Wear OS est toujours la plateforme des marques de luxe

Mickaël Bazoge |

Google peut heureusement compter sur le secteur du luxe pour maintenir la tête de Wear OS hors de l'eau. Plusieurs grandes marques continuent d'intégrer la plateforme vestimentaire dans leurs montres, alors qu'un certain nombre de constructeurs de produits électroniques grand public ont décidé de faire à leur convenance (Samsung, Garmin ou encore Fitbit exploitent leurs propres systèmes d'utilisation).

Hublot, qui s'était lancé en 2018 avec la Big Bang Referee (destinée aux arbitres de la coupe du monde de foot en Russie), double la mise avec la nouvelle Big Bang E. Déclinée en titane et en céramique noire, la montre connectée intègre un écran OLED rond de 42 mm, un Snapdragon 3100, 1 Go de RAM, 8 Go de stockage et une batterie de 300 mAh.

Les bracelets se détachent grâce à un système à pression « maison ». Pas mal, mais pas donné non plus : 5 100 € en titane, 5 700 € pour la céramique.

Dans un registre plus spécialisé, Tag Heuer a rafraichi sa Connected Golf Edition, dont la première génération remonte au printemps dernier. Basé sur la Connected Modular, l'édition 2020 se met au goût du jour avec les mêmes composants que la Big Bang E (Snapdragon 3100, 1 Go de RAM, 8 Go de stockage). Il s'agit toujours d'un modèle que les amateurs fortunés de golf apprécieront puisqu'il contient la cartographie de 40 000 circuits et des fonctions spécifiques. L'édition golf est proposée dans un châssis en titane au prix de 2 400 €.

Restons un instant chez Tag Heuer, qui accueillera son nouveau patron le 1er juillet : il s'agit de Frédéric Arnault, fils de Bernard, le président et PDG du groupe LVMH qui prépare activement sa succession. Frédéric a passé les trois dernières années à travailler au sein de la division numérique et stratégie de l'horloger, après être passé chez Facebook. Avec un tel pedigree, Tag Heuer mise plus que jamais sur les montres connectées.

Accédez aux commentaires de l'article