Les Apple Watch de 2025 pourraient proposer une fonction de messages par satellite et de surveillance de l'hypertension. La capacité satellitaire semble la plus assurée de figurer dans la prochaine gamme et a priori seulement dans les Apple Watch Ultra 3, d'après Bloomberg.

Avec iOS 18, Apple a ajouté cette possibilité d'envoyer des messages par satellite — avec quelques limitations — et plus seulement des SOS. Cette nouvelle capacité n'est toutefois pas encore disponible en France. Ce serait en tout cas une première pour une montre connectée grand public et une concurrence pour la solution InReach de Garmin qui implique d'avoir un appareil supplémentaire dédié pour la connexion. Début novembre, Apple avait renforcé de manière très significative son partenariat avec Globalstar qui détient la constellation de satellites.

iOS 18 : prise en main de Messages par satellite

Seconde évolution importante promise aux Apple Watch, la mesure de la tension artérielle. Apple aurait prévu cette fonction dès cette année, mais l'aurait finalement repoussée. D'après Mark Gurman, il n'est pas encore certain qu'elle figure au programme des Apple Watch 2025, mais cette perspective se rapproche. Il y a une inconnue aussi sur les modèles qui l'auront : les Ultra 3 et les Series 11 ou uniquement les premières ?

Une pression artérielle élevée peut être le signe de défaillances cardiaques graves et un ajout non négligeable à la trousse de santé des Apple Watch. La fonction s'en tiendrait à un rôle de surveillance afin de prévenir l'utilisateur si sa condition s'écarte de la normalité.

D'autres ont déjà cette fonction de santé, c'est le cas de Huawei depuis cet automne avec sa Watch D2. Le dispositif emprunte au principe des brassards gonflables des médecins. Une petite poche est logée à l'intérieur du bracelet, elle se remplit d'air via la montre pour exercer une pression contre la peau durant la mesure. Il faut respecter quelques consignes, mais cela peut être fait de manière ambulatoire tout au long de la journée et durant la nuit.

Enfin, Mark Gurman affirme qu'Apple entend remplacer Intel par Mediatek pour le modem de ses prochaines Apple Watch cellulaires. Celles-ci passeraient pour l'occasion à la 5G. La Pomme n'aurait pas de projets immédiats de mettre dans ses montres son propre modem, comme elle semble vouloir le faire avec quelques-uns de ses iPhone l'année prochaine.

Apple préparerait trois générations de modems pour ses iPhone d'ici 2027

L’App Store du Vision Pro ne se remplit pas, et les choses ne devraient pas beaucoup changer dans les semaines qui viennent. Setapp a publié sa traditionnelle étude sur le développement d’apps pour l’écosystème Apple, dans laquelle 419 développeurs ont été interrogés. Presque la moitié n’ont pas encore décidé s’ils allaient développer pour visionOS. Seuls 20 % des sondés s’intéressent ou disposent d'une app pour le casque.

Le rapport complet nous donne quelques détails. 3 % des sondés travaillent sur une toute nouvelle app, là où 5 % en adaptent une ancienne. 12 % ont prévu de s’intéresser au sujet prochainement, mais 45 % n’ont toujours rien décidé. Enfin, 35 % des développeurs n’ont pas prévu de développer pour visionOS dans l'année.

Sans surprise, l’IA a le vent en poupe : 19 % des interrogés y font appel dans leur programme tandis que 41 % envisagent de s’y mettre. 60 % des développeurs qui se penchent sur la question, c’est une progression par rapport à l’année dernière : le chiffre est à mettre en parallèle de l’arrivée des fonctions Apple Intelligence. 33 % des développeurs font déjà appel à un LLM (Copilot, ChatGPT…) pour leur app, tandis que 48 % s’intéressent au sujet.

L’étude donne quelques autres informations intéressantes : 1/3 des sondés se disent prêt à faire appel aux boutiques alternatives pour publier leurs apps dans l’UE. 17 % envisagent de passer sur une méthode de paiement alternative à celle d’Apple sur iOS, là où 35 % souhaitent continuer à les utiliser (les autres sont indécis). Seuls 20 % des développeurs distribuent leur app Mac uniquement sur le Mac App Store. Le rapport complet peut être téléchargée à ce lien.

Les Meta Ray-Ban font des émules. Solos vient de dévoyer ses lunettes AirGo V, un produit similaire intégrant ChatGPT comme assistant IA. Il a comme particularité de disposer d’un design modulaire : les branches embarquant la batterie et les haut-parleurs peuvent être débranchées. Cela permet de changer de monture facilement, par exemple pour passer sur un modèle sans caméras, mais permettant tout de même de jouer de la musique tout en papotant avec l’IA.

Ces lunettes disposent d’une bonne partie des fonctionnalités des Meta Ray-Ban. Elles peuvent servir à prendre des photos, mais aussi à poser des questions à l’IA sur ce que l’on est en train de regarder. Le modèle embarqué est GPT-4o, qui met l’accent sur le dialogue et la compréhension d’images ou de contenus. D’autres peuvent être intégrés, comme le Gemini de Google ou le Claude d’Anthropic. Tout cela va servir à différentes actions, par exemple de la traduction de texte.

Le produit embarque une surface tactile sur une branche pour ajuster le volume ainsi qu’un bouton virtuel dédié à la connexion. Le fabricant promet 10 h d’autonomie ainsi qu’une certification IP67 indiquant une résistance à une immersion de 30 minutes à 1 mètre de profondeur. L’appareil se recharge en USB-C en enlevant les branches.

Les lunettes AirGo V sont disponibles sur le site du fabricant pour 289,90 €, ce qui en fait une alternative intéressante aux Meta Ray-Ban vendue au minimum 359 €. La livraison vers la France est offerte, avec un produit arrivant sous une dizaine de jours. Deux design sont proposés, avec le Krypton 1 ou le plus discret Krypton 2. Une remise est proposée à l’achat d’une monture supplémentaire sans caméra, ce qui donne 338 € le tout en restant sur l’entrée de gamme.

Puisque les écouteurs Bluetooth sont toujours accompagnés d’un boitier, pourquoi ne pas faire de celui-ci une télécommande portable ? C’est l’idée de JBL avec les Tour Pro 3, des écouteurs intra-auriculaires dont le boitier dispose d’un petit écran tactile. Ce n’est pas leur seule originalité : grâce à ce fameux boitier, on peut les utiliser avec des appareils qui n’ont pas de connexion sans fil, comme les écrans embarqués dans les avions. Une source d’inspiration pour les AirPods Pro ? Réponse dans notre test des JBL Tour Pro 3.

Des écouteurs brillants

Vendus 299 €, soit 20 € de plus que les AirPods Pro 2, les Tour Pro 3 représentent le top du top chez JBL, qui veut le faire savoir. La tige et la zone supérieure des oreillettes sont recouvertes d’un plastique brillant un peu bling-bling. Les écouteurs passent d’autant moins inaperçus qu’ils sortent de l’oreille en raison de leur partie principale assez volumineuse.

Si du point de vue esthétique les JBL Tour Pro 3 ne sont pas ma tasse de thé, au niveau du confort je n’ai rien à leur reprocher. Légers (5,6 g) et accompagnés de six paires d’embouts, dont une en mousse, ils tiennent très bien dans mes oreilles et sont agréables à porter. Leur certification IP55 fait qu’ils n’ont rien à craindre de la pluie et de la transpiration.

Surtout attiré par leurs fonctionnalités originales, je n’attendais rien de spécial des écouteurs de JBL sur le plan de la qualité sonore, à tort. J’ai été très agréablement surpris par leurs performances sur ce point, et ce même sans avoir profité du codec LDAC haute résolution de Sony (24 bits/96 kHz avec une bande passante de 990 Kb/s) faute de prise en charge par Apple. Avec un iPhone ou un Mac, il faut se contenter des traditionnels codecs SBC ou AAC.

Les Tour Pro 3 sont équipés d’un hautparleur dynamique de 10,2 mm pour les basses et les médiums et d’une armature équilibrée pour les aigus. De manière générale, ils restituent remarquablement bien la musique et les voix. Les basses se font bien entendre et peuvent être percutantes, sans pour autant étouffer le reste. Dans les médiums, le rendu des voix est naturel et maitrisé. Aidés par leur transducteur dédié, les aigus sont pour leur part riches. Au global, la scène sonore est ample et très détaillée. Délivrant un son à la fois juste et agréable, les Tour Pro 3 font partie des meilleurs dans ce domaine. Et si on préfère une signature sonore particulière, on peut ajuster la restitution avec l’égaliseur intégré à l’application de JBL.

La réduction de bruit active (ANC) est, elle aussi, très bonne, quoiqu’un peu moins performante que celle des AirPods Pro 2. Les basses et les aigus sont bien atténués, mais c’est moins le cas des médiums et donc des voix. Pour avoir la meilleure isolation possible, il faut utiliser les embouts en mousse. On peut contrôler l’intensité de l’ANC dans l’application, mais mieux vaut le laisser au maximum pour éviter d’entendre un souffle. Pour les appels téléphoniques, les micros font un travail correct.

JBL annonce 11 heures d’autonomie sans ANC et 7 heures avec. Les écouteurs connectés à mon iPhone ou à mon Mac, j’ai mesuré plus de 8 heures d’écoute avec l’ANC, ce qui est excellent et largement au-dessus des AirPods Pro 2. Le boitier ajoutant une trentaine d’heures d’autonomie, on est sûr de ne jamais tomber en rade de batterie. Le boitier se recharge lui-même en USB-C ou bien en induction.

Une application et des contrôles moyens

L'AirPods Max version USB-C vendu moins cher que le l'ancien modèle Lightning en déstockage ? C'est possible. D'abord chez Amazon en Italie, les nouveaux coloris Bleu Lumière stellaire, Mauve et Orange sont à 509 € qui donnent 507 € une fois la taxe et les frais de port calculés.

Ensuite chez Amazon France qui n'est pas placé trop loin de son cousin transalpin. Les coloris Bleu, Lumière stellaire et Orange sont à 520 €. Dans les deux cas, c'est une petite remise bienvenue face aux 579 € d'Apple.

Avec Amazon on a cette possibilité de le retourner d'ici le 31 janvier si finalement on ne se fait pas à ce type de casque. Rappelons qu'en adoptant l'USB-C, Apple a retiré la possibilité de l'utiliser en filaire si vous ne goûtez pas le Bluetooth. Pour le reste, c'est le même produit qu'avant, mais dans d'autres couleurs. Ce casque a fêté sa quatrième année hier.

Apple annonce l'AirPods Max, son casque à 629 €