Wear OS, une absence remarquée à la Google I/O 2019

Florian Innocente |

La Google I/O 2019 s'est achevée dans une quasi-indifférence de la part de Google pour Wear OS, sa plateforme pour montres connectée. Cette absence de Wear OS dans le keynote d'ouverture ainsi que dans les sessions suivantes n'a pas échappé aux développeurs présents.

Dave Burke (centre), vice-président pour l'ingénierie Android, interrogé sur Wear OS

Lors du Fireside chat, une séance de questions/réponses avec plusieurs responsables techniques des plateformes de Google, l'un des participants a été bien applaudi lorsqu'il a abordé ce point : « Est-ce que cette plate-forme est morte ? Faut-il s'inquiéter ? ». 

Dave Burke, le responsable de l'ingénierie d'Android, a demandé en souriant où était l'équipe Wear OS, absente de l'aréopage présent sur scène. Ces ingénieurs étaient affairés à l'un des espaces de démonstration, lui a-t-on répondu.

Sans avoir quoi que ce soit de concret pour étayer son propos, Dave Burke a assuré que Google restait très intéressé par les wearables, que l'équipe recrutait et que des investissements étaient faits (lire Google s’offre un petit bout de Fossil Group & Cinq ans d’Android Wear/Wear OS : triste anniversaire).

On a vu des déclarations de foi plus passionnées pour une plateforme… Le contraste est saisissant avec le rival watchOS qui, tous les ans, lors de la conférence des développeurs d'Apple, reçoit sa mise à jour majeure et a droit à son quart d'heure de gloire pendant le keynote, et plusieurs sessions de travail ensuite.

L'Apple Watch est devenue un élément important de la communication d'Apple, qui axe beaucoup de son discours sur les nouvelles fonctions santé et n'hésite pas à parler de vies sauvées grâce à elles.

À défaut de perspectives pour les développeurs sur l'évolution technique de la plateforme, les utilisateurs de Wear OS ont tout de même reçu, une semaine avant Google I/O, une friandise avec l'annonce de la fonction Tile.

On peut la comparer au rôle tenu par le cadran Siri. Il s'agit de voir les événements et infos à venir par un geste latéral. Pour le moment on passe en revue jusqu'à six sources d'infos : événement à venir, météo, rythme cardiaque, titres d'actualité, un objectif sportif et il y a un minuteur. Google en prévoit d'autres mais il n'a pas encore ouvert cette fonction aux développeurs Wear OS, décidément oubliés de cette édition 2019.

Lire les commentaires →

Les Powerbeats Pro se mouillent (mais pas trop)

Mickaël Bazoge |

Les Powerbeats Pro bénéficient d’un « design renforcé pour résister à la transpiration et à l’eau », assure l’Apple Store sur la page consacrée aux nouveaux écouteurs de Beats. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Ni Apple, ni Beats ne précisent le degré de protection contre l’eau des écouteurs sans fil. D’après les documents fournis par la Pomme aux testeurs de la presse amie (dont iMore), les Powerbeats Pro sont certifiés IPX4.

Cet indice signifie que les écouteurs sont protégés contre « les projections d’eau de toutes directions » (niveau 4). Généralement, l’indice de protection des appareils électroniques se compose de deux chiffres : le premier concerne le niveau de protection contre les solides (débris, poussière), le second concerne la protection contre l’intrusion d’eau.

Pour donner une idée, l’iPhone XR est certifié IP67 : le smartphone est totalement protégé contre les poussières (niveau 6) et il est protégé contre les effets d’une immersion jusqu’à 1 mètre d’eau et pendant 30 minutes (niveau 7).

Le X dans la certification IPX4 des Powerbeats Pro veut dire que les écouteurs n’ont pas été testés contre les solides. En ce qui concerne le niveau 4 de protection contre l’élément liquide, il signifie que les écouteurs ne rencontreront aucun problème avec la sueur, mais le tour dans la piscine est prohibé. Le produit n’étant pas étanche, il faudra aussi éviter autant que possible de courir sous la pluie battante (ça devrait aller sous un fin crachin) ou de prendre une douche avec ces écouteurs.

Les Powerbeats Pro sont actuellement en précommande en Amérique du Nord. On ignore encore quand Apple les proposera en France.

Lire les commentaires →

Outlook : des complications pour les Series 4 et une app watchOS plus rapide

Florian Innocente |

Petit ajout pratique pour les utilisateurs d'Outlook sur iOS : des complications pour les cadrans des Apple Watch Series 4. L'éditeur parle également d'améliorations sensibles sur la vitesse de l'app watchOS et la promesse semble effectivement tenue, il n'y a pas de temps mort.

Événements de calendrier d'Outlook

Avec les cadrans autorisant des complications de plus grandes tailles on peut afficher le prochain rendez-vous inscrit dans le calendrier. Pour les plus petits c'est simplement l'icône d'enveloppe de l'app.

Lire les commentaires →

Test de la Withings Move, la montre connectée « Made in France »

Anthony Nelzin-Santos |

Une montre aux lignes rondouillardes et aux couleurs pétillantes. Un mouvement connecté engoncé dans un boitier en plastique. Un configurateur en ligne pour choisir parmi 5 850 combinaisons possibles. Une description de la première connectée de Swatch ? Eh bien non : il s’agit de la Move, la montre connectée la moins chère du catalogue de Withings, mais aussi la plus fun. Et « Made in France », pour ne rien gâcher.

Disons-le tout de suite : la Withings Move est une montre connectée dans le sens le plus strict du terme. C’est une montre, parce que ses aiguilles donnent l’heure ; connectée, parce qu’elle communique avec votre téléphone par le biais d’une connexion Bluetooth. Ce n’est absolument pas un ordinateur de poignet, mais plutôt traqueur d’activité sous la forme d’une montre. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas forcément plus mal. Pas besoin de lever le poignet pour lire l’heure, voire de le secouer, un regard oblique suffit.

Disons-le aussi : la Withings Move est une montre « Made in France » dans le sens le plus lâche du terme. Les modèles de la série « Basic Essentials », déclinés dans quelques coloris simples et vendus 69,95 €, sont fabriqués en Chine. Les montres personnalisées sont assemblées dans la « Manufacture Withings », à Issy-les-Moulineaux, mais leurs composants restent majoritairement chinois. Au sens légal toutefois, la Move peut se prévaloir de l’estampille « Made in France », puisqu’elle « subit sa dernière ouvraison ou transformation substantielle, économiquement justifiée » dans l’Hexagone.

L’assemblage des aiguilles sur un modèle à cadran « Terrazzo ».
Le posage des aiguilles sur un modèle à cadran « Terrazzo », par l’horlogère de la « Manufacture Withings ».

Et puis le cadran, lui, est « imprimé » en France (lire : Dans la manufacture où Withings assemble la montre Move connectée « Made in France »). Voilà qui ouvre des possibilités, à commencer par la configuration de la montre à la commande. Le configurateur en ligne permet de choisir parmi :

  • douze cadrans : uni (blanc, noir, et bleu foncé), Smart Dot (corail, gris, bleu glacier, bleu foncé, vert menthe, rouge rubis, et bleu mer), et terrazzo (récif, granite, et moderne) ;
  • cinq boitiers : blanc, noir, gris, bleu glacier, bleu foncé ;
  • dix aiguilles de suivi d’activité : gris, noir, jaune doré, vert menthe, corail, bleu mer, blanc, rouge rubis, bleu glacier, et bleu foncé ;
  • neuf bracelets : gris, noir, vert menthe, bleu marin, corail, rouge rubis, bleu glacier, bleu foncé.

Nous avons ainsi choisi d’allier le bleu foncé façon iGeneration au corail façon WatchGeneration, un choix relativement sage, mais qui fait son petit effet. Ce n’est que l’une des 5 850 combinaisons possibles… mais pas forcément souhaitables. Ne parlons pas des associations plus ou moins heureuses, puisque les gouts et les couleurs ne se discutent pas, mais plutôt de lisibilité.

Fidèle à ses habitudes, Withings emploie des aiguilles en laiton fines et plates, qui « n’attrapent » pas la lumière. Dans le même temps, les courbes de la glace bombée en plastique attirent les reflets. Or les aiguilles sont le seul composant visible qu’il n’est pas possible de personnaliser. Leur lisibilité n’est pas toujours parfaite sur le cadran blanc ou les cadrans « Smart Dot » au fond blanc, et toujours précaire sur le (magnifique) cadran Terrazzo.

Vous aimez le bleu ? Entre le bleu foncé, le bleu glacier, et le bleu marin, vous serez comblé. Vous préférez le rouge ? Espérons que vous n’avez rien contre le bordeaux. Vous êtes un obsédé du vert ? Vous êtes mieux loti que les amateurs de jaune ou de violet, mais vos options sont limitées à deux coloris bien pâlichons. Les graphistes de Withings ont ignoré des parties entières du spectre colorimétrique, et préféré les tons pastel.

Faut-il le déplorer ? Pas encore. Withings produit les cadrans « Smart Dot » et « Terrazzo » à Issy-les-Moulineaux, à l’aide d’une imprimante industrielle chargée d’encres UV, qui traite des lots de 70 cadrans. Armé de cette machine, le fabricant veut produire de petites séries aux couleurs d’une entreprise ou d’une institution. Mais il peut aussi multiplier les collections : si nous avons vu des cadrans siglés « La French Tech » ou « MoMA », nous avons aussi aperçu des cadrans dont les couleurs et les motifs pourraient faire un carton.

Quelques combinaisons possibles.
Quelques combinaisons possibles.

Donnons quelques mois à Withings, le temps de roder la chaine d’assemblage et d’étudier les carnets de tendance. Mais si le fabricant français laisse passer la saison estivale sans proposer quelques couleurs plus vives, on saura à quoi s’en tenir. Espérons qu’entretemps, Withings aura réglé les bugs de son configurateur, plus esthétique que pratique. L’outil de personnalisation proposé sur le site d’Amazon est moins joli, mais plus facile à manipuler et plus fiable.

Le prix de la personnalisation ? Dix euros. Les plus chauvins diront que les petites étiquettes « Made in France »1, le minuscule drapeau tricolore frappé à trois heures sur le cadran « Smart Dot », et la satisfaction de contribuer au financement de trois emplois, valent bien ce surcout de 13 %. Ces quelques euros sont aussi l’assurance que votre montre, comme toutes les montres qui traversent la « Manufacture », a passé plusieurs contrôles au cours de son assemblage2.

La boite de 38 mm de diamètre est fabriquée en plastique, comme la glace dont les courbes portent l’épaisseur à 12,9 mm. Après un mois d’utilisation quotidienne, ponctué par un test de résistance mécanique et quelques chocs involontaires, notre modèle de test n’a pas pris la moindre rayure. Mais il a pris la poussière : la transition entre la glace et la boite, puis entre la boite et le fond en acier, forme deux petites lèvres dans lesquelles les saletés viennent se nicher.

Withings offrira prochainement la possibilité de graver quelques mots sur le fond de la boite. Pour vraiment parler d’« ultrapersonnalisation », comme le fait le président du fabricant français, Éric Carreel, il faudrait pouvoir personnaliser le cadran avec la couleur, voire le motif, de son choix. Mais ce serait probablement un casse-tête logistique… et juridique.

Les bracelets en silicone de Withings sont souples, et celui de la Move l’est encore plus que d’habitude. Grâce à ses pompes flash, vous pourrez l’échanger rapidement contre n’importe quel autre bracelet de 18 mm de large. Et vous devrez le changer : sa boucle assortie en plastique, qui concentre la tension du bracelet et encaisse les chocs du poignet, finira par casser. Au moins participe-t-elle à la légèreté de la Move, qui se fait oublier sur le poignet, avec son poids plume de 32 grammes.

Puisque cette montre s’appelle « Move », bougeons. En gardant à l’esprit que les appareils portés au poignet sont toujours plus optimistes que ceux portés à la taille, le comptage des pas apparait raisonnablement fiable. La progression de l’aiguille d’activité est toujours aussi plaisante, surtout lorsqu’on la surprend à revenir sur ses pas, puisqu’il s’agit d’une aiguille rétrograde, au moment où l’on atteint l’objectif que l’on s’est fixé dans l’application Health Mate.

Appuyez une seconde sur le bouton qui prend la place habituellement dévolue à la couronne, jusqu’à sentir une petite vibration, pour activer le suivi des activités sportives. La montre se transforme alors en chronomètre : l’aiguille des minutes compte les secondes, l’aiguille des heures compte les minutes, et l’aiguille d’activité compte les pas effectués lors de la séance. C’est plutôt malin, et l’on peut toujours revenir à l’affichage de l’heure en appuyant deux fois sur le bouton.

La boucle en plastique du bracelet en silicone très souple et plutôt salissant. Comme la montre est étanche jusqu’à 50 mètres, on peut heureusement la passer sous le robinet pour la laver rapidement.

Si vous avez oublié de lancer l’enregistrement, la montre et l’application restent capables de reconnaitre quelques activités basiques, comme la course à pied et la natation. Les sportifs accomplis se tourneront plutôt vers le Pulse ou la Steel HR, plus maniables avec leur écran et plus précis avec leur cardiofréquencemètre, voire d’autres produits plus spécialisés. Reste que la Move bénéficie des mêmes fonctions de GPS connecté, et peut tout à fait convenir aux coureurs du dimanche.

La Move ne suit pas seulement l’activité, mais aussi le sommeil. Regardez l’alternance des phases du sommeil avec circonspection : les tracés sont d’une fiabilité douteuse, et vous ne pouvez pas vraiment agir sur la profondeur de votre sommeil, qui pèse pourtant de manière disproportionnée dans le « score de sommeil » décerné par Withings. Concentrez-vous plutôt sur l’heure de coucher et de lever, un indicateur d’hygiène du sommeil beaucoup plus tangible, au cœur du programme « Rituel de sommeil » proposé par Health Mate.

Dans ce contexte, la Move fait un formidable réveil silencieux. Le vibreur est suffisamment fort pour vous réveiller, mais pas si fort qu’il réveille votre partenaire et vos voisins. L’application permet de régler plusieurs réveils, un pour la semaine et un pour le weekend par exemple, avec une fenêtre de « réveil intelligent ». Vous avez réglé un réveil à 6 h, mais la montre vous sent remuer dès 5 h 45 ? Elle vous réveillera plus tôt, lorsqu’il est plus facile de vous tirer du lit.

Avec sa pile CR2430, la Move suivra votre activité le jour et votre sommeil la nuit pendant dix-huit mois… en théorie. L’expérience des anciennes Activité et de la Steel nous fait dire que l’autonomie réelle devrait être plus proche de l’année, ce qui est déjà remarquable. Mais alors que la pile de la Steel se change en deux minutes, il n’est pas recommandé d’essayer de remplacer la pile de la Move soi-même. Vous devrez donc passer chez l’horloger, et vous acquitter de frais qui représenteront une part conséquente du prix de la montre.

C’est indubitablement le point noir de la Move, qui pose des questions sur la viabilité de cette montre à long terme. C’est dommage : sous tous les autres aspects, y compris le placement tarifaire, elle ressemble à la montre connectée que Swatch aurait dû lancer depuis des années. À ceci près que l’on peut changer la pile d’une montre Swatch en trente secondes (ou rapporter la montre en boutique pour un changement gratuit).

La mesure du succès de la Move tiendra dans la capacité de Withings à soutenir l’offre de personnalisation. Le fabricant français ouvrira une « Manufacture » aux États-Unis dans le courant de l’année — une montre « designed in France and made in the USA », cela devrait faire parler. Mais il lui faudra surtout multiplier les couleurs, les motifs, voire les textures. La Move, c’est certain, doit bouger.


  1. La Move au nom so british est « Made in France », l’Activité au nom bien franchouillard était « Swiss Made », allez comprendre. ↩︎
  2. Voilà qui justifie peut-être que le configurateur permette de récréer les modèles de la collection « Basic Essentials » sans autre forme de procès. Les petites mains de la « Manufacture » perdent du temps à assembler un modèle déjà produit en Chine, le client paye 10 € supplémentaires, mais… ↩︎
Note Withings Move

Lire les commentaires →

Microsoft fait miroiter un Minecraft en réalité augmentée

Mickaël Bazoge |

Pour les dix ans de Minecraft que l’on fêtera le 17 mai, Microsoft pourrait bien dévoiler une nouvelle version du jeu phénomène… en réalité augmentée. À la toute fin du keynote inaugural de sa conférence Build destinée aux développeurs, Microsoft a glissé une petite vidéo qui annonce sans le dire un Minecraft AR pour les plateformes mobiles !

Minecraft existe déjà en réalité augmentée, mais pour HoloLens, et il s’agit d’une simple démo, certes impressionnante. Microsoft pourrait pousser les feux sur une « vraie » version AR du jeu, qui — s’il est bien fait — a autant de potentiel que Pokémon GO.

Lire les commentaires →

Certaines Apple Watch Series 2 en réparation pourraient être remplacées par des Series 3

Mickaël Bazoge |

Apple remplace actuellement les Apple Watch Series 2 (38 mm) en réparation par leurs équivalents en Series 3, selon MacRumors. Le site s’appuie sur un document interne fourni aux Apple Store et aux réparateurs agréés. Le constructeur rappelle à ses techniciens que l’Apple Watch Series 3 requiert un iPhone compatible avec watchOS 4 et au-delà, ce qui implique un appareil sous iOS 11 au minimum. Les possesseurs d’iPhone 5 et 5c (et antérieurs) sont donc exclus de la fête.

Pour tous ceux là, Apple conseillera un nouveau smartphone plus récent, ou tout simplement un remboursement. Il faudra contacter le support Apple pour lancer la démarche. N’allez pas dégrader la vieille Series 2 qui traîne dans le tiroir dans l’espoir de récupérer quelques sous : d’une part, il y a de fortes chances pour que le technicien repère la manip’, et puis il n’y a aucune garantie de remplacement ou de remboursement.

Lire les commentaires →

watchOS 6 : nouvelles apps, cadrans et complications et plus d'infos santé

Florian Innocente |

watchOS 6 va contenir pas mal de nouveautés si l'on en juge par la liste qu'a établie Mark Gurman pour Bloomberg. Il n'est pas acquis que tout sera annoncé lors de la prochaine WWDC mais ce sont en tout cas des points sur lesquels Apple travaille.

L'installation d'apps pourra se faire directement depuis sa montre au moyen d'une version de l'App Store adaptée à watchOS. Actuellement cela se déroule au travers de l'app "Watch" depuis l'iPhone.

Ce n'est pas explicité mais on peut penser que pendant que l'on installe l'app sur sa montre, sa version iOS sera également téléchargée automatiquement sur l'iPhone, même sans être à proximité de lui.

L'app Dictaphone va être transposée sur la montre pour enregistrer des mémos vocaux à tout moment.

Dans Messages, sur la montre, on aura des autocollants reprenant les visages et personnages existants et créés sur iOS.

Autres nouvelles apps pour watchOS : un équivalent de Livres pour écouter des livres audio depuis sa montre avec ses AirPods et une cousine de Calculette sur iOS.

Outre Calculette qui fera concurrence à des apps conçues par des développeurs tiers officiant dans la santé, Apple va ajouter sur la montre une app baptisée "Cycles" pour suivre un cycle menstruel et "Dose" pour tous ceux qui suivent un traitement médical et ont besoin de rappels pour prendre tel ou tel médicament.

Chaque grande version de watchOS amène son lot de complications : de nouvelles montreront l'état d'avancement dans un livre audio ; le niveau de batterie sur une prothèse auditive ; une autre qui semble s'inscrire dans les outils orientés santé et bien-être pour mesurer le bruit ambiant (appelons ça une complication sonomètre) et une encore pour indiquer le niveau de pluviométrie (à voir si elle sera disponible partout, on n'a pas en France par exemple l'info sur le niveau de pollution en ville).

Enfin, il faut s'attendre à des cadrans supplémentaires : "Gradient" qui affichera un dégradé en fonction d'une couleur choisie par l'utilisateur ; au moins deux autres cadrans "Extra Large" comportant des affichages en très grosses lettres et chiffres ; un cadran "California", un classique en horlogerie, avec un mélange de numérotation romaine et indo-arabe en fonction des chiffres (exemple) ; une nouvelle version du cadran "Solaire" illustré avec la représentation d'un cadran solaire. Enfin, il y aura un dérivé du cadran "Infographe" contenant des complications de plus grande taille (par exemple une courbe d'action de bourse ou pour les infos météo).

Cadran de type "California", ici sur un modèle de Panerai

Lire les commentaires →

Pages