iOS 11 : de nouvelles fonctions pour chaque AirPods

Mickaël Bazoge |

Avec iOS 11, les interactions digitales avec les AirPods ne se limitent plus à l’activation de Siri ou la mise sur pause de la musique. Le « double toucher » (comme l’appelle Apple) sur chacun des écouteurs peut désormais être personnalisé : l’écouteur de gauche peut lancer l’assistant, celui de droite arrêter la lecture. Mais il y a plus. Il est aussi possible d’affecter à chaque écouteur une des fonctions suivantes : Siri, Lecture/pause, Piste suivante, Piste précédente ou Désactivé (rien du tout).

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Le réglage est un tout petit peu caché : réglages > Bluetooth, puis touchez le bouton « i » en face du nom des AirPods. Sélectionnez ensuite pour chaque écouteur la fonction désirée. C’est dans ce même panneau que vous pourrez renommer vos AirPods, activer ou désactiver la détection automatique des oreilles (c’est la fonction qui met la lecture sur pause quand on retire un écouteur), ou encore choisir l’écouteur qui servira de micro.

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ARKit : une sélection d'expériences de réalité augmentée à tester sur iOS 11

Mickaël Bazoge |

La version finale d'iOS 11 ouvre la porte aux applications ARKit. Plusieurs d'entre elles sont disponibles, toutes ne se valent pas et certaines exploitent la réalité augmentée comme un gimmick. La technologie est suffisamment nouvelle pour provoquer son petit effet whaou, au moins pendant quelques instants.

Démos

Monster Park: Dinosaures monde [3,49 €] est une app parfaite pour en prendre plein la vue. L’application affiche des dinosaures dans son environnement direct, les ombres des bestiaux se reflètent sur le sol, on peut contrôler le T-Rex du doigt (il peut suivre l’utilisateur ou faire sa vie) et suivre la course aérienne des ptéranodons. Il est même possible de « rentrer » dans la bulle préhistorique d’où sortent les dinos.

C’est très amusant, même s’il faut bien reconnaitre que ça ne dure que quelques minutes. Le bestiaire se limite à deux dinosaures et on fait vite le tour de l’app. L’éditeur Vito Technology promet des fonctions supplémentaires dans de prochaines mises à jour.

Warhammer 40,000: Freeblade [gratuit] ne permet malheureusement pas de batailler contre l’Imperium en réalité augmentée. En revanche, le jeu de Pixel Toys propose une fonction AR amusante pour placer son Imperial Knight dans son environnement (sur le bureau, c’est pas mal), de lui faire prendre des poses et surtout de lancer une cinématique où on le voit aux prises avec un méchant piaf mécanisé.

Avouons-le, c’est juste pour l’épate, mais cette scènette a de l’allure, surtout quand on tourne autour.

Nitro Nation Online [Gratuit] est un banal jeu de course automobile dans lequel le seul enjeu est de tapoter sur le levier de vitesse au bon moment. Ce titre de Creative Mobile compense la nullité de son gameplay par de superbes graphismes et depuis aujourd'hui, par une fonction ARKit tout à fait gadget mais amusante : on peut « poser » un de ses véhicules sur le bureau ou sur le sol de chez soi pour tourner autour.

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Cet atelier de réalité augmentée propose également d'afficher la voiture virtuelle grandeur nature (il va falloir vous pousser un petit peu pour la voir en entier), de modifier la lumière sur la carrosserie, ou encore de réaliser une petite vidéo de la voiture en question. Voilà, ce n'est pas spécialement utile ou intéressant, mais c'est une utilisation amusante d'ARKit.

Complete Anatomy 2018 +Courses [Gratuit] permet de scruter un squelette 3D finement modélisé dans sa cuisine ou sa salle de bains (ou sa chambre pour les plus pervers). Après avoir sélectionné les morceaux de corps humain que l’on souhaite consulter de près — et cette app est particulièrement fournie en la matière —, il suffit de le poser quelque part chez soi.

L’effet est aussi impressionnant qu’amusant, on peut véritablement « entrer » dans le squelette pour en voir les moindres organes. L’apport de la réalité augmentée reste en revanche très anecdotique. Pour en profiter, on peut enregistrer un compte et bénéficier de trois jours gratuits pour tester toutes les fonctions de l’application, y compris le mode réalité augmentée.

Décoration, ameublement

Ikea Place [gratuit] est une des applications vedette de la nouvelle ère de la réalité augmentée d’iOS 11. Hélas, l’app n’est disponible qu’aux États-Unis, mais si vous avez l’occasion de la récupérer, n’hésitez pas à la tester. Après la numérisation de l’environnement, elle permet de positionner des meubles virtuels tirés du catalogue du fabricant. On n’y trouvera pas tous les modèles hélas, mais il y a déjà de quoi meubler confortablement la chambre ou le bureau.

Après avoir décoré votre petit intérieur à votre goût, Ikea propose ensuite, bien sûr, d’acheter les objets…

Les fabricants de meubles ne sont décidément pas en manque d’inspiration pour exploiter ARKit. Dans un genre très proche de ce que propose Ikea, Housecraft [gratuit] et Houzz [gratuit] permettent de placer toutes sortes de meubles virtuels dans son chez-soi. Le premier (vidéo ci-dessous) est plus ludique que le second, qui se présente d’abord sous la forme d’un catalogue peu digeste.

Housecraft a été développé par le studio Sirvo, à l’origine du diabolique casse-tête Threes. Un gage de qualité ! Cette application est d’autant plus intéressante qu’elle n’est liée à aucun commerçant… et que ses fonctionnalités de réalité augmentée sont disponibles aussi en France.

Jeux

Ma Chenille AR [3,49 €] est l’adaptation en réalité augmentée de La Chenille qui fait des trous, l’œuvre d’Eric Carle. Un œuf éclos dans le jardin ou dans la chambre de l’enfant, qui donne naissance à une irrésistible petite chenille qui va découvrir son environnement. Des pommiers, un tronc, un coffre à jouets sont là qui offrent de nouvelles aventures au héros à mille pattes.

Quand la chenille en a assez de jouer et de manger des pommes, elle va se coucher, signe qu’il est temps d’en faire pareil dans la vie réelle. Cette application, très bien fichue, représente un bon exemple des débuts de la réalité augmentée sur iOS.

Splitter Critters [3,49 €] est un sympathique casse-tête qui n’a pas réellement besoin de la réalité augmentée, même si c’est toujours un petit bonus sympa. L’idée ici est de jouer dans son environnement immédiat évidemment : une grosse boîte descend du ciel, qui contient le niveau à résoudre. On peut tourner autour, se rapprocher, s’en éloigner…

Ça ne sert pas à grand chose mais malgré tout, il y a un indéniable petit côté whaou qui se dégage de cette fonction.

The Machines [5,49 €] est le jeu le plus ambitieux de cette première fournée. Ce titre signé Directive Games glisse le joueur dans la peau d’un stratège en chef qui doit diriger ses petits soldats contre la menace de méchants quelconques, dans un gameplay qui convoque stratégie, action et tower defense. Le tout se déroule dans une arène pleine de cachettes, et c’est là que la réalité augmentée prend tout son sens.

Une fois le « plateau » virtuel du jeu posé sur une table bien réelle, l’iPhone ou l’iPad permet en effet de scruter les moindres recoins du paysage. Cette connaissance du terrain sera un atout indispensable pour poser ses tourelles aux endroits les plus stratégiques et commander efficacement ses troupes. The Machines nécessite un peu d’entraînement pour parvenir à des résultats satisfaisants, mais pour une première c’est déjà convaincant. Reste à régler le problème du maintien à bout de bras d’un appareil (qui plus est un iPad) : cela finit par peser.

ARise [3,49 €] est un jeu de plateformes qui n’est pas sans rappeler l’immense Monument Valley et ses niveaux tarabiscotés qui jouent sur les effets d’optique. Il s’agit en effet de jouer avec la perspective pour faire correspondre des morceaux de plateformes apparemment éloignés les uns des autres. Le petit bonhomme vous en sera reconnaissant !

Il faut y mettre un peu du sien pour s’y retrouver, et surtout avoir sous la main une pièce qui laisse suffisamment d’espace pour tourner autour et au dessus du niveau ! Pour le moment, le jeu ne propose qu’un seul chapitre, mais le reste arrive.

Utilitaires

AR MeasureKit [Gratuit] est l’un des tous premiers mètres-ruban ARKit à apparaitre sur l’App Store, c’est aussi un des plus complets puisqu’il permet en théorie de mesurer à peu près n’importe quoi ; il suffit de poser des points à l’endroit de départ et d’arrivée et bim, vous voilà renseigné. L’app offre aussi la mesure d’une trajectoire, d’angles, de distance entre des points fixes.

L’application sait également mesurer la taille d’une personne, positionner dans son environnement un cube d’un encombrement défini, ou encore vérifier le niveau horizontal ou vertical. En pratique, tout est un peu compliqué et rien n’est vraiment précis, un peu par la faute de l’app (je mesure 1,72 m), un peu par la faute de l’utilisateur. Il n’est pas aisé de maintenir parfaitement l’iPhone ou l’iPad dans l’espace pour calculer un angle par exemple. Bref, MeasureKit est à essayer, la fonction de base — le mètre tout simple — est gratuite. Un achat intégré à 3,99 € permet de déverrouiller tous les outils.

Edmunds [gratuit] permet non seulement de sélectionner une voiture d’occasion, mais aussi de voir si elle peut tenir dans son garage ! Voici un usage de la réalité augmentée très pratique, qui montre que cette technologie peut offrir une vraie plus-value sans être pour autant mise en avant (dans l’app, elle est cachée derrière un bouton un peu anonyme).

Edmunds prévient immédiatement quand un véhicule est trop grand pour tenir dans l’espace virtuel alloué, qu’il faut dessiner simplement à même le sol. Dommage que cette app se limite aux annonces américaines.

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Revue de tests : l’Apple Watch Series 3 Cellular fait le coup de la panne

Mickaël Bazoge |

La promesse de l’Apple Watch Series 3 cellulaire, c’est de couper (un peu) le cordon avec son iPhone. Le pari est loin d’être gagné. Apple a reconnu qu’un bug provoquait des pertes de connexion avec les réseaux cellulaires, ce qui a handicapé bon nombre des testeurs ayant eu la chance de réceptionner la nouvelle montre avant son lancement ce vendredi.

Coup de batterie

Apple sait faire des miracles, mais l’entreprise n’est pas encore parvenue à plier les règles de la physique. Une connexion cellulaire, ça consomme de la batterie, même utilisée par intermittence. Joanna Stern, du Wall Street Journal, a les mots les plus durs : la batterie de son modèle de test tient une demi-journée, spécialement si on se sert de l’Apple Watch pour passer des appels en LTE.

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L’autonomie en retrait sera un « tue l’amour » pour certains, même si Apple a bien précisé que la montre tiendra une heure à tout casser en appels loin de son iPhone compagnon. Stern a aussi noté que son Apple Watch avait tendance à chauffer pendant les appels longs. « Vivre toute une journée avec uniquement une Apple Watch n’est pas possible », déplore-t-elle. La journaliste du WSJ écrit également que la bascule d’un appel entre l’Apple Watch et l’iPhone n’est pas immédiat, cela demande un peu moins d’une minute.

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Lauren Goode de The Verge a fait les comptes : durant une matinée de prise de vues, elle a utilisé son Apple Watch Series 3 sans iPhone et pendant trois heures, la montre n’a pu compter que sur le réseau LTE. À midi, le niveau de batterie était de 30%. « Sans la LTE, l’autonomie de la Series 3 est aussi bonne que la Series 2 ». Même constat pour Brian Heater de TechCrunch, qui constate que la promesse d’Apple — 18 heures d’autonomie sans LTE — est respectée et mieux encore, la montre tient une journée « sans problème » connectée à un réseau cellulaire, loin de l’iPhone. L’usage des uns et des autres donne, on s’en doutait, des résultats bien différents.

Siri à la force du poignet

Parmi les autres usages que permet ce lien continu (ou presque, donc) avec un réseau, il y a Siri. Lance Ulanoff, de Mashable apprécie que l'assistant exploite enfin le haut-parleur (il y en avait déjà un sur les précédentes générations, mais Siri était muet). Siri demande toujours de s’en référer à l’iPhone en absence de réponse toute faite, afin d’afficher une recherche sur le web.

Mashable. Cliquer pour agrandir

Siri sur l’Apple Watch Series 3, c’est sans doute la meilleure chose qui soit arrivée à l’assistant, lance même Brian Heater. Plus globalement, la technologie embarquée dans la montre combinée à des apps comme Apple Pay et Plans signifient que beaucoup de personnes pourront se passer de leur smartphone pour un bon nombre de tâches. Évidemment, la place réduite sur l’écran de l’Apple Watch constituera toujours un frein mais on gagne en indépendance.

Toutes les applications ne sont pas nécessairement compatibles avec la connexion cellulaire de l’Apple Watch. C’est le cas de la messagerie Slack, qui affiche l’icône caractéristique de l’iPhone barrée d’un trait rouge, symbole de l’absence de connexion. Twitter, AP News et d’autres encore doivent être mis à jour.

« Pour le meilleur ou pour le pire », écrit Scott Stein de Cnet, l’Apple Watch Series 3 « n’est pas un micro-iPhone. Il n’y a pas d’appareil photo. Ce n’est pas évident de répondre à des e-mails et des messages. On ne peut pas vraiment tweeter, lire des articles ou regarder des vidéos ». Et puis l’iPhone reste indispensable pour configurer la montre et en tirer tout le jus.

Le point sur les performances

Techniquement parlant, l’Apple Watch est au rendez-vous des promesses de performances du constructeur. Le système-sur-puce S3, vanté comme 70% plus puissant que son prédécesseur, fait des miracles. Lauren Goode se réjouit ainsi de voir la vitesse à laquelle on passe d’une app à une autre. Il reste à élucider le mystère du point rouge sur la couronne digitale, signe distinctif des modèles LTE sur les modèles seulement GPS, un véritable point noir pour la journaliste de The Verge qui trouve ce choix de design plutôt déroutant.

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Pas besoin de rappeler constamment au porteur qu’il a autour du poignet une montre capable de se connecter au réseau cellulaire : après tout, il a payé pour le produit, et il verse une dîme mensuelle supplémentaire à son opérateur. Ce point rouge, c’est « l’accent esthétique » qui annonce au monde que cette Apple Watch est cellulaire, selon Lance Ulanoff. Une manière de dire aux autres que l’on possède une montre LTE, enchérit Goode, qui y voit peu d’intérêt — exception faite lors de la revente éventuelle du produit.

Si l’on met de côté le bug de connexion qu’Apple met tout en œuvre pour corriger, ce nouveau modèle d’Apple Watch emballe les uns… et déçoit franchement les autres. Joanna Stern ne peut recommander un produit qui présente des problèmes de connectivité, du moins jusqu’à temps qu’Apple trouve une solution. Lauren Goode regrette que la « magie » qu’Apple est censée insuffler dans ses produits ne soit pas au rendez-vous. « On ne peut pas encore se reposer complètement sur l’Apple Watch Series 3, car ce fonctionnement transparent, cette soit-disante “magie” n’est pas là ».

Cnet. Cliquer pour agrandir

À l’autre bout du spectre, Scott Stein salue la « meilleure montre connectée » du marché, qui ne se révèle toutefois pas comme un produit à posséder absolument. Il regrette les « compromis » faits sur l’autonomie, mais il apprécie de pouvoir passer des coups de fil de temps en temps avec sa montre, loin de son iPhone. Lance Ulanoff conclut assez logiquement que l’Apple Watch ne saurait remplacer complètement un téléphone en raison de la taille de son écran. Mais le support de la LTE est un pas en avant vers une vie moins connectée… à son iPhone.

Bandeau une : WSJ

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Apple reconnait un gros bug dans l'Apple Watch Series 3 cellulaire

Mickaël Bazoge |

La connexion cellulaire de l’Apple Watch Series 3 souffre d’un bug plutôt embêtant, comme l’a reconnu Apple. Lorsque la montre se connecte à des réseaux Wi-Fi non connus (comme les hotspots qui pullulent dans les centre-villes) au lieu d’un réseau cellulaire, il peut arriver qu’elle ne puisse plus se connecter à un réseau cellulaire par la suite. Un problème sérieux donc, en particulier pour un produit dont la connectivité en tout temps et en tous lieux est une des promesses centrales.

The Verge. Cliquer pour agrandir

Selon un porte-parole d’Apple, une enquête est en cours et une mise à jour permettra d’éradiquer le bug. Ce souci explique sans doute en partie la réception (c’est le cas de le dire) assez froide de ce nouveau modèle par les testeurs américains (on reviendra sur ces premiers tests dans le courant de la journée). Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une très bonne nouvelle pour une Apple Watch qui sera dans le commerce ce vendredi : les premiers utilisateurs devront prendre leur mal en patience avant le correctif.

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Réalité augmentée : Ikea Place disponible… aux États-Unis

Stéphane Moussie |

L’application de réalité augmentée la plus attendue depuis l’annonce d’ARKit est enfin disponible… mais seulement aux États-Unis. Les utilisateurs américains d’iOS 11 peuvent placer des meubles virtuels Ikea dans leur maison bien réelle grâce à Ikea Place.

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Plusieurs centaines de produits sont proposés. Il est possible de prendre une capture d’image de l’installation puis de la partager sur les réseaux sociaux, et de commander le meuble. Dommage qu’il n’y ait pas encore d’application Ikea tirant parti de la réalité augmentée pour aider à monter les meubles…

Essai ce matin d'une chaise pour enfants

Ikea n’a pas indiqué quand Ikea Place allait être disponible en dehors des États-Unis.

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Les principales nouveautés de watchOS 4

Mickaël Bazoge |

watchOS 4 est désormais disponible dans sa version finale, après une longue série de bêtas. Il s’agit évidemment d’une version majeure pour le système d’exploitation de la montre connectée, avec des nouveautés importantes et d’autres qui le sont un peu moins, mais qui toutes améliorent par petites et grandes touches l’expérience Apple Watch. Florilège.

Le cadran Siri, une des nouveautés de watchOS 4. Cliquer pour agrandir
watchOS 4, pour quelles Apple Watch ?

Pas de jaloux, tout le monde sera servi ! watchOS 4 s’installe en effet sur les Apple Watch “Series 0” (la première génération de 2015), les Apple Watch Series 1 et Series 2. Les Apple Watch Series 3, qui seront disponibles à partir du 22 septembre, fonctionneront elles bien évidemment sous la dernière version de watchOS.

Pour télécharger watchOS 4, rendez-vous dans l’app Watch, puis Réglages > Mise jour logicielle (ici pour une bêta) — Cliquer pour agrandir

Par contre, toutes les fonctions de watchOS 4 ne seront pas forcément disponibles sur tous les modèles. Ce sera le cas du panneau récapitulatif de l’app Rythme cardiaque et de la prise en charge de Core Bluetooth, deux fonctions réservées aux Series 2.

Pour installer watchOS 4, il faut par contre en passer par iOS 11, ce qui implique de posséder un iPhone compatible avec cette version d’iOS. Les iPhone 5 et 5c étant exclus de la fête, ce sera un casse-tête insoluble pour ces utilisateurs désireux de passer leur Apple Watch sous watchOS 4.

Du polish dans l’interface

watchOS 4 bouscule quelques habitudes. Le jumelage de l’Apple Watch avec son iPhone compagnon par exemple : la procédure d’appairage a été revue.

Qu’on se rassure, le fameux nuage de points apparait après cette notifications — Cliquer pour agrandir

Autre modification importante : le dock. Si on le convoque toujours en appuyant sur le bouton latéral, son apparence prend la forme d’un carrousel vertical plutôt qu’horizontal.

Le carrousel de watchOS 4…
… et celui de watchOS 3.

En naviguant dans ce carrousel avec la couronne digitale, on comprend la logique de passer à un format vertical (qui est d’ailleurs présent un peu partout : cadran Siri, app Exercice, liste des apps…). Reste qu’il faut tout de même s’habituer à voir plusieurs cartes partager le petit espace de la montre. Le carrousel horizontal de watchOS 3 vaut ce qu’il vaut, mais au moins il est aisé de sélectionner la carte désirée.

Les apps du dock ne peuvent pas être réorganisées depuis l’Apple Watch, on peut simplement les supprimer en glissant la carte vers la gauche. Des options de personnalisation et de réorganisation sont disponibles dans l’app Watch sur l’iPhone.

Par défaut, le dock affiche les sept apps les plus récentes. On peut aussi décider d’afficher ses applications préférées dans l’ordre qu’on le souhaite, et dans ce cas on peut pousser jusqu’à 10 apps. Une souplesse qu’on aurait bien aimé trouver directement sur l’Apple Watch, un peu de la même manière des cadrans, dont la personnalisation est très poussée depuis la montre.

Une autre nouveauté importante fait son apparition sur watchOS 4 : la possibilité de changer l’interface du sélecteur d’apps. Le fameux nuage d’applications est toujours de la partie en cliquant sur la couronne digitale bien sûr, mais un appui Force Touch permet de sélectionner une autre interface, sous forme de liste :

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Le nuage d’apps permet de classer ses apps par catégories (à gauche, les applications sportives, à droite les apps d’actualité par exemple), mais la sélection est plus rapide et plus naturelle avec la liste des apps rangées par ordre alphabétique. Au moins, Apple laisse le choix.

De nouveaux cadrans 🎉

Toujours pas de boutique de cadrans pour l’Apple Watch malheureusement, mais le constructeur en propose trois nouveaux avec watchOS 4. Le plus intéressant est le cadran Siri, qui affiche des informations contextuelles et personnalisées sous la forme de cartes.

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Photos, rappels, rendez-vous, météo… Le cadran Siri a sur le papier beaucoup d’intérêt, mais il faut reconnaitre que dans la vraie vie la plus-value de cet « assistant du quotidien » est encore un peu maigre. Espérons que cela ira en s’améliorant. Une nouvelle complication fait aussi son apparition pour convoquer Siri.

Les deux autres cadrans sont plus anecdotiques, mais ils ont au moins le mérite d’apporter un peu de variété. Le kaléidoscope affiche une image déformée que l’on peut modifier en tournant la couronne digitale. watchOS propose de base 8 images prêtes à l’emploi, mais rien ne vous empêche de sélectionner une photo tirée de votre collection (faites un appui Force Touch sur l’image pour afficher le menu).

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Trois effets kaléiodoscopiques — et un rien psychédéliques — sont proposés (facettes, radial et rosace), les complications prenant la couleur dominante de l’image du moment.

Le dernier cadran s’appuie une fois encore sur les liens serrés entre Apple et Disney : après Mickey et Minnie, on peut désormais avoir au poignet les personnages de Toy Story ! On retrouve les principaux héros de la saga de Pixar dans de petites animations rigolotes comme tout.

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On peut choisir un personnage en particulier (Buzz, Woody ou Jessie) ou bien encore le « coffre à jouets » qui pioche au hasard dans le bestiaire des films. Petite astuce : on passe d’une animation à une autre en touchant l’écran.

De la synchro pour Musique

En attendant d’avoir l’accès à l’intégralité du catalogue d’Apple Music (prévu pour la fin de l’année… mais uniquement sur la Series 3), l’application Musique propose maintenant de synchroniser plusieurs listes de lecture : les trois Mix (découverte, chill et préféré), ainsi que la playlist En boucle. Ces listes sont synchronisées automatiquement lorsque la montre est sur son socle de recharge.

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On peut également ajouter les morceaux, les listes de lecture, les artistes ou les albums que l’on souhaite, le tout se décidant dans l’application Watch sur l’iPhone.

Du souffle pour Exercice

L’application Exercice gagne plusieurs nouveautés qui seront sans nul doute fort appréciées des amateurs de sports. Le lancement d’un nouvel exercice est ainsi plus rapide : il suffit de toucher la carte désirée, puis un compteur égrènera 3 secondes avant de se lancer. Il est aussi plus facile d’enchaîner plusieurs exercices à la suite en touchant simplement le bouton + sur le panneau à gauche de l’écran principal. En somme, il n’est plus nécessaire d’enregistrer une activité avant d’en lancer une nouvelle.

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Une nouvelle activité apparaît, Fractionné, qui n’est autre que l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT), ces programmes très courts mais très intenses. Il s’agit pour l’Apple Watch de mieux suivre les exercices en adaptant les capteurs de mouvements et le cardiofréquencemètre, ce qui lui permet de calculer les calories de manière plus fine. On mettra dans le même panier l’amélioration du suivi de la natation avec l’exercice Nage en piscine, qui retourne des résultats mieux adaptés aux efforts en bassin (notamment les temps de repos et de nage, le rythme selon les distances, etc.).

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Lors du lancement d’un nouvel exercice, l’app peut basculer la montre en mode Ne pas déranger (une option à activer dans Général > Ne pas déranger). Fini les notifications intempestives pendant le jogging ! Enfin, et c’est peut-être la nouveauté qui sera la plus appréciée, le panneau de lecture musicale est disponible directement depuis l’app Exercice, il suffit de glisser vers le panneau à droite de l’écran d’accueil.

L’application Activité envoie de temps à autres des notifications de motivation, pour vous pousser à en faire plus ou atteindre vos objectifs.

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L’intégration dans watchOS de GymKit va aussi permettre à l’Apple Watch de s’appairer facilement avec les équipements sportifs compatibles (quelques uns ont déjà été annoncés), il suffira de toquer la montre avec la machine de torture sport pour que les appareils communiquent entre eux.

Du cœur à l’ouvrage

L’application Rythme cardiaque a été revue et améliorée. Plus complète, elle affiche désormais des panneaux pour chacune des mesures et moyennes (rythme au repos, en marchant, durant une activité…).

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Autre nouveauté à activer dans l’app Watch de l’iPhone, on peut recevoir une notification en cas de rythme cardiaque élevé après 10 minutes d’inactivité. C’est à l’utilisateur de choisir un chiffre de battements par minute au-delà duquel l’Apple Watch enverra une alerte, ce qui est une solution un peu anxiogène quand on y pense.

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L’Apple Watch, une lumière

watchOS 4 intègre une nouvelle fonction qui intéressera tout particulièrement ceux qui ont besoin d’éclairer une petite partie de ce qui se trouve devant eux (typiquement pour ouvrir la portière de la voiture). Une lampe torche fait en effet son apparition dans le centre de contrôle !

Trois modèles de lampe torche sont proposés : une lumière fixe, une clignotante et une rouge. On passe de l’une à l’autre en balayant l’écran, et en touchant l'écran on module l'intensité lumineuse de l'écran.

Un clavier pour les coups de fil

Pas besoin d’une Apple Watch Series 3 cellulaire pour passer des coups de fil : il suffit d’être connecté à l’iPhone pour appeler un contact depuis la montre. L’application Téléphone accueille un clavier numérique qui va permettre de saisir un numéro, à l’ancienne en somme.

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Cette nouveauté sera pratique pour joindre une personne qui n’est pas enregistrée dans le répertoire de l’iPhone, ou pour ceux qui parviennent à mémoriser les numéros de téléphone.

Bon anniversaire !

L’Apple Watch sous watchOS 4 est bien plus sympa, ou cruelle suivant les points de vue puisqu’elle souhaite toute seule comme une grande un bon anniversaire à son porteur ! Le jour fatidique, une notification apparait sur l’écran et affichera de jolis ballons pour fêter l’événement.

Sous le capot

Toutes les nouveautés de watchOS 4 ne sont pas visibles. Apple a amélioré plusieurs éléments du moteur de ses montres pour en accélérer le fonctionnement, ce qui est un des points noirs du produit. Chaque nouvelle mouture du système d’exploitation est l’occasion pour Apple d’accélérer toujours plus l’ouverture et l’utilisation des apps.

Moins de latence et plus de réactivité : c’est la principale promesse d’Apple faite aux développeurs. Les apps peuvent désormais tirer parti de plus de capacités des systèmes-sur-puce Sx des Apple Watch, en particulier le fonctionnement en tâche de fond.

Les applications de navigation, celles des transports publics, les mémos vocaux, et d’autres encore pourront en profiter et même envoyer des signaux audio et haptiques, là aussi en tâche de fond. Toujours pour accélérer les apps, Apple en a revu l’architecture : elles peuvent combiner les éléments d’interface et le code ; le système n’a plus à aller piocher dans deux endroits différents.

Ces améliorations de performance vont aussi s’intéresser aux accessoires tiers. Après macOS et iOS, Core Bluetooth fait désormais partie intégrante de watchOS. Cette technologie permet à la montre de se connecter à des périphériques sans fil, sans en passer par l’iPhone. Attention toutefois, pour l’Apple Watch le constructeur limite Core Bluetooth à deux périphériques. Et lorsque l’application liée à l’accessoire est suspendue, ce dernier est déconnecté.

Les données relevées par les accessoires Bluetooth sont donc transmises plus rapidement à l’Apple Watch car elles « sautent » l’étape iPhone. Ce sera particulièrement utile pour le sport bien sûr, mais aussi pour les dispositifs de mesure de la glycémie (lire : Avec watchOS 4, l’Apple Watch se connectera directement aux appareils Bluetooth). Apple évoque volontiers le sport et la santé, mais Core Bluetooth peut aussi intéresser bon nombre d’autres domaines.

Les développeurs pourront exploiter Siri pour leurs applications… mais pas pour toutes les catégories. Comme sur iOS, SiriKit limite l’usage de l’assistant vocal à une poignée d’apps ; watchOS 3 apportait le support des applications sportives, de paiements, les apps de VTC ou encore les messageries. La quatrième version du système ouvre le support de Siri à une nouvelle catégorie, celle des apps de prise de notes. On pourra ajouter, supprimer ou ajouter une nouvelle note, ce qui sera bien pratique pour les listes de course.

Enfin, watchOS 4 est l’occasion pour la Pomme de basculer le système de fichiers vers APFS. Cela ne changera pas grand chose pour la montre, comme c’est d’ailleurs aussi le cas pour l’Apple TV, mais APFS étant un système de fichiers mis au point avec les stockages flash en tête, la fiabilité n’en sera que meilleure. Vu comme la transition s’est déroulée en toute transparence pour l’iPhone et l’iPad (c’est moins le cas pour macOS), le processus sera transparent aussi pour l’Apple Watch.

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La version finale de watchOS 4 est à l’heure

Mickaël Bazoge |

Après avoir installé iOS 11 sur votre iPhone, pourquoi ne pas poursuivre sur cette lancée et lancer le téléchargement de la version finale de watchOS 4 ! Cette nouvelle mouture du système d’exploitation des Apple Watch contient également son lot de nouveautés, certaines plus spectaculaires que d’autres comme le nouveau dock, le cadran Toy Story, la lampe-torche, et bien d’autres encore.

watchOS 4 s’installera sur toutes les générations d’Apple Watch lancées jusqu’à présent, de la “Series 0” de 2015 à la Series 3, mais gare : si vous possédez un iPhone 5 ou 5c, il vous sera impossible d’installer cette nouvelle version de watchOS… et pour cause : ces smartphones ne prennent pas en charge iOS 11 (lire : Les possesseurs d'iPhone 5 et 5c privés de watchOS 4).

Pour installer watchOS 4, rendez-vous dans l’application Watch de votre iPhone, puis Réglages > Mise à jour logicielle. Attention, l’installation de la mise à jour est susceptible de durer un petit moment.

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