La version finale de watchOS 4, qui sera disponible cet automne, va permettre aux rats des salles de gym de jumeler leur Apple Watch aux équipements sportifs compatibles : en utilisant la puce NFC intégrée à la montre, les machines pourront communiquer des informations à l’Apple Watch (inclinaison, vitesse…). Les principaux constructeurs de ces appareils de torture ont signé avec Apple, comme Matrix, Life Fitness, Star Trac, Cybex, StairMaster, Schwinn, ou encore TechnoGym.

Dans une interview à TechRadar, Nicola De Cesare le directeur commercial de TechnoGym donne justement quelques informations sur la prise en charge de l’Apple Watch. De leur côté, la première machine sera prête pour le mois de septembre, ce qui signifie que les salles de sports vont devoir investir pour s’équiper de ce nouveau matériel. Au vu de la vétusté longévité des tapis roulants et autres rameurs de certaines salles, ce n’est pas demain la veille que beaucoup de sportifs pourront profiter de cette nouveauté…

De Cesare explique que les salles renouvellent leur équipement tous les trois à cinq ans en moyenne pour le cardio, et entre cinq à sept ans pour les machines d’entrainement musculaire. Néanmoins, des machines pourront bénéficier d’une mise à jour de Unity, la plateforme de transfert de données entre les équipements de TechnoGym et les bracelets connectés, afin d’assurer la compatibilité avec l’Apple Watch.

Quand la version finale d'iOS 11 sera disponible cet automne, elle propulsera de facto le système d'exploitation mobile d'Apple comme la plus grande plateforme au monde pour la réalité augmentée. Très loin devant n'importe quel concurrent ! Grâce à ARKit, les utilisateurs d'iPhone et les iPad équipés d'un processeur A9 et au-delà pourront utiliser des applications et des jeux dans lesquels des objets virtuels s'incrusteront avec précision dans l'environnement capté par l'appareil photo de leurs terminaux (lire : Prise en main : la réalité augmentée d'Apple n'est plus virtuelle).

En attendant, la balle est dans le camp des développeurs qui peuvent d'ores et déjà intégrer ARKit dans leurs apps. Niantic travaille déjà sur le sujet avec Pokémon GO, Ikea est aussi sur le coup, et bien d'autres encore fourbissent leurs armes virtuelles. Pour avoir une meilleure idée des possibilités offertes par ce framework, vous pouvez visiter ce site, qui compile les démonstrations ARKit « les plus cool ».

Il y a beaucoup d'exemples sympas, quelques uns émaillent cette actu. Mention spéciale à la démo de bataille navale tout en haut qui a le potentiel de devenir un jeu intéressant. Ou encore cet empilement de canettes qui exploite non seulement ARKit bien sûr, mais aussi le moteur Unity. Ci-dessous, l'apparition d'un personnage d'Overwatch :

Là, la visite depuis la table de la cuisine de la chambre virtuelle de Van Gogh :

Ces démos permettent d'imaginer toutes sortes d'usage originaux pour la réalité augmentée sur iPhone et iPad — bien au delà de Pokémon GO.

La Food and Drug Administration, alias FDA, est l'organisme en charge de certifier les médicaments et les produits à usage médicaux sur le sol américain. Toute entreprise qui voudrait se prévaloir de cette précieuse estampille doit néanmoins en passer un processus très rigoureux de test, qui peut durer plusieurs mois (voire quelques années).

Cela peut paraître pénible aux yeux des entreprises qui veulent investir l'important et très lucratif marché américain de la santé, mais évidemment on ne vend pas un médicament comme une canette de soda. Dès le départ du projet Apple Watch, le constructeur de Cupertino a pris langue avec la FDA (lire : iWatch : Apple dans « l'obligation morale » d'en faire plus pour la santé).

Mais pas question de faire certifier la montre connectée, en raison de la durée nécessaire pour obtenir le feu vert de l'agence, ce qui de plus aurait obligé Apple à dévoiler son jeu et son produit bien avant sa commercialisation. Les choses devraient cependant changer d'ici cet automne, puisque la FDA va mettre en place un programme pilote pour certifier les produits médicaux qui présentent « un risque faible ». Pas besoin de test avant la mise en vente de ce type d'appareils ; ceux qui présentent par contre un plus grand risque pourraient être commercialisés après un examen « simplifié ».

Dans les deux cas, c'est une opportunité intéressante pour Apple. Le cardiofréquencemètre de l'Apple Watch peut en effet détecter des anomalies courantes du rythme cardiaque avec une précision de 97%. Voilà qui pourrait faire de l'Apple Watch un produit à usage clinique. Et il y a ce capteur de glycémie que testerait Tim Cook ; il est présenté par la rumeur comme un accessoire complémentaire de l'Apple Watch (un bracelet intelligent ?). Un produit qu'il serait intéressant de faire certifier rapidement par la FDA, afin qu'Apple puisse le commercialiser comme appareil de suivi médical du taux de glucose.

Nike continue d’améliorer son application Nike+ Run Club, qui passe en version 5.7. La grosse nouveauté concerne l’app pour Apple Watch, qui propose désormais une fonction Speed Run. Le sportif émérite peut désormais indiquer depuis sa montre des tours de piste et des phases de fractionné (alternance entre effort soutenu et récupération). Il faut toucher deux fois l’écran principal de l’Apple Watch pour créer une telle phase.

En ce qui concerne l’application iOS en elle-même, on saluera le retour des récompenses et des badges afin d’entretenir sa motivation au jour le jour. Ces trophées virtuels pourront bien sûr être partagés histoire de mettre la pile aux camarades coureurs. Puisqu’on en parle, la fonction d’ajout d’amis s’améliore elle aussi via un bouton dédié.

Non content d'avoir trouvé un moyen de simplifier énormément l'assemblage de quelques-uns de ses meubles, IKEA veut rendre plus simple aussi le choix de nouveaux mobiliers, en s'appuyant sur la réalité augmentée d'Apple.

L'une des grandes nouveautés d'iOS 11 consiste en l'intégration de fonctions pour les développeurs de telles applications. IKEA est potentiellement un excellent partenaire pour Apple, avec une présence mondiale et scénarios d'utilisation très concrets pour le grand-public.

A l'automne, probablement dans la foulée de la sortie d'iOS 11, IKEA proposera son app de réalité augmentée conçue pour aider au choix de meubles et s'assurer qu'ils s'insèrent bien avec votre décoration.

Michael Valdsgaard, en charge des développements numériques chez le fabricant scandinave, explique que cette collaboration avec Apple devrait donner lieu à la création de la première app permettant de tester des combinaisons de mobiliers et de les acheter immédiatement. La vente se fera peut-être directement dans l'app mais ce n'est pas encore arrêté. Valdsgaard ajoute que cette fonction de shopping ne figurera pas forcément dans la première version.

Détail amusant, dans l'émission Planet of the Apps diffusée sur Apple Music, un candidat sélectionné par des investisseurs propose justement la même chose avec son app Pair. Elle a cependant un choix multimarque de mobiliers alors qu'IKEA ne proposera que les siens. Mais la concurrence risque d'être rapidement rude pour ces logiciels qui ont essuyé les plâtres de l'AR avant qu'Apple n'en fasse une fonction de base de son OS.

Dans le prototype de l'app d'IKEA que nous avons pu voir la semaine dernière à Paris, on pouvait choisir un meuble, le positionner à loisir dans la pièce et ensuite tourner autour pour le voir sous tous les angles. Une fois placé il ne pouvait pas être réorienté, c'était une petite limite de l'app dans sa version actuelle.

500 à 600 articles d'IKEA formeront le catalogue de départ de cette app et les futurs produits y apparaîtront en premier. Apple a un intérêt évident à avoir IKEA à ses côtés et la réciproque est tout aussi vraie : « Du jour au lendemain, iOS va devenir la plus grande plate-forme de réalité augmentée au monde. C'est super intéressant pour nous », déclare Michael Valdsgaard.

Vous avez peut-être pris l’habitude de dégainer votre iPhone pour retrouver le chemin de la serrure de la porte de la maison la nuit, ou encore pour ouvrir la voiture dans un parking plongé dans l’obscurité. La fonction lampe torche d’iOS est effectivement bien pratique ! Mais avec watchOS 4, il ne sera plus nécessaire de sortir le smartphone de la poche : l’Apple Watch intègre désormais sa propre lampe torche.

La nouvelle fonction se trouve dans le centre de contrôle. La montre n’intègre pas de flash comme l’iPhone bien entendu, mais son écran très lumineux (1 000 nits pour la Series 2) peut servir d’alternative. La lampe torche de l’Apple Watch n’est autre qu’un écran blanc, suffisant pour éclairer tout autour du poignet. Apple a songé à deux options supplémentaires : en plus de l’écran blanc, on peut afficher un écran clignotant ou un rouge.

L’appareil le plus personnel d’Apple sait désormais faire quelque chose de personnel en plus : vous souhaiter un bon anniversaire. Dans watchOS 4, une notification « Happy Birthday » avec votre prénom apparait automatiquement le jour correspondant. Dans la première bêta du système, cette notification n’est pas traduite en français. Quand on touche la notification, pas de gâteau d’anniversaire au chocolat, mais des ballons qui s’envolent à l’écran.