Autrefois cantonné aux films de science-fiction, les implants de puces sous la peau commencent doucement à faire parler d'eux. On vous relayait il y a peu l'histoire de Brandon Dalaly, un américain qui s'est fait implanter une puce NFC dans la main pour ouvrir plus rapidement sa Tesla. L'idée ne date pas d'hier : la première puce électronique a été implantée sur un humain… en 1998 !

Le système utilisé par Brandon Dalaly se base sur VivoKey, une puce NFC proposant de multiples fonctions actuellement en cours de test. Elle peut servir de clef pour les serrures domotiques, d'authentificateur 2FA ou encore pour rapidement partager une carte de visite. Elle fonctionne en binôme avec une app permettant d'en configurer certains aspects. De son côté, l'entreprise Dangerous Things s'est lancée sur le marché dès 2005.

En l'état, on reste bien loin des cyborgs de romans cyberpunks : il s'agit principalement de puces faisant la taille d'un ou deux grains de riz pouvant émettre un signal sur quelques millimètres. Cependant, certaines utilisations sont intéressantes, et les puces peuvent déjà remplacer vos clefs, votre ticket de train et même votre carte bancaire.

Dangerous Things explique qu'il faut s'attendre à un gonflement modéré et à des ecchymoses pendant quelques jours après l'implant. La puce ne peut ensuite plus être sentie sous la peau et n'est généralement pas visible sous les mains de la plupart des gens. Et en cas de changement d'avis, il reste toujours possible de l'enlever : VivoKey précise sur son site que la procédure prend moins de 5 minutes.

En 2018, Dangerous Things estimait qu'entre 50 000 et 100 000 personnes possédaient un implant tandis que les puces électroniques permettant d'identifier les animaux existent depuis longtemps (et sont même obligatoires pour quitter l'Hexagone). Si ce genre de concept se popularise, on peut imaginer que de nouvelles fonctions et types d'usages vont faire leur apparition. Et vous, seriez-vous prêt à vous faire implanter une puce pour vous simplifier la vie ?