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Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Greg Onizuka

jeudi 18 septembre à 03:45

Réalité augmentée

C’est en plein milieu de la nuit pour nous européens que Meta a décidé de mettre les pieds dans le plat : en plus de présenter les Ray-Ban Meta 2 (qui ne sont qu’une mise à jour pour rattraper les Oakley récemment sorties), la firme de Mark Zuckerberg a présenté les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes avec écran intégré.

Meta lance donc ses lunettes à écran intégré (dans le verre droit précisément), au tarif de 799 dollars. Si déjà pour ce prix vous obtenez une grande première (si l’on omet la tentative des Google Glass, qui faisaient ressembler l’utilisateur à un Borg plus qu’à autre chose), les binocles se veulent en plus relativement utiles, comme l’indique Bloomberg : l’écran intégré peut afficher des messages écrits, des appels vidéos, des directions étape par étape pour le GPS, le résultat des recherches de l’intelligence artificielle de Meta, des photos, l’interface de contrôle des musiques ou encore le viseur pour l’appareil photo intégré.

Selon Andrew Bosworth, CTO (Chief Technology Officer) de Meta, ces lunettes sont « le type d’appareil qui vous permet de laisser de plus en plus votre téléphone dans votre poche au cours de la journée ». Même si pour le moment elles ont toujours besoin d’un téléphone pour fonctionner, le but est d’offrir un accès plus facile à l’information et aux fonctions habituelles d’un smartphone.

Un petit écran, mais un grand pas en avant

L’écran intégré, puisqu’il n’y en a qu’un, offre un angle de vision limité de 20 degrés, et une luminosité allant de 30 à 5 000 dits pour une résolution de 600x600 pixels. Selon Bloomberg, qui a pu tester les lunettes, cela suffit à la majorité des utilisations, qu’elles soient en extérieur ou en intérieur. Le plus surprenant, selon les retours de TheVerge, c’est le côté « invisible » pour l’entourage : même allumé, l’écran est totalement transparent pour l’extérieur, et aucune image n’est visible pour l’entourage. Seul l’utilisateur la voit.

Il est possible d’obtenir les lunettes avec une correction optique intégrée, mais cela reste limité à quelques possibilités et uniquement sur demande. L’appareil photo intégré a un capteur 12 MPixels, et permet l’enregistrement de vidéos 1080p.

Malgré l’ajout d’un écran, Meta indique une durée de la batterie de 6 heures par charge (dont 1 heure avec l'écran allumé), et le boîtier des lunettes permet 30 heures supplémentaires.

Un nouveau système de contrôle

Pour contrôler toutes les fonctions, les Ray-Ban Meta Display intègrent un nouveau contrôleur : en plus de la fonction de « swipe » sur le cadre des lunettes comme sur les Ray-Ban Meta habituelles, elles ajoutent un bracelet permettant au porteur d’utiliser ses mains pour interagir avec l’interface.

Ainsi, l’utilisateur peut sélectionner un élément en pinçant le pouce et l'index, passer d’un élément à l’autre en glissant le pouce sur la main, ou encore taper deux fois avec le pouce pour invoquer l’assistant IA de Meta. Pour régler le volume et pour d’autres éléments de l’interface, il suffit de tourner sa main devant soi, comme on le ferait sur une molette de volume imaginaire.

Bien entendu, les lunettes incluent aussi la reconnaissance vocale. Ce qui leur permet, avec l’écran intégré, de proposer la traduction instantanée écrite, comme si des sous-titres vous étaient présentés. La fonction d’appel visio permet de voir l’interlocuteur sur le verre, pendant que celui-ci voit ce qui est devant vous. Il est aussi possible de répondre aux messages textuels par un enregistrement audio, ou en dictant la réponse, mais une autre méthode apparaîtra plus tard dans l’année : la possibilité de répondre en écrivant les lettres devant vous, grâce au bracelet. Concernant l’autonomie de ce dernier, sa batterie est donnée pour durer 18 heures.

Un partenariat renforcé avec EssilorLuxottica

L’arrivée de ces lunettes, en plus des versions standard Ray-Ban ou Oakley, montre que le partenariat entre Meta et EssilorLuxottica est particulièrement fort, même si la multinationale ne croyait pas tellement au produit dans un premier temps, hésitant à y placer sa marque phare, comme l’indique Andrew Bosworth :

La vérité, c’est que lorsque nous avons commencé ce projet, Ray-Ban n’était même pas sûr que cela serait suffisamment élégant pour être un produit Ray-Ban. Au départ, ce n’était censé être que des lunettes Meta Display. Et nous avons énormément travaillé pour en arriver à un point où ils se sont dit : « Oh, d’accord, en fait on peut vraiment envisager que ce soit un produit Ray-Ban ».

Si les Ray-Ban Meta Display seront disponibles à partir du 30 septembre au prix de 799 dollars, ce sera pour le moment uniquement dans certaines boutiques physiques, afin de mieux vérifier l’ajustement des lunettes et du bracelet pour chaque utilisateur.

Meta, qui semble ne plus s’arrêter dans le domaine, en a profité pour investir fortement dans son partenaire : la firme de Mark Zuckerberg a ainsi pris 3 % de parts dans EssilorLuxottica, pour 3,5 milliards de dollars. Mais pour Andrew Bosworth, cet investissement est tout à fait normal et justifié :

Nous investissons beaucoup d’argent. Nous pensons qu’il s’agit d’un investissement dont nous attendons un retour. Nous pensons pouvoir y parvenir aussi bien du côté matériel que du côté logiciel et services.

Ces lunettes sont le premier test grandeur nature pour des binocles intelligentes à écran intégré : la firme prévoit d’en vendre 100 000 d’ici la fin 2026. Il faut dire qu'elle se limitera à quelques pays pour le moment : les USA au départ, puis la France, le Canada, l’Italie et la Grande-Bretagne courant 2026. Bien entendu, les prochaines versions arriveront par la suite, améliorant l’écran intégré, puis en ajoutant un second sur l’autre verre pour proposer une interface en 3D naturelle. La firme pense à un futur App Store pour ses lunettes, mais ça n’arrivera pas avant quelques temps : le SoC intégré n’a pour le moment pas les capacités nécessaires à gérer des apps tierces (contrairement aux versions sans écran qui s’ouvrent maintenant aux développeurs).

Meta a encore de nombreux projets dans les cartons concernant la réalité augmentée, selon son CTO. Avec pourquoi pas, un jour, des lentilles de contact à la place des lunettes. Si cela relève encore de la science-fiction, « Nous ne mettons de côté aucune option » rappelle Alex Himel, l’ingénieur responsable de l’équipe Reality Labs de Meta.

Les AirPods Pro 3 améliorent la portée de la localisation, mais seulement avec un iPhone 17 ou Air

Greg Onizuka

mercredi 17 septembre à 20:30

Audio

Les AirPods Pro 3 viennent équipés d’une puce U2, qui selon Apple permet d’améliorer la distance à laquelle les écouteurs peuvent être retrouvés (s’ils sont dans le boîtier, étant donné que seul celui-ci est équipé de la puce en question). Cependant, le diable est dans les détails : en bas de la page de présentation, il est précisé que la portée 1,5x plus élevée nécessite un iPhone 17 ou un iPhone Air.

Les AirPods Pro 3 coûtent 30 € de moins, mais sont livrés sans câble USB-C

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Pourtant, cette fameuse puce U2 existe déjà depuis deux générations d’iPhone : elle est apparue avec les iPhone 15. Deux hypothèses possibles à cette limitation : la première voudrait qu’Apple n’ait testé la précision exacte de cette fonction que sur les nouveaux appareils, et donc ne veuille pas se prononcer sur la distance utile avec les iPhone 15 et 16 (le côté procédurier de certains pays, y compris le pays d’origine d’Apple étant légendaire, il vaut mieux faire attention aux promesses de ce type) ; la seconde que cette amélioration ne touche que les nouveaux iPhone.

Revue de test des AirPods Pro 3 : une formule aboutie pour un mode traduction perfectible

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Si vraiment seule la nouvelle gamme profite de cette amélioration de la portée, il faudra éclaircir le motif : nouvel agencement des antennes ? Changement logiciel ? Changement dans la référence de la puce U2 ? Ou aucune raison sérieuse ? Quoi qu’il en soit, nous profiterons bien entendu de l’arrivée de ces écouteurs et des nouveaux iPhone pour faire un petit test, et comparer avec les anciens.

Garmin lance la Bounce 2, une montre pour enfant destinée à retarder l'arrivée du smartphone

Pierre Dandumont

mercredi 17 septembre à 18:00

Montres connectées

Garmin, une société plutôt connue pour ses montres destinées aux sportifs, vient d'annoncer la Bounce 2. Ce modèle est destiné aux enfants, et Garmin met en avant le fait que la montre peut retarder l'achat du premier smartphone. C'est un argument qui peut faire mouche, surtout avec la fronde actuelle contre les écrans chez les enfants.

La Bounce 2. Image Garmin.

Vendue 300 €, la montre est bien pensée pour les enfants : elle est compacte, disponible en noir mais aussi en turquoise et en violet, et tant le boîtier en polymère que les bracelets montrent qu'elle cible les jeunes utilisateurs. Mais ce sont surtout les fonctions qui sont adaptées à ce public, avec un système d'exploitation adapté : il est possible de suivre la montre en temps réel avec l'application, les appels et messages sont limités aux détenteurs de l'app et — Garmin oblige — il y a un suivi du sommeil et des activités. Elle intègre aussi quelques jeux et un accès à Amazon Music — l'abonnement reste nécessaire — pour la musique. L'autonomie annoncée est de deux jours, ce qui devra donc nécessiter un peu d'habitude pour ne pas oublier de recharger la batterie

La Bounce 2. Image Garmin.

Si la montre est compatible 4G, elle ne peut pas être employée avec n'importe quel abonnement : il faut obligatoirement passer par l'offre de Garmin, qui est facturée 11 €/mois. Elle permet d'appeler la montre, de lui envoyer des messages, mais aussi de suivre l'enfant et même d'émettre des alertes dans des cas particuliers, comme quand le porteur de la montre sort d'un périmètre défini.

Une solution différente de celle d'Apple

Si Apple propose une solution pour les enfants, elle est moins intéressante que celle de Garmin. Sur le plan pratique, watchOS n'est pas pensé pour les enfants et il faudra donc passer par le contrôle parental pour bien gérer ce qu'il est possible de faire, tant pour les rares applications (les jeux) que pour les possibilités de communication. Sur le plan financier, la solution d'Apple est un peu plus onéreuse : l'Apple Watch SE 3 cellulaire est vendue à partir de 320 €, mais elle est moins chatoyante, sauf si vous décidez de passer par un autre bracelet qye ceux fournis en standard. Et sur la partie liée à la connexion, la seule solution pour éviter de devoir lier la montre à un iPhone précis est de passer par un forfait dédié. Le seul opérateur qui en propose est BetterRoaming (anciennement Truphone), pour 9 €/mois.

L'Apple Watch SE est dans la même gamme de prix. Image Apple.

Dans les faits, sauf si vous êtes un inconditionnel d'Apple, la solution de Garmin semble plus intéressante car pensée spécifiquement pour un usage précis. Une Apple Watch SE 3, elle, est probablement plus polyvalente mais aussi parfois plus compliquée à gérer dans le cas d'un enfant.

watchOS 26 indique si la vitesse de charge peut être améliorée

Florian Innocente

mercredi 17 septembre à 07:53

Apple Watch

watchOS 26 est capable d'indiquer si la méthode de recharge de la montre peut être améliorée. Dans une page d'information, Apple renvoie vers le nouvel affichage de la batterie sur la montre qui illustre, par des barres de couleur orange, que la montre charge à une vitesse inférieure à ses possibilités. Comme cela se fait déjà sur les iPhone, par exemple.

Image Apple.

Ce n'est pas l'indication d'un problème, souligne Apple, mais une manière de dire qu'il est possible de recharger plus vite si on le souhaite. À cette fin, il est conseillé d'utiliser un chargeur Power Delivery (d'au moins 20W) et de privilégier le "câble de charge magnétique rapide" fourni avec la montre. Idéalement en le branchant directement à une source d'alimentation plutôt que sur de petits hubs partagés par d'autres appareils.

Recourir à un câble d'une plus ancienne génération de l'Apple Watch permettra de dépanner ou d'avoir un second point de charge, mais on ne profitera pas de cette capacité de charge rapide. S'il s'agit de remplir la batterie pendant la nuit, ce n'est pas un problème, mais dans d'autres cas — si on dort avec — on peut vouloir aller au plus vite le matin venu.

Dans quelques situations particulières — température élevée ou très basse — la montre peut d'elle-même ralentir la vitesse de charge pour préserver sa batterie.

Les Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3 ont améliorée leur vitesse de charge en permettant d'obtenir jusqu'à 8h d'utilisation après 15 minutes sur le chargeur et en partant d'une batterie vide.

Depuis les Series 10, la vitesse de recharge s'était déjà améliorée, avec 30 minutes environ plutôt que 45 minutes précédemment pour atteindre les 80 % (respectivement 45 minutes et 1 heure sur les Ultra 3 et 2).

Faut-il craquer pour l’Apple Watch Ultra 3 ?

Faut-il craquer pour l’Apple Watch Ultra 3 ?

AirPods Pro 3 : pourquoi le test des embouts n’est pas à prendre à la légère

Christophe Laporte

mercredi 17 septembre à 06:37

Audio

Avec les AirPods Pro 3, le test d’ajustement automatique des embouts prend une nouvelle dimension. Proposé dès la première connexion des écouteurs, ce test servait à l’origine à vérifier que les embouts tenaient correctement dans l’oreille.

Un test d’ajustement repensé

D’après une note d’Apple, il a été revu avec cette génération. L’objectif n’est plus seulement de s’assurer du maintien, mais aussi d’optimiser la qualité sonore et l’efficacité de la réduction de bruit.

Image : Apple

Trouver l’embout idéal se révèle toutefois un peu plus complexe qu’auparavant. Apple en fournit désormais cinq, du XXS au L. Par défaut, le test recommande de commencer par la taille M, avant d’ajuster selon les résultats obtenus.

Revue de test des AirPods Pro 3 : une formule aboutie pour un mode traduction perfectible

Revue de test des AirPods Pro 3 : une formule aboutie pour un mode traduction perfectible

La firme de Cupertino, comme les premiers testeurs, insiste sur le fait que l’expérience diffère nettement des générations précédentes. Les embouts des AirPods Pro 1 utilisent une maille beaucoup plus dense, ceux des AirPods Pro 2 sont plus rigides, tandis que les nouveaux embouts en mousse silicone des AirPods Pro 3 offrent un ressenti plus souple.

Quand l’embout influence la fréquence cardiaque

Autre nouveauté : le positionnement des écouteurs joue un rôle clé dans la mesure de la fréquence cardiaque. Et c’est là que les choses se compliquent. Apple précise que la taille la plus adaptée pour garantir la précision du capteur n’est pas forcément celle qui offre la meilleure étanchéité acoustique. Les AirPods Pro 3 doivent être orientés vers le visage avec un angle de 45 degrés, le capteur de fréquence cardiaque reposant contre l’oreille.

Image : Apple

En cas de relevés incohérents, Apple conseille simplement de tester une autre taille d’embout. Le tout peut être lancé depuis un iPhone sous iOS 26 ou un iPad sous iPadOS 26, via les réglages des AirPods, en sélectionnant le test d’ajustement.

Les AirPods Pro 3 seront disponibles à la vente vendredi, au prix de 249 €. Reste à voir si ces évolutions convaincront les utilisateurs. Et pour ceux qui conservent encore les premières générations, un simple passage à des embouts en mousse à mémoire de forme peut déjà transformer radicalement l’expérience d’écoute, en particulier pour la réduction de bruit.