Sans surprise, l'Apple Watch Series 4 est plus réactive que la Series 3

Mickaël Bazoge |

Avec la toute pimpante puce S4, l’Apple Watch Series 4 bénéficie d’un tout nouveau moteur particulièrement performant. La puce conserve deux cœurs comme la S3 de la Series 3, mais elle carbure au 64 bits (les précédentes versions se contentent de 32 bits). Au-delà des chiffres, la différence de performances est sensible au quotidien, y compris face à l’Apple Watch Series 3. C’est par exemple le cas au démarrage :

Quand la Series 3 a besoin d'une minute et 30 secondes pour démarrer, la Series 4 se contente de 38 secondes seulement ! Alors certes, on démarre finalement assez peu l’Apple Watch, mais c’est un des signes les plus visibles de l’accélération offerte par le système-sur-puce S4.

Cette réactivité s’apprécie aussi au lancement des apps : il est quasi-instantané sur la Series 4 alors que sur la Series 3, on a encore trop souvent droit à l’animation de chargement. Petit florilège avec les apps Bourse, Maison, Météo, Podcasts, Plans et Appareil photo, sur des Apple Watch que l’on vient de redémarrer :

Utiliser une Apple Watch Series 3 reste tout à fait praticable, qu’on se rassure. Mais il y a un palier de franchi avec la Series 4, et on s’habitue très vite à obtenir immédiatement ce que l’on cherche.

Dernier exercice, avec Siri. L’assistant est fréquemment pris en défaut, il demande trop souvent du temps avant d’être opérationnel. Néanmoins, lorsque le service est finalement prêt, les différences d’usage entre les Series 3 et 4 ne sont pas si flagrantes. Il arrive même que la Series 3 soit un tout petit peu plus rapide pour afficher les résultats :

À la lumière de ce petit comparatif, les propriétaires d’une Series 3 doivent-ils casser leur tirelire pour une Series 4 ? On n’ira pas jusque là : certes, les nouvelles montres sont plus réactives, mais la précédente Series reste une génération performante (et vendue moins cher…). C’est sur le long terme en revanche que les différences vont se creuser inexorablement, avec l’apport du 64 bits que les développeurs, et Apple, vont pouvoir exploiter de plus en plus.


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