L'Apple Watch s'est très bien vendue à Noël dernier

Mickaël Bazoge |

C'était très clair depuis le début, mais si certains nourrissaient encore des doutes, Tim Cook les a balayés une fois de plus durant la conférence des résultats trimestriels : l'Apple Watch se vend. Très très bien, aucune inquiétude sur le sujet.

Les volumes de vente de l'Apple Watch Series 3 durant les trois derniers mois de l'année dernière sont les doubles de ceux de la Series 2 à la même période de 2016. Et c'est sans compter les ventes des autres modèles, notamment la Series 1 et son prix d'attaque. Durant le trimestre des fêtes, l'ensemble de la famille d'Apple Watch a connu une croissance de ses ventes de 50% par rapport à l'an dernier. C'est tout simplement le meilleur trimestre pour l'Apple Watch en termes de ventes.

Évidemment, Apple ne donne pas de chiffres précis, la montre étant enfouie dans la ligne « autres produits », qui comprend outre l'Apple Watch, les AirPods, les produits Beats et l'Apple TV. Cette catégorie a pesé 5,48 milliards de dollars au quatrième trimestre, un segment en hausse de plus de 36% par rapport à l'an dernier ! Cette croissance est sans aucun doute portée en grande partie par la montre connectée. On ne peut écarter non plus le succès des AirPods.

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Swatch Group remonte la pente

Mickaël Bazoge |

Le groupe Swatch est en convalescence. En 2016, les ventes de l'horloger avaient plongé à 7,55 milliards de francs suisses (environ 6,5 milliards d'euros), soit 800 millions de moins que l'année précédente. Le chiffre d'affaires de l'entreprise est bien mieux orienté en 2017, il enraye le recul des ventes constaté depuis 2014 avec 7,99 milliards de francs suisses (6,8 milliards d'euros). C'est 5,4% de mieux sur un an au taux de change actuel.

Les profits sont en forte progression à 755 millions de francs suisses, soit 650 millions d'euros (+27,3%). Là aussi, il y avait le feu au lac, les bénéfices ne cessaient de dégringoler depuis 2013 où ils pointaient à 1,9 milliard de francs suisses. Les ventes ont été soutenues en Asie/Pacifique, plus précisément en Chine et à Hong Kong où les affaires avaient été difficiles l'année précédente.

Swatch Group, mené par l'insubmersible Nick Hayek, demeure le premier horloger au monde si l'on prend en compte les revenus. Les ventes du groupe aux vingt marques ont pris le vent de la reprise, qui souffle dans le secteur depuis le deuxième semestre 2017.

En point d'orgue, les performances des ventes au dernier trimestre qui se sont envolées de 14,9% par rapport aux trois derniers mois de 2016. Décembre a tout simplement marqué « le deuxième meilleur mois de ventes de l'histoire du groupe Swatch ». Mieux encore, ce sont les toquantes les plus chères qui ont connu un gros succès ; l'horloger compte dans ce segment des marques comme Breguet, Omega, BlancPain ou encore Jaquet Droz.

Après quelques années difficiles durant lesquelles Swatch (et au-delà une bonne partie des horlogers suisses) ont pu subir la concurrence des montres connectées sur le segment entrée/moyen de gamme, il semble que les choses soient reparties dans le bon sens pour l'industrie. Dans ce secteur justement, Swatch a toujours en projet de se lancer avec ses propres produits (lire : Swatch : de futures montres connectées « Swiss Made »).

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Beats : nouvelle édition limitée aux États-Unis

Stéphane Moussie |

Beats s’est associé à la boutique américaine Undefeated pour mettre au point une nouvelle édition spéciale des BeatsX et de la Pill+. Les écouteurs sans fil et l’enceinte Bluetooth adoptent un camouflage militaire que chacun appréciera à sa juste valeur. Les pochettes de rangement sont assorties.

Cette édition limitée est exclusivement en vente sur l’Apple Store américain et sur Undefeated. Les BeatsX et le Pill+ Undefeated sont respectivement 30 $ et 20 $ plus cher que les modèles classiques (179 $ et 199 $).

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Slack supprime son application pour Apple Watch

Mickaël Bazoge |

Au vu de l'addiction particulièrement élevée de Slack, voir disparaitre corps et biens l'application pour Apple Watch n'est peut-être pas un mal. Les utilisateurs de la fameuse messagerie n'auront de toutes manières pas le choix s'ils téléchargent la dernière version de l'application : elle supprime tout simplement le compagnon vestimentaire.

Il restera cependant possible, bien sûr, de recevoir des notifications provenant de l'app iOS, et aussi d'y répondre depuis le poignet. L'affichage des mentions sur l'Apple Watch et la sélection d'un espace de travail passent à l'as. Et le rêve — ou le cauchemar — d'une application indépendante et autonome pour Slack s'est évanoui. Elle avait du sens avec l'Apple Watch Series 3 GPS + Cellular, avec laquelle on peut utiliser des services en ligne sans connexion à l'iPhone.

La disparition de cette application pourrait être anecdotique si elle ne s'inscrivait pas dans un lent processus de tarissement des apps "productives" pour watchOS. Google Maps, Amazon, eBay et d'autres encore ont fui la plateforme d'Apple (lire : Apple Watch : la fuite des apps). Il est vrai que les apps tierces n'y sont pas spécialement mises en valeur.

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Brevet : Force Touch dans la couronne digitale de l'Apple Watch

Mickaël Bazoge |

Apple n'en fait malheureusement pas une publicité débridée, mais les fonctions liées à Force Touch sont toujours bien pratiques sur l'Apple Watch. Hélas, il faut les chercher un peu au pif, vu que watchOS n'indique jamais si une action est possible en appuyant fortement sur l'écran de la montre.

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Cela n'empêche pas Apple de continuer à miser sur cette technologie, preuve en est un brevet qui fait référence à un système de détection de la force intégré à une couronne… Le brevet ne fait aucun mystère de l'appareil qui profiterait de l'invention, l'Apple Watch y étant représentée. Dans cette configuration, la couronne peut analyser le niveau de pression exercée par le doigt. De quoi multiplier les interactions avec watchOS…

On peut tout de même se demander ce qu'apporterait une "couche" Force Touch à la couronne digitale, alors que l'Apple Watch compte déjà beaucoup de possibilités d'interactions, peut-être même trop. Apple a d'ailleurs sensiblement réduit les gestes Force Touch depuis watchOS 3.

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ARKit 1.5 ouvre de nouvelles portes à la réalité augmentée sur iOS

Stéphane Moussie |

Parmi les nombreuses nouveautés d’iOS 11.3 actuellement en bêta, il y a ARKit 1.5, une mise à jour importante du framework de réalité augmentée mis à disposition des développeurs. Ceux-ci ne se sont pas fait attendre pour expérimenter les nouvelles possibilités du système.

Le studio Ubicolor s’est amusé avec la détection des plans verticaux en créant un trou artificiel dans un mur réel. Cela ouvre la voie à des jeux en réalité augmentée à la Portal.

Tim Field montre, lui, la détection des plans verticaux qui s’ajoute à la détection des plans horizontaux déjà possible. De quoi cartographier une pièce en 3D dorénavant, d’autant que la détection des surfaces irrégulières, comme les tables rondes, a été améliorée.

On peut aussi imaginer des jeux ou des expériences avec des éléments flottants de manière assez réaliste dans les airs, comme le montre l’exemple ci-dessous.

ARKit 1.5 apporte aussi une nouvelle fonction qui permet de localiser et d’identifier des images 2D, comme un livre (pour ensuite afficher son prix sur Amazon en réalité augmentée) ou un tableau (pour afficher des informations à son sujet).

ARKit 1.5 devrait être finalisé en même temps qu’iOS 11.3. Pour rappel, un iPhone 6s/SE ou un iPad 5e génération sont nécessaires au minimum pour profiter de cette technologie.

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L'Apple Watch n'est pas (encore) le meilleur coach sportif

Mickaël Bazoge |

Armé de ses nombreux capteurs, l'Apple Watch est un appareil de prédilection pour relever l'activité physique. Les amateurs de torture sueur l'ont rapidement adopté, ce qu'Apple a remarqué très vite en mettant l'accent sur les capacités sportives.

Mais si l'Apple Watch est effectivement très douée pour mesurer les performances sportives, est-elle pour autant un coach efficace ? En d'autres termes, la montre connectée d'Apple peut-elle vous aider à devenir un meilleur sportif ?

La montre de sport ultime, ou presque

L'Apple Watch, c'est « la montre de sport ultime », celle qui « vous entraîne toujours plus loin », selon la phraséologie d'Apple. Des slogans marketing, c'est certain, mais qui ont un fond de vérité malgré tout : la batterie de capteurs de l'appareil (cardiofréquencemètre, GPS, l'altimètre pour la Series 3, la synchro avec les équipements sportifs…) lui permettent de produire des données relativement fiables.

Il est toujours possible de faire mieux cependant, en particulier au niveau de la mesure de la fréquence cardiaque. Une des dernières rumeurs porte justement sur l'intégration d'un électrocardiographe pour mesurer l'activité électrique du palpitant.

Il est entendu que l'iPhone est le meilleur appareil photo au monde puisqu'on l'a toujours sur soi. En suivant cette logique, l'Apple Watch est le meilleur traqueur d'activité qui puisse exister… puisqu'on le porte constamment au poignet. Mais tout n'est pas parfait, loin de là. Et le problème ne réside pas forcément dans le matériel (même s'il est perfectible).

La dictature des calories

En mai dernier, Tim Cook expliquait dans une interview que son Apple Watch lui avait permis de perdre 13 kg. Le patron d'Apple n'a jamais souffert de surpoids manifestement, mais cette déclaration confirmait surtout que les fonctions bien-être de la montre ont un objectif : perdre du poids.

Le Double Down de KFC : entre les deux filets de poulet panés qui remplacent les buns, du bacon, du fromage et de la sauce. Image : Michael Saechang, CC BT-SA 2.0.

Dans un pays où cohabitent Weight Watchers et des sandwichs bien gras comme celui ci-dessus, l'obsession des kilos en trop irrigue toute l'industrie du fitness connecté. Et puisqu'il est entendu que la perte de poids passe par une réduction des calories consommées, tous les traqueurs d'activité mesurent le nombre de calories brûlées, et l'Apple Watch ne fait pas exception. Mieux encore : un cercle d'activité y est entièrement consacré.

Il s'agit là d'une idée simple et facile à comprendre : moins de calories = des kilos en moins. C'est cependant une vision simpliste de la perte de poids. Il n'est pas question de se priver de trop de calories, qui sont de l'énergie dont le corps a besoin pour assurer ses fonctions vitales. Et puis comme chez les chasseurs, il y a la bonne et la mauvaise calorie ! Pour une quantité données de calories à avaler chaque jour, mieux vaut se nourrir de légumes et de produits sains plutôt que de junk food synonyme de diabète et de coup de pompe à la fin de la journée.

Perdre du poids, ce n'est donc pas uniquement le calcul de calories. D'autres facteurs entrent en ligne de compte : les muscles représentent aussi une certaine masse dans le corps, tout comme la quantité d'eau. Personne ne recommandera de perdre du muscle ou de l'eau pour affiner sa silhouette… L'IMC (indice de masse corporelle) est également un facteur important que l'Apple Watch est bien incapable de mesurer seule (une balance connectée sera un compagnon idéal).

Sans perdre nécessairement beaucoup de poids, des changements dans les habitudes de vie (alimentation, un peu de sport) permettent de réduire la masse graisseuse. On se sentira alors plus élancé, les muscles commenceront à se dessiner… Pour une première approche des bonnes pratiques en termes de sport et de bien-être, on peut se rendre sur ce site du Ministère des sports.

Et puis personne n'est pareil : taille, poids, corpulence… Chacun a un profil qui diffère de celui du voisin. Et les objectifs peuvent varier, on peut ainsi vouloir gagner de la masse musculaire (et donc du poids), ou renforcer son endurance dans le cadre d'un entraînement pour un marathon.

Pour résumer, il ne suffit pas de calculer les calories brûlées pour être en forme. C'est un tout auquel l'Apple Watch peut contribuer bien sûr, mais la montre seule ne saurait remplacer une réflexion sur ses habitudes de vie et d'alimentation.

Des activités limitées

L'Apple Watch est douée pour les activités cardio : course, elliptique, rameur, vélo, natation… Cette appétence procède de la logique matérielle de la montre : du capteur cardiaque au GPS, les capteurs de l'appareil se prêtent parfaitement à la mesure des sports privilégiant l'endurance et l'effort physique en continu. Apple ne s'y est pas trompé en ajoutant à l'app Exercices un entraînement fractionné (entraînement par intervalles à haute intensité).

Tout cela est idéal pour les coureurs, les nageurs ou les cyclistes. Mais les rats de salles de sport qui taquinent les haltères n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent. Alors c'est entendu, il est tout à fait possible de créer un nouvel exercice (lancez un exercice "Autre", puis renommez-le) : la sélection d'activités libres proposée par Apple est vaste et à chaque sport correspond une icône. Un petit plus appréciable.

Certains sports sont effectivement difficiles à mesurer. Le yoga, les pilates, les arts martiaux, la chasse, le tir à l'arc, le bowling… On comprend que malgré tous ses capteurs, l'Apple Watch ne peut pas fournir de relevé plus précis que celui du nombre de calories brûlées. Mais pour les sports basés sur un effort ponctuel et intense, la montre devrait être capable d'en offrir plus.

Certains sports individuels (badminton, tennis de table, boxe, etc.) ou collectifs (football, basketball, handball, hockey…) s'apparentent à bien des égards à des entraînements fractionnés ; or, la montre ne calcule que les calories brûlées. Il y a aussi la problématique de la musculation et de l'entraînement musculaire. L'Apple Watch ne prend pas en charge les mouvements liés à la levée de poids et par conséquent, elle ne peut pas gérer les répétitions et les séries.

On comprend que cette mesure n'a rien d'évident. Mais l'altimètre intégrée à la Series 3 ainsi qu'un zeste d'intelligence artificielle ne pourraient-ils pas aider les adeptes des haltères ? Les applications tierces dédiées à la muscu ne permettent généralement que de noter « à la main » les répétitions — c'est pratique, mais cela reste très artisanal. On ne demande pas évidemment que l'Apple Watch sache estimer le poids d'un haltère, une information que le sportif sera amené à saisir à la main. Mais Apple devrait être capable de proposer plus et mieux dans ce domaine.

À la décharge du constructeur, peu de traqueurs d'activité savent mesurer automatiquement les répétitions. À notre connaissance, seul le Vivosmart 3 de Garmin est capable d'une telle prouesse. On ne peut toutefois s'empêcher de penser qu'Apple développe une telle fonction dans le secret de sa salle de fitness high tech.

Une foulée toujours plus précise

Lors d'une course, l'Apple Watch multiplie les mesures, mais des constructeurs concurrents sont capables d'aller plus loin dans le relevé de l'effort. C'est le cas chez Garmin par exemple, avec la Forerunner 935 couplée à un accessoire supplémentaire, le Running Dynamics Pod (ou une ceinture cardio).

Ce duo sait mesurer des métriques de course très précises : cadence, longueur de foulée, temps de contact au sol, équilibre du temps de contact au sol, oscillation verticale, rapport vertical… Ces informations permettent à l'application compagnon de Garmin de « mieux comprendre » la condition physique du sportif et de préparer les futurs entraînements.

Il s'agit d'une solution intéressante pour les sportifs aguerris qui cherchent à s'améliorer constamment. Elle revient aussi plus cher qu'une Apple Watch…

Des programmes à imaginer

Apple a l'ambition de faire progresser les sportifs utilisateurs de la montre connectée. Le constructeur a même développé une application spécifique, Activité, qui conserve les données recueillies par l'Apple Watch. Des informations indispensables pour remplir les fameux cercles d'activité !

Ces cercles sont sans nul doute une des plus grandes réussites de la montre connectée. Les remplir tous chaque jour est un défi qui se renouvelle — du moins pendant les premières semaines — avec les trophées et autres défis éphémères à décrocher. Ces récompenses restent tout de même un peu anecdotiques : la quantité et la variété font vite défaut, et les défis temporaires sont souvent réservés aux utilisateurs américains (pour Thanksgiving ou la fête des mères).

Il reste bien les fonctions de partage avec des amis, mais on se lasse vite de recevoir à tout bout de champ les notifications du moindre exploit de ses partenaires de sport. Et encore plus de leur envoyer des messages d'encouragement (ceux disponibles par défaut gagneraient à être renouvelés).

Une fois qu'on les a rempli une centaine de fois, l'intérêt de ces cercles s'émousse quelque peu. Pour ceux qui voudraient aller plus loin, plus fort, plus vite, Apple abandonne le terrain aux éditeurs tiers. Le nombre d'applications proposant aux sportifs d'améliorer leurs performances est pléthorique, d'ailleurs dès l'ouverture de l'App Store de l'Apple Watch on tombe dessus !

Mais ce choix ne doit pas empêcher Apple d'en faire plus, surtout depuis que le constructeur a décidé de mettre le paquet sur l'aspect forme et bien-être. Au-delà de la simple fonction de mesure de telle ou telle activité sportive, l'application Exercices devrait proposer de véritables séances de sport optimisées pour l'utilisateur et son profil physiologique dressé par l'app Santé, qui relève à chaque instant une masse de données (et encore plus avec iOS 11.3).

L'Apple Watch pourrait ainsi produire une série d'activités sportives à réaliser pendant une heure ou deux selon les besoins, l'envie et le temps disponible du porteur de la montre. Ce serait l'équivalent sportif des listes de lecture d'Apple Music, qui s'adaptent aux goûts de l'auditeur.

L'app Exercices pourrait ainsi piocher dans des centaines d'activités via un algorithme pondéré par une petite main humaine. De nombreuses applications proposent ce type de fonction, parfois via des achats intégrés, souvent sur abonnement.

L'application Runtastic Six Pack Musculation contient de nombreux exercices pour avoir des abdos en béton.
L'application Nokia Health Mate propose de son côté des programmes bien-être pour tonifier son corps ou améliorer son sommeil.

Dans le même ordre d'idée, un journal d'entraînement pourrait être disponible pour consulter les séances précédentes (la liste indigeste de l'app Activité n'est pas d'un très grand secours), et surtout aider à la planification des suivantes. Ce journal servirait aussi à déterminer les temps de récupération, et quand il faut laisser au corps un peu de temps pour souffler un peu.

Actuellement, peu importe la situation dans laquelle on se trouve : blessé, malade, fatigué, ou tout simplement empêché (coincé dans un avion pour la journée, par exemple), rien n'y fait, l'Apple Watch n'en tient pas compte. Il faut remplir ces fichus cercles !

Il devrait être possible d'indiquer, par exemple le matin, comment on se sent : en fonction de la réponse, l'Apple Watch pourrait se retenir d'encourager l'utilisateur à bouger. Voire tout simplement à oublier les cercles pour la journée sans que cela n'ait d'impact sur le suivi des trophées.

À la décharge d'Apple, peut-être que certaines de ces propositions sont soumises à l'aval de la FDA, l'organisme américain qui valide les produits médicaux à destination des États-Unis. On a d'ailleurs prêté à Apple l'intention d'obtenir ce feu vert pour l'Apple Watch, avant de se raviser devant le temps nécessaire à l'examen du dossier (la FDA est désormais plus souple). Mais si Nokia, Garmin ou Fitbit parviennent à offrir des programmes d'activité complets, pourquoi pas Apple.

Pour conclure

L'Apple Watch se présente comme un produit polyvalent qui sait faire un peu de tout, plutôt mieux que pas très bien. En matière de sport, la montre est un compagnon qui s'adapte bien aux besoins les plus communs des coureurs, des nageurs et plus généralement de tous ceux qui font du sport pour entretenir leur corps et perdre du poids.

Pour ceux qui sont engagés dans une démarche d'amélioration de leurs performances, l'Apple Watch est plus limitée. Il y a toujours la possibilité de s'épauler d'une application tierce, voire d'un accessoire supplémentaire comme une ceinture cardio (ou d'un équipement compatible GymKit si on a la chance de fréquenter une salle équipée).

On peut toutefois regretter qu'Apple se soit contenté d'un profil type relativement commun en Californie et aux États-Unis, en laissant à d'autres éditeurs le soin d'accompagner des sportifs en quête d'autres choses que la perte de poids. En l'état et par défaut (une précision importante), l'Apple Watch n'aide pas réellement à devenir un meilleur athlète.

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