Un bricoleur fou crée un boîtier de charge réparable pour les premiers AirPods Pro

Nicolas Furno |

Ken Pillonel a encore frappé et cette fois, il s’est attaqué aux AirPods. Cet ingénieur suisse s’est fait connaître quand il n’était encore qu’étudiant et qu’il a modifié un iPhone pour remplacer le port Lightning par de l’USB-C. Cette fois, il s’est mis en tête de recréer le boîtier de charge des AirPods Pro de première génération pour le rendre réparable. Apple a créé un appareil quasiment jetable en utilisant de la colle partout, alors que sa version peut s’ouvrir en retirant quelques vis. De quoi, par exemple, remplacer simplement la batterie à l’intérieur du boîtier.

Le processus a consisté en un démontage intégral du boîtier conçu par Apple, sans le casser au passage. Les pièces ont ensuite été numérisées une par une, pour les reconstruire avec une imprimante 3D. La difficulté variait en fonction des composants, le plus compliqué étant les deux pièces qui accueillent les écouteurs eux-mêmes, dans le capot et la base avec les connecteurs de charge. Le bricoleur a été obligé de créer une machine intermédiaire pour prendre de multiples photos de l’un des composants, avant d’obtenir un résultat correct.

À l’arrivée, il a toutefois obtenu un boîtier très similaire à celui d’Apple, mais qui se distingue principalement par l’utilisation de vis à la place de la colle. Il reste malgré tout quelques points de colle pour certains composants internes, mais de l’acétone suffira à la retirer si nécessaire. Si vous avez l’équipement nécessaire, Ken Pillonel propose tous les schémas pour l’impression 3D et la liste de composants nécessaires, soit en s’abonnant à son Patreon, soit en suivant les instructions données dans la vidéo et qui impliquent de créer un compte ProtonMail.

Tous les éléments qui composent le boîtier réparable imaginé par Ken Pillonel.

Réparer le boîtier est une bonne chose, mais ce sont les écouteurs qui posent le plus problème. Malheureusement, les AirPods Pro eux-mêmes ne peuvent pas aussi simplement être recréés grâce à l’impression 3D pour faciliter leur réparation. Quant à la deuxième génération du produit, elle repose sur un nouveau boîtier qui s’avère encore plus difficile à ouvrir sans tout casser. Pour le moment, Ken Pillonel n’a pas encore trouvé comment y parvenir…

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