Fitbit : la bouée de secours des montres connectées pour ne pas se noyer dans les mauvais résultats

Mickaël Bazoge |

Fitbit n'est pas en grande forme, mais ça pourrait s'arranger. Les résultats du premier trimestre du constructeur de traqueurs d'activité ne sont pas fameux : avec 248 millions de dollars de chiffre d'affaires, l'entreprise accuse une baisse de ses revenus de 51 millions par rapport au même trimestre de l'an dernier. Surtout, Fitbit a perdu près de 81 millions de dollars, soit quasiment 21 millions de plus qu'au T1 2017 !

La Versa et la Ionic.

L'entreprise a vendu 2,2 millions d'appareils en tout genre, avec un panier moyen qui a augmenté de 16% à 112 $. La montre connectée Ionic, avec son prix de 300 €, y est évidemment pour quelque chose. Les revenus tirés des montres connectées ont représenté environ 30% du chiffre d'affaires total de Fitbit au premier trimestre, le double de ce qui avait été enregistré au dernier trimestre 2017.

C'est une bonne nouvelle finalement pour le constructeur : certes, il vend moins de traqueurs d'activité, mais les montres connectées se vendent plus cher. La marge est d'ailleurs en hausse de 6 points d'une année sur l'autre, à 46%. Autre satisfaction : les précommandes de la Versa ont établi un record dans l'histoire de Fitbit.

La Versa est visiblement promise à un bel avenir. Ce modèle est en effet supérieur à la Ionic par bien des aspects, à commencer par un prix serré de 200 € (lire notre test). Mais en attendant que l'activité des montres connectées prennent le dessus sur les traqueurs d'activité, le fabricant va devoir faire le dos rond et traverser la tempête boursière : le titre Fitbit dégringole de près de 10% actuellement.

Pour le second trimestre, les résultats attendus ne seront guère meilleurs : Fitbit prévoit des ventes en baisse de 19% avec une fourchette comprise entre 275 et 295 millions de dollars.

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