L'adaptateur USB-C vers jack 3,5 mm Apple est plus puissant aux États-Unis

Pierre Dandumont |

Apple vend depuis quelques années maintenant un adaptateur USB-C vers jack 3,5 mm, mais il a été remis sur le devant de la scène avec la sortie des iPhone 15, qui passent (enfin) à l'USB-C. Mais saviez-vous que cet adaptateur existe en deux variantes ? Les Américains peuvent en effet acheter le modèle A2049 quand les Européens, eux, trouvent un A2155 dans les étals. La différence ? La puissance de sortie.

L'adaptateur d'Apple, vendu 10 €.

En effet, la législation européenne limite visiblement le niveau sonore maximal, et la version vendue dans nos contrées a donc une tension de sortie plus faible : 0,5 Vrms1. A contrario, la version américaine peut atteindre 1 Vrms… et c'est parfaitement audible. Nous nous sommes procuré la variante vendue outre-Atlantique et la différence de puissance est importante. En jouant la même fréquence fixe avec le volume au maximum2 dans un iPhone, un enregistrement depuis une entrée ligne montre bien la différence.

À gauche, l'adaptateur européen, à droite la version américaine. Le même morceau a été joué avec le même iPhone avec le même volume.

Est-ce réellement un problème ? Probablement pas. La version européenne permet déjà d'atteindre un volume respectable et sauf si vous avez un casque qui nécessite une tension élevée pour fonctionner correctement, la limitation ne devrait pas vous gêner. Qui plus est, la version américaine est évidemment compliquée à trouver en Europe et l'import pour un produit à 10 $ est rarement une bonne idée. Par ailleurs, tant le système d'exploitation (avec la limitation automatique du volume) que l'application Santé — qui vous notifiera si le volume est trop élevé — tendent à vous empêcher de trop monter le son… pour la sécurité de vos esgourdes.

Une alerte apparue pendant les essais (sans casque dans les oreilles).

  1. La tension efficace, c'est-à-dire une valeur qui correspond à une tension continue qui produirait un échauffement identique dans une résistance.  ↩︎

  2. Non, l'iPhone ne peut pas aller Up to eleven.  ↩︎

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Une mise à jour de watchOS corrigera la perte d’autonomie rapide de certaines montres

Nicolas Furno |

Une partie des Apple Watch sous watchOS 10.1 souffrent d’un bug gênant, où leur autonomie chute bien plus vite qu’elle le devrait. Les témoignages des personnes concernées semblent indiquer qu’il suffit de deux heures pour vider une montre, y compris un modèle récent et sans rien faire de particulier. C’est évidemment un bug logiciel, qu’Apple compte rapidement corriger en sortant une nouvelle mise à jour du système d’exploitation dédié à ses montres. C’est ce qu’annonce en tout cas un mémo distribué en interne et consulté par MacRumors.

Image watchGeneration.

Sans donner de date de sortie pour cette mise à jour, le mémo prévient qu’elle arrivera « bientôt », peut-être dès cette semaine. Il faut dire qu’en vidant leur batterie en deux heures seulement, watchOS 10.1 rend les montres touchées complètement inutilisables. Les modèles concernés semblent par ailleurs variés, avec des témoignages qui concernent des produits aussi récents que l’Apple Watch Ultra 2 et aussi anciens qu’une Series 5.

En bref, si votre montre vide sa batterie en quelques heures, il est inutile de vous diriger vers un Apple Store. Le matériel est a priori correct, c’est le logiciel qui ne suit pas et ce sera corrigé rapidement.

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Les ambitions d’Apple dans la santé dépassent l’Apple Watch que l’on connait

Nicolas Furno |

La santé n’était qu’un argument de vente parmi tant d’autres quand Apple a présenté sa première montre connectée, en septembre 2014. L’Apple Watch a été vendue comme un appareil personnel qui pouvait un petit peu tout faire : donner l’heure avec autant de style qu’une montre traditionnelle, se connecter différemment avec ses proches, faire tourner des applications variées et aussi suivre votre activité physique. Que la santé n’ait joué qu’un rôle parmi tant d’autres et même pas le plus important peut surprendre aujourd’hui avec le recul. Au fil des années, la santé au sens large est devenue son domaine le plus important et Apple n’hésite pas à insister dessus dès qu’elle peut le faire.

Pour ou contre l'Apple Watch compatible avec Android ?

Florian Innocente |

On peut avoir un iPhone et une montre connectée qui ne soit pas une Apple Watch. Alors que l'inverse n'est pas vrai. Lorsqu'on est sur Android, ce n'est pas le choix en montres informatisées qui manque, mais la plus populaire de la catégorie manque à l'appel, en l'absence de compatibilité logicielle fournie par Apple.

Direction Android ?

La Pomme a réfléchi à faire pour son Apple Watch ce qu'elle a fait par le passé pour son iPod, son iPhone, son iPad et quelques-uns de ses logiciels et services (comme Apple Music) : garantir leur fonctionnement avec les plateformes dominantes concurrentes que sont Windows et Android.

Apple a failli proposer l

Apple a failli proposer l'Apple Watch aux utilisateurs d'Android

L'iPod n'aurait eu un tel succès s'il ne s'était pas ouvert aux utilisateurs de PC. L'iPhone a suivi son exemple avec le résultat que l'on sait, notamment en entreprise. Le réserver aux seuls propriétaires de Mac l'aurait probablement confiné dans un second rôle de moindre envergure.

Mais pour l'Apple Watch — satellite de l'iPhone — Apple a fait le choix inverse. Alors même que les services rendus par la montre sont "universels" : recevoir des notifications, suivre sa santé, accompagner ses activités sportives… et donner l'heure.

Apple a estimé qu'elle avait plus à gagner à faire de l'Apple Watch un appeau pour des clients Android qui sont obligés de venir sur iOS pour profiter de cette montre, plutôt que d'en vendre peut-être beaucoup plus en déverrouillant sa compatibilité.

Et ça marche dans les deux sens : quitter iOS pour Android c'est perdre watchOS, abandonner Forme, Santé, Fitness+ et toutes ces petites choses que l'on utilise tous les jours avec la montre d'Apple : HomeKit, Plans, Apple Pay, Siri, Localiser, les fonctions de sécurité, etc. On y réfléchira à deux fois…

Sur cette question d'ouvrir l'Apple Watch à Android, quelle est votre position ?

Oui, tout le monde devrait pouvoir profiter de l'Apple Watch
46% (1697 votes)
Non, une Apple Watch doit rester exclusive aux utilisateurs d'iPhone
37% (1360 votes)
Aucun avis sur la question
18% (649 votes)
Total des votes : 3706

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Les lunettes de natation en réalité augmentée de Form suivent la tête des nageurs

Pierre Dandumont |

La société canadienne Form, qui vend des lunettes de natation connectées (proposées vers 280 € en France), vient d'annoncer une nouvelle fonction pour son produit : le HeadCoach. En analysant les mouvements de la tête pendant la nage, ils peuvent fournir des informations en temps réel pour étudier votre façon de nager et améliorer vos performances et votre technique.

Les lunettes de Form
FORM Swim Goggles, la réalité augmentée sur des lunettes de natation

FORM Swim Goggles, la réalité augmentée sur des lunettes de natation

Un petit jeu pendant la nage (image DC Raimnmaker)

Les essais de DC Raimnmaker, un habitué des tests de produits liés aux sports, montrent que la fonction sert pendant la nage elle-même - grâce à l'afficheur intégré dans les lunettes - mais aussi dans les résultats des analyses effectuées par l'application. Elle donne un score lié à la manière de placer sa tête. Dans les lunettes, il est même possible d'afficher un petit jeu (une sorte de Pong) qui va permettre de mieux se positionner pendant la nage, en analysant les mouvements de la tête et en adaptant le jeu à ces derniers. Pour lui, la fonction est visiblement un bon moyen d'améliorer sa technique.

Deux captures de l'application (image DC Raimnmaker)

Notons enfin que cette fonction est liée à l'abonnement Premium de la marque. Il est proposé pour 16 €/mois sans engagement mais vous obtiendrez un an d'abonnement pour l'achat d'une paire de lunettes.

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Apple a failli proposer l'Apple Watch aux utilisateurs d'Android

Christophe Laporte |

Ce qu’Apple a fait pour l’iPod, elle a refusé de le faire pour l’Apple Watch à savoir lui offrir son indépendance. Lorsque l’iPod a commencé à avoir son petit succès, la question de la compatibilité avec Windows s’est rapidement posée. L’équipe dirigeante de l’époque a assez rapidement tranché, estimant que le baladeur d’Apple pouvait jouer le rôle de cheval de Troie.

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L'Apple Watch pourrait mesurer la pression sanguine et l'apnée du sommeil en 2024

Mark Gurman révèle dans son article-fleuve dédié aux projets d’Apple dans la santé qu’elle a longtemps étudié cette possibilité pourtant. Le projet Fennel (fenouil en français) avait pour ambition de porter sur Android les briques nécessaires afin de permettre à l’Apple Watch de fonctionner sur le logiciel système de Google. Cela comprenait bien entendu toute la partie Santé comme on la connait sur iOS.

En offrant la prise en charge d’Android, Apple aurait pu proposer sa montre à un plus large public, notamment dans les pays où l’iPhone dispose d’une faible part de marché. Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est que ce projet a été annulé, alors que le travail en lui-même était quasiment terminé.

Les responsables d’Apple ne voulaient d’aucune manière que l’Apple Watch puisse pénaliser les ventes d’iPhone. Autrement dit, la logique d’écosystème a prévalu, les dirigeants estimant que l’Apple Watch constitue à elle seule une raison suffisante d’acheter un iPhone ou de rester sur iOS.

On ignore le timing précis de cette décision. Récemment, Apple n’a pas toujours suivi cette politique. C’est même plutôt le contraire. Apple TV+ est ainsi disponible sur un très grand nombre de plates-formes. Mais il semble qu’Apple est beaucoup plus pointilleuse dès que les choses touchent de près ou de loin à l’iPhone, qui reste quoi qu’on en dise sa vache à lait. En 2013, Eddy Cue militait par exemple pour un port d’iMessage sur Android, une proposition qui fut retoquée par Craig Federighi qui s’inquiétait notamment du fait que la version Android d'iMessage allait permettre plus facilement aux familles de donner à leurs enfants des appareils Android plutôt que des iPhone…

Image accroche : PxHere

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L'Apple Watch pourrait mesurer la pression sanguine et l'apnée du sommeil en 2024

Pierre Dandumont |

L'Apple Watch Series X et l'Apple Watch Ultra 3 pourraient amener de nouvelles fonctions, dont la mesure de la tension mais aussi la détection de l'apnée du sommeil. C'est ce qu'explique un long article (payant) de Bloomberg. Il se penche énormément sur la genèse de l'Apple Watch et des ambitions d'Apple dans le monde de la santé, un point que nous détaillerons dans une autre actualité.

Pour l'oxymètre de pouls, Apple prend des pincettes sur les résultats.

La première nouveauté attendue pour 2024, donc, est la mesure de la tension artérielle (ou pression artérielle). Il s'agit d'une information souvent mesurée par les médecins et que certains concurrents proposent déjà dans leurs montres — comme Samsung avec les Galaxy Watch 5 et 6 — mais avec un gros défaut : une calibration avec un tensiomètre classique est obligatoire (Withings propose le sien, connecté, pour 130 €). Selon Bloomberg, les équipes d'Apple resteraient frileuses avec la fonction : comme pour l'oxymètre de pouls apparu avec l'Apple Wartch Series 6, la société compte bien mettre en avant qu'il ne s'agit pas d'un outil médical. Et un peu à la manière du capteur de température apparu avec l'Apple Watch Series 8, l'usage du tensiomètre resterait indirect. Selon eux, il serait au départ capable d'indiquer un changement dans la pression artérielle, qui serait enregistré dans l'application Santé, mais sans fournir de chiffres précis.

Jony Ive aurait travaillé sur un tensiomètre qui ne se gonfle pas.

L'article explique aussi qu'Apple pourrait muscler une des fonctions de l'Apple Watch liée au suivi du sommeil en intégrant la détection de l'apnée du sommeil directement dans la montre. Là encore, la société française Withings propose cette fonction avec un de ses appareils, le Sleep Analyzer.

Enfin, nos confrères indiquent qu'Apple travaille sur la mesure du taux de glucose dans le sang depuis la première version de la montre, mais que le dispositif ne serait pas encore au point. De plus, la mise en place devrait suivre la même voie que pour le tensiomètre, avec des données qui s'apparenteraient plus à des tendances qu'à des valeurs précises. Mais nous aurons l'occasion de revenir sur ce point dans une autre actualité.

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