Apple Watch : la Series 3 au top et la Series 0 sur le déclin

Stéphane Moussie |

Deux fois plus d’Apple Watch Series 3 ont été vendues au dernier trimestre 2017 que de Series 2 à la même période un an plus tôt, a déclaré Apple pas peu fière lors des derniers résultats financiers (sans toutefois préciser le nombre d’unités vendues). Un carton confirmé aujourd’hui par le développeur David Smith : la Series 3 est d’ores et déjà le modèle le plus utilisé sur son application Podomètre++.

C’est le modèle au poignet de 33 % de ses utilisateurs. Elle est suivie par la Series 2 (30 %) et la première génération, surnommée Series 0 (24 %), qui sont toutes les deux sur le déclin. La Series 1, le modèle introduit en même temps que la Series 2 mais qui ne dispose pas de toutes ses nouveautés, est stable autour de 14 %.

Le développeur s’attend, et même espère, qu’Apple arrête le support de la Series 0 avec la prochaine version de watchOS pour aller vraiment de l’avant en ne se contraignant pas avec la puissance limitée de ce premier modèle. C’est ce qu’Apple avait fait avec l’iPad original, mis sur le bord de la route plus rapidement que les modèles qui ont succédé en raison d’un écart de puissance considérable.

Apple Watch « Series 0 »

D’ailleurs, tout comme le premier iPad était le seul à avoir un processeur mono-core, l’Apple Watch Series 0 est la seule à avoir un seul cœur. Trois ans après son lancement, il ne serait donc pas étonnant qu’elle soit délaissée.

David Smith livre deux autres statistiques intéressantes (qui ne valent toujours que pour son application) : tous modèles confondus, la répartition entre les boîtiers 42 mm et 38 mm est environ 60/40 ; et concernant la Series 3, il y a à peu près autant de modèles cellulaires que non cellulaires.

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Hybrid : la nouvelle collection mécanique et électronique de Frédérique Constant

Mickaël Bazoge |

Les montres hybrides intégrant un mouvement mécanique et des fonctions connectées n'ont rien de nouveau, mais la nouvelle proposition de Frédérique Constant pourrait bien ravir les cœurs… et les poignets. La collection Hybrid de l'horloger suisse propose quatre modèles de 42 mm intégrant le calibre FC-750, qui mêle donc des parties mécanique et électronique, toutes assemblées en interne. Le Bluetooth, la batterie, le circuit imprimé et l'accéléromètre côtoient donc le mouvement automatique.

Frédérique Constant a dû mettre au point un bouclier antimagnétique pour éviter que les composants électroniques n'aient une influence sur les éléments mécaniques. Une fois assemblé, le tout ressemble à une montre mécanique d'allure classique, qui présente l'heure (ouf) de manière élégante avec une réserve de marche de 42 heures.

Le calibre hybride FC-750.

La montre, couplée à son application compagnon, assure des fonctions connectées basiques : suivi d'activité (avec définition d'un objectif) et du sommeil si on aime dormir avec sa tocante, mesure des mouvements, gestion des fuseaux horaires, et des fonctions de « coach intelligent ».

Une fonction d'analyse opère une vérification quotidienne (à 4h du matin) du calibre mécanique pour voir si tout se passe bien. Les résultats de cette mesure — marche, amplitude et repère du calibre — s'affichent dans l'application sous forme de graphiques. Si un des indicateurs vire au rouge, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche et que la montre doit être révisée.

L'app permet aussi de personnaliser le comportement du poussoir de la montre (à gauche du boîtier) : un ou deux clics peuvent lancer des fonctions spécifiques sur le compteur du cadran situé à 12 heures (heures mondiales, indicateur de chargement de la batterie, chronomètre, etc.). La batterie de la partie électronique lui assure une autonomie de 7 jours ; il faudra ensuite replacer la tocante sur sa boîte de recharge.

Les Hybrid affichent des prix sans commune mesure avec les smartwatchs habituelles, mais on n'est pas ici en présence d'une banale montre connectée : comptez de 3 495 $ à 3 795 $ en fonction du boîtier.

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Fitbit dévoile sa nouvelle montre connectée, la Versa

Mickaël Bazoge |

Fitbit poursuit sa conquête du marché de la montre connectée à marche forcée. La Ionic, lancée en fin d'année dernière, a beau avoir un peu déçu (lire notre test), le spécialiste des traqueurs d'activité ne s'en laisse pas conter : il vient en effet d'annoncer une nouvelle montre connectée… et un nouveau bracelet !

La première était la plus attendue. Il s'agit de la Versa, déjà entr'aperçue il y a quelques jours, et qui est donc confirmée. Cette nouveauté sera disponible en avril à des prix qui commencent à 200 € (les précommandes débutent aujourd'hui). Mine de rien, c'est 150 € de moins que la première montre connectée du fabricant.

Cette montre au design plus rond que la Ionic est plus légère et moins anguleuse. Fitbit décline le boîtier en plusieurs coloris (noir, or rose, gris argent, charbonné) et multiplie les bracelets en plastique, en cuir et en métal.

La Versa se destine à tous, mais le constructeur a surtout en tête de s'adresser à la gent féminine, en intégrant un suivi de santé féminine pour consigner facilement les règles et suivre son ovulation. La Versa enregistre bien sûr l'activité physique de l'utilisateur, notamment grâce à son cardiofréquencemètre. Elle comprend 15 activités et elle mesure aussi la qualité du sommeil.

L'écran protégé par du verre Gorilla Glass 3 offre une luminosité de 1 000 nits, à l'instar de l'Apple Watch Series 3. On peut y stocker 300 chansons et la compatibilité Deezer est toujours de la partie. Elle affiche aussi les notifications et on y installera des apps. Son autonomie est de 4 jours (c'est une journée de moins que la Ionic) et le boîtier est étanche jusqu'à 50 mètres. On fera par contre une croix sur le GPS, mais pas sur le paiement sans contact.

Le second produit est plus inattendu. Il s'agit d'un bracelet traqueur d'activité pour enfants, le Fitbit Ace. Lui aussi en précommande au prix de 100 €, l'appareil suit les activités du mioche et son sommeil, il est résistant à l'eau, et pour motiver la tête blonde à bouger, un système de récompenses et de badges est intégré. La batterie assure une autonomie de 5 jours.

Le constructeur annonce aussi Fitbit OS 2.0, le système d'exploitation des Ionic et Versa. Cette mise à jour affiche un tableau de bord (activité réalisée, pouls, astuces…) sur l'écran de la montre connectée.

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IKEA Place cherche des meubles qui ressemblent aux vôtres

Florian Innocente |

L'application IKEA Place, dans sa version 2.0, fait un nouvel usage de la réalité augmentée avec un moteur de recherche visuel. Pointez un objet et l'app cherchera quelque chose de ressemblant dans le catalogue de l'enseigne.

Le fonctionnement est simple, vous commencez par photographier votre objet — pas besoin de trop s'embêter à le prendre sous son meilleur jour mais au moins que sa forme générale soit visible — puis le moteur de recherche retournera une liste de produits ressemblants.

On photographie un objet et l'app suggère des articles ressemblants en vente chez IKEA

Ça n'a pas trop mal marché avec une chaise pliante, puis avec un fauteuil IKEA dont on avait oublié la référence mais moins avec une petite corbeille. Quelques-uns des objets proposés peuvent être ensuite affichés et positionnés en 3D dans la pièce, un lien renvoie vers leur page en ligne pour en savoir plus ou le commander.

Si l'article fait partie de ceux modélisés par IKEA on pourra l'installer virtuellement devant soi

IKEA n'ayant pas modélisé l'intégralité de son catalogue c'est au petit bonheur la chance pour en trouver que l'on peut ensuite manipuler en 3D.

Le moteur est même plus futé qu'on ne le pense : en photographiant l'un d'entre nous, il a proposé en retour une coque de recharge sans fil pour iPhone… ! Autre ajout plus modeste à l'app avec cette mise à jour : une section favoris pour mettre de côté les articles les plus intéressants avant d'aller en magasin (et revenir avec tout autre chose).

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Cinquième bêta pour watchOS 4.3

Mickaël Bazoge |

On ne l'attendait pas si tôt, mais Apple a fourni la bêta 5 de watchOS 4.3 quasiment dans la foulée de la même préversion pour iOS 11.3. Cette mise à jour contient plusieurs nouveautés fort intéressantes, en particulier le retour du lecteur musical servant à contrôler les morceaux sur l'iPhone. On répertorie toutes ces nouveautés ici.

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Bose a conçu des lunettes de réalité augmentée sonore

Florian Innocente |

La spécialité de Bose étant le son, c'est naturellement dans cette direction que l'entreprise a porté ses efforts pour créer Bose AR, une plateforme de réalité augmentée… audio.

Comme d'autres, Bose a choisi d'utiliser des lunettes pour "augmenter" la réalité qui vous entoure, mais elles sont dépourvues d'écran et de caméra. C'est uniquement au travers d'informations sonores qu'elles vont apporter des informations à leurs utilisateurs.

Les prototypes dévoilés par Bose avaient été imprimés en 3D, ce qui explique leur aspect rugueux. Ils sont dotés d'écouteurs dans les branches qui projettent le son, sans obliger à insérer quoi que ce soit dans les oreilles. Ceux qui ont pu les tester ont raconté avoir été épatés par la qualité sonore ainsi que par l'isolation vis-à-vis de l'extérieur. On n'est pas indisposé par quelqu'un qui écouterait de la musique avec cet accessoire.

Les lunettes sont munies d'un capteur fonctionnant selon 9 axes, capable de détecter l'orientation de la tête et de deviner dans quelle direction regarde la personne. Reliées en Bluetooth à un téléphone et couplées à son GPS, les lunettes peuvent échanger des informations géolocalisées avec une app qui intègre le SDK de Bose.

Parmi les tests proposés aux journalistes, il y avait une déambulation dans une rue d'Austin, au Texas. Lorsqu'on regardait un restaurant, il suffisait d'un tap sur une des branches pour que les lunettes récupèrent des informations de TripAdvisor pour renseigner sur le style de cuisine et fournir d'autres détails.

À en croire les premières réactions, le système ne marchait pas trop mal et assez souvent il renvoyait l'info correspondant effectivement à l'endroit en direction duquel la personne portait son attention.

Bose donne d'autres scénarios d'utilisation, comme un tableau dans un musée dont on pourrait avoir la description, idem pour une statue ou pourquoi pas une piste audio récréant l'atmosphère sonore d'un champ de bataille sur un lieu historique avec des effets sonores restituant les mouvements des protagonistes comme s'ils évoluaient autour de vous.

L'analyse des mouvements de la tête donne lieu aussi à la possibilité de naviguer entre des choix que l'on reçoit oralement, comme des suggestions d'écoute de morceaux ou playlists (on penche la tête d'un côté ou de l'autre pour valider ou rejeter).

Bose a dégagé 50 millions de dollars qu'il va consacrer à des startups qui proposeront des idées intéressantes pour sa plateforme. Son SDK sera fourni cet été à des développeurs triés sur le volet.

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Android Wear renommé Wear OS ?

Stéphane Moussie |

Android Wear, le système d’exploitation de Google dédié aux montres connectées, va-t-il changer de nom ? À en voir une notification reçue par un utilisateur lors de la configuration d’une montre, il semblerait que oui.

En lieu et place d’« Android Wear », cet internaute a vu s’afficher l’appellation « Wear OS » et un nouveau logo représentant un W aux couleurs de Google.

Si ce changement est avéré, il vise peut-être à supprimer l’ambiguïté autour de la compatibilité des montres Android Wear, qui fonctionnent aussi bien avec un smartphone Android qu’avec un iPhone — enfin, pas vraiment « aussi bien », il faut faire des concessions avec un iPhone.

Et puis Google a montré dernièrement qu’il ne tenait pas tant que ça à la marque Android en abandonnant Android Pay au profit de Google Pay. On aura peut-être la confirmation de l’avènement de Wear OS à l’occasion de la Google I/O début mai.

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