. Avec ses « grands » hautparleurs de 7 mm, la première génération faisait partie des meilleurs écouteurs sans fil du marché.

Espérons que cette deuxième génération règlera les problèmes de décharge prématurée de la batterie. Sennheiser assure avoir doublé l’autonomie, qui atteint 7 heures par charge, la boite de transport permettant de recharger trois fois les écouteurs. Les Momentum True Wireless 2 seront disponibles dans le courant du mois prochain dans une version noire, et plus tard dans l’année dans une version blanche.

Les montres connectées n'auront pas été une simple passade chez TAG Heuer qui lance la troisième génération de son modèle "Connected. On a toujours affaire à une grosse montre calquée sur le design des modèles traditionnels de la famille Carrera, avec des améliorations importantes sur ses différents capteurs et des prix qui entourent le seuil des 2 000 €.

Cette version 2019 abandonne l'idée d'une montre modulaire dont on changerait quelques-uns des éléments, une idée apparue avec la seconde génération, qui n'a pas été reconduite. Même disparition pour le programme visant à remplacer le modèle électronique par son pendant mécanique s'il l'on n'était pas satisfait du principe d'une montre connectée.

Campée sur son format de 45 mm, ce nouveau modèle reste une montre passablement plus imposante qu'une Apple Watch, mais elle s'inscrit dans un registre courant pour les montres mécaniques (la déclinaison de 41 mm qui existait en 2018 n'a pas été annoncée cette fois). Elle est déclinée en boitiers acier ou titane avec une lunette en céramique et un assortiment de bracelets que l'on installe rapidement.

Si Google est toujours dans la partie au travers de son système Wear OS dont l'évolution se fait à pas de loup, Intel a été écarté au profit de Qualcomm qui fournit son Snapdragon Wear 3100. Une puce nouvelle pour TAG Heuer mais qui date tout de même de l'automne 2018. Pour être juste, on rappellera qu'en 2019, Apple a, pour la première fois, fait l'impasse sur une nouvelle puce pour ses montres. Les Series 5 ont récupéré le processeur des Series 4 de 2018.

Avec cette édition 2020, la Connected se hisse tout de même un peu plus au niveau de ses concurrents en s'équipant de capteurs devenus standards ailleurs. Elle intègre un cardiofréquencemètre, un accéléromètre, un gyroscope et une boussole. De quoi la rendre apte à des activités tels que le fitness, le golf, la course, le vélo, la course, etc. Par contre, il n'y aura pas de version cellulaire pour éviter que l'ajout de ces antennes n'ajoute encore à l'embonpoint du boîtier (3 mm plus épais que celui des Apple Watch). Pas de fonction d'ECG non plus. Enfin, l'autonomie n'a rien de particulier, une recharge quotidienne restera nécessaire.

TAG Heuer, dans son communiqué, insiste sur la part importante qu'il a pris dans la conception de cette montre. Une manière de signifier qu'il s'agit d'un produit développé avec le même intérêt et souci de qualité que ses autres chronographes.

Si la comparaison avec l'Apple Watch, peut se faire sur un plan technique, il en va tout autrement des tarifs. TAG Heuer assume un positionnement plus luxueux et démarre d'emblée plus haut que son principal concurrent : ces Connected sont vendues entre 1 700 et 2 250 € et visent dès lors une clientèle soucieuse de marier une marque historique avec des technologies récentes.

Après avoir beaucoup promis sans être réellement parvenu à livrer l'intégralité de la marchandise, Magic Leap chercherait à se vendre selon Bloomberg. Plusieurs options sont sur la table : cela pourrait être un partenariat avec un gros du secteur, la cession d'une partie du capital, ou carrément une vente pure et simple.

Dans le cas d'une vente, le chèque pourrait se monter à 10 milliard de dollars, beaucoup de zéros pour une entreprise qui n'est pas parvenue à imposer son casque de réalité augmentée (lire : Les lunettes Magic Leap se fracassent sur le mur de la réalité). C'est que Magic Leap a su vendre sa camelote auprès de grands investisseurs : le constructeur a ainsi levé 2,6 milliards de dollars (Google et Alibaba ont mis au pot), ce qui le valorise entre 6 et 8 milliards.

La liste des prétendants potentiels compte notamment Facebook et la pharmaceutique Johnson & Johnson (sans doute la branche appareil médical). Pour ce qui concerne Facebook, les discussions n'ont manifestement débouché sur rien bien que le réseau social ait déjà les deux pieds dans le marché de la VR avec Oculus.

Rien ne dit néanmoins que Magic Leap trouvera chaussure à son pied. La société peut continuer à essayer de s'en sortir toute seule : elle a d'ailleurs pivoté son modèle économique du grand public vers les marchés de l'industrie, de la pharmacie et de la finance. Une deuxième génération du casque de réalité augmentée devrait sortir l'année prochaine.

« “Comment nettoyer vos AirPods” : ils n’ont pas de questions plus stupides, chez WatchGeneration ? » Remballez vos sarcasmes : c’est une question posée par de nombreux lecteurs, qui savent qu’une erreur pourrait leur couter 79 €. Or comme ces petites choses vont dans vos oreilles, elles accumulent diverses sécrétions corporelles, qui finissent par former une couche de crasse dont il faut bien se débarrasser.

Et même si vos écouteurs sont immaculés, parce que vous êtes la seule personne dans le monde dont les oreilles ne produisent pas une once de cérumen, leur boitier ne l’est sans doute pas. Au-delà de l’aspect esthétique de la chose, les poussières qui se déposent au fond du boitier peuvent entraver la recharge des écouteurs. Si la batterie de l’un des écouteurs se vide plus rapidement que l’autre, ou qu’un écouteur sort du boitier sans avoir été rechargé, vous allez devoir sortir alcool ménager et cotons-tiges.

Nettoyer le boitier. Utilisez une lingette imbibée d’alcool isopropylique à 70 %, ou d’une solution à 10 % d’alcool ménager¹, pour dégraisser et nettoyer le boitier. Évitez les lingettes et produits contenant des agents javellisants.

Un coton-tige vous permettra d’atteindre les contacts au fond du boitier, et une petite brosse vous permettra de déloger les poussières qui se sont faufilées dans la rainure du couvercle. Un coup de chiffon doux pour finir, et le boitier sera comme neuf.

Nettoyer les écouteurs. Même si les écouteurs résistent « à la transpiration et à l’eau », ce n’est pas une raison pour les plonger dans un bidon de produit nettoyant. Utilisez une lingette essorée, ou un chiffon à peine mouillé d’alcool isopropylique à 70 %. Pensez notamment à passer à l’intérieur de la tige, sous le « bouton » de l’écouteur, l’endroit qui repose sur l’antitragus de vos oreilles, difficilement accessible mais facilement sali.

Nettoyer les grilles. Les petites grilles qui permettent la circulation de l’air à l’intérieur de l’écouteur peuvent être facilement nettoyées avec un cure-dent ou une petite brosse. Vous pouvez procéder de la même manière pour nettoyer le pourtour de la grille principale, qui concentrera l’essentiel des dépôts de cérumen, et qui mérite bien d’être nettoyé au moins tous les mois.

La principale difficulté concerne la grille elle-même, dont la maille est tellement fine que les curettes distribuées avec certains écouteurs intra-auriculaires ne peuvent passer au travers. Le déclic est venu en nettoyant la cellule d’une platine vinyle : les gels conçus pour le nettoyage des diamants, ou les pâtes utilisées pour le décrassage des claviers, font des merveilles. Il suffit de presser l’écouteur contre le gel pour décrocher les saletés, le gel pouvant être réutilisé après rinçage.

Vous avez fini les activités avec les enfants, et il vous reste encore de la Patafix ? Formez un pâté, laissez-le sécher quelques minutes, et pressez les écouteurs de la même manière. Veillez toutefois à ne pas presser trop fort, sous peine d’obstruer définitivement les grilles de vos AirPods, ce serait dommage. Avec tout ça, vos écouteurs devraient retrouver une nouvelle jeunesse.

Comment nettoyer vos AirPods Pro

Comment nettoyer votre casque AirPods Max

Comment effacer les rayures de votre Apple Watch

Montblanc est une des rares marques à s'appuyer sur Wear OS pour ses montres connectées, et la Summit 2+ tout juste annoncée ne faillit pas à la règle. La maison du luxe n'a pas vraiment forcé son talent pour ce nouveau produit qui partage plus qu'un air de famille avec la précédente version, qui elle même s'appuyait beaucoup sur la première génération qui remonte à 2017. Et qui déjà ne nous avait pas spécialement emballés.

La Summit 2+ conserve la puce Snapdragon 3100 du modèle précédent, dans un boîtier de 43,5 mm (1,5 mm plus grand que la Summit 2). Sous l'écran AMOLED de 1,28 pouce se trouve une batterie d'une capacité de 440 mAh, de quoi assurer à la montre une autonomie pouvant aller jusqu'à cinq jours en fonction du mode choisi. Pour le reste, on a droit aux classiques GPS et cardiofréquencemètre.

La montre embarque surtout une eSIM, ce qui étonnamment constitue une première pour la plateforme vestimentaire de Google, alors que c'est une technologie bien établie sur les montres Galaxy de Samsung et bien sûr sur l'Apple Watch. Par conséquent, il sera possible d'activer la connectivité cellulaire de la montre directement depuis l'application Wear OS (reste à voir si ce sera aussi le cas sur iOS, mais on voit mal pourquoi l'iPhone serait exclu ?).

La Summit 2+ a une autre particularité : Orange s'est arrangé pour être le premier à distribuer la montre connectée en Europe. L'opérateur proposera le produit à partir du mois prochain en France et en Espagne, au prix rondelet de 1 170 euros.

La cinquième bêta de watchOS 6.2 est en téléchargement. Elle arrive 24h après celle d'iOS 13.4. On n'en est pas encore au stade où Apple donne des détails sur les contenus de ces mises à jour et rien de particulier n'a encore fait surface pour celle-ci.

Suite, et sans doute pas fin, des révélations autour de watchOS 7. 9to5Mac, qui décortique les nouveautés contenues dans une build d'iOS 14, a mis la main sur un nouveau cadran « International ». En substance, il affichera des drapeaux de pays, sans que le site puisse dire de quelle manière encore. On peut penser qu'il sera tout simplement possible de sélectionner son drapeau préféré qui sera présenté en fond d'écran, un peu comme le cadran Photo.

Ce cadran s'ajoute au futur Infographe Pro qui intégrera un tachymètre numérique. watchOS 7 devrait aussi permettre de partager ses cadrans avec ses amis. La future mouture du système d'exploitation de l'Apple Watch contient également tout plein de nouveautés décrites dans cet article :