L'Apple Watch rêvée : plus indépendante, plus sportive et plus thérapeutique

Mickaël Bazoge |

Cela aura pris du temps, mais avec la Series 4 de sa montre connectée, Apple a trouvé le bon tempo : un « grand » écran lisible, une autonomie convenable, des performances suffisantes pour répondre efficacement aux besoins de l’utilisateur. La base est désormais bien installée, mais il reste à l’Apple Watch le plus difficile : se rendre complètement indispensable.

Le constructeur californien a lancé l’Apple Watch comme un plat de spaghettis contre un mur : les morceaux qui y sont restés collés ont été gardés. Apple a conservé une partie de l’héritage des prétentions passées (la partie « horlogère », l’aspect communication « intime »), en resserrant les fonctionnalités de sa montre à une poignée de domaines : la connectivité, le suivi sportif et la santé.

Et c’est certainement dans ces trois secteurs qu’Apple va amplifier ses investissements. Les services et les « wearables » — Apple Watch et AirPods — font en effet partie de la solution qui permettra au constructeur de rebondir alors que les ventes d’iPhone sont en phase d’atterrissage. Reste à savoir jusqu’où Apple est prête à aller.

Une Apple Watch vraiment autonome

Avec iOS 5, l’iPhone a coupé le cordon ombilical qui le maintenait dépendant d’iTunes. Depuis 2011, plus besoin de connecter le smartphone à un Mac ou un PC, il est possible de configurer l’appareil sans l’aide d’un ordinateur tiers. Quatre ans après son lancement, l'iPhone gagnait sa liberté.

L’Apple Watch, dont la première génération (la « Séries 0 ») a été lancée en 2015, fêtera ses quatre ans cette année. Alors, pourquoi ne pas imaginer une montre qui, à son tour, deviendrait complètement autonome vis-à-vis de l’iPhone ? Comme avec le smartphone, il suffirait de se connecter à un réseau Wi-Fi pour lancer la configuration initiale de l’Apple Watch, et éventuellement y restaurer une sauvegarde stockée dans iCloud.

L’Apple Watch a d’autant moins besoin d’un iPhone compagnon que le mode de récupération de la montre n’est accessible qu’aux réparateurs agréés (le connecteur six broches est caché et il faut un boîtier spécifique réservé aux centres de réparation d'Apple — situé aux Pays-bas chez nous — et dont les Apple Store ne sont toujours pas équipés). Avec un iPhone ou un iPad, on peut réaliser l’opération soi-même, avec l’aide d’iTunes (il faut un ordinateur) et un peu d’huile de coude.

Le boîtier qui permet de « flasher » une Apple Watch n'est pas disponible pour les Genius des Apple Store : l'opération ne peut être faite que dans les centres de réparation centraux.

Rien ne changerait avec une Apple Watch complètement autonome : pour récupérer une unité « briquée », il faudrait nécessairement se rendre dans un Apple Store. En dehors de ce cas très spécifique, la montre connectée aurait tout à gagner à couper le fil (virtuel) avec un iPhone. Du point de vue d’Apple, ce serait même tout bénéfice : en faisant sauter le préalable de l’iPhone, l’Apple Watch pourrait se retrouver autour de davantage de poignets !

Il serait en effet plus facile de vendre des Apple Watch si celles-ci n’ont pas besoin d’un iPhone lors de leur configuration initiale. À l’heure où les ventes d’iPhone baissent et alors qu’Apple cherche à maximiser les revenus de ses produits vestimentaires, l’argument pourrait faire mouche…

En 2015, Karl Lagerfeld n’avait même pas pris le temps de configurer son Apple Watch en or élégamment offerte par Apple.

Pour l’utilisateur, le processus de configuration serait aussi plus simple. On ne va pas se le cacher, les premiers pas avec l’Apple Watch ne sont pas aussi agréables qu’Apple voudrait le faire croire ; le coup de la reconnaissance du « nuage de points » entre le smartphone et la montre est sympa, mais la suite est moins réjouissante, il faut prendre son mal en patience avant de profiter de sa montre. Et ne pas s’inquiéter si le processus semble bloqué !

Depuis watchOS 4, la procédure de jumelage est simplifiée entre l’Apple Watch et l’iPhone.

L’Apple Watch est déjà en mesure d’accomplir de nombreuses tâches toute seule comme une grande. Les applications Musique et Podcasts peuvent ainsi embarquer leur propre contenu pour une écoute hors connexion (c’est d’autant plus facile que la montre emporte 16 Go de stockage). watchOS 5 permet aussi de choisir depuis la montre de nouvelles villes dans l’app Météo, des fuseaux horaires supplémentaires dans Fuseaux et des entreprises cotées dans Bourse.

L’app Podcasts.
L’app Météo permet de choisir une ville depuis l’Apple Watch.

Mieux, il est possible de sélectionner un réseau Wi-Fi autre que celui de l’iPhone, et le système a même installé dans la montre un navigateur web presque complet !

Griffonner le mot de passe d’un réseau Wi-Fi n’est pas l’opération la plus simple, mais c’est possible, surtout sur les écrans plus grands de la Series 4…

Et puis il y a la connexion cellulaire, qui permet de recevoir et d’envoyer des messages et des appels, d’écouter de la musique en streaming, d’utiliser des applications de manière autonome. Certes, cette connexion est intimement liée au forfait utilisé sur l’iPhone. La démocratisation des forfaits eSIM, grâce aux iPhone XS/XR, permettrait à l’Apple Watch de bénéficier à son tour de ses propres abonnements.

Bien sûr, l’iPhone resterait nécessaire pour un certain nombre de tâches. Ne serait-ce que pour télécharger de nouvelles applications… Malgré tout, Wear OS propose de naviguer et de récupérer des apps directement depuis le poignet. Alors pourquoi pas, un jour, un accès à un App Store optimisé pour l’Apple Watch directement depuis elle ?

Coup d’œil dans le Play Store depuis la TicWatch Pro.

Malgré des écrans plus grands, on sent bien qu’un appareil compagnon reste nécessaire pour modifier et personnaliser certains réglages. Rien n’empêcherait Apple de proposer le jumelage de sa montre avec un autre appareil que l’iPhone : l’iPad pourrait également être un hôte tout à fait compétent à une Apple Watch indépendante. Et pourquoi pas l’hypothétique futur iPod touch ?

Soyons fou et allons jusqu’au bout de la logique : à l’instar d’Apple Music sur Android, Apple pourrait avoir dans ses labos une version Android de l’application Apple Watch. Ce qui permettrait aux centaines de millions d’utilisateurs de smartphones de profiter (et d’acheter) de la montre… Après tout, Apple a bien offert AirPlay 2 et iTunes aux téléviseurs Samsung, alors on peut tout imaginer.

On s’en voudrait pour clore ce chapitre de ne pas citer une fonction qui permettrait à l’Apple Watch de s’émanciper de son statut de montre connectée, pour devenir une montre à part entière : l’affichage de l’heure en continu !

Ce serpent de mer montre sa tête régulièrement depuis 2015. L’Apple Watch devrait être en mesure de toujours présenter l’heure sur son écran, quitte à ce que l’interface du cadran soit réduite à sa plus simple expression pour consommer le moins d’énergie possible. C’est une fonction devenue banale sur les montres des plateformes concurrentes, alors pourquoi pas sur celle d’Apple ?

Une Apple Watch encore plus sportive

Apple continue de mettre le paquet sur le suivi de l’activité physique et sportive de l’utilisateur ; watchOS 5 a inauguré plusieurs nouveautés dans ce domaine, comme des fonctions avancées pour la course (kilomètre glissant, alerte de rythme, cadence par minute) ou la détection automatique d’exercice.

Malgré tout, il est possible d’aller plus loin encore, par exemple en ouvrant la possibilité de lancer des défis d’activité à plusieurs concurrents. Actuellement, cette fonction se limite à un concours contre une seule personne (lire : Astuce watchOS 5 : lancer et gagner un défi Activité).

Dans un défi d’activité, il faut amasser des points pendant 7 jours, en fonction du remplissage des anneaux.

Si watchOS 5 a ajouté la prise en charge du yoga et de la randonnée, les exercices de musculation sont toujours considérés comme des activités « autres ». L’Apple Watch ne sait pas compter les répétitions (le nombre de fois où l’on soulève un haltère). À la décharge de la montre, ce n’est pas évident : comment mesurer le mouvement d’un poids avec le bras qui ne porte pas l’Apple Watch ? Pourtant, un tel exploit est possible, le bracelet Vivosmart 3 de Garmin en est bien capable

Le Vivosmart 3 de Garmin compte les répétitions.

Avec l’intelligence artificielle qui infuse dans toutes les activités d’Apple, compter les répétitions de manière à peu près fiable serait, on l’imagine, de l’ordre du possible. Et en tout cas un atout de plus dans la conquête des salles de sport du monde entier.

Restons un instant dans l’ambiance décontractée et sympathique des salles de sport, pour regretter qu’elles ne soient pas plus nombreuses à proposer des machines de torture de gym compatibles GymKit. Depuis avril 2018, les principaux constructeurs de ces équipements (Cybex, Matrix, Schwinn, Star Trac, StairMaster) se sont engagés auprès d’Apple, mais force est de constater que le rythme de renouvellement des machines dans les salles n’est pas spécialement rapide.

Il suffit d’approcher l’Apple Watch d’un équipement compatible pour activer le jumelage entre les deux appareils.

Rappelons le principe de GymKit : il s’agit de jumeler rapidement, via NFC, une Apple Watch à un équipement sportif (il s’agit surtout de tapis roulant). La montre récupère les données mesurées par la machine, qui sont généralement plus précises que celles relevées par l’Apple Watch. Idéal pour ceux qui veulent suivre au plus près leur activité sportive.

Apple a un rôle à jouer dans le déploiement de GymKit, ne serait-ce qu’en listant les salles de sport où se trouvent des équipements compatibles. À l’heure actuelle, c’est au petit bonheur la chance (lire : Machines d'entraînement et Apple Watch : comment profiter de GymKit dès maintenant ?). Mais peut-être que les réseaux de salles de sport veulent réserver les machines GymKit pour leurs emplacements haut de gamme.

Une Apple Watch toujours plus soucieuse de notre santé

L’Apple Watch se présente comme le mouchard idéal du cœur. Son cardiofréquencemètre, qui au passage s’améliore encore sur la Series 4, mesure en effet régulièrement le pouls de l’utilisateur. La montre peut prévenir en cas de rythme cardiaque trop faible ou trop élevé.

Debout les morts !

Disponible depuis le mois de décembre, watchOS 5.1.2 a apporté deux nouveautés majeures : une fonction d’alerte en cas de fréquence cardiaque irrégulière (ce qui permet de détecter un problème de fibrillation auriculaire), ainsi que l’app ECG pour générer un électrocardiogramme.

Ces deux fonctionnalités, considérées comme des dispositifs médicaux, ne sont disponibles qu’aux États-Unis. Apple cherche à obtenir le feu vert des autorités de santé dans d’autres pays, mais c’est un processus qui demande du temps.

Démonstration en vidéo (et en français) de l’app ECG.

Si déjà le reste du monde pouvait obtenir ces fonctionnalités, ce serait un atout indéniable pour l’Apple Watch ! Car les premiers témoignages d’utilisateurs « sauvés » par leur montre ont commencé à apparaitre (lire : Quand l’Apple Watch Series 4 envoie ses premiers utilisateurs à l’hôpital). Même Tim Cook s’est fait le relais d’une telle histoire tout récemment :

N’oublions pas la détection des chutes, disponible pour tous ceux qui ont la chance de posséder une Apple Watch Series 4. Cette fonction, difficile à déclencher si on fait exprès de tomber, est activée automatiquement chez les utilisateurs de plus de 65 ans et une option est disponible pour l’activer à la main.

Le suivi du sommeil fait déjà partie des fonctions que l’Apple Watch est en mesure d’accomplir, sans l’aide d’Apple. De nombreuses applications permettent de mesurer la qualité de ses nuits de manière assez précise. Le constructeur pourrait cependant aller plus loin encore. Après tout, il a mis la main sur le fabricant de capteur de sommeil Beddit et lancé un nouveau modèle.

Le Beddit 3.5 d’Apple.

Mais un premier test circonstancié du nouveau capteur montre qu’il y a encore beaucoup de travail avant d’obtenir quelque chose de fiable, complet et utile (lire : Le nouveau capteur de sommeil Beddit d'Apple est un cauchemar). Un investissement indispensable qui ne ferait pas peur à une société aux poches aussi profondes…

S’il est toujours très difficile de lire l’avenir d’Apple dans ses brevets, certains permettent d’imaginer des fonctions liées à la santé plus évoluées encore. L’un d’entre eux, remontant au premier trimestre 2017, décrivait un astucieux système pour relever la pression artérielle.

Apple songe également à doter sa montre de capteurs UV. Un brevet, dévoilé en novembre dernier, présente un système qui permettrait à l’Apple Watch de prévenir son porteur qu’il est soumis à une dose élevée d’ultraviolets. De quoi prévenir, à terme, les cancers de la peau… ou les coups de soleil !

Beaucoup attendent aussi Apple sur le terrain de la mesure de glycémie. Les systèmes permettant de mesurer le taux de sucre dans le sang reposent sur des techniques invasives : le capteur mesure la glycémie en analysant une goutte de sang provenant généralement du doigt. Sans oublier une gestion logistique contraignante pour les bandelettes et le nettoyage du dispositif.

Le (pas tout récent) glucomètre iBGStar compatible iPhone de Sanofi.

Il existe des solutions moins invasives comme le FreeStyle Libre, qui s’installe sur la peau pendant 14 jours, mais il y a quand même une aiguille. Le Graal dans ce secteur, c’est de trouver une méthode non invasive. Plusieurs rumeurs sont apparues au printemps 2017 selon lesquelles Apple avait développé un capteur de glycémie sans aiguille. Tim Cook en serait même un des cobayes.

Depuis, plus rien sur ce front. Mais le fait de pouvoir mesurer en tout temps, et sans piqûre, son taux de sucre dans le sang est une perspective très séduisante non seulement pour les diabétiques évidemment, mais aussi pour ceux qui veulent réduire leur consommation de sucre dans le cadre d’un régime, par exemple.

L’Apple Watch Series 4 a marqué un tournant, aussi bien en matière de design que de performances. Pour la Series 5, on imagine mal Apple agrandir encore l’écran, et s’il y a des modifications au niveau des formes, ce sera sans doute à la marge. Bien sûr, il faut s’attendre à une nouvelle puce Sx plus puissante, peut-être plus de stockage, mais la montre en a terminé avec les problèmes de réactivité qui plombaient l’expérience sur les précédentes générations.

Maintenant que le matériel est bien établi, Apple peut concentrer ses efforts sur l’après : l’indépendance de la plateforme, ses capacités de suivi physique et sportive, et ses fonctionnalités santé. Comme le Mac a été le hub de notre vie numérique, et l’iPhone le pivot de notre vie mobile, l’Apple Watch doit désormais se placer au centre de notre vie organique. Une gageure, mais Apple a toutes les cartes en main pour y parvenir.

Pour aller plus loin :

avatar mirando | 

Moi le truc que je ne trouve pas pratique c’est d’arrêter le chronomètre.
Faire glisser puis appuyer sur stop puis ok.

J’aurais aimé un accès direct via un bouton physique comme un chrono

avatar fransylvie | 

Pour moi, il lui manque la possibilité de programmer des exercices de fractionnés, réel triathlon, longueur de piscine, etc ...pour le séparer de ma Garmin Fenix 5...

avatar Sgt. Pepper | 

@fransylvie

Tu ne sais vraiment pas que l’on peut charger des Apps sur la Watch? ?

avatar lesurfeurfou | 

Allez surfer juste avec ma montre et ma clé de voiture, ça change la vie ?

avatar Sgt. Pepper | 

@lesurfeurfou

Et un jour, la Watch remplacera même la clef de voiture ?

https://carconnectivity.org/digital-key/

avatar Dimemas | 

Elle remplace déja ton cerveau (enfin ce qu'il en reste...)

avatar mc13009 | 

Personne pour se plaindre que seul Orange propose le forfait isim pour l’Apple watch ???? Parce que pour tout les autres opérateurs, pas d’évolution réelle entre les différents modèles

avatar Kaïdo | 

Courir sans son téléphone,appeler (airpod)sans son téléphone , payer sans son téléphone,utiliser le gps sans regarder son téléphone au volant,et le meilleur pour la fin le réveil par vibration en font un outil indispensable.

avatar bonenza | 

Elle n’est clairement pas indispensable. Après avoir été comme certain ici , à se donner des bonnes excuses pour s autoconvaincre, j’en ai eu marre de la recharger tous les jours , d’avoir un objet aussi fragile pour le sport (rayures assez facile sur la dernière génération) et finalement au fur et à mesure je supprimais les notifications car je n’en voulais plus, j’ai mis une watchface minimaliste et au final je me suis demandé à quoi elle servait si je faisais tout ça pour ne l’utiliser qu’au strict minimum. Du coup après avoir eu 3 générations je l’ai revendu, je me suis pris un bracelet de suivi d’activité Fitbit pas cher pour avoir juste le réveil silencieux avec vibration et je me sens soulagé de ne plus avoir besoin d’y faire attention. Beaucoup citent plein de fonctionnalités qui sont déjà sur le téléphone. Juste avouer que parfois on adore avoir un gadget sans forcément que son utilité soit démontré:

avatar SebKyz | 

@bonenza

Je pense comme toi, c’est un peu le reflet de mon utilisation de la watch il y a 2 ans.
Récemment j’ai pris la Steel HR sport (j’ai l’impression de leur faire de la pub à force ?), une vraie montre dotée du suivi d’activité et des notifications. Si je l’écris souvent c’est que j’en suis super satisfait.
C’est vraiment excellent je suis sûr que tu devrais essayer à la place du Fitbit si tu aimes les vraies montres sans avoir un ordinateur à la place du poignet.

avatar bonenza | 

Salut, la steel HR Sport aurait pu me convenir si elle avait eu un gps intégré. C'est vraiment le seul qui me manque dessus. Le fitbit ne me sert pas pour le sport. J'ai une vieille montre tomtom désormais pour aller courir.

avatar lemarlou | 

J’étais chez Colette pour la présentation de la watch en France...mais apple ne m’a rien offert! Trop fort ce Karl...

avatar lemarlou | 

Aucune montre ne sera jamais indispensable, sauf celle qui fera bouton nucléaire ☢️ ou taser pour frotteur

avatar Zoto31 | 

Une montre qui doit suivre ma santé doit au moins tenir 7 jours avant d’avoir besoin de quitter mon poignet
sinon quid du suivi la nuit ???
En attendant des progrès significatifs chez Apple (l’écran a recharge solaire existe, il est français - sinon changer de technologie pour la batterie), je garde ma Withings/Nokia qui a certes moins de fonctions mais dure 1 mois avant de quitter mon poignet.

avatar popeye1 | 

Quel plaisir ces montres solaires radio-pilotées. On la prend, la met au poignet. C’est tout. On a l’heure exacte, le jour... Terminé, rien à comprendre et à apprendre. Pas de risque de la trouver déchargée quand on en a le plus besoin. Bref, l’outil idéal : on l’oublie sauf quand on en a besoin. Et si on la casse on n’a pas perdu un bras.
Apple crée des besoins. C’est son fond de commerce. On n’est pas obligé de s’y laissé prendre. On verra dans quelques années.

avatar basjoub | 

Je rêve d’un bracelet plus fonctionnel, composé de multiple petite batteries, le gain pourrait être énorme

avatar eastsider | 

Je viens d'acheter l'Apple Watch Series 4 à ma femme et elle et moi trouvons l'autonomie superbe et le produit super finie

avatar marc_os | 

« Il serait en effet plus facile de vendre des Apple Watch si celles-ci n’ont pas besoin d’un iPhone lors de leur configuration initiale. »

Peut-être, voir probablement.
Mais qui dit que l'objectif d'Apple est de ventre le plus d'AW possible ?
Ne se pourrait-il pas que l'Apple Watch soit actuellement également une sorte de "cheval de Troie", un moyen pour Apple de soutenir la vente des iPhone, car si on veut une AW, alors il faut un iPhone ?

avatar jazz678 | 

@marc_os

«  un moyen pour Apple de soutenir la vente des iPhone, car si on veut une AW, alors il faut un iPhone ? »

Je dirais plutôt l’inverse.
La commercialisation de l’AW n’a pas substantiellement augmenté les ventes d’iPhone depuis 2015.
Par contre les analyses de ventes d’AW montrent des chiffres qui vont crescendo depuis la V1 de l’AW.

avatar marc_os | 

Question cahier de doléances, ce que je souhaiterais c'est un design symétrique qui n'inverse pas le haut et le bas quand un gaucher (ou pas) a la curieuse idée de mettre sa montre au poignet droit. Certes l'affichage de l'écran bascule automatiquement, mais les boutons physiques ne basculent pas, eux !
AMA, la molette devrait être centrée et le bouton poussoir être situé en face, centré également. Ce bouton se retrouverait du côté de l'avant-bras si on porte la montre avec la molette côté main, ce que l'on fait généralement. Et ça ne serait absolument pas un problème pour appuyer dessus avec le pouce de la main opposée !

avatar webHAL1 | 

Extrait de l'article :
« La base est désormais bien installée, mais il reste à l’Apple Watch le plus difficile : se rendre complètement indispensable. »

Je suis bien d'accord avec ça.
La différence avec l'iPhone est assez flagrante : avant 2007, les smartphones existaient déjà, mais ils étaient l'apanage d'une population technophile. L'iPhone est sorti et en peu de temps les smartphones sont devenus un objet indispensable dans les pays riches, et ensuite peu à peu dans le reste du monde.
Avant 2015 les montres connectées existaient déjà, mais elles n'intéressaient qu'une population technophile. L'Apple Watch est sorti... et près de 4 ans plus tard les montres connectées restent, pour la grande majorité des gens, un gadget.
Peut-être que cela changera avec de futures fonctionnalités liées à la santé, mais il faut que ces appareils puissent offrir quelque chose d'intéressant dans ce domaine (ça commence) et s'affranchissent de leur contraintes actuelles, typiquement la recharge beaucoup trop fréquente (si une personne âgée oublie de le recharger pendant deux-trois jours et ensuite qu'il n'est pas disponible en cas de chute ou de problème cardiaque, c'est un coup d'épée dans l'eau).

avatar Brice21 | 

@webHAL1

Mon Apple Watch me permet de visualiser mes résultats lorsque je mesure mon taux de glucides dans le sang avec mon OneDrop Bluetooth. Indispensable lorsque je ne vais pas déjeuner avec mon iPhone et un peu plus discret.

Je crois que chacun a ses raisons d’apprécier ou pas l’Apple Watch et pour certains, comme moi, elle est indispensable. Pour d’autres superflue.

Ce que je ne comprends pas c’est qu’apparemment certains achètent un truc dont ils n’ont pas besoin. Et après s’acharnent à expliquer aux autres qu’elle ne sert à rien pour éviter de se sentir stupides.

Ce qui est stupide c’est de généraliser son cas particulier. Si Apple en a vendu des dizaines de millions, pour des milliards d’euros, c’est qu’elle doit créer de la valeur dans la vie de certain.

avatar webHAL1 | 

@Brice21
« Si Apple en a vendu des dizaines de millions, pour des milliards d’euros, c’est qu’elle doit créer de la valeur dans la vie de certain. »

Tout dépend de ce qu'on entend par "de la valeur". Bandai a vendu des dizaines de millions de Tamagotshi. Est-ce que cela en fait un produit de valeur, et non pas un gadget ? Plus récemment, il y a eu une déferlante de handspinners. S'agit-il là de quelque chose d'indispensable ?

Mais sinon, ce que je disais dans mon message c'est que les montres connectées ne se sont pas du tout démocratisées comme les smartphones. Quel pourcentage de possesseurs d'iPhone ont une Apple Watch ? Probablement moins de 10% (la Pomme ne donnant pas de chiffres, on en est réduit aux spéculations). On se rappelle que Tim Cook disait pourtant que "chaque utilisateur d'iPhone en voudra une".
Cela n'en fait pas un mauvais produit ou un accessoire totalement inutile. Mais il n'est clairement pas devenu "indispensable" comme la télévision, le micro-ordinateur ou le smartphone (et je ne parle pas là des cas particuliers).

avatar jazz678 | 

@webHAL1

« L'Apple Watch est sorti... et près de 4 ans plus tard les montres connectées restent, pour la grande majorité des gens, un gadget. »

Ça c’est ce que tu t’évertues à vouloir faire croire depuis des années. Depuis la sortie de la 1ère version. Le fait qu’elle ne sert pas à grand chose pour ne pas dire à rien.
Allant même jusqu’à faire tes habituels parallèles hasardeux entre des ventes d’IPhone et celles d’AW pour conclure à l’échec de cette dernière.

L’AW au stade actuel est un appareil déporté de l’iPhone. Ses fonctionnalités ont été développées pour les possesseurs d’iPhone et toutes les analyses de ventes ainsi que les prévisions montres des ventes qui vont crescendo.

Des millions de clients qui donc n’y voient qu’un gadget futile et qui ne l’ont achetée que dans l’attente d’une démonstration de son intérêt.

Le sport, le multimédia, et maintenant la santé

Les 2 1ers domaines ont trouvé et convaincu un public certain. Preuves en sont les ventes et la PDM de l’AW dans ce segment.

Les fonctionnalités liées à la santé étaient déjà prometteuses avec le monitoring cardiaque, les dépenses caloriques, l’incitation à la dépense physique

Apple démontre que dans ce dernier domaine ils y vont en proposant des fonctionnalités sérieusement travaillées. L’ECG en est un exemple et ça n’a pas l’air d’être un gadget.
Ou alors as-tu la prétention de contester les attributions de la FDA ?

Le champs des possibilités est vaste.

Mais tu es incapable de le voir (ou de l’admettre)

avatar jazz678 | 

WebHAL1

« L'Apple Watch est sorti... et près de 4 ans plus tard les montres connectées restent, pour la grande majorité des gens, un gadget. »

Ça c’est ce que tu t’évertues à vouloir faire croire depuis des années. Depuis la sortie de la 1ère version. Le fait qu’elle ne sert pas à grand chose pour ne pas dire à rien.
Allant même jusqu’à faire tes habituels parallèles hasardeux entre des ventes d’IPhone et celles d’AW pour conclure à l’échec de cette dernière.

L’AW au stade actuel est un appareil déporté de l’iPhone. Ses fonctionnalités ont été développées pour les possesseurs d’iPhone et toutes les analyses de ventes ainsi que les prévisions montrent des ventes qui vont crescendo.

Des millions de clients qui donc n’y voient qu’un gadget futile et qui ne l’ont achetée que dans l’attente d’une démonstration de son intérêt.

Le sport, le multimédia, et maintenant la santé

Les 2 1ers domaines ont trouvé et convaincu un public certain. Preuves en sont les ventes et la PDM de l’AW dans ce segment.

Les fonctionnalités liées à la santé étaient déjà prometteuses avec le monitoring cardiaque, les dépenses caloriques, l’incitation à la dépense physique

Apple démontre que dans ce dernier domaine ils y vont en proposant des fonctionnalités sérieusement travaillées. L’ECG en est un exemple et ça n’a pas l’air d’être un gadget.
Ou alors as-tu la prétention de contester les attributions de la FDA ?

Le champs des possibilités est vaste.

Mais tu es incapable de le voir (ou de l’admettre)

avatar lolo57 | 

Chacun est different moi depuis sur j’ai un téléphone en permanence avec moi, je n’ai plus de montre. Moins j’ai de gadget, mieux je me porte. Ceci étant dit le dernier modèle à des arguments qui commence à la sortir de la catégorie gadget.

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