C’est l’une des nouveautés attendues de watchOS 10 : il est possible de programmer ses séances de course à pied depuis une application tierce et de les envoyer directement sur l’Apple Watch. Lors du keynote de la WWDC, Apple avait fait une démonstration avec TrainingPeaks. À notre connaissance, Tempo 5 qui vient tout juste de sortir est la première application à tirer parti de cette fonctionnalité.
Disponible à la fois sur iOS et watchOS, cette application permet à la base de consulter ses activités liées à la course à pied, à la marche ou à la randonnée. Pour une séance donnée, vous avez ensuite accès à de nombreuses informations et graphiques.
Sorti hier, Tempo 5 dispose d’une fonctionnalité intitulée Training Planner qui permet de concevoir rapidement des séances et de les programmer, ce qui permet d’avoir un aperçu complet de votre entrainement dans les jours à venir, et d’envoyer tout cela à votre montre.
La création de séances est relativement simple. Vous pouvez concevoir une séance basée sur un seul objectif (allure, temps, distance…) ou concevoir une séance sur mesure. Ce dernier module est plutôt décevant et assez simplet par rapport à ce qu’il est possible de faire à partir d’une app comme WorkOutDoors ou bien même depuis l’application Exercices de l’Apple Watch.
Le plus gros reproche qu’on lui fera, c’est au niveau des alertes. Imaginez que vous définissez un bloc d’une minute. Vous pouvez définir une alerte uniquement basée soit sur votre allure soit sur votre fréquence cardiaque. Impossible de créer une alerte basée sur votre cadence ou votre puissance. Dommage ! Est-ce une volonté du développeur de proposer un système le plus simple possible (ce qui est dommage pour une application relativement spécialisée) ou une limite de l’API d’Apple ? Difficile de le dire pour le moment…
Ce qui est bien par contre, avec le système d’API d’Apple, c’est que les données échangées fonctionnent dans les deux sens. Lorsque vous consultez une ancienne séance, Tempo affiche le menu de celle-ci.
Puisque l’on parle de sport, on notera également la sortie d’une mise à jour de l’excellent HealthFit. Cette application qui permet de consulter vos différentes activités sportives, de les partager sur un grand nombre de services en ligne et d’avoir accès à un nombre incroyable de statistiques, prend en charge les nouvelles statistiques liées au cyclisme, et est désormais disponible sur iPad. L’auteur le reconnait, la prise en charge de la tablette est minimaliste, mais une version digne de ce nom est prévue avant la fin de l’année.
Qui dit nouvelles statistiques, dit nouveaux graphiques !
watchOS 10 est disponible pour tous. De nouvelles fonctions arrivent mais aussi des changements fondamentaux dans la manipulation de base des Apple Watch. Cette mise à jour s'adresse aux Series 4 et suivantes en incluant la SE de première génération.
Nouveaux gestes
Le premier changement que vous ne manquerez pas de noter a trait aux actions conduites avec les deux principaux boutons des Apple Watch : la couronne digitale et le bouton latéral.
La couronne digitale est à partir de maintenant rattachée aux apps. Une pression sur la couronne ouvre la liste de toutes les apps installées. Si vous utilisez l'affichage par grille, vous remarquerez que celle-ci emploie une présentation plus structurée avec une alternance de rangées de 3 et 4 icônes. On peut toujours réorganiser les icônes entre elles, mais pas bousculer cet alignement. Ce tapis vertical est immuable, terminé les éparpillements d'icônes ou les formes géométriques qu'on pouvait s'amuser à élaborer depuis son iPhone.
Nouvelle présentation par grille.
Ensuite, une double pression sur la couronne affiche non plus un Dock, mais les 16 apps récemment ouvertes. On ne placera plus à cet endroit des apps qu'on veut avoir sous la main rapidement (on verra cela plus loin).
Le bouton latéral s'occupe désormais d'ouvrir le Centre de contrôle, par une pression simple. C'est plutôt commode car ça fonctionne que vous soyez sur un cadran ou à l'intérieur de n'importe quelle app. Une deuxième pression continue d'afficher les cartes sans contact enregistrées sur l'iPhone.
Enfin, pour changer de cadran il faut maintenant effectuer une pression prolongée sur l'écran pour obtenir le carrousel. L'ancien glissement latéral entre les cadrans n'a pas été réaffecté à une autre action.
Le défilement intelligent (ou « Smart Stack » en anglais) est une autre grande nouveauté qui combine un Dock et des widgets.
Lorsque vous êtes sur un cadran, tournez la couronne digitale vers le haut (ou montez le doigt depuis le bas de l'écran). Le cadran se réduit à l'affichage de la date, de l'heure et, en dessous, apparaît un dock à trois icônes suivi d'un empilement de 3 widgets. Continuez de tourner la couronne digitale et vous afficherez la liste des apps.
Depuis un cadran, tournez la couronne digitale vers le haut pour révéler le Dock, des widgets et la liste des apps.
Exercez une pression prolongée sur ce nouvel écran pour en personnaliser le contenu en choisissant vos apps et widgets d'apps.
Une icône d'épingle sur les widgets permet de choisir leur ordre d'affichage.
Lorsqu'une action est en cours en arrière-plan (une lecture audio, un minuteur, un chronomètre, etc) son widget s'ajoute temporairement à l'empilement des autres widgets.
Les premiers tests des Apple Watch 2023/2024 ont été publiés. On en devine par avance la conclusion puisque les deux nouvelles générations de montres sont économes en nouveautés très visibles et l'une des principales n'arrivera que le mois prochain.
Des Ultra 2 et Series 9 qui pourraient être des Ultra et Series 8. Crédit : The Verge
D'abord un rappel des changements apportés aux deux familles Series 9 et Ultra 2. Elles ont en commun un processeur S9 promis comme nettement plus puissant. Cela faisait 2 à 3 générations d'Apple Watch qu'il n'y avait eu, pour ainsi dire, aucun mouvement sur ce composant. Ce gain sera mis à profit pour les animations de watchOS 10 grâce à une partie GPU plus musclée (+30 %) ; pour la compréhension de la dictée vocale, pour un Siri plus vif à répondre (aussi, car il fonctionne en local) et pour l'interprétation du nouveau geste de commande.
Ensuite les écrans devraient être plus lisibles en plein soleil. La Series 9 avec ses 2 000 nits (le double des Series 8) se hisse au niveau de la première Ultra. Et l'Ultra 2 passe à 3 000 nits. La présence d'une puce Ultrawideband de seconde génération (ou U2, mais Apple n'emploie pas ce terme) rend les Apple Watch détectables avec la localisation précise dans Localiser… à condition d'avoir un iPhone équipé en U2 aussi, c'est-à-dire les 15 et 15 Pro pour commencer. Autre bémol, cette fonction de localisation depuis ces nouvelles montres est incapable de localiser un AirTag.
Pas de nouveau capteur santé, pas d'utilisation élargie du capteur de température (il sert toujours en priorité au suivi des cycles d'ovulation) et zéro changement sur l'autonomie. En revanche la capacité de stockage a été multipliée par deux sur tous les modèles : 64 Go (autant qu'un iPad Air !).
Le nouveau geste — beaucoup mis en avant par Apple est baptisé « Toucher deux fois » — où l'on exécute des actions à l'écran en touchant deux fois le pouce et l'index (voire un autre doigt) n'arrivera qu'avec une mise à jour de watchOS en octobre.
Enfin, les prix baissent. De 50 € pour la Series 9 dont la moins chère démarre à 449 € et de 100 € pour l'Ultra 2, à 899 € désormais. Voilà pour ce qu'en dit Apple sur le papier, quid des premiers tests publiés aujoud'hui ?
Un même design chasse l'autre
« La Series 9 aluminium arrive dans un nouveau coloris rose — et s'agissant du design, c'est tout ce qu'il y a de neuf à voir », prévient d'emblée Victoria Song chez The Verge. Avec l'Ultra 2 c'est encore plus simple, les deux générations sont jumelles et pas de nouveau coloris pour le titane.
Les performances du S9 ne se sont pas fait spécialement remarquer ou alors à la marge. TechCrunch ne s'attarde même pas sur ce qui aurait pu paraître plus rapide. Chez The Verge, Lors d'un comparatif avec un long texte de dictée sur une Ultra (équipée d'un processeur S8) et la Series 9, Victoria Song a constaté une quasi-équivalence dans la retranscription et dans sa justesse.
Par contre, la possibilité d'interroger Siri sans avoir de connexion réseau sur sa montre ni son iPhone à proximité, s'est avérée efficace. Sous réserve que la requête n'ait pas besoin bien sûr d'informations fraîches venues d'internet. Ou alors, si vous demandez la météo, Siri puisera dans les dernières données dont elle disposait avant que la connexion ne coupe.
Le S9 procure des avantages sur la consommation, mais les valeurs d'autonomie sont inchangées. Car dans le même temps, les écrans des S9 et Ultra 2 peuvent être beaucoup plus lumineux. Mais ce n'est pas tout le temps. watchOS module en permanence avec son capteur de luminosité, précise The Verge :
En intérieur et à l’extérieur, il est difficile de faire la différence si vous n’avez pas de modèles plus anciens sous la main pour comparer. Et même si c’est le cas, comme je l’ai fait, cela peut être toujours ardu à juger en fonction des conditions d’éclairage. […] Vous constaterez probablement la différence à l’extérieur par une journée très ensoleillée.
Quant à l'autonomie, des évaluations préliminaires de The Verge ont donné 25 à 30h sur la Series 9 et environ deux jours et demi avec l'Ultra 2.
Toucher deux fois pour moins toucher l'écran
Le nouveau geste de double pincement n'arrivant qu'en octobre, c'est avec une autre Series 9, équipée d'un watchOS en bêta, que la fonction a pu être testée. Ce geste existe déjà dans les fonctions d'accessibilité (allez dans AssistiveTouch), mais il est exécuté différemment avec Toucher deux fois :
Pour commencer, AssistiveTouch est plus gourmand en énergie, car il s’exécute avec le processeur, tandis que l’algorithme du Toucher deux fois a été optimisé pour s’exécuter en arrière-plan via le moteur neuronal du S9 (Apple justifie ainsi la limitation aux Series 9 et Ultra 2).
C'est pourquoi aussi AssistiveTouch est quelque chose que vous devez configurer, alors que le Toucher deux fois est activé par défaut dans tout le système. De plus, AssistiveTouch prend en charge une plus large gamme de gestes, comme un toucher simple ou un poing serré, et vous pouvez personnaliser l'action de certains gestes (comme faire défiler, avancer ou reculer, sélectionner une action, etc.). Il ne peut en être autrement, car c'est conçu pour que vous puissiez naviguer tout seul dans l’ensemble de l’Apple Watch. Le Toucher deux fois est censé être un moyen plus contextuel de gérer les actions clefs d'une application.
Ca marche, constate The Verge, mais il y a quelques préalables. Il faut d'abord lever le poignet (pour éviter des déclenchements accidentels) et trouver le bon tempo « Trop rapide ou trop lent et ça ne marchera pas ». C'est un coup à prendre :
Ce n’est pas non plus ce qu'il y a de mieux en multitâche. Si vous sortez d'un minuteur, par exemple, vous ne pourrez pas simplement toucher deux fois pour mettre en pause ou relancer pendant qu'il s'exécute en arrière-plan.
Une fois qu’il s'arrête, vous pouvez toucher à nouveau deux fois puisqu’il est de retour au premier plan. Il en va de même pour les alarmes répétées. Vous devrez probablement utiliser Siri – ou votre autre main – si vous avez beaucoup de choses à faire en même temps.
The Verge regrette toutefois qu'on ne puisse pas personnaliser les actions possibles pour toutes les apps compatibles, au lieu de certaines seulement comme la lecture audio ou la navigation dans les widgets de watcOS 10. TechCrunchsouligne qu'il n'y a pas d'API pour ce geste, les apps tierces ne pourront l'utiliser que pour le contrôle de leurs notifications.
Malgré tout cela reste une fonction bienvenue et qui potentiellement aura un attrait auprès de certains, estime The Verge. « C'est surtout utile pour de petites tâches ponctuelles lorsque l'autre main est déjà occupée. », écrit TechCrunch. Kif Lesswing chez CNBC est plus dubitatif : « Lors des tests, je n'ai pas trouvé que le Toucher double était pour moi un geste indispensable au quotidien, même s'il était amusant de jouer avec, et le retour haptique lorsqu'il fonctionne est plaisant. ».
Conclusion
Au final, The Verge juge ces modèles pertinents pour ceux qui n'ont pas encore d'Apple Watch ou de très anciennes. Même son de cloche chez TechCrunch et les autres médias. Et c'est le même discours que l'on tient depuis 2 ou 3 ans. Cette année il y a une petite différence, avec ce nouveau geste qui — pour certaines personnes souffrant de problèmes de dextérité avec les mains — pourrait faire la différence.
Comme toute mise à jour majeure du système, watchOS 10 va mettre à mal l’autonomie de votre Apple Watch pendant un jour ou deux. C’est normal, le système doit réindexer du contenu, il y a aussi de nombreuses apps à mettre à jour et une activité dans l’ensemble anormalement élevée pendant plusieurs heures d’affilée. Mais si watchOS 10 vient tout juste de sortir en version finale, la bêta est disponible depuis quelques semaines et nous sommes quelques-uns à l’avoir sur nos montres à la rédaction. Sans pouvoir tirer un bilan définitif, il semblerait que watchOS 10 maltraite davantage nos Apple Watch par rapport à watchOS 9.
Le constat est toutefois différent selon l’âge de la montre. Avec nos Apple Watch Series 5, mon collègue Florian et moi-même avons constaté une baisse de l’autonomie, à des degrés divers. Précisons d’emblée que les batteries de ces modèles sont rincées, avec 73 et 74 % de capacité restante selon les Réglages et un message conseille de faire réparer la montre. Nos autonomies ne sont plus excellentes depuis longtemps, mais j’ai noté en particulier une baisse assez nette après le passage à watchOS 10. Je ne termine plus une journée sans être dans le rouge et ma montre est même morte quasiment tous les soirs, alors que je ne l’utilise pas la nuit pour suivre mon sommeil.
Même pas 15 heures et ma montre approche rapidement du tiers de batterie restante en ayant été chargée à 100 % peu avant 7 heures (gauche). La Series 5 de mon collègue Florian s’en tire mieux, même si on note aussi qu’elle a terminé dans le rouge la veille (droite).
Trois collègues avec une Apple Watch Ultra font un constat toutefois différent. Anthony n’a noté aucune différence sous watchOS 10 et parvient à tenir trois jours, comme au début. Félix trouve que son autonomie a pris, je cite, un coup de mou, alors qu’il a encore quasiment 90 % de batterie sur les coups de 15 heures, mais c’était apparemment encore mieux du temps de watchOS 9. Christophe est le plus actif d’entre nous, puisque sa montre a déjà occupé une bonne heure et demi d’activités sportives avec diffusion de podcasts, après avoir passé la nuit à surveiller son sommeil. La montre a été chargée à 100 % la veille au soir et elle est aux alentours de 45 % à 15 heures, ce qui lui semble là encore un petit peu moins bien que sous watchOS 9.
Le panel non représentatif de la rédaction semble indiquer que l’Apple Watch Ultra et son immense (relativement aux autres) batterie tiennent mieux le choc : Anthony (gauche) et Félix (centre) ont perdu à peine plus de 10 % à 15 heures après une charge le matin, tandis que Christophe (droite) est passé sous la barre des 50 % après une nuit de surveillance et une matinée très active.
Inutile de tirer des conclusions définitives de ces cinq mesures et il faut souligner que nous avons utilisé des bêtas de watchOS 10. Il peut subsister des bugs et l’autonomie peut elle aussi en prendre un coup. Sans compter que nous avons sans doute davantage sollicité nos montres pendant l’été pour tester les nouveautés et documenter des articles.
Il y a malgré tout quelques raisons assez évidentes qui pourraient justifier une hausse de la consommation avec cette nouvelle version. La nouvelle pile de widgets qui s’affiche en glissant vers le haut sur le cadran demande peut-être plus de calculs en arrière-plan. Autre piste, le choix de la couleur derrière les apps, alors que watchOS pariait jusque-là sur un fond toujours noir justement pour économiser la batterie avec les dalles OLED des montres.
Si vous venez d’installer watchOS 10, patientez un jour ou deux avant de trancher sur ce point. Mais si vous utilisiez les bêtas, avez-vous noté une baisse de l’autonomie par rapport à watchOS 9 ? N’hésitez pas à apporter votre témoignage dans les commentaires.
L'application faisant office de répertoire complet des bracelets d'Apple Watch Bandbreite est désormais disponible sur watchOS. Cette nouvelle déclinaison va permettre de plus facilement enregistrer le bracelet à son poignet, mais aussi d'obtenir des recommandations pour sa collection.
Pour rappel, l'app Bandbreite tient un répertoire de tous les bracelets qu'Apple a sortis jusqu'à présent pour sa montre. Elle permet aux utilisateurs d'enregistrer leur collection personnelle et de se créer une liste d'envie. Le programme existe sur iPhone, iPad et Mac : il ne manquait plus que… la version Apple Watch, disponible dans la foulée de watchOS 10.
L'application est jolie et simple à prendre en main. En pratique, elle va se synchroniser avec votre collection et vos « tiroirs » à bracelets. On pourra alors en choisir un pour l'ajouter à son historique directement depuis sa montre. Les fans de statistiques pourront utiliser ce suivi pour découvrir quel est le bracelet qu'il ont le plus porté sur l'année, la couleur la plus prisée, etc.
L'app est compatible avec la nouvelle Smart Stack de watchOS 10. Des complications sont disponibles pour penser à bien enregistrer son bracelet du jour, et il est possible de sauter une journée si l'on porte à son poignet un modèle n'étant pas pris en charge par l'app. Bandbreite est téléchargeable gratuitement sur l'App Store, sans achat in-app. Il est possible de laisser un pourboire pour soutenir le développement.
Après quelques bêtas estivales, la version finale de watchOS 10 est en ligne pour tous les utilisateurs. Comme toujours, il y a une petite dépendance nécessaire pour profiter du nouvel OS : vous devrez d'abord installer iOS 17 sur votre iPhone (disponible lui aussi) pour pouvoir installer watchOS 10.
La compatibilité de watchOS 10 est assez large et le système accepte les mêmes montres que watchOS 9. La limite basse est donc l'Apple Watch Series 4 sortie en 2018. La liste est du coup assez longue. Les deux dernières devraient arriver sous watchOS 10, de façon évidente.
Apple Watch Series 4 (2018)
Apple Watch Series 5 (2019)
Apple Watch SE (2020)
Apple Watch Series 6 (2020)
Apple Watch Series 7 (2021)
Apple Watch SE "2" (2022)
Apple Watch Series 8 (2022)
Apple Watch Ultra (2022)
Apple Watch Series 9 (2023)
Apple Watch Ultra 2 (2023)
De nombreuses nouveautés
watchOS 10 est probablement le système qui évolue le plus dans cette cuvée 2023. Si Apple a listé les nombreuses nouveautés dans les notes de version de la RC du système, nous avons publié de nombreux sujets sur watchOS 10 au fil de l'été, avec des informations sur toutes les fonctions qu'Apple a ajoutées ou modifiées.
Apple nous complique la vie avec ses AirPods Pro (2ᵉ génération) avec Boîtier de charge MagSafe (USB‑C). La génération n’a pas changé, mais ces écouteurs ont malgré tout évolué sur quelques points, avec une résistance accrue face à la poussière et surtout une capacité unique : ce sont les seuls qui bénéficieront de l’audio sans pertes avec le futur Vision Pro. De là à considérer que l’on avait droit à une génération intermédiaire, il n’y avait qu’un pas, d’autant que le boîtier USB-C seul n’est pas disponible séparément pour le moment.
Indice supplémentaire, Apple a fourni ces « nouveaux » AirPods Pro 2 à la presse invitée au keynote (pas nous… 😢) et des tests sous embargo ont été publiés. Pourtant, ils sont tous assez décevants, puisque les principales nouveautés sont logicielles et concernent tous les AirPods Pro 2, tandis que la seule nouveauté matérielle nécessite le Vision Pro qui n’est pas encore sorti. Comme le relève notamment Brian Heater pour TechCrunch, Apple n’a donné aucune information supplémentaire de ce côté, si bien que l’on ne sait toujours pas ce que l’entreprise compte utiliser pour activer l’audio sans pertes, même si on sait que ça ne sera pas du Bluetooth.
Les AirPods Pro (2ᵉ génération) avec Boîtier de charge MagSafe (USB‑C) sont des AirPods Pro 2… avec un boîtier de charge en USB-C (image PCMag).
En éliminant les fonctions logicielles qui ne sont pas exclusives aux AirPods Pro 2 avec USB-C, il ne reste pas grand-chose à tester. Nobi Hayashi pour le site japonais IT Media a quand même essayé de placer ses « vieux » AirPods Pro 2 dans le boîtier USB-C. Non seulement ils entrent parfaitement, mais la charge se fait normalement. L’inverse est aussi vrai, souligne le journaliste de TechCrunch qui a placé les nouveaux écouteurs dans son ancien boîtier. Ce n’est pas une grosse surprise, mais enfin, c’est une confirmation qu’il n’y a pas réellement de changements entre les deux versions. Et le signe qu’Apple aurait pu proposer le boîtier de charge en USB-C à part, comme elle le fait pour les AirPods originaux avec la charge par induction.
Peut-être que ce boîtier USB-C sera vendu ultérieurement. Un lecteur a contacté le service client de l’Apple Store pour poser la question et on lui a répondu que ce sera possible de l’obtenir par le biais du service après-vente à partir du 22 septembre. On imagine qu’il s’agira du même dispositif que pour la version Lightning, de quoi remplacer un boîtier perdu ou cassé sans avoir à acheter les écouteurs en plus. Mais qui sait, Apple proposera peut-être aussi le boîtier directement sur sa boutique, ce serait après tout une façon simple de gonfler un petit peu plus son trésor de guerre.
Si je ne vous disais pas qu’il s’agissait d’un boîtier équipé d’une prise USB-C, vous seriez bien en peine de le savoir (image TechCrunch).
Pour finir, notons que le câble USB-C vers USB-C fourni avec ces AirPods Pro 2 est tressé lui aussi et d’excellente qualité, d’après les retours des journalistes. « Lui aussi », car c’est ce même câble que l’on devrait retrouver dans les boîtes des iPhone 15 et 15 Pro.