AsteroidOS atterrit dans sa première version finale

Mickaël Bazoge |

En dehors de watchOS et de Wear OS, point de salut ! Ou presque. Certes, on fait vite le tour des plateformes alternatives en matière de montres connectées, même si certains tentent leur chance comme Fitbit. Les plus aventureux pourront s'intéresser à AsteroidOS, dont la version 1.0 a été lâchée cette semaine.

AsteroidOS est un système d'exploitation open-source dont le développement a débuté il y a quatre ans (une version alpha 1.0 avait été proposée en décembre 2016). Cette mouture finale peut s'installer sur plusieurs montres Android Wear, dont les G Watch, G Watch Urbane et G Watch R de LG ; les ZenWatch 1, 2 et 3 d'Asus ; la Smartwatch 3 de Sony. D'autres modèles sont en cours de test.

En dehors de son caractère open-source, AsteroidOS est une plateforme relativement complète : elle est localisée en français, elle affiche les notifications provenant du smartphone compagnon, et elle embarque plusieurs applications basiques (agenda, alarme, calculatrice, télécommande musicale, chronomètre, météo…).

Un SDK est fourni pour les développeurs qui voudraient mettre au point des applications. De la doc est également disponible pour créer des cadrans. AsteroidOS repose sur des technologies Linux, ce qui va en faciliter le développement (pour peu que des bonnes âmes s'en emparent). Plusieurs projets sont en friche, comme l'affichage du cadran « always on », les notifications groupées, la synchronisation de l'agenda, la compatibilité avec d'autres plateformes — seuls les smartphones Android sont supportés à l'heure actuelle.

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