Les idées d'Apple pour de super bracelets d'Apple Watch

Florian Innocente |

Le bracelet d'une Apple Watch est un domaine qui fait cogiter les ingénieurs d'Apple si l'on en juge par les brevets qui ont été validés ces derniers temps, et que résume PatentlyApple.

À l'origine, Apple a fait preuve d'une certaine créativité pratique pour concevoir des modèles tels que le Milanais, le Sport et le Boucle Sport aux systèmes de fermeture simples et rapides. Sans parler du principe d'attache lui-même, qui ne nécessite ni outils ni manipulations compliquées pour changer de bracelet en un tournemain. Dans 3 brevets récents, Apple imagine des bracelets moins passifs et pas seulement décoratifs, mais capables d'interagir avec la montre et son propriétaire.

Bracelet à ajustement automatique

Le premier brevet décrit des bracelets qui pourront se serrer ou se desserrer tout seuls. Plusieurs cas de figures sont proposés. Tout comme une voiture peut mémoriser les réglages de position de votre siège, le bracelet utiliserait des profils en fonction de l'usage. Si vous lancez une activité sportive il se serre davantage et vérifie que la lecture de votre rythme cardiaque est optimale. Mieux, il peut anticiper vos intentions lorsque l'iPhone détecte que vous êtes arrivé à votre salle de gym.

Ce jeu de serrage/desserrage pourrait servir également de consignes lorsqu'on suit un itinéraire, à la manière des tocs que l'on sent aujourd'hui sur son poignet lorsque Plans vous prévient de bientôt tourner. Ou encore, pour ponctuer des étapes dans une activité sportive (une distance parcourue, un challenge gagné, etc). Ce sont toutes ces notifications physiques envoyées par le Taptic Engine qui pourraient être, à la place, transmises par ces ajustements automatiques du bracelet.

Pour ce faire, Apple propose d'insérer dans la matière de ces bracelets, ceux en nylon par exemple, un serpentin en Nitinol dont la capacité à changer de forme — contraction, relâchement — serait stimulée par des impulsions électriques.

Bracelet à affichage intégré

Une autre idée est de munir le bracelet d'un petit afficheur LED — cela rappelle vaguement le FuelBand de Nike — qui donnerait toutes sortes d'informations rapides à consulter : niveau de batterie, progression d'activité, fréquence cardiaque… au moyen d'éléments graphiques très simples. Pourquoi doubler un affichage alors qu'on a déjà celui très confortable de la montre ? Justement parce que l'écran est de bonne qualité !

Dans son brevet, Apple présente cette invention comme un moyen de fournir des informations à l'utilisateur plus discrètement qu'au travers de l'écran. Le contenu de ce dernier pouvant être observé plus aisément par des gens autour de vous.

Identification biométrique

Enfin, il y a le brevet décrivant une identification de l'utilisateur au moyen d'un capteur infra-rouge qui observera son épiderme et le comparera avec un précédent relevé, stocké en mémoire.

Le système doit néanmoins composer avec une présence parfois fournie de poils, qui gêneront la lecture des caractéristiques de la peau. Dans ce cas, des différences thermiques entre le relief de la peau (plus chaud) et ces poils (plus froid) peuvent être mis à contribution pour modérer l'impact de cette pilosité.

Des bracelets moins interchangeables

Comme toujours ces brevets ne présagent en rien d'une utilisation un jour dans un produit. Encore faut-il déjà que ces inventions soient réalisables et fonctionnelles. L'AirPower aussi a eu son lot de brevets…

S'agissant des bracelets, un autre critère est à prendre en compte : l'envie chez l'utilisateur d'en changer fréquemment. Que ce soit pour des questions de style afin de l'accommoder à sa tenue, pour l'adapter à une activité ou parce que d'une saison à l'autre les goûts et les couleurs changent.

Apple l'a bien compris, comme pour ses étuis iPhone, elle a instauré des collections printemps/été et automne/hiver autour de l'Apple Watch, suivant en cela les grands rythmes de la mode.

Les bracelets décrits dans ces brevets supposent des accessoires plus sophistiqués et donc plus onéreux (le moins cher des bracelets chez Apple débute déjà à 59 €). Non pas que cela doive beaucoup effrayer Apple… ni certains de ses clients. Mais cela pourrait chez d'autres freiner les désirs d'agrandir sa collection.

Cependant lors d'un récent sondage, presque un tiers de nos lecteurs se disaient insensibles aux effets de mode et se satisfaisaient d'un seul et unique bracelet. Cela ferait une proportion confortable de clients à qui on peut tenter de vendre un seul modèle de bracelet mais plus complexe et bien plus cher que la moyenne.

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Sennheiser modernise son Momentum Wireless avec du Bluetooth 5, de l'USB-C…

Stéphane Moussie |

Face aux Bose Headphones 700, Sony WH-1000XM3 et autres Beats Studio3, Sennheiser ne reste pas les bras croisés. Le fabricant allemand vient de lancer une nouvelle version du Momentum Wireless, son casque sans fil circum-aural (qui entoure l'oreille) à réduction de bruit active.

Images Sennheiser

Le design et les finitions de cette troisième génération sont dans la lignée des précédentes : glissières en acier inoxydable, arceau pliable, cuir sur les coussinets…

Nouveauté du Momentum Wireless 3, la compatibilité Tile, pour retrouver le casque via l'application du spécialiste de la géolocalisation de petits objets, ainsi que Bluetooth 5. Le casque prend en charge les codecs audio sans fil AptX, AAC et SBC et AptX Low Latency. On peut aussi le brancher en filaire grâce à son entrée mini jack.

Le Momentum Wireless gagne une fonction pour mettre automatiquement la lecture en pause quand on le retire et la reprendre quand on le pose sur ses oreilles.

La technologie de réduction de bruit active dispose de trois modes différents pour s'isoler des bruits environnants. Comme il est devenu courant maintenant, le nouveau casque de Sennheiser a aussi une fonction pour laisser passer le bruit ambiant sans le retirer.

Le fabricant n'a pas cédé aux contrôles tactiles comme Sony et Bose, c'est toujours à l'aide de boutons que l'on gère le volume, la lecture, la réduction de bruit et l'assistant vocal, puisque le casque gère Siri et Google Assistant — l'intégration d'Alexa est prévue pour plus tard.

Question autonomie, il est question de 17 heures au maximum, quand le Bose 700 promet jusqu'à 20 heures et que le Sony WH-1000XM3 est un chameau avec ses 30 heures au compteur. La batterie se recharge avec un câble USB-C (la version précédente a une prise micro-USB).

Sur le plan du son, la marque promet un système de grande qualité capable de reproduire « la profondeur et la précision d’en enregistrement studio » grâce aux transducteurs 42 mm. Un égaliseur est intégré au sein de l'app Sennheiser Smart Control pour ajuster la signature sonore selon ses goûts.

Le nouveau Momentum Wireless est d'ores et déjà en vente en noir à 399 €, le même prix que le Bose 700. Une variante « Sandy White » sera commercialisée en novembre. La génération précédente reste commercialisée avec un tarif en baisse à 249 €.

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Après ResearchKit et CareKit, Apple pourrait lancer SensorKit

Mickaël Bazoge |

Apple devrait ajouter un troisième framework « santé », selon 9to5Mac. Le constructeur propose déjà ResearchKit, qui permet aux chercheurs et aux développeurs de créer des applications pour les études cliniques et la recherche médicale ; il y a aussi CareKit pour la création d'applications d'aide aux patients (lire : ResearchKit, CareKit : quoi de neuf docteur Apple ?).

Le troisième larron s'appellera SensorKit et comme son nom le laisse deviner, ce framework permettra d'exploiter les capteurs de l'Apple Watch et de l'iPhone dans des apps à visée médicale. Les développeurs pourront tirer profit de l'accéléromètre, du capteur de luminosité, du GPS, du cardiofréquencemètre, de la détection du poignet de l'Apple Watch et du reste pour leurs applications.

Une nouvelle application Research devrait également sortir des labos d'Apple pour aider les participants des études cliniques à les gérer plus efficacement. Le tout pourrait bien être dévoilé dès la semaine prochaine, durant le keynote.

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Test de la Withings Move ECG

Stéphane Moussie |

À défaut de pouvoir clamer que la Move ECG est la toute première montre capable de réaliser un électrocardiogramme, l’Apple Watch Series 4 étant passée par là, Withings peut faire valoir que c’est la première montre analogique dotée d’une telle capacité.

Car, suivant la tradition du fabricant français, c’est bien sous ses atours de montre traditionnelle que la Move ECG veille sur votre santé, et plus particulièrement votre cœur. Que vaut le dernier modèle de Withings en vente à 129 € ? Réponse dans notre test.

Une Move de meilleure qualité

Décrire extérieurement la Move ECG n’est pas compliqué. Vous voyez la Move sortie au printemps à partir de 69 € ? C’est la même, en un peu plus soignée.

PUMA se chausse en Wear OS pour sa smartwatch

Florian Innocente |

La marque Puma entre sur le terrain des montres connectées, elle s'est alliée à Fossil pour la fabrication et c'est le Wear OS de Google qui anime l'objet.

De forme ronde, le boîtier de 44 mm est en nylon alors que la concurrence utilise plus souvent des matériaux comme l'aluminium et l'acier. À taille de boitier équivalente, une Series 4 pèse 36,7 grammes contre 28 grammes seulement pour la Puma. Son écran devrait être de bonne qualité, il est de type AMOLED.

Pour le moteur c'est la plateforme Snapdragon Wear 3100 de Qualcomm, lancée il y a un an qui est utilisée. Elle est supposée offrir une autonomie assez confortable : Puma annonce plus de 24h, ce qui est très correct mais pas époustouflant et 2 jours en mode d'économie d'énergie.

La montre saura mesurer la fréquence cardiaque et on pourra l'emmener en piscine. Pour la connectivité, c'est uniquement du GPS. Son tarif de 279 € la place au niveau d'une Series 3 (299 €).

Mais il y a fort à parier qu'on n'hésitera pas entre l'une et l'autre. Il n'y a pas d'intérêt fort à aller vers une montre Android lorsqu'on est sur iPhone, ni à vouloir une Apple Watch si l'on ne jure que par les smartphones Android.

Cette Puma Smartwatch sera en boutique au mois de novembre, en trois variantes : noire, noire et jaune et or rose et blanc.

L'équipementier n'est pas le seul dans son domaine à se frotter aux montres connectées, Adidas a fait de même en cessant ses développements propres et choisissant Fitbit comme partenaire. Et c'est sans compter l'association entre Nike et Apple qui remonte à l'époque des iPod.

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Garmin, nouvelle collection avec ou sans aiguilles

Florian Innocente |

Garmin lance d'un coup d'un seul trois familles de montres connectées, toutes rondes, dont une qui mêle astucieusement un affichage numérique avec des aiguilles sans que les deux ne se marchent dessus.

Venu, vívomove Luxe et vívoactive 4s

En termes de fonctions et de mesures d'activités, les gammes Venu, vívoactive 4s et vívomove Style sont sur un pied d'égalité : fréquence cardiaque, qualité du sommeil, cycles menstruels, etc. Elles sont aussi toutes GPS, pas de cellulaire, et compatibles Garmin Pay.

C'est sur le plan physique que les choses diffèrent avec tout de même un point commun, ces trois types de montres sont déclinés dans des styles tantôt plutôt masculin, tantôt plutôt féminin.

Les Venu sont les plus grosses avec leur boitier en acier inoxydable, un diamètre de 43 mm, un écran AMOLED de 390 × 390 pixels et une autonomie de 5 jours, comme ses cousines. Les prix iront de 350 à 380 €. Elle sera disponible avant la fin de l'année.

En dessous ce sont les vívoactive 4 et 4s avec des boitier de 40 et 45 mm et des écrans LCD de 218 × 218 pixels et 260 × 260 pixels. Elles coûteront entre 300 et 330 €, sortie prévue ce mois-ci.

Enfin, les vívomove 3 (44 mm, 250 €), vívomove 3S (39 mm, 250 €) et vívomove Luxe (42 mm, 500 €) ont ceci de particulier qu'elles utilisent un écran AMOLED surplombé par de véritables aiguilles. Un mouvement du poignet suffit pour qu'elles bougent automatiquement afin de ne pas gêner l'affichage numérique (en se mettant à l'horizontale) ou bien pour y contribuer, par exemple pour indiquer un niveau de jauge. Lancement calé entre ce mois-ci et la fin de l'année.

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Google connecte un sac à dos Saint Laurent avec la technologie Jacquard

Mickaël Bazoge |

Après Levi's, Google poursuit les collaborations avec de grands noms de la fripe pour promouvoir la technologie Jacquard. Cette fois, c'est avec la prestigieuse maison Yves Saint Laurent que le moteur de recherche a travaillé, non pas sur une veste connectée, mais pour un sac à dos. Le Cit-E est de prime abord un sac 100% nylon plutôt discret qui comprend une poche extérieure fermée avec un zip, des rangements intérieurs pour des clés, un smartphone et tout ce que vous voulez transporter avec vous.

C'est le module Jacquard qui donne tout son intérêt à ce produit. La lanière de gauche intègre une bande tactile sur laquelle on effectuera des gestes à quatre doigts pour contrôler son smartphone : balayage de haut en bas et inversement, double-tap, ou encore le maintien sur la surface. L'application Jacquard, disponible sur iOS et Android, saura interpréter ces mouvements. On pourra également créer des alertes personnalisées qui se feront sentir dans un petit bouton en bas de la lanière.

Ces interactions entre le sac et le smartphone sont possibles grâce à un Jacquard Tag, un petit module à intégrer dans une poche intérieure, protégée par une plaque en métal griffée au nom Saint Laurent. Tout ça a l'air bien et voyez comme ça tombe au petit poil, un sac à dos c'est parfait pour la rentrée. Sauf que celui-ci coûte 795 €.

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