La possibilité était attendue de longue date, et même annoncée par Xavier Niel en personne, qui « espérait » voir arriver l’Apple Watch sur le réseau Free Mobile avant la fin de l’année 2025.
Les utilisateurs de Free devraient maintenant pouvoir goûter aux joies de la montre connectée sans avoir l’iPhone à côté.
Comme un cadeau de Noël, son vœu a été exaucé ce soir par Apple : la dernière mise à jour de watchOS en 26.2 apporte une nouvelle liste des opérateurs compatibles, et Free apparaît dedans.
Cette mise à jour des profils opérateurs apporte aussi une nouvelle version pour SFR, que ce soit pour l’iPhone ou l’Apple Watch, sans précision supplémentaire sur les éléments modifiés, ainsi que pour Rogers chez nos amis canadiens.
Here are the carrier bundles just released by Apple:
Mise à jour à 22h10 : un lecteur nous a envoyé ces captures, permettant de constater que les éléments sont quasiment en place pour le lancement, il ne reste à Free qu'à ouvrir les vannes sur les serveurs. Merci à Marc pour ce partage.
Comme iOS 26.2 et macOS 26.2, watchOS 26.2 est à présent disponible en version finale. Cette mise à jour ajuste, pour ne pas dire corrige, une des nouveautés principales de watchOS 26.
Ajustement du score de sommeil
Depuis watchOS 26, à votre réveil, votre Apple Watch peut vous indiquer si vous avez passé une bonne nuit ou non si vous l’avez gardé au poignet durant la nuit. Ce score de sommeil qui va de 0 à 100 est basé sur trois critères : la durée du sommeil (50 points), l’heure du coucher (30 points) et les réveils nocturnes (20 points). Le score a souvent été jugé trop généreux, une nuit moyenne pouvant afficher autour de 80.
Notifications d’hypertension pour les apps tierces
Les notifications d’hypertension sont une autre nouveauté importante de watchOS 26. Avec la mise à jour qui vient de sortir, les alertes sont accessibles via une nouvelle API. Les apps peuvent demander l’autorisation de lire les alertes générées par la fonction d’hypertension de l’Apple Watch. Si la montre déclenche une alerte liée à une tension trop élevée, votre application médicale peut en être informée automatiquement.
Image iGeneration
Les notifications d’hypertension sont réservées aux Apple Watch Series 9, 10 et 11, ainsi qu’aux Apple Watch Ultra 2 et 3. La nouvelle Apple Watch SE 3 en est privée faute de capteur de fréquence cardiaque optique de dernière génération.
C’est la période idéale pour étoffer sa collection de bracelets Apple Watch. C’est également une très bonne idée cadeau.
Quoi qu’il en soit, le site e-commerce Ploonk casse les prix sur un grand nombre de bracelets pour Apple Watch. Avant toute chose, précisons que les bracelets mis en avant sont présentés comme des Produis Apple d’origine. D’autre part, dans la réalité, les prix annoncés ci-dessous peuvent être minorés de 15 % supplémentaires si vous entrez le code XMAS15 lors de la commande.
Parmi les produits mis en avant, il y a un grand nombre de bracelets Boucle Unique. Entre les tailles, les modèles pour Apple Watch et les couleurs, les références sont très nombreuses. En fonction des générations, ces bracelets sont vendus soit 14,99 € ( ce qui correspond à une réduction de 35 € sur le prix public.) soit 19,99 € pour les modèles les plus récents.
Encore plus intéressant, Ploonk propose des bracelets Solo tressé pour Apple Watch pour 24,99 €. Là encore, vous disposez d’un large choix : couleurs, taille, dimension du cadran… Vous trouverez forcément votre bonheur et ferez des économies. Sur l’Apple Store, ces mêmes bracelets sont vendus 99 € !
On pourrait croire que l'Apple Watch a atteint un plafond de verre. Avec ses capteurs d'oxygène, son ECG et ses notifications de rythme irrégulier, la montre d'Apple semble avoir fait le tour de la question. Pourtant, une nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT et d'Empirical Health vient de prouver le contraire : le matériel actuel est capable de bien plus, à condition de savoir l'écouter. Mais attention, entre une réussite en laboratoire et une fonction activée sur votre poignet, le fossé reste immense.
C'est un refrain bien connu des habitués de la rumeur : on attend toujours le "prochain capteur miracle" (glycémie, tension) pour justifier l'achat d’une nouvelle Apple Watch. Et si la révolution n'était pas matérielle, mais algorithmique ?
C'est la thèse de l'étude JETS (Joint Embedding Time Series), présentée récemment à la conférence NeurIPS. En analysant 3 millions de jours de données d'Apple Watch, les chercheurs ont réussi à prédire des pathologies complexes sans ajouter le moindre composant électronique à la montre.
L’IA pour combler les trous
Le problème des montres connectées, c'est l'irrégularité. Batterie vide, montre oubliée sur la table de nuit... les données sont pleines de "trous". Pour les combler, les chercheurs ont adapté une architecture d'IA chère à Yann LeCun (Meta), appelée JEPA.
L'idée est géniale de simplicité : au lieu d'essayer de "deviner" la fréquence cardiaque exacte à un moment où vous ne portiez pas la montre, le modèle essaie de comprendre le contexte physiologique global grâce aux données environnantes (sommeil, activité précédente). Le modèle apprend à "parler" le langage du corps humain avant même d'essayer de poser un diagnostic.
Des résultats surprenants : du cœur... aux substances
Une fois entraîné, le modèle JETS a été testé sur sa capacité à détecter des conditions médicales. Les scores sont impressionnants :
86,8 % pour l'hypertension artérielle ;
81 % pour le syndrome de fatigue chronique ;
86,8 % pour la dysfonction sinusale;
91 % pour l'abus d'opioïdes;
L'étude va même plus loin en explorant des territoires que l'on pensait hors de portée d'un simple capteur au poignet. Le modèle a montré des capacités de détection pour des conditions systémiques complexes comme le Covid long.
Pourquoi ce n'est pas pour demain matin
Si ces chiffres (80-86 %) semblent excellents, il faut garder la tête froide. C'est ici que la différence entre "recherche académique" et "produit Apple" se joue.
Les chercheurs utilisent une métrique appelée AUROC (Area Under the Receiver Operating Characteristic). Pour faire simple, c'est une note qui dit : "Si je prends une personne malade et une personne saine, est-ce que l'IA arrive à classer la malade 'plus haut' que la saine ?". Avec 86 %, la réponse est "souvent oui".
Mais dans la vraie vie, ce n'est pas suffisant pour une mise en production. Imaginez une maladie qui touche 1 % de la population. Si l'algorithme se trompe "juste un peu", il va inonder des millions d'utilisateurs sains de fausses alertes anxiogènes. Pour une étude, un faux positif est une statistique. Pour Apple, c'est un client paniqué aux urgences pour rien, et un potentiel procès.
C'est toute la difficulté de la médecine prédictive grand public : il ne suffit pas d'avoir "plutôt raison". Il faut une spécificité quasi parfaite pour ne pas transformer l'Apple Watch en générateur d'hypocondrie.
Cette étude est une preuve de concept fascinante. Elle montre que nos montres actuelles sont sous-exploitées et que des mises à jour logicielles pourraient théoriquement débloquer des fonctions de santé avancées. Mais ne retenez pas votre souffle : entre un papier de recherche au MIT et une keynote de Tim Cook annonçant la détection du Covid long, il y a encore des années de validation clinique et de régulation.
Elle n’était pas attendue (comme souvent pour ce type de mise à jour), mais Apple sort ce soir une nouvelle version du firmware des AirPods Pro 2 et AirPods Pro 3.
Les écouteurs phares de la marque passent ainsi du firmware 8B25 au 8B30, sans plus de précisions : cette mise à jour peut très bien corriger des soucis rencontrés par les utilisateurs, tout comme amener des nouvelles fonctionnalités qui sortiront en même temps qu’iOS 26.2... ou un mix des deux.
Pour rappel, la prochaine version d’iOS devrait enfin amener la traduction instantanée aux utilisateurs de l’Union européenne, ainsi que de nouvelles langues pour cette fonction.
Comme d’habitude, aucune procédure précise à suivre pour installer ce nouveau firmware, à part faire en sorte que les écouteurs restent dans leur boîtier au plus proche de l’iPhone, si possible en charge.