Le bel avenir des montres connectées et des produits « wearables »

Mickaël Bazoge |

Les entreprises qui voudront gagner de l'argent dans les prochaines années ont tout intérêt à s'intéresser au marché des wearables. C'est en tout cas ce que laisse transparaître le dernier rapport d'IDC sur le sujet : la croissance estimée des livraisons sera de 15,1% pour cette année, puis de 13,4% par an sur les trois prochaines années. En 2018, il devrait se livrer 132,9 millions de ces produits électroniques « vestimentaires », un chiffre qui grimpera à 219,4 millions à l'horizon 2022.

Les montres connectées passeront de 43,6 millions d'unités livrées cette année (32,8% du marché) à 84,1 millions en 2022 (38,3% du marché). Dans quatre ans, les smartwatchs seront la catégorie reine mais en attendant, elles ne sont que deuxième sur le podium derrière les bracelets et traqueurs d'activité, qui représenteront 35,9% du marché en 2018, mais 22% en 2022. La croissance annuelle pour ces produits ne sera que de 0,3%, alors qu'elle s'établira à près de 18% pour les montres connectées.

Voilà du grain à moudre pour les spécialistes des traqueurs d'activité : certes, ce marché ne va pas s'effondrer, mais il progressera bien moins vite que les smartwatchs. À cet égard, on comprend pourquoi Fitbit, en difficulté avec ses bracelets, se lance à corps perdu à l'assaut de l'Apple Watch, quitte à manier des arguments douteux (lire : L'Apple Watch ne passionne personne, selon Fitbit).

En 2022, les traqueurs d'activité ne seront que troisième, derrière les montres « basiques »1 avec 27,1% du marché. IDC annonce que les « earwears » (les écouteurs et casques connectés) connaitront la plus forte croissance en termes de livraison : 48% en moyenne annuelle d'ici 2022 ! Ils pèseront 6% du marché, c'est peu certes, mais là aussi Apple joue sa carte avec les AirPods… et peut-être un casque d'ici la fin de l'année.

IDC explique la croissance des montres connectées et des earwears par l'apport de la connectivité cellulaire, ce qui leur offre une plus grande autonomie vis à vis des smartphones. Et puis les fonctions de messagerie et de paiement mobile commencent à prendre auprès du public pour ce type d'appareils (surtout sur les montres).


  1. Si l'on comprend IDC, il s'agit de montres à aiguilles classiques dotées de fonctions connectées basiques. ↩︎

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TechnoGym et Life Fitness déploient GymKit dans leurs équipements sportifs

Mickaël Bazoge |

GymKit se hâte lentement, ce qui est un peu paradoxal pour une fonction liée au sport. Le constructeur d'équipements sportifs TechnoGym a annoncé avoir déployé plus de 5 000 machines cardio compatibles dans des « centaines de clubs dans le monde » : tapis roulants, elliptiques, vélos d’intérieur ou steppers, choisissez votre torture préférée. C'est un bon début, mais cela reste encore assez marginal au vu du nombre de machines présentes dans les salles de sport.

TechnoGym n'est pas le seul constructeur à avoir annoncé son soutien de la technologie d'Apple. LifeFitness, Cybex, Matrix, Schwinn, Star Trac ou encore StairMaster sont sur les rangs. Il est possible de simplement mettre à jour les équipements qui peuvent l'être, mais il importe qu'ils aient un écran tactile ainsi qu'une puce NFC qui permet la connexion avec l'Apple Watch sous watchOS 4.1 au minimum. De ce qu'on comprend du communiqué de TechnoGym, c'est qu'il s'agit de nouvelles machines.

La montre et la machine peuvent partager des données afin de les affiner pour obtenir les mesures les plus précises. L'Australie a eu la faveur du lancement des premières machines, suivie par le Royaume-Uni et les États-Unis.

Mise à jour — Life Fitness, autre constructeur d'équipements sportifs, a aussi annoncé qu'il avait noué un partenariat avec les réseaux de salles Pure Fitness (Hong Kong) et Anytime Fitness (Japon) pour y installer des machines compatibles GymKit.

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Sleep++ suit automatiquement votre sommeil grâce à l’Apple Watch

Nicolas Furno |

Sleep++ [3.0 – US – Gratuit (achats in-app) – iOS 11 – Cross Forward Consulting, LLC] est une app de suivi du sommeil qui exploite l’Apple Watch, c’est l’une des premières dans la catégorie et elle gagne une fonction bien pratique avec cette mise à jour. Depuis sa sortie en 2015, cette app permet de suivre la qualité de votre sommeil au quotidien, à condition de porter la montre pendant la nuit. Jusque-là, la principale limite était que l’utilisateur devait activer lui-même le suivi de sommeil avant de se coucher, et le couper au lever. La version 3.0 qui vient de sortir lève cette restriction : tout se fait désormais automatiquement.

Captures d’écran MacStories.

L’app exploite les données collectées en permanence par la montre et elle devine automatiquement les phases de sommeil. Sleep++ peut ainsi être totalement oubliée, elle travaille en permanence et à condition de garder la montre au poignet chaque nuit, vous aurez un suivi transparent sans effort à fournir. Il n’est même pas nécessaire d’installer une app sur la montre, puisqu’elle ne collecte pas de données spécifiques.

Est-ce que cela fonctionne bien ? D’après les premiers retours, oui, l’app parvient à déterminer assez bien les zones de sommeil sans effort de votre part. Sleep++ reste probablement l’app la plus simple dans ce domaine et elle est encore plus simple maintenant qu’elle ne nécessite plus aucune interaction de votre part. Précisons qu’elle doit se calibrer automatiquement à partir de 30 jours de données, mais si vous avez déjà l’habitude de garder votre Apple Watch la nuit, vous devriez avoir de bons résultats immédiatement.

Cette mise à jour ajoute aussi le concept d’objectif, avec un temps de sommeil par nuit à remplir. L’app distingue ainsi les nuits avec un jeu de couleurs (vert ou rouge) et une notification peut être affichée en option au réveil, avec un rapport sur la nuit précédente. Autre option proposée par cette version, une notification quand il est l’heure d’aller se coucher.

Sleep++ est gratuite au téléchargement et financée par des publicités, qui peuvent être supprimées contre un achat in-app unique de 2,29 €. L’app n’est proposée qu’en anglais et iOS 11 est indispensable pour l’installer.

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Accessoiriser l'accessoire : comment se porte l'écosystème de l'Apple Watch ?

Mickaël Bazoge |

Le 9 septembre 2014, Tim Cook leva les bras au ciel, dévoilant à son poignet un tout nouveau produit : l'Apple Watch. Il a ensuite fallu attendre de longs mois avant de voir l'appareil fleurir sur les poignets, puisque la commercialisation à proprement parler a débuté le 24 avril de l'année suivante.

Youhou.

Immanquablement, le lancement d'un nouvel appareil Apple entraîne avec lui tout un écosystème d'accessoires. Pour la montre connectée, les fabricants ont dû se creuser un peu la tête, l'Apple Watch étant elle-même… un accessoire de l'iPhone. Trois ans après la mise en rayon des premières collections de la montre, nous avons voulu faire le point sur le marché des accessoires pour l'appareil.

Au début, il y avait l'Apple Watch

Des accessoires pour un accessoire ? L'idée parait saugrenue à première vue, mais Apple a immédiatement montré le chemin : l'Apple Watch ne serait pas grand-chose sans son galet de recharge autour duquel on peut déjà imaginer pas mal de produits, et puis il y a ce système de bracelets interchangeables, aussi élégant qu'efficace.

En avril 2015, durant une présentation italienne en avant-première de l'Apple Watch, le constructeur dévoilait des coloris inédits de bracelets Sport.

L'idée de commercialiser des bracelets n'est pourtant pas venue immédiatement à l'esprit d'Amaury Hubault, cofondateur de Band-Band : « Nous étions partis sur l’idée de l’échange de bracelets (d’où Band-Band, un bracelet contre un bracelet) », puisqu'il se disait avant la commercialisation qu'Apple glisserait deux bracelets avec chaque Apple Watch Sport.

Finalement, il n'en a rien été : « Apple a décidé de ne fournir qu’un seul bracelet et demi au lieu de deux comme c’était la rumeur à l’époque, et la montre étant un objet très personnel, au contact permanent de la peau, les bracelets ne se sont pas échangés ni revendus ». Band-Band s'est alors rabattu sur la vente de bracelets sous sa marque.

Les bracelets en fluoroélastomère sont fournis en trois morceaux pour accommoder la grosseur des poignets.

Aucun retard à l'allumage pour Meridio, qui s'est lancé bille en tête avec des bracelets dès la présentation de la montre. « Dès le départ, nous avons cru au succès du marché de l'Apple Watch, à qui nous voulions donner une touche de style italien avec nos accessoires 100% Made in Italy », explique Luigi Céleste, directeur général de l'entreprise.

Pas d'hésitation non plus pour le créateur de bijoux Bucardo : « Nous avons immédiatement pensé aux opportunités de personnaliser [l'Apple Watch] et nous avons commencé à créer différents accessoires, dès l'annonce », raconte Jonas Lee, le patron du fabricant. « Nous n'avons pas attendu le lancement à proprement parler ». Un véritable vote de confiance !

Les bracelets cuir de Meridio.

Padawanlab a un parcours plus singulier, puisque la start-up a débuté comme studio de développement d'applications, avant de se lancer dans le marché des accessoires avec le socle Totm+Travl. « Dès la présentation de l'Apple Watch, nous avons vu un potentiel intéressant », explique Aymeric Proux, « mais plutôt dans le développement d'apps » avec NetWatch puis Watchatmo.

Et c'est là que les problèmes ont commencé

Une fois l'idée trouvée, il faut encore la développer. Et c'est là que les difficultés débutent, Apple ayant sa façon bien à elle de faire les choses. Il en va de l'Apple Watch comme des autres produits du constructeur, comme le confirme Aymeric : « La vraie difficulté vient d'Apple, avec sa manie de faire "comme les autres" mais un peu différemment ». Il liste notamment les profils Bluetooth spécifiques, les accès à des données — comme le niveau de batterie de la montre — impossible…

Le socle Totm+Travl.

Pour son socle Totm, Padawanlab s'est ainsi heurté à un souci plutôt embêtant au vu de la nature du produit : « Il nous était par exemple TOTALEMENT impossible de rendre Totm "Made for iPhone" simplement parce que la Watch y repose à la verticale ! ». Sans parler du coût prohibitif des composants spécifiques, pour le galet de recharge ou le port Lightning. « Des choses simples deviennent complexes avec Apple », regrette Aymeric, « il faut se creuser la tête pour trouver des solutions de contournement (…) ou abandonner des fonctionnalités ».

Pas facile effectivement de travailler autour d'un produit où votre principal partenaire est aussi votre concurrent le plus redoutable. Jonas relate cette difficulté : « Le défi le plus important dans la création d'accessoires pour l'Apple Watch, c'est de tenir compte des petits changements apportés par Apple à son produit. Le consommateur ne va peut-être pas le remarquer, mais il existe de très légères variations dans la taille des Apple Watch, ce qui a un impact sur nos accessoires ».

Le système de « gousset » de Bucardo.

Amaury relève un autre problème qui est plus régional. Pour ses bracelets, Band-Band a pris beaucoup de temps pour trouver des partenaires français. « Cela nous a pris plusieurs mois et un peu de chance pour trouver un premier partenaire, qui utilise des peaux du pays Basque, avec couture et assemblage en France », explique-t-il. Il a fallu ensuite trouver des adaptateurs de toutes les couleurs : « À part l’acier inoxydable brillant, ce fut compliqué d’avoir les bonnes couleurs, nous venons à peine d’y arriver pour toutes les couleurs comme les variantes or et rose ».

« Toute difficulté se révèle être une opportunité », comme le dit Belkin, philosophe. « Nous commençons toujours le développement d'un produit par une évaluation de son intérêt pour les consommateurs, nous regardons aussi la concurrence et nous établissons les standards que nous voulons atteindre ».

Le célèbre constructeur dispose de toutes les ressources nécessaires pour concevoir ses accessoires en interne, « du design à l'ingénierie et jusqu'au prototypage, et même dans une certaine mesure la production dans notre centre de l'innovation de Changzhou ».

Plus globalement, relève Luigi, il faut se montrer compétitif face à un acteur aussi important qu'Apple, et être crédible aux yeux des fans.

Comment accessoiriser un accessoire ?

Les fabricants qui gravitent autour de l'Apple Watch font face à une problématique qui ne se pose pas avec l'iPhone ou l'iPad : les utilisateurs de la montre ne sont pas nécessairement enclins à accessoiriser leur Apple Watch. L'éventail des possibles est limité, comme l'explique Amaury : « paradoxalement, sur le plan fonctionnel, l'Apple Watch permet d'en faire… moins ! ».

Le bracelet en cuir pleine fleur coloris miel de la collection Vintage de Band-Band.

La montre n'a pas besoin de stabilisateur pour filmer, ni de coque avec batterie intégrée, ni d'objectifs photo spécifiques, on ne peut pas imprimer avec et contrôler un drone n'est pas évident. Il faut alors se montrer malin pour combler les besoins, que l'on peut ranger dans trois grandes catégories : embellir (bracelets, bijoux), recharger (socles, batteries), protéger (« coques », verre trempé).

Le constat est partagé par Belkin : « Tous les appareils ont besoin d'accessoires qui aident le consommateur à en tirer le meilleur profit. Les utilisateurs d'Apple Watch veulent recharger, protéger et connecter [leur montre] et être les plus productifs avec leurs appareils ».

Le Valet Charger de Belkin fait office de batterie externe pour l'iPhone et l'Apple Watch.

La personnalisation, c'est la grande affaire de Bucardo et de ses bijoux pour l'Apple Watch : « de plus en plus d'utilisateurs cherchent des manières de personnaliser l'appareil. L'Apple Watch en est encore à ses débuts, mais nous sommes optimistes pour l'avenir, la montre commençant à devenir vraiment grand public ».

« L’éventail de produits possibles est restreint et ça oblige à plus de créativité sur les formes et matières, c’est là qu’est le défi », ajoute Amaury. Vendre des accessoires pour Apple Watch, c'est difficile, rejoint Luigi. « C'est une niche et les prix sont plus élevés que chez des concurrents chinois, ce qui n'aide pas à garantir une croissance importante sur le marché grand public ».

La solution, c'est d'aller sur le haut de gamme, générateur de marges et qui permet aux fabricants de mettre en valeur leur plus-value. C'est le cas pour le Totm, pour lequel le bois et le « made in France » sont mis en avant. L'Apple Watch est perçue, en majorité, comme un bijou ou un accessoire de mode pour ses utilisateurs, raconte Aymeric. « L'achat d'accessoires est plus lié au plaisir, au design, à la qualité qu'au côté pratique », même si ce dernier n'est pas à négliger bien sûr.

Sur le marché de l'accessoire pour Apple Watch, il est possible de se faire une place à l'ombre d'Apple, ajoute Amaury : « Apple vend ses accessoires très chers, donc c’est facile d’être rentable et de proposer moins cher en proposant une alternative de qualité ». Par ailleurs, il est relativement simple de créer de la valeur autour de ces produits, qui sont faciles à stocker (la batterie est souvent le seul composant électronique d'un accessoire pour Apple Watch, le cas échéant) et le coût du SAV est limité.

Derrière l'accessoire, une vraie activité et des emplois

Suer sang et eau pour trouver l'idée qui va bien, développer le produit en obéissant aux règles d'Apple, le faire fabriquer et le distribuer, c'est déjà tout un exploit. Les constructeurs ne font évidemment pas cela uniquement pour l'amour de l'art : à un moment donné, tout cet investissement et ce temps passé doivent être récompensés.

« Le but est de construire une activité pérenne », confirme Amaury, « d’abord pour notre équipe, mais aussi pour nos fournisseurs dont certains produisent en France, ce qui est très important pour nous ». L'avenir est à cet égard prometteur, Band-Band sentant que le volume des ventes d'Apple Watch va croissant.

Apple fournit des dessins techniques des dimensions de ses montres.

Moins optimiste, mais aussi très réaliste, Luigi estime lui que le grand gagnant dans tout cela, c'est bien sûr Apple. Le marché des accessoires peut être rentable à l'avenir, mais « nous pensons que les meilleurs volumes de ventes seront réalisés par Apple ».

Difficile de s'avancer pour Padawanlab, étant donné que le Totm en est à ses tout débuts (la distribution va débuter dans les prochains jours) : « nous sommes assez satisfaits de l'accueil fait à Totm+Travl sur Kickstarter avec plus de 500 précommandes et une communauté bienveillante qui échange beaucoup avec nous ». Le Travl, seconde moitié de ce socle très polyvalent, est lui toujours en développement et devrait arriver avant l'été.

L'ouverture contrôlée d'Apple

L'écosystème des accessoires tient à la bonne volonté d'Apple d'ouvrir l'Apple Watch. Comme on l'a vu, les difficultés sont nombreuses et il faut déployer des trésors d'ingéniosité pour finalement se lancer sur ce marché. Aymeric voudrait ainsi que le constructeur cesse de « mettre des bâtons dans les roues des développeurs, aussi bien pour le logiciel que pour le matériel ».

Le bracelet Reserve Strap exploitait le port diagnostic de l'Apple Watch pour recharger la batterie de la montre. Apple a bloqué cet usage avec watchOS 2.0.1, provoquant la faillite du constructeur.

L'une des solutions selon lui serait de « faire évoluer et ouvrir plus largement watchOS (…) il serait temps après quatre versions d'ouvrir les vannes », estime-t-il en prenant comme exemple HomeKit. « Pourquoi ne pas couper le fil à la patte de l'Apple Watch [d'avec l'iPhone] et lui permettre de contrôler nativement des accessoires en Bluetooth, Wi-Fi, NFC… ? ».

Amaury de Band-Band salue déjà l'ingéniosité du système de bracelets imaginé par Apple, qui a contribué à créer un « vrai écosystème » : « Ils ont réussi à l’instar de l’iPhone à créer un produit à la fois incroyablement standard tout en étant très personnalisable ».

Il y a toutefois des marges d'amélioration, en particulier pour les chargeurs et les adaptateurs des bracelets [les attaches], estime-t-il. « À quelques exceptions près, il n’y a pas de salut en dehors du chargeur de base » : il faut soit acheter un galet auprès d'Apple, soit « condamner » celui fourni avec l'Apple Watch pour pouvoir utiliser un chargeur tiers.

Apple travaille avec des partenaires prestigieux pour ses collections de montres et de bracelets, à l'instar de la maison du luxe Hermès.

« Apple ne propose que des adaptateurs en acier inoxydable à la vente », illustre-t-il. Band-Band a dû remiser un projet de collection Made for iPhone avec des adaptateurs officiels Apple, toutes les couleurs n'étant pas disponibles.

Jonas Lee a trouvé la conclusion qui conviendra aussi à ses concurrents : « Nous pensons que notre rôle est de combler les trous et de proposer des solutions créatives à nos clients. Nous sommes une entreprise "lifestyle", et notre but est de faire de l'Apple Watch un produit plus simple à porter et à utiliser, et qui fasse plaisir à ses utilisateurs ».

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Les montres Wear OS les plus à jour pour accompagner un iPhone

Florian Innocente |

Quelles montres Android Wear — ou plutôt "Wear OS" — sont les plus promptes à fonctionner avec la dernière version du système de Google et quelles sont les grandes marques de cette plateforme concurrente de watchOS ?

À la suite de l'annonce du changement de nom d'Android Wear, Google a dressé la liste des modèles qui affichent la nouvelle dénomination reçue par une mise à jour et qui utilisent Android 8.0 "Oreo".

Sachant, toujours d'après Google, qu'un tiers des propriétaires de montres Android Wear/Wear OS en 2017 les utilisaient avec un iPhone, cela permet de savoir vers quelles marques et quelles références s'orienter en priorité si l'Apple Watch n'est vraiment pas votre tasse de thé.

Autre élément intéressant, cette liste permet de mieux voir qui sont les principaux protagonistes du marché Wear OS et combien ils sont. En apparence, assez nombreux, puisqu'on dénombre 21 marques. Mais entre celles qui appartiennent à un seul et même groupe et celles qu'ils fabriquent sous licence, ce chiffre est ramené à quelques 13 acteurs.

Google ne fait pas évoluer cette plateforme avec la même opiniâtreté qu'Apple. watchOS, qui en est à sa quatrième grande itération, est soutenu par des efforts marketing, publicitaires et des incitations régulières auprès des utilisateurs (les défis avec les badges thématiques).

Pour autant, Google a su fédérer un assortiment varié d'acteurs. Il y des marques venues de l'électronique et du mobile, d'autres de la mode grand public et quelques-unes issues de l'horlogerie traditionnelle, sinon du luxe. C'en est presque dommage que Wear OS n'évolue pas plus vite, son écosystème matériel n'est pas insignifiant et il peut toucher des profils très divers.

On note par ailleurs la forte présence de marques issues du domaine de la mode, du sport et de l'horlogerie (Fossil Group, Movado, Guess, Nixon, Casio, Polar) par opposition à celles plus proche d'Apple comme (Huawei, LG, Mobvoi et ZTE, tandis que Motorola a pour le moment jeté l'éponge) sans oublier quelques acteurs du luxe (TAG Heuer, Louis Vuitton et Mont Blanc).

Il manque Samsung mais ce dernier a préféré utiliser son système Tizen plutôt que de continuer avec Android. L'absence la plus flagrante néanmoins est celle de Google dont on attend toujours qu'il fasse dans les montres ce qu'il a fait avec ses Pixel dans les smartphones : des produits qui se classent parmi les meilleurs de leur catégorie. Pour le moment, le créateur de Wear OS ne donne pas l'exemple.

Dans les tout prochains jours se tient Baselword, le grand salon de l'horlogerie en Suisse. Ce devrait être l'occasion pour quelques-uns des partenaires de Google de montrer des modèles supplémentaires, à défaut d'avoir un Wear OS flambant neuf pour les accompagner. Quant à Apple on ne serait pas surpris qu'elle dévoile prochainement une nouvelle collection printemps-été de bracelets, comme elle l'avait fait il y a tout juste un an [c'est fait].

Les montres compatibles Wear OS (Android 8.0 "Oreo") :

Fossil Group : Fossil Q Venture / Founder 2.0 /Marshal / Explorist / Control / Wander, Diesel Full Guard (licence), Emporio Armani Connected (licence), Kate Spade Scallop (licence), Michael Kors Access Bradshaw/Access Dylan/Sofie/Grayson (licence), Misfit Vapor et Skagen Falster Smartwatch. LG : Watch Sport et Watch Style. TAG Heuer : TAG Heuer Connected Modular 41 et 45. Huawei : Watch 2 (cellulaire et non cellulaire). ZTE : Quartz. Louis Vuitton : Tambour. Mont Blanc : Summit. Movado : Movado Connect, Hugo BOSS BOSS Touch (licence), Tommy Hilfiger 24/7 You (licence). Guess : Guess Connect et Gc Connect. Mobvoi : Ticwatch S & E. Nixon : Mission. Casio : PRO TREK Smart WSD-F20 et WSD-F10 Smart Outdoor Watch. Polar : M600

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IKEA Place place ses meubles virtuels sur Android

Mickaël Bazoge |

Après avoir été l'emblème d'ARKit, l'application IKEA Place est désormais disponible sur Android. Le logiciel du fabricant suédois de meubles en kit permet aux utilisateurs de la plateforme-d'en-face de positionner un meuble virtuel dans leur chez-soi, parmi une sélection de 3 200 références : canapés, chaises, tables… De quoi imaginer son futur intérieur.

L'application s'appuie sur ARCore, l'équivalent d'ARKit sur Android, que le moteur de recherche propose en version 1.0 depuis fin février. Ce framework reprend dans les grandes largeurs les mêmes principes qu'ARKit, même si cette boîte à outils est en gestation depuis des années sous le nom de projet Tango.

Tous les smartphones ne pourront cependant pas accueillir IKEA Place : l'app peut en effet s'installer sur les Galaxy S7, S8 et Note8, le OnePlus 5, le V30 de LG, le Zenfone AR d'Asus, ainsi que sur les Pixel. Cela représente tout de même plus de 100 millions d'appareils, selon le décompte de Michael Valdsgaard le chef du numérique au sein de l'entreprise.

L'application comprend également la fonction de recherche visuelle, disponible depuis quelques jours sur iOS. On peut ainsi pointer la caméra du smartphone sur un objet pour en obtenir l'équivalent dans le catalogue d'IKEA.

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Le HTC Vive Pro en précommande à 879 €, le Vive passe à 599 €

Stéphane Moussie |

Le nouveau casque de réalité virtuelle de HTC, le Vive Pro, est désormais disponible en précommande pour une livraison en avril. Il coûte la coquette somme de 879 €, et ce sans aucun accessoire. Il faudra ajouter au pot pour les contrôleurs et les capteurs si vous n’en avez pas — sans oublier l'ordinateur musclé.

Le Vive Pro est plus poussé que le Vive original qui reste en vente et qui voit son prix baisser de 100 € à 599 € (accessoires inclus). Le nouveau casque a deux écrans à la définition supérieure (1440 x 1600 pixels pour chaque œil au lieu de 1080 x 1200), des haut-parleurs intégrés et il est censé être plus confortable. À ce sujet, il est compatible avec un adaptateur sans fil qui sera vendu séparément pour ne pas se prendre les pieds dans les câbles.

Le HTC Vive est compatible avec macOS depuis High Sierra, mais sa gourmandise le limite pour l’heure à deux types de Mac : l’iMac Retina 5K 2017 et l’iMac Pro. La compatibilité s’élargira un peu au printemps quand les cartes graphiques externes seront officiellement prises en charge par macOS.

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