Brevet : l'Apple Watch identifie l'utilisateur selon son rythme cardiaque

Mickaël Bazoge |

L’Apple Watch n’a pas mille manières d’authentifier son porteur : on peut toujours créer un code, mais c’est tout. Difficile d’imaginer un bouton Touch ID sur un appareil dont la place est déjà comptée, à moins qu’Apple parvienne à développer la reconnaissance d’empreintes digitales intégrée à même l’écran.

Le constructeur y a songé et a déposé un brevet touchant à l’identification du porteur. L’idée est audacieuse : l’authentification par la fréquence cardiaque. La technologie employée s’appuie sur la pléthysmographie, qui recouvre des méthodes de mesure des volumes et qui est notamment utilisée en… pneumologie. L’invention décrit comment les capteurs présents au dos de l’Apple Watch peuvent déterminer la « signature biométrique » de l’utilisateur, selon son rythme cardiaque.

Les données recueillies au moment d’identifier le porteur peuvent être comparées avec les précédentes. Et si elles ne correspondent pas, bim, l’Apple Watch refusera de fonctionner. Apple décrit dans un brevet associé comment les mouvements de l’utilisateur, par exemple celui du poignet qui « éveille » la montre, peuvent également être utilisés pour l’identification de l’utilisateur.

Bref, au delà du simple code de verrouillage, il existe donc des possibilités pour authentifier le porteur d’une Apple Watch et ce, sans utiliser de composants supplémentaires. Apple fera-t-elle usage de ces inventions ? Comme toujours avec les brevets, rien n’est moins sûr.

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