Il aura fallu les Prime Day pour que l'Apple Watch Ultra de la première génération signe un record de prix bas. Le modèle équipé du bracelet Boucle Trail Jaune/Beige (S/M) est à 744,99 €.
La gamme venant d'être renouvelée, un rappel des prix s'impose. L'Ultra 1 valait 999 € à son lancement, l'Ultra 2 vaut 899 €, par conséquent les stocks d'Ultra 1 se négocient plutôt autour de 789 € actuellement.
L'Ultra 1 tient très bien la route face à sa remplaçante puisque la nouvelle offre essentiellement un processeur plus récent, une puce U2 à l'intérêt pour le moment limité et le geste de Toucher deux fois pour exécuter une poignée de commandes sans toucher l'écran.
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watchOS 10.1 arrive dans une nouvelle bêta. Cette version du système pour poignets aura deux nouveautés majeures. D'abord NameDrop pour échanger des fiches contact par AirDrop entre deux montres ou entre une montre et un iPhone. Series 7 et SE 2 minimum.
Ensuite il y aura le geste de « Toucher deux fois » qui autorise un contrôle de quelques apps d'Apple — en attendant que les développeurs tiers s'en saisissent — sans toucher l'écran mais par un double pincement du pouce et d'un autre doigt. Series 9 et Ultra 2 minimum.
Les deux écrans micro-OLED à l’intérieur du Vision Pro se rafraichiront rapidement pour offrir une expérience de réalité augmentée aussi fidèle que possible et limiter les risques de malaise pour le porteur. Apple avait ainsi indiqué dans une session technique que le taux de rafraichissement de base du casque était de 90 Hz, avec un mode spécifique à 96 Hz pour afficher des vidéos à 24 images par seconde. Une nouvelle information dénichée dans le code source du SDK de VisionOS fourni aux développeurs révèle qu’il existe en réalité une troisième option : le casque pourra monter jusqu’à 100 images par seconde quand c’est nécessaire.
Dans les grandes lignes, les deux écrans du Vision Pro fonctionneront comme les écrans ProMotion des iPhone, iPad et Mac. L’utilisateur ne choisira pas un mode ou un autre, tout sera géré automatiquement par VisionOS en fonction du contexte. La principale différence, c’est que la base est à 90 Hz, alors que les appareils d’informatique traditionnels tournent par défaut à raison de 60 images par seconde. Cette augmentation permettra d’assurer une meilleure fluidité, indispensable notamment pour offrir une reproduction de l’environnement sans trop de latence perceptible.
Image Apple.
Quand le Vision Pro affichera des vidéos tournées à 24 images par seconde, il basculera toutefois sur son mode 96 Hz. Cela permettra de rester sur un multiple de 24 et il ne sera pas nécessaire d’ajouter des images supplémentaires par rapport au fichier de base, ce qui produirait là encore de la latence. Enfin, le mode 100 images par seconde répond à un autre cas de figure précis, cette fois en lien avec l’environnement reproduit à l’intérieur du casque.
Quand le Vision Pro détectera des éclairages LED réglés sur 50 Hz, il basculera automatiquement sur son mode 100 Hz pour éviter de générer un scintillement désagréable. Vous avez peut-être croisé ce phénomène notamment lors du tournage de vidéos, il arrive que la fréquence de rafraichissement des LED perturbe celle de l’enregistrement et on peut alors voir des bandes disgracieuses sur l’image. C’est justement pour éviter ce phénomème qu’Apple a prévu ce mode, qui consomme probablement un petit peu plus au passage, mais qui évitera de (trop) briser l’illusion que c’est la réalité devant ses yeux.
Si vous avez l’impression que l’Apple Watch n’évolue quasiment pas d’une année sur l’autre, ce n’est pas qu’un sentiment personnel. La montre connectée d’Apple évolue par toutes petites touches depuis plusieurs années et la Series 9 ne fait pas exception. Bien au contraire, les différences entre cette nouvelle génération et la Series 8 sont si minces qu’un test ne semble même pas s’imposer. Écran plus lumineux, nouvelle puce, nouveau geste… et c’est à peu près tout. Le design n’a même pas été retouché, les capteurs de santé sont identiques, l’autonomie n’a pas bougé : cela ressemble au service minimal de la part d’Apple.
Si je ne vous disais pas qu’il s’agit d’une Apple Watch Series 9, vous ne pourriez jamais le deviner avec cette image.
C’est sans doute pour cette raison que le constructeur vante les mérites de son Apple Watch davantage pour ceux qui sont restés sur un modèle vieux de quelques années. Ce qui tombe bien, mon Apple Watch Series 5 commençait à avoir du mal à terminer la journée. En quatre ans et autant de générations, les petites nouveautés introduites chaque année commencent à peser lourd dans l’équation et le résultat est une montre qui devrait avoir évolué de manière significative cette fois.
De quoi justifier l’achat d’une Series 9 ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans ce test !
Un design toujours inchangé
Dans les grandes lignes, l’Apple Watch n’a pas tellement évolué depuis le tout premier modèle présenté en 2014. On reste sur le même design général, avec un carré aux bords arrondis, le même système d’attaches pour le bracelet depuis le premier jour, les mêmes côtés bien arrondis, la même zone pour les capteurs sous la montre. Sans toutefois remonter de près d’une décennie, il faut bien reconnaître que la formule s’est stabilisée il y a quelques générations et ne varie plus tellement depuis.
Entre mon ancienne Series 5 et la nouvelle, seule la teinte différente du gris sidéral noir du moment permet de distinguer les deux montres, écran éteint. La taille a aussi un petit peu évolué, les Apple Watch ont légèrement grossi avec les Series 7, mais la différence de l’ordre du millimètre1 est si infime qu’elle s’oublie immédiatement. En allumant la dalle OLED, une différence saute malgré tout aux yeux : les bordures ont été affinées également avec les Series 7, si bien que l’écran est plus grand. C’est particulièrement sensible avec watchOS 10 et ses fonds colorés, alors que les anciennes versions du système privilégiaient le noir qui se fondait mieux avec les bordures.
La plus grosse différence entre l’Apple Watch Series 9 (gauche) et la Series 5 (droite) est à chercher du côté de l’écran, qui bénéficie de bords affinés depuis la Series 7.Ce changement ne permet pas nécessairement d’afficher plus d’informations, mais les informations affichées sont plus grandes, tout comme les boutons de watchOS (Series 5 à gauche, Series 9 à droite).
Si Apple a aussi peu touché au design de sa montre depuis son apparition, c’est peut-être parce qu’il n’appelle aucun changement ? Je sais que tout le monde n’est pas de cet avis, y compris au sein de la rédaction, mais je ne comprends pas les demandes d’évolutions de ce côté. Les concurrents ont prouvé à de multiples reprises que les écrans ronds sont une mauvaise idée pour les montres connectées et les choix effectués par Apple sur sa première génération se sont avérés satisfaisants.
La forme générale de l’Apple Watch est imposée par les contraintes liées à son placement au poignet. Les bords arrondis sont plus confortables, d’autant qu’il est préférable de serrer suffisamment le bracelet pour que l’appareil et ses capteurs restent bien plaqués contre la peau. On pourrait espérer une montre plus fine, mais aussi comprendre que cela pénaliserait forcément la batterie, plus gros composant à l’intérieur, et donc l’autonomie. Les deux boutons physiques n’ont jamais bougé, mais ils sont à mon avis tous les deux excellents, en particulier la couronne digitale. Placée en haut à droite par défaut, elle évite d’utiliser l’écran pour faire défiler du contenu et je la trouve pratique et parfaitement bien conçue depuis la première génération.
Sur le côté droit, l’Apple Watch Series 9 intègre toujours deux boutons physiques, dont la couronne digitale qui est toujours aussi efficace et plaisante à utiliser.
L’Apple Watch Ultra a apporté un tout nouveau design à la famille des Apple Watch, qui conserve les rondeurs générales en ajoutant quelques angles. C’est purement subjectif, mais je préfère le dessin original des montres pommées et je ne voudrais pas d’une Ultra, qui est aussi bien trop grosse à mon goût. Seul le bouton d’action qui reste une exclusivité des montres Ultra m’intrigue, mais d’après les retours des utilisateurs, il n’est pas si utile que cela.
Extérieurement, la Series 9 n’évolue peut-être pas, mais son écran offre une luminosité maximale qui peut atteindre 2 000 nits, le double des générations précédentes. J’ai été vérifier, toutes les Apple Watch depuis la Series 2 de 2016 ont été équipées d’une dalle OLED capable d’atteindre les 1 000 nits, c’est la première évolution dans ce domaine en pas moins de sept ans. Les modèles précédents ont amélioré la luminosité de leur écran toujours allumé, mais on restait sur la même valeur maximale en plein soleil.
Est-ce que cela se voit ? Oui, sans discuter, la différence est nette dès lors que l’on sort. Ma Series 5 est à peine lisible sous le soleil breton et il faut faire un effort pour parvenir à consulter son écran, ce qui n’est pas très agréable. Dans la même situation, la Series 9 se débrouille nettement mieux. Je ne dirais pas que c’est aussi facile de lire son écran qu’en intérieur, mais c’est tout à fait correct. Pour ceux qui passent beaucoup de temps dehors, cela fait une belle différence.
L'application Natural Cycles, qui est officiellement une méthode de contraception en Europe et aux États-Unis, peut maintenant récupérer les données enregistrées par les Apple Watch compatibles pour effectuer son travail. Elle a en effet été approuvée par la FDA1 pour cet usage.
Image Natural Cycles.
Les Apple Watch compatibles sont la Series 8, la Series 9 et les deux générations d'Apple Watch Ultra. Elles ont en commun d'intégrer un capteur de température, et cette donnée est précisément le principe de base de l'application Natural Cycles.
Le fonctionnement de l'application consiste à mesurer la température basale et — avec des algorithmes maison — déterminer si c'est le moment (ou pas) de tenter de concevoir un enfant2. La société annonce un taux de réussite de l'ordre de 93 % pour la contraception, même si quelques retours montrent que l'efficacité est parfois perfectible. L'Apple Watch est le second produit technologique qui peut être employé avec l'application, après la bague connectée de chez Oura. L'application est payante (dès 10 €/mois) et si vous n'avez pas d'Apple Watch, la marque propose un thermomètre connecté (en Bluetooth) lors de la souscription.
Image Natural Cycles.
Rappelons enfin que le capteur des Apple Watch ne fonctionne que la nuit et que le principe de l'application nécessite de prendre la température au réveil : vous devrez donc dormir avec la montre.
Food and Drug Administration, l'agence américaine qui valide l'utilisation des produits pour un usage médical. ↩︎
Visiblement, l'application est employée par certaines personnes comme une méthode de contraception et par d'autres comme une méthode de conception. ↩︎
L'arrivée d'Apple sur le marché de la réalité mixte inquiète Meta. Mark Gurman a discuté avec ses sources de la firme de Menlo Park et fait le point dans son infolettre dominicale. « Nous en sommes au stade "peur d'Apple" », a déclaré un employé, ce qui n'est pas sans rappeler la façon dont se sentaient les différents acteurs du marché du smartphone juste avant la sortie de l'iPhone en 2007.
Meta s'apprête à lancer son Quest 3, un nouveau casque de réalité mixte qui sera disponible mercredi à partir de 550 €. C'est bien moins cher que les 3 500 $ demandés par Apple pour son Vision Pro, mais la stratégie est différente : Mark Zuckerberg veut démocratiser la VR et mise sur l'entrée de gamme dans l'espoir de toucher un large public.
Pour atteindre cet objectif, le but au long terme reste de proposer un appareil encore plus abordable. Bloomberg explique que Meta aurait prévu un nouveau casque de réalité mixte moins cher pour l'année prochaine, ressemblant beaucoup au Quest 3 mais avec des composants moins coûteux. Celui-ci n'aurait pas de manettes incluses, le tout fonctionnant uniquement à l'aide du suivi des mains. Des manettes pourraient toujours être commandées séparément.
Il s'agirait là d'un sacré pari pour Meta, qui propose depuis longtemps un suivi des mains sur ses casques. Si celui-ci peut dépanner, il reste moyen-moyen quand il faut jouer avec le clavier. De son côté, Apple ne livrera pas de manettes dans la boîte du Vision Pro. Il ne s'agit pas d'une technique pour réduire les coûts, car elle va compenser à l'aide d'un puissant suivi des mains permettant de naviguer dans l'interface.
On attend donc de voir comment Meta compte proposer une fonction similaire sur un modèle d'entrée de gamme. Si on ne s'attend pas à ce qu'il soit forcément au niveau du Vision Pro, il faudra au moins qu'il tienne la route pour une utilisation au quotidien. Certaines apps fonctionnent uniquement avec le suivi des mains, mais de nombreux jeux imposent l'utilisation d'une manette.
L'arrivée d'un « Quest Lite » permettrait l'émergence d'une gamme complète, le Quest 3 devenant l'appareil intermédiaire. Meta chercherait à remplacer son Quest Pro pour offrir un appareil haut de gamme correct, bien que la sortie ne semble pas être pour tout de suite. Apple a également envisagé pendant un temps de produire un Vision Pro plus abordable, mais Ming-Chi Kuo affirmait le mois dernier que le projet avait été mis au placard.
Le prix élevé est un sujet qui revient régulièrement au sujet du Vision Pro, mais le poids pourrait aussi poser problème selon Mark Gurman. Le journaliste de Bloomberg est revenu sur ce sujet dans son infolettre dominicale, en indiquant que la première génération est lourde, au point où cela pourrait gêner l’utilisation de l’appareil et in fine limiter son attrait. À tel point que ce serait un enjeu majeur pour le successeur du casque.
Apple n’a jamais communiqué sur le poids de son Vision Pro, si bien que l’on en est réduit aux impressions des testeurs. Le consensus semble s’établir autour des 450 grammes (1 pound) pour l’appareil, un chiffre que Mark Gurman reprend aussi. Ce serait lourd et même trop lourd pour une partie des utilisateurs, y compris pour de courtes sessions d’utilisation et a fortiori pour les plus longues mises en avant par Apple, puisque le casque est censé servir au travail comme dans les usages personnels.
Le Vision Pro a été surtout présenté sans lanière au-dessus de la tête, même si Apple en a conçu une, justement pour limiter la gêne liée au poids (image Apple).
L’entreprise aurait bien conscience du problème et l’ajout d’un bandeau sur la tête, même s’il est resté discret pendant la présentation du produit, serait une réponse face à cette critique. Mais ça n’est pas la meilleure solution et c’est pourquoi Apple travaillerait sur le confort pour sa deuxième génération. Le journaliste indique que les ingénieurs chercheraient à la fois à alléger l’appareil et à réduire au maximum ses dimensions, pour le rendre plus confortable.
Autre axe d’amélioration, la deuxième génération du Vision Pro devrait être plus facile à utiliser pour les porteurs de lunettes. La solution imaginée pour le premier modèle, avec des verres sur mesure fournis par Zeiss, est compliquée à mettre en œuvre autant pour l’utilisateur qui doit connaître la correction nécessaire que pour Apple qui doit gérer un grand nombre de pièces différentes. Une solution envisagée serait de créer des casques avec la bonne correction dès l’usine, mais l’entreprise n’aurait pas tellement envie d’avoir à gérer la partie ophtalmologique des commandes et puis la vue des utilisateurs peut changer au fil du temps, ce qui obligerait alors à changer tout le casque.
Comme le rappelle Mark Gurman, la solution idéale sera la réalité augmentée pure, qui permettra de passer du casque aux lunettes. Mais cette solution reste largement hypothétique à ce jour et du long-terme, alors en attendant, Apple devrait faire de son mieux pour alléger son Vision Pro.