Apple confirme l'arrivée « rapide » de l'app ECG au Canada

Mickaël Bazoge |

Mise à jour 24/05 — Apple a confirmé auprès de la Presse Canadienne avoir bien reçu le feu vert de Santé Canada. Selon le communiqué, le constructeur a l’intention de livrer l’app ECG « le plus rapidement possible », mais sans fournir de date précise.

Article original 21/05 — Avec watchOS 5.2, l’application ECG de l’Apple Watch Series 4 est sortie des frontières américaines pour mesurer la bonne forme des palpitants ailleurs dans le monde, notamment en France (mais pas en outre-mer, bizarrement). watchOS 5.2.1 a ouvert encore plus la disponibilité de l’électrocardiogramme dans de nouveaux pays.

Mais de Canada, point. Courage ! Cela pourrait changer sous peu. Santé Canada a en effet homologué l’app ECG (102864) ainsi que la fonction de notification du rythme irrégulier (102866). Les dates de délivrance pour ces deux fonctions, le 16 mai 2019, semblent indiquer que les utilisateurs canadiens de la Series 4 devraient profiter assez rapidement de l’application. Peut-être avec watchOS 5.3 actuellement en bêta ?

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Avant de l’avoir en main, la console Playdate est déjà chez vous (virtuellement)

Mickaël Bazoge |

On peut apprécier ou pas le Playdate, la petite console à manivelle du studio Panic, mais une chose est sûre : l’éditeur de Transmit et de Firewatch a su faire parler de lui et de son appareil jaune. Et ça marche, puisqu’on vous en retouche un mot ce soir ! Le communiqué de presse contient un easter egg sympathique qui donne une idée des dimensions du produit.

Deux modèles 3D du Playdate au format USDZ sont ainsi disponibles. Pour les intégrer sur son bureau ou n’importe où ailleurs chez soi, il faut simplement se rendre sur la page web (play.date/media) avec Safari sur un iPhone ou un iPad. Une version « debout » et une mouture « couchée » de la console sont proposés.

À vous ensuite de placer d’autres objets à côté pour vous rendre compte de l’encombrement du Playdate, dont les dimensions sont de 74 x 76 x 9 mm. La console, qui sera vendue 149 $ avec 12 jeux, sera disponible début 2020 (des précommandes auront lieu en fin d’année).

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Les challenges pour créer la première Apple Watch expliqués par une ancienne d'Apple

Florian Innocente |

La création d'un tout nouveau produit, comme l'a été l'Apple Watch n'a pas été avare en challenges techniques. Anna-Katrina Shedletsky a détaillé sur Quora une poignée d'entre eux. Entre les fonctions trop compliquées pour être proposées d'emblée et les procédés de fabrication à inventer.

Apple Watch 2015, crédit iFixit

Pendant deux ans, Anna-Katrina Shedletsky a dirigé une équipe de vingt personnes qui s'occupaient de mettre au point toute la partie mécanique du produit et de valider les processus d'assemblage. Avant cela elle avait participé au développement des iPod nano 7G et iPod touch.

« L'un des plus grands défis de la création d'un produit de première génération consiste à déterminer quelles fonctionnalités doivent figurer dans le produit et lesquelles ne devraient y être » dit-elle en préambule, « Ce n'est pas parce que quelque chose est faisable que ça donnera un bon produit ».

Ce cahier des charges fut établi entre les designers, les ingénieurs et le marketing. Aux ingénieurs ensuite la charge de définir ce qui est techniquement possible, les contraintes à affronter et les compromis à faire.

Pour le premier modèle de 2015, Apple pensait déjà à une fonction d'ECG (l'électrocardiogramme), au moyen d'un capteur électrique, en plus du capteur optique utilisé pour la fréquence cardiaque.

L'ECG n'est finalement apparu qu'avec la Series 4 de 2018. Trop de problèmes restaient insolubles. Il fallait en premier lieu être sûr de la qualité des relevés effectués. Ensuite, Apple voulait pourvoir sa montre d'une résistance renforcée à l'eau (ce qui arrivera avec la Series 2). Cela impliquait d'ajouter des joints… qui peuvent faillir et laisser pénétrer de l'eau alors que les électrodes pour l'ECG ont besoin d'être bien isolées. « Au final c'était trop compliqué de le faire dans la première génération, avec tout ce qu'il y avait d'autre à régler ailleurs ».

Même challenge pour la fonction de connexion cellulaire qui attendra la Series 3. À l'époque de la conception du premier modèle « Le chipset cellulaire disponible aurait occupé la moitié de l'espace libre (et on en avait besoin pour des choses importantes !) » poursuit Anna-Katrina Shedletsky.

D'ailleurs, le produit dans son ensemble n'était pas très hospitalier pour tout ce qui relevait des antennes dit-elle : « C'est une boîte en métal attachée à une surface incroyablement bloquante (votre poignet) ». Sur les téléphones, le cadre métallique autour du châssis avait fini par servir d'antennes « Ça ne pouvait pas fonctionner avec la Watch parce qu'il était impossible de créer une séparation entre le métal et le non-métal (un isolant comme le plastique) qui soit en outre étanche sous la pression ». Un problème parmi d'autres mais fondamental « Sans au minimum une antenne Wi-Fi on n'avait pas de produit ».

L'iPhone 4 et son fameux cadre d'antennes

Une collaboration entre son équipe et celle en charge des antennes déboucha sur une solution théorique, à défaut d'être immédiatement concrète sur un plan pratique.

Il s'agissait d'enfiler l'antenne autour de l'écran et de la placer dans le dessin d'une rainure — « On ne savait pas à l'époque comment on allait s'y prendre » — et de la séparer suffisamment de toute présence métallique pour que cela suffise à fonctionner (même si la séparation était inférieure à 1 millimètre).

Ce compromis soulevait d'autres questions. Pour l'équipe antennes il fallait que cela ne nuise pas aux performances. Pour l'équipe d'Anna-Katrina Shedletsky il fallait trouver comment s'y prendre ne serait-ce que pour fabriquer ces pièces à la chaîne.

Et puis ça devait marcher avec une surface en verre et une autre en cristal de saphir (les deux finitions proposées pour l'écran) : « Nous commencions tout juste à travailler sur la découpe du saphir, il est beaucoup plus dur que le verre et il est plus difficile de lui donner une forme ».

L'autre challenge consistait à permettre un assemblage de cette partie antenne en toute fin de la ligne de production. Shedletsky explique que la logistique imposait un délai de 12 semaines pour obtenir les écrans. Du côté d'Apple, plusieurs itérations étaient nécessaires pour arriver à un design d'antennes qui fonctionne comme espéré.

Pour chaque changement effectué c'était 12 semaines supplémentaires d'attente : « Le produit n'aurait jamais été lancé ». La solution fut de « Trouver un moyen pour l'assembler autour d'un écran OLED incroyablement fragile qui cassait si vous le touchiez ». Elle conclut par cette analogie : « Vous connaissez un jeu qui s'appelle "Docteur Maboul" ? C'était exactement ça ».

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Alexa pourrait lire les émotions humaines

Mickaël Bazoge |

Voilà une perspective bien effrayante enthousiasmante : Alexa pourrait être en mesure de reconnaitre les émotions humaines. Selon Bloomberg, Amazon a rapproché les équipes en charge de son assistant intelligent avec celles du Lab126, qui a conçu tous les appareils du géant du commerce en ligne. Cette reconnaissance des émotions passe par un bracelet ou une montre connectée intégrant des microphones ; l’application compagnon analyse la voix de l’utilisateur et ses variations pour discerner son état émotionnel du moment. Et, le cas échéant, lui répondre de la manière la plus appropriée.

Joaquin Phoenix, dans le film ‘Her’ (Spike Jonze).

Un des brevets déposés par Amazon donne l’exemple de l’assistant qui propose à son utilisatrice une recette de soupe au poulet, après avoir repéré qu’elle reniflait et toussait fréquemment — signe qu’elle a pris froid. Ce scénario pourrait être possible avec ce nouvel objet communicant baptisé « Dylan » en interne, dont le développement est en cours. Il semble même que des cobayes le testent à l’heure actuelle. L’objectif est de conseiller l’utilisateur dans ses interactions avec d’autres, selon les documents visés par Bloomberg. Pas sûr qu’on veuille se laisser mener le bout du nez par une machine, même si elle carbure à l’intelligence artificielle.

Pour le moment, rien ne dit qu’Amazon lancera la vente d’un tel produit. L’entreprise laisse en effet à ses équipes une grande souplesse pour expérimenter des produits, même s’il n’y a pas forcément de carrière commerciale derrière. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’Amazon continue de bâtir l’écosystème d’Alexa, quitte à l’intégrer au forceps dans toutes sortes d’appareils. Le mois dernier, la rumeur annonçait aussi des écouteurs sans fil Alexa (lire : Amazon développerait ses propres AirPods équipés d’Alexa).

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Test des Powerbeats Pro

Mickaël Bazoge |

C’est entendu, les AirPods sont épatants… la plupart du temps. Pour les plus sportifs, les écouteurs d’Apple ne sont pas forcément les mieux adaptés. Avec les Powerbeats Pro, Beats leur propose un produit digne d’intérêt.

Les Powerbeats Pro inaugurent une nouvelle gamme de produits chez Beats : les écouteurs sans fil vraiment sans fil. Les Powerbeats3 ou les BeatsX ne sont pas reliés à l’iPhone, mais ces écouteurs conservent un cordon « tour de cou » entre eux. Pas de ça avec les nouveaux Powerbeats Pro !

Pour ne rien laisser au hasard, ces écouteurs embarquent la puce H1 déjà sous le capot des AirPods 2e génération. Un signe supplémentaire, s’il en fallait un, qu’Apple suit de très près la conception des produits audio de Beats. Est-ce suffisant pour faire des Powerbeats Pro de bons écouteurs ? Test.

RHA dévoile de nouveaux écouteurs intra-auriculaires Lightning

Mickaël Bazoge |

Apple promeut une vie plus belle débarrassée des fils, mais tout le monde n’est pas forcément fan du Bluetooth. Le rayon, assez famélique, des écouteurs équipés Lightning s’est enrichi du MA650i, nouvelle paire d’intra-auriculaires conçue par le constructeur écossais RHA. Il s’agit tout bonnement de la version Lightning du MA650, une gamme d’écouteurs avec et sans fil.

Ce nouveau modèle certifié MFi comprend une télécommande pour contrôler la lecture audio, ainsi que les appels et Siri. Il est fourni avec huit paires d’embouts pour s’adapter à un maximum d’oreilles, ainsi qu’une pochette de transport. Les précommandes ont débuté au prix de 69,95 € (les frais de port sont gratuits pour la France), avec une livraison prévue pour le 23 juin.

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Google lance la deuxième génération des Glass pour les entreprises

Mickaël Bazoge |

On n’en voudra à personne d’avoir oublié que les Google Glass existaient toujours… mais plus pour le grand public. Alphabet a en effet poursuivi plus discrètement l’aventure avec un modèle à destination des entreprises (lire : Google recolle les morceaux de Glass pour les entreprises). Manifestement, ces lunettes de réalité augmentée intéressent le monde professionnel, puisqu’une seconde génération des Glass Enterprise Edition est désormais disponible.

Le principe reste le même. Il s’agit toujours de fournir aux opérateurs des informations pertinentes dans le cadre de leur travail : listes de tâches, instructions à suivre, envoi de photos ou de vidéos d’inspection… Cette nouvelle version des Glass se veut plus rapide, plus autonome et plus efficace.

L’appareil fonctionne avec une puce Snapdragon XR1, la dernière plateforme en date de Qualcomm pour la réalité augmentée et la réalité virtuelle. La puce est cadencée à 1,7 GHz et elle est gravée en 10 nm. Elle est secondée par 3 Go de RAM et 32 Go de stockage, la batterie est d’une capacité de 820 mAh (à recharger via l’USB-C).

Les informations s’affichent dans un écran de 640 x 360. Rayon connectivité, on a droit à du Wi-Fi 5 (802.11ac) et au Bluetooth 5.0. L’appareil photo est de 8 mégapixels, il allume toujours une diode LED quand il s’active. Les lunettes sont résistantes à l’eau et à la poussière. Pour l’occasion, Google a noué un partenariat avec l’opticien Smith Optics pour concevoir des montures adaptées à différents milieux de travail.

Rayon logiciel, les Glass E2 se contentent d’Android 8 (Oreo), mais s’appuient sur le Snapdragon X1 pour propulser des fonctions d’intelligence artificielle afin d’améliorer l’autonomie. Après deux années passées au sein de X, le labo « moonshots » d’Alphabet, Glass s’envole désormais vers Google où l’attend une commercialisation plus large.

Il n’est cependant pas question d’acheter cet appareil sur le Play Store : il demeure un produit pour les entreprises, c’est pourquoi il faut contacter les équipes de vente de Google. Le prix du dispositif est fixé à 999 $.

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