Qualcomm promet de nouveaux processeurs pour des montres connectées « sans compromis »

Stéphane Moussie |

Si les montres Wear OS (ex-Android Wear) font du surplace depuis un moment, c’est en bonne partie la faute à Qualcomm qui n’a rien d’autre à leur proposer qu’un processeur de 2016 qui n’était déjà pas à la pointe lors de sa sortie.

Sûrement pour rassurer les partenaires et les clients alors que se tient actuellement la Google I/O, Qualcomm a révélé que de nouveaux processeurs destinés aux montres seront enfin disponibles à la fin de l’année. Mieux encore, le fabricant promet une plateforme « conçue de zéro pour une utilisation sans compromis », ce qui n’est pas le cas du Snapdragon 2100 actuel qui est une puce de smartphone modifiée.

« Les montres connectées d’aujourd’hui sont très plaisantes quand vous interagissez avec elles, mais pas quand elles sont au repos. Vous allez voir que cette nouvelle plateforme, cette nouvelle architecture, va améliorer significativement le look and feel des montres, que vous interagissiez avec elles ou non », assure Pankaj Kedia, responsable des wearables chez Qualcomm, à Wareable.

Et d’insister sur ce point en déclarant que l’affichage basse consommation noir et blanc qui prévaut quand la montre n’est pas utilisée (et dont n’est même pas capable l’Apple Watch) n’est pas satisfaisant. « Une montre connectée est avant tout une montre. Elle doit être belle, élégante, que je la regarde ou non. […] Quand nous discutons avec les clients de Fossil et de Michael Kors, ils nous disent qu’ils veulent des montres connectées sans compromis. »

Pankaj Kedia ne détaille pas les possibilités concrètes apportées par les futurs processeurs, mais on comprend que l’affichage en veille devrait être moins basique qu’aujourd’hui, sûrement grâce à des couleurs et des animations.

De plus, la nouvelle plateforme qui n’a pas encore de nom permettra de réaliser des montres plus petites (ou de libérer de la place pour d’autres composants) et d’accroître l’autonomie. Pankaj Kedia reste également vague à ce sujet, mais il assure que l’autonomie s’en retrouvera améliorée globalement, aussi bien lors de l’utilisation que pendant la veille.

« Cette plateforme va bouleverser l’écosystème Wear OS, et vous faire revoir vos attentes dans les montres connectées, conclut le cadre de Qualcomm. Nous sommes en train de distribuer des échantillons à nos clients. Je l’ai vu fonctionner, c’est très excitant. » Les premières montres profitant des nouveaux processeurs arriveront à la fin de l’année. Un modèle étendard est notamment prévu pour l’automne.

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Brevet : malgré une Apple Watch carrée, Apple s'intéresse toujours aux écrans ronds

Mickaël Bazoge |

Certains peuvent le regretter, mais l'Apple Watch est indéniablement carrée. En septembre 2014, avant la première présentation de la montre, la rumeur courait selon laquelle le futur produit aurait un écran rond. Il n'en a rien été évidemment, mais l'idée a trotté dans la tête d'Apple.

En janvier 2016, neuf mois après le lancement de l'Apple Watch, Apple déposait un brevet décrivant une approche pour contourner les difficultés des écrans ronds. Ce type de dalles pose des problèmes liés directement à leur forme, elles présentent en effet des zones difficiles à exploiter qui sont autant de casse-tête pour l'interface d'un système d'exploitation.

Concept ARD Studio.

Ce brevet, très technique, comprend des illustrations montrant une montre effectivement ronde bardée de circuits électroniques comme il se doit. Le plus intéressant finalement, c'est que l'invention — publiée ce 8 mai à Apple par l'USPTO — a été déposée après le lancement de l'appareil. Cela démontre qu'à tout le moins, Apple a demandé à ses ingénieurs de réfléchir à la problématique d'une montre ronde.

L'interface de watchOS mixe vaillamment des éléments carrés et ronds : plusieurs cadrans seraient tout à fait à leur aise sur un écran circulaire, tout comme le nuage d'apps.

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Fitbit active la fonction de suivi de la santé féminine pour la Versa et la Ionic

Mickaël Bazoge |

Fitbit est en train de déployer la nouvelle fonction de suivi de la santé féminine au sein de son application iOS (pour Android, la mise à jour arrivera un peu plus tard). Cette fonctionnalité permet à l'utilisatrice de relever ses cycles menstruels et les symptômes afférents ; l'app tentera ensuite de déterminer le prochain cycle avec un algorithme dont les prédictions s'affineront au fil du temps.

Fitbit met ces informations en relation avec les données recueillies par ailleurs, avec ses montres connectées et ses traqueurs. Les Versa et Ionic afficheront également des infos sur le cycle dans leur tableau de bord.

Le constructeur avait mis en avant cette capacité de suivi de la santé féminine lors du lancement de la Versa. Le design de ce modèle s'adapte en effet bien mieux aux poignets féminins que la très anguleuse Ionic, qui n'est pas spécialement jolie non plus sur un poignet masculin. Quoi qu'il en soit, cette fonction est (ou sera bientôt) disponible pour tous les utilisateurs identifiés comme femme. Il est aussi possible d'activer le panneau de suivi en éditant son profil.

Par défaut, l'Apple Watch ne propose pas ce type de fonction. On trouvera tout de même dans l'app Santé la possibilité de renseigner les dates du cycle (Données Santé > Santé reproductive > Menstruation), mais c'est à peu près tout. Il existe évidemment des apps tierces capables de remplir peu ou prou les mêmes fonctions que chez Fitbit (lire : App Santé : où sont les règles ?).

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L’Apple Watch toujours dans le petit bassin

Christophe Laporte |

L’Apple Watch Series 2 a ouvert de nouvelles possibilités aux sportifs. Il est possible d’emmener sa montre connectée faire des longueurs. Plus besoin en théorie de troquer son Apple Watch pour une montre spécialisée pour mesurer ses performances. Ça c’est pour la théorie du moins. Qu’en est-il vraiment ?

Activité : c’est bien, mais c’est léger

Depuis watchOS 3, l’application Exercice propose deux modes relatifs à la nage : nage en eau libre (en extérieur donc) et nage en piscine. C’est bien entendu le deuxième mode qui nous intéresse ici.

Apple n'a pas lésiné sur les moyens pour faire en sorte que son algorithme de détection de nage fonctionne de manière optimale - Crédits : Men’s Health / Spencer Lowell

Avant de vous jeter à l’eau, l’application vous demande la longueur du bassin et le tour est joué. Vous n'avez plus à vous soucier de rien jusqu’à la fin de la séance. Durant votre séance, vous pouvez suivre vos performances entre deux longueurs. Il est à noter que pour éviter certains dysfonctionnements, l’Apple Watch se verrouille automatiquement.

Tout marche très bien. Vous pouvez après votre séance accéder aux principales données dans l’application Activité : nombre de longueurs, distance parcourue, durée totale, nombre de calories brulées, rythme cardiaque moyen…

Il y a deux choses que l’Apple Watch fait très bien : la reconnaissance automatique des différentes nages que vous avez effectuées et le découpage automatique de vos séries (lire : Comment l'Apple Watch mesure les performances des nageurs). La montre sait vous dire le temps et la distance que vous avez nagés, puis le délai de récupération que vous avez pris avant de repasser la tête sous l’eau. Il est à noter que le système de reconnaissance de nages n’est pas gêné par l’utilisation d’accessoires.

Comme souvent, pour les fonctions de base, l’application d’Apple fait bien le boulot, toutefois on se frotte rapidement à ses limites. La première d’entre elles, c’est qu’elle ne dispose pas d’un mode pour prendre en compte la distance que vous parcourez lorsque vous travaillez avec une planche par exemple. C’est normal, car pendant que vos mains se tiennent à la planche, vos bras ne travaillent pas. Bref, pour l’Apple Watch, vous faites du sur-place.

L’autre regret, c’est de ne pas pouvoir exploiter mieux que ça les données enregistrées. On aimerait par exemple qu’Apple stocke tous les temps réalisés sur un 400 mètres afin de permettre de les analyser, mais rien de tel n’est proposé.

Si on veut aller plus loin, il faut regarder du côté des éditeurs tiers. On adorerait qu’Apple établisse un partenariat similaire à ce qu’elle fait avec Nike pour la course à pied. Cela assurerait aux utilisateurs d’Apple Watch amateurs de natation d’avoir une application plus poussée. En attendant, le marché des apps aquatiques sur Apple Watch se résume à trois acteurs : Speedo On, Swim.com et MySwimPro.

Avant d’entrer dans les détails, ces applications veulent jouer le rôle de coach, mais elles proposent des angles différents. Elles embarquent toutes des programmes d’entrainement destinés à vous aider à progresser. Speedo On et MySwimPro comportent également des vidéos pour vous aider à travailler des points spécifiques.

Speedo On : la pire de toutes ?

Contrairement à ses concurrentes, Speedo On ne dispose pas d’application dédiée pour Apple Watch. L’application récupère l’ensemble de vos données via Santé.

Speedo joue la carte du multi-plateforme. Vous pouvez ainsi remonter vos sessions que ce soit avec une Apple Watch, une montre Garmin ou un appareil Misfit.

C’est bien vu, mais cela a également ses limites. À force de vouloir tout prendre en charge, on finit par ne rien faire bien. Ainsi, pour une session effectuée avec une Apple Watch, Speedo On n’est pas capable de vous donner votre fréquence cardiaque moyenne et le nombre de longueurs que vous avez nagé (alors qu’il connait la distance parcourue et la longueur de la piscine 🤔).

On pourrait entrer plus en détail sur certains aspects de cette application, mais son utilisation est tout bonnement exaspérante. A côté Facebook est un modèle d’excellence. Quand vous passez d’un écran à l’autre, vous avez quasiment à chaque fois une animation pendant de longues secondes le temps que l’app charge les données.

Non seulement l’application est lente, mais elle est boguée. Lors de mes tests, toutes les minutes l’app m'a informé avoir synchronisé de nouvelles sessions de nages alors que je suis resté bien calé dans mon fauteuil.

Que l’application cherche à faire la promotion de ses accessoires, c’est de bonne guerre. Surtout que les vidéos pour vous aider à progresser sont généralement bien faites. Mais l’autre objectif avoué avec Speedo On, c’est de vous abonner à la plateforme dédiée (50 € par an) pour débloquer toutes les fonctionnalités. Dans l’état des choses, cela ne vaut clairement pas le coup.

Swim.com : la grande déception

Swim.com est une plateforme regroupant un peu plus de 22 000 nageurs. Ce service qui supporte un grand nombre de montres vous permet d’analyser assez finement vos séances. Pour chaque intervalle et chaque longueur, vous avez toute une série d’informations à votre disposition (type de nage, nombre de brasses, SWOLF, c'est-à-dire le score pour mesurer l’efficience d’une nage…).

En matière d’application, Swim.com fait figure de pionnier. L’éditeur proposait déjà une application pour la Pebble. Autant dire que son arrivée sur watchOS était attendue avec impatience.

Malheureusement, l’application ne se montre pas à la hauteur de la montre d’Apple. Au lieu d’utiliser le moteur de reconnaissance d’Apple, il utilise un algorithme maison qui est franchement moins bon.

Non seulement il reconnait moins bien les nages, mais il a tendance à saucissonner les intervalles. Par exemple, si vous avez nagé 400 mètres, il est capable de dire que vous avez fait 200 mètres, puis une courte pause de 2 secondes, un autre intervalle de 100 mètres, puis une pause et deux intervalles de 50 mètres.

Et c’est dommage, car sur le principe Swim.com est assez intéressant. Il est entièrement gratuit et son application possède la même philosophie qu’Exercice. Vous la lancez, vous nagez, et c'est tout. Mieux encore, il dispose d’un mode Drill, qui permet d’ajouter manuellement des distances effectuées avec une planche.

Mais l’application marche mal et ne s’améliore pas au fil du temps. C’est dommage, car il y avait une place à prendre. Autre regret, elle ne se fatigue pas à calculer le nombre de calories que vous avez brûlées !

Si Swim.com ne s’intéresse pas plus que cela à l’Apple Watch, c’est peut-être lié à son nouveau projet. En partenariat avec Spire, elle commercialisera pendant le printemps un maillot de bain connecté, qui embarquera un traqueur d’activité. À suivre…

MySwimPro : le plus prometteur, mais le plus complexe

De toutes les applications que j'ai testées, MySwimPro est celle qui me semble la plus intéressante sur le papier.

Elle est très loin d’être parfaite, mais son éditeur a un mérite, il l'améliore constamment. Quand on dit qu’elle n’est pas parfaite, elle peut même se montrer insupportable. Les premières versions testées avaient tendance à quitter en plein milieu d’une séance. Mais avec les dernières mises à jour, je n’ai plus eu ce genre de mésaventure.

MySwimPro est sans doute la plus ambitieuse et de loin. C'est un véritable coach qui vous accompagne même dans l’eau. L’application vous propose des séances d’entrainement qu’elle adapte à votre niveau. Pour ce faire, il suffit de lui donner des temps de référence sur une série de distances.

Comme l’application de Speedo, vous pouvez composer vous-même vos séances d’entrainement, en choisir une dans un vaste catalogue mis à votre disposition ou opter pour un programme qui comprend une série de séances afin de vous aider à bosser un point bien précis : vitesse, endurance, remise en forme… Afin de préparer chaque séance d’entrainement, MySwimPro met à votre disposition des vidéos très courtes vous montrant les points à travailler précisément.

Là où MySwimPro est unique, c’est que votre feuille d’entraînement est transférée sur l’Apple Watch. Vous n’avez donc plus qu’à « obéir » à votre montre dans le bassin et enchainer les séries à un rythme donné et avec des plages de repos bien définis. D’une certaine manière, c’est très scolaire, mais MySwimPro est sans doute l’app qui s’adresse le plus aux sportifs pour qui la nage n’est pas qu’un simple loisir.

MySwimPro est une application très complète, mais elle a toutefois un côté usine à gaz. Le design de l’app iPhone par exemple est d’un autre temps. À noter qu'elle permet également de nager sans feuille de route précise et possède un mode permettant de compter vos longueurs lorsque vous faites de la planche. Seul bémol à ce sujet, pour ce genre d’activité, MySwimPro ne cherche même pas à calculer le nombre de calories brulées.

L’autre regret, c’est que MySwimPro ne cherche pas du tout à exploiter les temps que vous faites lors des différentes séries. L’app se soucie uniquement des temps que vous faites en compétition, mais cela ne marche qu’aux États-Unis avec l’US Master Swimming. Autant dire que cela n’intéressera pas grand-monde et c’est dommage.

MySwimPro s’adresse à une niche. On peut l’utiliser gratuitement, mais pour avoir accès à toutes les fonctionnalités, il est indispensable de prendre un abonnement : 16,99 € par mois ou 95,99 € si on s’abonne pour un an.

Quel bracelet pour la piscine ?

Rappelons que pour prendre l’eau avec son Apple Watch sans perdre la garantie, il faut au minimum une Series 2. Reste bien évidemment la question du bracelet. Pour les activités aquatiques, Apple recommande deux types de modèles : les bracelets Sport et les Boucle Sport. Les bracelets en nylon tissé ne posent également pas de soucis, même s’ils doivent être moins confortables. Chose assez peu connue : pour les activités aquatiques, Apple conseille de glisser l’attache où le bracelet réalise une boucle sur la partie supérieure de la montre.

Le « mode Eau » s'active automatiquement après le lancement d'un exercice de natation. On peut aussi le lancer en touchant l'option Goutte d'eau du centre de contrôle. L'écran tactile est alors « gelé », l'eau ne peut pas interagir par inadvertance avec la montre.

Pour sortir de ce mode, il faut simplement tourner la couronne digitale, un geste qui permettra en plus d'expulser l'eau présente dans le haut parleur (ce dernier poussera un petit son strident).

Dernière chose à savoir, malgré l’eau, le relevé de rythme cardiaque marche relativement bien dans l’ensemble.

Le mot de la fin

Quand l’Apple Watch est sortie, je pensais vraiment que ma vaillante Garmin Swim avec laquelle j’avais mes habitudes allait définitivement finir dans un placard. Pour être honnête, ce n’est toujours pas le cas, pour la simple et bonne raison que l’app de natation parfaite pour Apple Watch n’existe pas encore.

L’approche de Speedo est trop minimaliste. Swim.com a porté son application sur l’Apple Watch sans chercher à l’exploiter pleinement. De ce point de vue, ma vieille Garmin Swim est plus efficace pour utiliser cette plate-forme. Enfin, il y a MySwimPro qui contient peut-être 80 ou 90 % de ce qu’il faudrait pour toucher la perfection, mais on n’y est pas encore !

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De nouvelles capacités pour Google Assistant sur Wear OS

Stéphane Moussie |

Les montres sous Wear OS, le nouveau nom d’Android Wear, vont bénéficier dans les prochains jours d’un Google Assistant plus malin. Après avoir posé une question à l’assistant, des suggestions intelligentes pourront être proposées. Par exemple, après avoir demandé la météo, la montre affichera des boutons pour connaître la météo du soir, du lendemain ou du week-end.

Google Assistant saura par ailleurs répondre à voix haute, ce qui n’est pas le cas actuellement. Siri sait déjà répondre oralement sur l’Apple Watch, à condition d’avoir une Series 3.

Enfin, la mise à jour permettra d’exploiter les Actions de l’assistant, c’est-à-dire les interactions développées par les éditeurs tiers. On pourra par exemple commander un produit à la Fnac ou démarrer son four en parlant à sa montre.

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Fitbit : la bouée de secours des montres connectées pour ne pas se noyer dans les mauvais résultats

Mickaël Bazoge |

Fitbit n'est pas en grande forme, mais ça pourrait s'arranger. Les résultats du premier trimestre du constructeur de traqueurs d'activité ne sont pas fameux : avec 248 millions de dollars de chiffre d'affaires, l'entreprise accuse une baisse de ses revenus de 51 millions par rapport au même trimestre de l'an dernier. Surtout, Fitbit a perdu près de 81 millions de dollars, soit quasiment 21 millions de plus qu'au T1 2017 !

La Versa et la Ionic.

L'entreprise a vendu 2,2 millions d'appareils en tout genre, avec un panier moyen qui a augmenté de 16% à 112 $. La montre connectée Ionic, avec son prix de 300 €, y est évidemment pour quelque chose. Les revenus tirés des montres connectées ont représenté environ 30% du chiffre d'affaires total de Fitbit au premier trimestre, le double de ce qui avait été enregistré au dernier trimestre 2017.

C'est une bonne nouvelle finalement pour le constructeur : certes, il vend moins de traqueurs d'activité, mais les montres connectées se vendent plus cher. La marge est d'ailleurs en hausse de 6 points d'une année sur l'autre, à 46%. Autre satisfaction : les précommandes de la Versa ont établi un record dans l'histoire de Fitbit.

La Versa est visiblement promise à un bel avenir. Ce modèle est en effet supérieur à la Ionic par bien des aspects, à commencer par un prix serré de 200 € (lire notre test). Mais en attendant que l'activité des montres connectées prennent le dessus sur les traqueurs d'activité, le fabricant va devoir faire le dos rond et traverser la tempête boursière : le titre Fitbit dégringole de près de 10% actuellement.

Pour le second trimestre, les résultats attendus ne seront guère meilleurs : Fitbit prévoit des ventes en baisse de 19% avec une fourchette comprise entre 275 et 295 millions de dollars.

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