Malgré le flop de la première version, Meta ne compte pas lâcher ses Ray-Ban Stories. L'entreprise aurait dans ses cartons une deuxième déclinaison de ses lunettes connectées apportant une poignée de nouveautés. Pour rappel, les Ray Ban Stories ne disposent pas de fonctionnalités AR ni d'écrans intégrés : elles permettent de filmer une scène grâce à des caméras embarquées, mais aussi de passer un coup de fil ou d'écouter de la musique.
Un premier visuel des nouvelles Ray Ban Stories, récupéré par @nya_vr_ dans l'app compagnon Facebook View.
La newsletter Lowpass a pu jeter un œil à des documents internes et affirme que la seconde déclinaison pourra diffuser des vidéos en direct. Si Facebook et Instagram seront évidemment pris en charge, on ne sait pas encore si ce sera le cas d'autres plateformes. Les influenceurs pourront s'en servir pour discuter avec leur audience à l'aide des micros intégrés.
Plusieurs nouvelles montures devraient être dévoilées, remplaçant certains modèles actuels. On s'attend également à des améliorations côté batterie et caméra, ainsi qu'à une meilleure intégration avec Spotify (permettant de rapidement passer un morceau en tapotant les branches). D'autres services musicaux pourraient suivre par la suite, et Meta travaille sur un système de volume adaptatif basé sur le bruit ambiant.
Meta aurait aussi mis l'accent sur la confidentialité. Il faut dire que la version actuelle a de quoi inquiéter : une simple LED indique que le porteur est en train de filmer, qu'il n'est pas bien difficile de camoufler à l'aide de peinture ou de scotch. La prochaine déclinaison ne devrait pas pouvoir lancer d'enregistrement ou prendre de photos si la LED a été trafiquée, explique Lowpass.
Une autre fuite révèle que Meta chercherait à mettre l'accent sur l'IA pour ce produit, notamment à l'aide d'un nouvel assistant vocal. @nya_vr_ affirme sur Threads qu'il sera possible de l'invoquer grâce à la formule « Hey Meta », et que celui-ci pourra par exemple « rédiger des poèmes sur l'amitié ». Tout ce qu'on attend d'une paire de lunettes connectées, en somme.
Jusqu'à présent, les Ray Ban Stories ont eu du mal à trouver leur public. Le Wall Street Journal révélait au début du mois que sur les 300 000 exemplaires écoulés entre septembre 2021 et février dernier, moins de 10 % des étaient utilisés chaque mois. On devrait avoir plus d'informations sur cette nouvelle version et sur le futur Quest 3 lors de la conférence Connect de Meta prévue pour le mois prochain.
watchOS 10 chamboule l'interface de la montre d'Apple avec une série de nouveaux principes conçus pour mieux exploiter la place disponible à l'écran, améliorer l'information fournie à l'utilisateur et limiter ses déplacements au sein des interfaces.
Apple veut que les écrans toujours plus grands de ses montres soient mieux exploités, avec pour effet que l'utilisateur s'y retrouve plus facilement et plus rapidement dans les différents états possibles d'une app.
Dans leurs préconisations aux développeurs, les designers d'Apple rappellent d'abord une évidence : une interface watchOS doit être optimisée pour des interactions très brèves. Dès lors, la navigation se doit d'être intuitive, les contrôles doivent être clairs et présents là où on les attend.
Les années passant, les écrans des Apple Watch se sont élargis et leurs coins se sont arrondis, de quoi ouvrir le champ pour l'agencement des composants d'interface à l'intérieur de ce cadre. watchOS 10 propose trois organisations d'interface supposées répondre aux besoins des développeurs : il y a les agencements "Dial", "Infographic" et "List".
Les trois modèles types d'écrans pour les apps dans watchOS 10
"Dial" ("cadran" en français) est le plus adapté aux écrans qui contiennent une bonne densité d'information. Quatre emplacements, dans les coins, sont utilisables pour afficher des icônes ou données, sans venir empiéter sur le cœur de l'écran. Les apps Activité, Météo ou Chronomètre utilisent ce modèle.
Agencement de l'interface de type "Dial"
"Infographic" intéresse plutôt les apps qui présentent des courbes ou graphiques combinés à des données mêlant textes et chiffres. L'app Bourse et les vues correspondant aux anneaux de forme dans Activité l'utilisent. Enfin, "List" se passe d'explications, il sera utilisé dans Mail ou Contacts.
Agencement d'interface de type "Infographic"
Ces trois grilles pour la construction d'une interface d'app vont s'adapter automatiquement aux différents écrans des Apple Watch (d'une Series 4 à une Ultra, l'espace disponible n'est pas le même) sans que le développeur n'ait à se casser la tête.
Jeux de couleurs et de transparences
Une fois le type d'agencement choisi pour une vue, il faut la remplir et compléter les informations qu'elle procure par un jeu de repères visuels. Apple conseille d'utiliser des couleurs unies, des dégradés ou des animations. Ces attributs ne sont pas là pour faire joli, mais pour aider l'utilisateur à se situer dans l'app, soulignent les designers.
Dans l'app Minuteur, le fond uni change de couleur entre la phase du décompte (arrière-plan noir) et le moment où le temps est écoulé (orange). Nul besoin de lire l'écran à la limite, si la vibration ne suffisait pas, on remarquera le nouvel aplat de couleur même du coin de l'œil.
Le développeur peut également utiliser un fond dont la couleur choisie pour le dégradé a valeur d'information pour l'utilisateur. Elle lui donnera un premier élément de contexte avant même qu'il déchiffre ce qui est écrit à l'écran. L'app Bourse utilise déjà ce principe dans watchOS 9, avec du rouge pour une action qui baisse, du vert lorsqu'elle remonte.
Les fonds dégradés servent aussi de support d'information dans l'écran affiché.
Dans l'app Calendrier, la couleur de dégradé répond à celle du calendrier dont dépend l'événement affiché. Juste après, dans la capture de l'app Bruit, le fond est vert, car le niveau sonore capté sur le moment est sans incidences. La version pour watchOS 9 utilise déjà ce code couleur, mais en occupant tout l'écran dans watchOS 10, il s'impose davantage.
On notera tout de même que l'écran principal de l'interface de Bruit n'inclut plus l'explication sur le degré de nocivité du niveau sonore. Il faut taper sur le bouton d'information. C'est une étape de plus. Cependant, une fois qu'on a assimilé ces infos, leur présence constante à l'écran devient inutile. Autant laisser toute la place à la mesure en cours.
Bruit dans watchOS 9 et 10
Certaines apps peuvent aussi utiliser leur arrière-plan pour fournir une information d'appoint à celle donnée à l'avant-plan. Une interface de type Dial/Cadran se prête bien à cet exercice. Dans l'app Météo par exemple, et comme sur iOS, une animation en arrière-plan (pluie ou neige qui tombe, rayons de soleil, éclairs) vient seconder les données centrales.
L'une des animations dans l'app Météo.
Au passage, pour les boutons et ceux en particulier qui utilisent la palette des couleurs système — rouge, vert… — Apple a prévu des niveaux de contraste, afin qu'ils restent lisibles en toute occasion, par-dessus des fonds aux couleurs vives.
Toujours avec cette idée de donner à l'utilisateur une meilleure idée de l'endroit où il se trouve dans une app, l'interface peut utiliser des plans translucides. Une notification de Messages va ainsi s'afficher par-dessus un fond translucide qui laisse percevoir, derrière lui, l'écran de l'app ou le cadran que l'on avait précédemment. On devine dès lors qu'on y reviendra sitôt la notification fermée.
Ce principe de superposition se retrouve dans l'affichage du Centre de contrôle. Son arrière-plan est translucide et conserve la teinte des couleurs qui se trouvent derrière. On le voit dans les captures suivantes. La première affichait un cadran dans les tons de bleu avant qu'on ouvre le Centre de contrôle. La seconde avait les rangées rouges et vertes de l'app Bourse.
Lorsqu'on ouvre le Centre de contrôle, son fond est translucide et laisse filtrer les couleurs de l'écran que l'on n'a pas quitté. On devine qu'il est derrière et qu'il réapparaîtra sitôt le Centre fermé.
Ce floutage souligne le caractère temporaire de l'affichage du Centre. Ce plan translucide de séparation peut avoir quatre degrés d'opacité : Ultra légère, Légère, Normale et Épaisse où, dans ce dernier cas, l'arrière-plan est complètement masqué par une couche noire.
Cet effet de transparence a comme autre rôle de conférer un sentiment d'espace dans l'affichage des interfaces. Précédemment, la partie supérieure de l'écran était opaque. Les dernières générations de montre ont poussé les murs et l'interface peut s'étaler jusque loin dans les coins.
Dans les vues par liste, les éléments qui défilent disparaissent maintenant sous une zone devenue translucide. Cela donne l'impression d'une interface moins étriquée dans le sens de la hauteur.
La partie supérieure de l'interface de Calendrier est translucide, les éléments qui défilent dessous demeurent perceptibles.
L'interface préfère le surplace
Aux débuts de l'Apple Watch, ses concepteurs envisageaient des interactions de 10 secondes maximum. Au fil du temps il s'est avéré que les gens espéraient plutôt effectuer leurs actions en 2 secondes…
La couronne digitale dans watchOS 10 s'utilise pour naviguer entre les vues d'une même app (comme les sections dans Activité) en plus des défilements habituels pour une liste (les courriels dans Mail, les rappels, etc). Apple pousse à l'utilisation d'une pagination verticale qui sera plus pratique pour balayer des écrans d'information distincts.
On le voit dans l'app Activité. La vue avec les anneaux est remplacée successivement par les différents écrans M'entrainer/Bouger/Me lever lorsqu'on tourne la couronne. Un indicateur de position, avec sa colonne de points, est constamment affiché pour refléter la position dans l'app et un tap sur le bouton des anneaux en haut à gauche fait revenir à l'écran de départ.
Apple conseille également, lorsque l'interface s'y prête, de faire évoluer la représentation des éléments au sein d'une même vue, à la place d'un défilement entre plusieurs écrans. Là encore c'est la couronne qui est à la manœuvre.
C'est ce qui se passe dans l'app Chronomètre avec des cadrans qui se transforment, se découplent et rétrécissent et finissent par laisser place à un compteur numérique au fur et à mesure qu'on tourne la couronne. Chronomètre dans watchOS 9 le fait aussi, mais avec une animation moins travaillée et qui n'est pas aussi complète.
Progression entre les interfaces de l'app Chronomètre au sein de la même vue, avec la couronne digitale
Cette couronne digitale est également un bon moyen de modifier le contenu d'un écran qui n'a pas vocation à défiler. Avec l'app "Fuseaux" on progressera entre les différentes plages horaires du jour en manipulant la couronne. On le fait déjà dans watchOS 9, mais la nouvelle version est plus informative — avec les jeux de couleurs pour le passage nocturne/diurne — et bien plus agréable visuellement.
Dans Météo, la couronne digitale fait varier l'heure au sein d'un fuseau.
Lorsque l'app exploite une notion de hiérarchie entre les écrans, l'utilisation du bouton "Source list" s'impose. Placé dans le coin supérieur gauche, il est représenté par un empilement de barres. Dans Fuseaux, il permettra de partir de la vue détaillée qui s'ouvre par défaut, pour remonter dans la liste des lieux enregistrés, idem dans Météo ou dans Bourse.
En haut à gauche, le nouveau bouton pour remonter dans la liste précédente
Pour les apps où la hiérarchie entre les écrans est plus profonde — au lieu d'être limitée à deux niveaux — comme dans Mail, le système de déplacement précédent avec la petite flèche pour revenir en arrière reste d'actualité.
Pour que l'utilisateur garde néanmoins le sens de sa progression dans les sous-sections, l'animation a été revue. Il y a toujours un effet de déplacement latéral des titres de sections, mais il est à la fois plus marqué, donc plus informatif, et plus fluide, donc plus agréable à l'œil.
Sur un grand écran d'Apple Watch, celui des Series des dernières générations et a fortiori sur l'Ultra, ces changements sont particulièrement appréciables et les animations finement travaillées. On l'apprécie aussi sur des Series plus anciennes où les bêtas actuelles ne sont pas sans bugs, mais assez fluides. L'article a été fait à partir d'une Series 5 et watchOS 10 est prévu pour des SE 1 et S4 minimum.
Nous ne savons pas si Ken Pillonel est nostalgique des produits transparents des années nonante (comme certaines variantes du Game Boy ou même les iMac) ou s'il a simplement voulu imiter les prototypes d'Apple, parfois transparents. Mais il a en tout cas décidé de se fabriquer un boîtier transparent pour ses AirPods Pro.
L'inspiration vient-elle du Game Boy ou de prototypes d'AirPods transparents ?
Il est en fait parti de la rétro-ingénierie du boîtier dont nous avons parlé il y a quelques semaines pour fabriquer une version transparente avec une imprimante 3D. Il ne s'agit pas de n'importe quel modèle : la Form 3+ est un appareil plutôt onéreux (comptez 4 500 €) qui emploie de la résine pour le produit final, avec pas mal de travail pour obtenir un rendu transparent satisfaisant. Mais le résultat est assez impressionnant : le boîtier ressemble à un vrai produit commercial, dans une ligne temporelle dans laquelle Apple s'intéresserait à la nostalgie.
Apple a publié sur son site un article avec les témoignages de quelques développeurs qui ont participé à l’un des labs organisés par ses soins pour présenter le Vision Pro et tester ses apps avec le casque. On s’en doute, ces témoignages sont positifs, on pourrait même dire dithyrambiques, à la fois sur la qualité du produit lui-même et sur l’intérêt de ces sessions qui durent une journée. De quoi inciter davantage de développeurs à faire l’effort de s’y rendre ?
Image Apple.
Aux dernières nouvelles en effet, ces labs n’afficheraient pas complet, loin de là. Apple aurait du mal à remplir les créneaux et les développeurs ne se précipiteraient pas sur les sessions. Alors peut-être que les avis de Michael Simmons, co-fondateur et CEO de Flexibits à qui l’on doit notamment Fantastical, de David Smith, développeur indépendant qui a créé un grand nombre d’apps dont Widgetsmith, de Chris Delbuck qui travaille sur Slack ou encore de Ben Guerrette, responsable de l’expérience produit chez Pixite, en convaincront quelques-uns.
Michael Simmons a redécouvert Fantastical une fois projetée dans visionOS, c’était comme s’il voyait son app — pourtant sortie en 2011 — pour la première fois, explique l’article. C’est encore mieux pour David Smith, qui a eu le souffle coupé en découvrant Widgetsmith dans le Vision Pro. Ce premier contact a surtout permis aux développeurs de valider les idées imaginées dans le simulateur ou au contraire de les mettre sur la voie des changements à apporter.
David Smith avait une feuille de papier remplie recto-verso pleine d’idées en terminant sa session. Ben Guerrette venait pour Spool, un éditeur vidéo synchronisé avec la musique qui a été pensé pour les écrans tactiles et qui va nécessiter de gros ajustements pour le Vision Pro. Son équipe a testé plusieurs idées un petit peu à l’aveugle et l’essai a permis de valider la meilleure stratégie à suivre. De son côté, le développeur chez Slack a testé l’app pour iPad dans visionOS, mais a conclu après son expérience qu’une app optimisée pourrait apporter beaucoup à la messagerie instantanée.
L’expérience semble ainsi concluante d’après ces quatre témoignages, mais les labs ne durent qu’une journée et les participants ne repartent pas avec un Vision Pro pour continuer leurs tests. Apple a bien prévu d’envoyer quelques kits de développement, mais si les expéditions ont commencé, c’est dans la plus grande discrétion.
La Rugged Case de Nomad donne un faux air d'Apple Watch Ultra à un modèle Series, tout en protégeant son boitier. Cet accessoire est formé d'une protection en acier inoxydable de couleur sombre qui vient entourer le boitier d'une Apple Watch et d'un bracelet intégré. Ce dernier a une allure assez sportive, il est moulé en fluoroélastomère, comme les modèles Sport d'Apple.
Le matériau choisi pour la protection devrait donner un cachet supplémentaire, habituellement ces coques sont plutôt faites en plastique. La forme, ensuite, est un clin d'œil assumé à l'Ultra avec la protubérance qui recouvre le bouton latéral. L'accessoiriste fournit également deux petits boutons interchangeables pour protéger celui de l'Apple Watch, l'un de couleur noire, l'autre en orange…
Cette protection, avec son bracelet intégré (on ne peut pas le détacher), est réservée aux Series 4, 5, 6, 7, 8 et SE de 44 et 45 mm. La Rugged Case est vendue 120 $ auxquels il faudra ajouter 34,90 $ de frais de port. Ça finit par faire cher…
Nomad est toutefois présent sur Amazon — il y a pas mal de bracelets identiques à celui-ci, sans la protection intégrée — mais cet accessoire Rugged n'y figure pas encore.
La date de sortie du Quest 3 devrait être annoncée le 27 septembre à l'occasion de la grande conférence annuelle de Meta. S'il faudra donc attendre encore plusieurs semaines avant de voir ce que le casque a dans le ventre, certains ont déjà pu mettre la main dessus : un fuiteur a récemment mis en ligne une vidéo dans laquelle on le voit déballer un Quest 3.
La vidéo montre un nouveau format de boîte carrée, et on peut voir le fuiteur sortir le casque et les deux manettes Touch Plus faisant l'impasse sur les anneaux de suivi. Les images semblent crédibles étant donné que tout ressemble exactement à ce que l'entreprise a présenté lors de l'annonce du produit. On commence à avoir l'habitude de voir les casques de Meta se promener dans la nature quelques semaines avant leur présentation : l'année dernière, des photos exclusives du Quest Pro avaient été partagées sur Reddit, tandis qu'une vidéo d'unboxing avait été publiée sur Facebook.
Le Quest 3 a été dévoilé officiellement quelques jours avant la WWDC 2023, Meta ayant essayé de couper l'herbe sous le pied d'Apple et de la présentation de son Vision Pro. L'entreprise a de grands espoirs sur ce casque : le Quest 2 est son best-seller, et son incursion dans le domaine du très haut de gamme s'est soldée par un flop. L'appareil va proposer un design plus fin que celui de la génération précédente, de meilleurs écrans ainsi qu'une puce Snapdragon de Qualcomm plus récente. Il sera facturé 569,99 € en entrée de gamme avec 128 Go de stockage.
Coordonner l'aspect d'un cadran d'Apple Watch avec le bracelet qu'on vient de lui accrocher n'est pas une mince affaire. C'est possible, mais pas sans y passer du temps dans l'app "Watch". Apple a réfléchi à plusieurs pistes pour simplifier cette personnalisation, en témoigne cet autre brevet sur le sujet.
Enregistré il y a deux ans, il propose de largement automatiser l'activation d'un cadran accordé au bracelet. Cela passerait par la détection des couleurs et de la matière du bracelet. Pour ce faire, un capteur de luminosité, installé par exemple sous l'écran, analyserait les courbes RGB réfléchies par l'accessoire et en déduirait les couleurs dominantes. Un autre algorithme s'occuperait de traduire visuellement le rendu textile du bracelet.
Cela donnerait l'affichage d'un cadran en harmonie avec le bracelet installé, comme on peut l'avoir (un peu) aujourd'hui avec certains modèles tels les Fierté et Unité. Leurs boites contiennent par ailleurs un app clip qui, une fois scanné avec son iPhone, lance l'affichage du cadran correspondant.
Reste que ces différents procédés manquent encore de fluidité. Un brevet de 2020 proposait que le bracelet soit muni d'un identifiant lu par la montre. Un autre brevet, enregistré en 2021, proposait l'intégration d'une puce NFC dans le bracelet pour une détection instantanée.
Et ce n'est pas qu'une question de coordination des couleurs entre le bracelet et le cadran. Mettre un bracelet Océan, un Milanais ou un Hermès peut être un indicateur des intentions de l'utilisateur. Et chacun d'avoir un cadran personnalisé qui s'activerait immédiatement, avec les complications nécessaires.
Sachant que l'on prête à Apple l'intention de faire quelque chose de neuf l'an prochain au niveau de ses bracelets, ce sera peut-être l'occasion d'exploiter quelques-unes des idées de ces brevets ?