Test de la ScanWatch Nova : Withings à la bonne heure

Anthony Nelzin-Santos |

Qu’est-ce qu’une montre numérique ? Pour Casio, c’est un gadget qui se fait détonateur quand il ne donne pas l’heure sur son écran à cristaux liquides. Pour Apple, c’est un ordinateur de poignet qui donne moins l’heure qu’il est bardé de capteurs. Pour Withings, c’est un objet qui ne devrait pas abandonner ses aiguilles au prétexte qu’il possèderait un écran. Une montre qui ressemble à une montre, en somme, et la nouvelle ScanWatch Nova ressemble à une montre de plongée.

Outre le coloris bleu que nous avons testé, la ScanWatch Nova est aussi disponible en noir et vert. Image WatchGeneration.

Chemises et legging : la ScanWatch Light et la ScanWatch 2 sont moins imitatives que les montres Activité originales, qui singeaient ouvertement les (copies des) tocantes de Max Bill, mais conservent un boitier « unisexe ». Cardigans et cordes ondulatoires : la ScanWatch Nova s’inspire évidemment des plongeuses, quelque part entre Blancpain et Rolex, qui s’adressent surtout aux plongeurs avec leur bracelet Oyster. Ou plutôt façon Oyster, la copie française vaut dix fois moins cher que l’original suisse, et cela se voit.

Encore que le prix n’est pas un argument : Strapcode sait visser des maillons pour former des bracelets valant moins d’une centaine d’euros, Withings demande 89,95 € pour un bracelet assemblé avec de simples goupilles. Le fabricant français fournit donc le petit nécessaire de l’apprenti horloger, composé d’un chasse-goupille… et d’un maillet ! Or sans possibilité d’ajuster la (fine) boucle déployante, il faut prendre le soin d’ajouter un maillon pour prévoir le gonflement du poignet au fil de la journée ou d’en retirer un pour plaquer le cardiofréquencemètre contre la peau.

Le petit nécessaire de l’apprenti horloger fourni par Withings. Le bracelet en fluoroélastomère, très confortable, est assorti à la couleur du cadran. Image WatchGeneration.

Withings glisse quelques maillons supplémentaires dans la boite et installe un demi-maillon sur le bracelet, qu’il ne faut pas hésiter à retirer si vous tombez entre deux tailles, comme c’était mon cas. Alors que la ScanWatch Horizon tombait lourdement sur le poignet, sa successeure est suffisamment équilibrée pour sembler disparaitre, malgré son poids de 142 grammes. Si vous ne supportez pas les bracelets métalliques, les pompes « flash » facilitent l’échange avec n’importe quel modèle de 20 mm, comme le bracelet en fluoroélastomère assorti à la couleur du cadran offert par Withings.

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