Un matériau transparent, flexible et conducteur, parfait pour les objets connectés
Murata, une société japonaise spécialisée dans les composants comme les filtres RF ou les condensateurs (vous en trouverez dans les appareils Apple) vient d'annoncer un nouveau matériau intéressant pour le marché des wearables et des objets connectés en général. Et — chose plutôt rare — la compagnie indique chercher des partenaires.

Un film transparent, flexible et conducteur
Murata le présente comme la huitième merveille du monde, avec des points — il est vrai — assez intéressants. Le film en question est transparent, flexible et conducteur. Il peut être appliqué à la manière d'une peinture et même imprimé, tout en étant fin. Pour les trois points principaux, il a visiblement l'avantage d'être efficace sans trop de contraintes, alors que les matériaux actuels ne combinent généralement que deux points sans contraintes (transparence et conductivité), avec souvent une résistance un peu faible. Ici, le film résiste très bien à la flexion, sans perdre sa conductivité.

Un autre point mis en avant est une bonne tolérance biologique : il ne cause pas d'allergie ni de réactions particulières selon Murata. Ces points le rendent intéressant pour les objets liés à la santé et pour une intégration dans des traqueurs d'activités, dans des montres, des capteurs, etc.
Un produit miracle
Ce nouveau matériau miracle est basé sur des éléments en « micro-céramique », qui s'assemblent pour former une structure entre la céramique classique et le métal. Enfin, toujours selon Murata, le matériau en question ne nécessite pas de terres rares et peut entrer en production de masse facilement. Pour la question du prix, la société japonaise indique uniquement que les composants nécessaires à la fabrication sont peu onéreux et simples à obtenir, sans indiquer si son produit a un coût élevé (ce qui est donc probablement le cas).
Sur le papier, ce composant pourrait permettre de créer des objets connectés intéressants, mais la question de la raison de cet appel public se pose tout de même : pourquoi chercher des partenaires de cette manière si les avantages sont si nombreux ?
Préservatif connecté, les gars !
@kev020792
Cool. Mais t’as un endroit où mettre la batterie ? 🤒👌🏻😅
@roccoyop
Pas besoin, ça chauffe déjà à l’huile de couille.
@roccoyop
Balancier à mouvement perpétuel, comme pour les montres 🚁
Il y certainement moyen de faire encore moins cher en imprimant sur une feuille de plastique : flexibilité et conductivité.
Simplement que mettre en production doit coûter cher en machines. La production de masse, c’est toujours un coût non négligeable.
En tout cas, sur le papier, c’est absolument génial.
@Nesus
C'est très vraisemblablement l'explication. Ce dispositif sera abordable, après une mise en œuvre coûteuse au départ, non à cause du prix des matières premières le composant (bon marché) mais du fait de la méthode de fabrication novatrice (et donc onéreuse à ses débuts). Je ne vois pas de contradiction pour ma part.
@flux_capacitor
Non plus. Si le procédé était simple d’autres l’auraient déjà fait.
@Nesus
Exactement ce que j'ai dit 🙄
• Mise en œuvre = procédé (onéreux)
• Mise en œuvre ≠ matière première (bon marché)
@flux_capacitor
Nous sommes pleinement d’accord, mais j’avoue, c’était très juste comme réponse et ça laisse un doute.
Et sur le plan écologique ? Recyclable ? Biodégradable ? Polluant ?
Pour une industrialisation les partenariats sont nécessaires . On peut avoir un super prototype ou un super Brevet mais pas de cash-flow et pas de chaîne de production permettant une application pratique . Ce n’est certainement pas le conservatisme de l’industrie japonaise et la santé des banques qui va leur permettre de donner un coup de Boost(je dis ça au doigt mouillé)