Les heureux détenteurs d’une Apple Watch Hermès auront droit à une petite surprise avec la version finale de watchOS 4. Jusqu’à présent, la personnalisation des chiffres du cadran permettait de choisir une des trois polices de caractères : Clipper, Cape Cod ou Espace. Une nouvelle fonte a fait son apparition dans l’app Apple Watch sous iOS 11 : Carrick !
Cette police très graphique avec son petit air rétro-futuriste tire son nom d’une collection de montres traditionnelles griffées de la maison du luxe. L’ajout de cette police est certes un tout petit détail, mais il est bon de voir qu’Apple ne néglige pas sa collection Hermès.
Le cadran exclusif à cette collection permet de positionner les chiffres de trois manières différentes, et il comprend une complication centrale qui affiche la date, l’heure mondiale ou un chronomètre. Et bien sûr, la couleur orange d’Hermès est disponible un peu partout pour enjoliver les autres cadrans.
Les premières applications ARKit font un effet bœuf, mais l’expérience reste personnelle pour le moment. On ne peut pas partager une découverte en réalité augmentée avec des proches, à moins qu’ils ne se trouvent derrière l’utilisateur en train de regarder l’écran de son iPhone ou de son iPad ! Des développeurs veulent casser le moule de la solitude avec la conception d’un framework par dessus ARKit, permettant de créer des applications que l’on peut partager en temps réel avec d’autres utilisateurs dans la même pièce.
Leur première réalisation est un clone de Duck Hunt : il s’agit de dégommer du canard à plusieurs, le tout dans son intérieur douillet. Les développeurs se sont heurtés à plusieurs difficultés, une d’entre elles étant la synchronisation des différentes données pour que chaque joueur puisse profiter du jeu. Il faut d’abord synchroniser la position de chaque joueur, ce qui a été surmonté en triangulant la localisation des appareils iOS participants. Autre impératif, le jeu doit connaître aussi l’orientation de chaque joueur ; les dévs rencontrent toujours de gros soucis avec la boussole des appareils qui semblent mal fonctionner, faussant la synchronisation de l’orientation.
Enfin, un jeu partagé ARKit doit présenter la latence la plus réduite possible, ici de moins de 20 ms. Pour ce Duck Hunt, le statut des joueurs est synchronisé via un système de P2P exploitant le Wi-Fi, le Bluetooth ou le réseau cellulaire LTE. Ce sont jusqu’à 8 joueurs qui peuvent expérimenter ensemble une app de réalité partagée.
Les utilisateurs intéressés peuvent s’inscrire à une liste de diffusion afin d’être tenus au courant des avancées de ce développement très intéressant.
Huit mois après sa présentation au CES, Asus lance finalement la commercialisation du ZenFone AR, dont le principal atout est d'être un des deux smartphones du marché compatibles avec la technologie Tango (l'autre étant le Phab 2 Pro de Lenovo). Il s'agit d'un projet développé par Google de plateforme de réalité augmentée : du côté matériel, cela s'incarne par la présence de capteurs supplémentaires dans le smartphone. Sur le versant logiciel, une boutique d'applications, Expériences Tango, est disponible mais avec sa trentaine d'apps, elle ressemble à une ville fantôme.
Le ZenFone AR est un smartphone équipé d'un écran Super AMOLED de 5,7 pouces (2 560 x 1 440), d'un Snapdragon 821, de 6 à 8 Go de RAM (respectivement 64 et 128 Go de stockage). La batterie est d'une capacité de 3 300 mAh. Au dos, on y trouve le système "Tricam" (trois appareils photo dont un de 23 mégapixels) couplé à un projecteur infrarouge qui permettent de créer un modèle 3D de l'environnement, et un capteur photo de 8 mégapixels à l'avant.
La technologie Tango permet de suivre les mouvements, de mesurer la profondeur de champ et d'obtenir des données sur l'environnement immédiat de l'utilisateur. Cliquer pour agrandir
En plus du support de Tango, l'appareil est aussi compatible Daydream, la plateforme de réalité virtuelle Google qui semble rencontrer un peu plus de succès. L'appareil est proposé à partir de 599 $. On ne donne pas très cher ni de ce smartphone, ni du projet Tango alors qu'Apple avec ARKit a frappé très fort : à la rentrée, iOS 11 deviendra la première plateforme de réalité augmentée et de loin, avec plusieurs centaines de millions d'appareils qui sauront faire fonctionner des apps très étonnantes.
Vous avez un iPhone, et vous êtes intéressé par les montres connectées… mais pas par l’Apple Watch. Pebble a rejoint le cimetière des éléphants de la technologie, et ses montres ne seront plus jamais mises à jour. Samsung assure que ses montres sont compatibles avec l’iPhone, mais prévient que leur « connexion pourrait être instable ». Restent… les montres Android Wear.
Depuis Android Wear 2.0 en effet, certaines montres des partenaires de Google sont compatibles avec iOS, par l’intermédiaire de l’application du même nom. Une petite vingtaine de montres sont concernées :
Il y a là de quoi trouver montre à son poignet, que l’on préfère une toquante sportive ou une patraque luxueuse, de 150 € à 4 800 €. Quelques montres utilisant d’anciennes versions d’Android Wear peuvent être utilisées avec un iPhone, mais leur utilité est extrêmement limitée, et leur connexion capricieuse.
Comme les montres d’Apple, les montres Android Wear demandent un iPhone 5 ou plus récent. L’application Android Wear se satisfait d’iOS 9, mais iOS 10 est recommandé. Pour notre part, nous avons utilisé la Fossil Q Marshal FTW2107, au boîtier en acier brossé noir monté sur un bracelet silicone noir, avec un iPhone 7 Plus sous iOS 10.
Comme toutes les applications de Google, l’application Android Wear « importe » les canons esthétiques d’Android sur iOS, et demande la connexion à un compte Google. La firme de Mountain View a toutefois fait un effort d’intégration : la montre est détectée automatiquement, sans qu’il faille passer par les réglages du système ou une boîte de dialogue.
Malheureusement, elle ne récupère pas les informations de connexion au(x) réseau(x) Wi-Fi, une possibilité pourtant offerte par Apple. Il faut donc entrer le mot de passe sur la montre elle-même, qui n’est compatible qu’avec les anciens réseaux 2,4 GHz. Reste que le paramétrage n’est pas bien compliqué, parce que l’application iOS… ne sert pas à grand-chose.
Le fait est que les montres Android Wear sont bien moins dépendantes du téléphone que l’Apple Watch ne peut l’être. Un seul exemple : la montre possède une application Play Store, qui permet d’installer d’autres applications et cadrans (comme l’excellent Bits). Cela ne veut pas dire que l’approche de Google est nécessairement supérieure à celle d'Apple.
L’installation d’applications depuis la montre se révèle très rapidement fastidieuse (il est heureusement possible de déclencher l’installation depuis la boutique web), comme la plupart des opérations demandant plus de deux ou trois interactions avec l’écran. Un écran circulaire, auquel l’interface d’Android Wear n’est clairement pas adaptée.
Seul le tiers central de l’écran affiche les éléments dans leur intégralité, si bien que l’on passe son temps à défiler sur une zone d’autant plus restreinte qu’il faut poser les doigts sur l’écran, en l’absence de couronne (façon Apple Watch) ou de lunette (à la Gear S3) rotative. On est à deux doigts de la catastrophe ergonomique.
Et puis la montre n’est pas tout à fait indépendante du téléphone : à défaut de posséder sa propre connexion au réseau cellulaire, comme quelques modèles, la Fossil Q Marshal est tributaire de l’iPhone pour certaines opérations. Les limites de la compatibilité iOS d’Android Wear apparaissent alors rapidement :
la montre peut recevoir des appels, mais certains modèles ne possèdent pas de micro et/ou de haut-parleur ;
elle peut recevoir des messages, mais il n’est pas possible de répondre, même avec des réponses prédéfinies ;
elle peut recevoir des e-mails, à condition qu’ils proviennent d’un compte Google, mais permet de répondre avec un minuscule clavier ou la dictée ;
elle peut notifier d’un rendez-vous, mais il faut choisir entre les calendriers du compte Google et ceux du téléphone ;
elle transmet les notifications des applications iOS, mais il n’est pas possible d’en faire quoi que ce soit.
Ce dernier point appelle d’ailleurs deux commentaires. Premier point : si vous avez installé Twitter sur votre iPhone et votre montre Android Wear, les deux applications possèdent peu ou prou les mêmes données, mais ne peuvent pas communiquer l’une avec l’autre. Une notification Twitter s’affichera donc comme une simple notification, pas comme une notification riche liée à l’application.
Comme l’iPhone fournit une connexion internet à la montre, et que beaucoup d’applications Android Wear sont assez complexes, il est toujours possible de lancer l’application et de réaliser beaucoup d’opérations sans passer par le téléphone, même si ce n’est pas forcément confortable. Sauf que deuxième point : la connexion avec le téléphone n’est pas toujours stable, et la connexion Wi-Fi de la montre est d’une fiabilité toute relative.
Ce problème n’est pas spécifique à la montre Fossil que nous avons choisie, mais généralisé, et explique que l’application Android Wear soit si mal notée sur l’App Store. Or si la montre est déconnectée, des fonctions aussi simples que la météo et l’assistant vocal sont inopérantes. Et même lorsqu’elle est correctement connectée, elle refuse parfois d’afficher les notifications. Reste l’heure, qui s’affiche en permanence à l’écran, sans doute le point le plus positif des montres Android Wear.
L’utilisation d’une montre Android Wear avec un iPhone tient finalement du supplice des mille coupures : rien ne fonctionne complètement mal (Google a fait ce qu’elle peut), mais rien ne fonctionne parfaitement bien (Apple s’assure du contraire). De manière assez paradoxale, cette compatibilité permet d’envisager de passer d’Android à iOS en conservant sa montre Android Wear, au prix de sacrifices fonctionnels toutefois.
Le manque de fiabilité de la connexion entre le téléphone et la montre, et entre la montre et le réseau Wi-Fi ; l’impossibilité d’interagir avec la plupart des notifications ; la gestion très défaillante des appels et des messages : voilà pourquoi il est difficile de recommander l’acquisition d’une montre Android Wear à un utilisateur d’iPhone. Android Wear est compatible avec iOS, mais « compatible » ne veut pas dire « fonctionnel ».
Fidèle à son engagement, Tim Cook n’a donné aucun chiffre de ventes pour l’Apple Watch au deuxième trimestre, se bornant à annoncer une progression de 50%. Difficile de faire plus flou (après tout, 50% de zéro, ça donne toujours zéro). Strategy Analytics tente tout de même de donner des résultats un peu plus précis, se fiant non seulement au chiffre d’affaires de la catégorie « Autres produits » qui comprend, entre autres, la montre connectée (2,74 milliards de dollars en tout)… mais aussi à une bonne dose de doigt mouillé.
Apple aurait donc livré 2,8 millions de ses montres entre début avril et fin juin selon les calculettes de la maison d’analyses ; c’est une belle croissance de 56% sur l’année. Le constructeur détient 13% du marché, soit 4 point de plus qu’il y a un an. Xiaomi est devant avec 17,1% et 3,7 millions de bracelets connectés, qui sont vendus une fraction du prix des Apple Watch. Le constructeur chinois gagne 2,1 points de part de marché.
Strategy Analytics affirme donc qu’Apple a laissé sa place de leader du marché du wearable à Xiaomi, une position qu’occupait le constructeur de Cupertino au premier trimestre (de son côté, IDC annonçait une seconde place pour Apple… Sur un marché où les chiffres officiels sont difficiles à obtenir, on n’est plus à une contradiction près).
Fitbit continue lui de faire contre mauvaise fortune bon cœur : l’ancien numéro 1 du marché des bracelets connectés prend la deuxième place avec 3,4 millions de produits livrés et une part de 15,7%… en baisse de près de 13 points sur un an ! Il prend tout de même la deuxième place à Apple. Mais il est temps pour l’entreprise de lancer la carrière de sa montre connectée, prévue d’ici la fin de l’année.
Vous verrez qu’à force de l’annoncer, elle finira par sortir cette montre connectée de Fitbit. Durant la conférence audio de ses résultats trimestriels, le constructeur de bracelets sportifs a donné de plus amples précisions sur ce produit qui devait sortir au printemps et qui finalement, attendra la fin de l’année. James Park, le CEO de l’entreprise, a décliné une partie des fonctions de la montre : un GPS, la résistance à l’eau jusqu’à 50 mètres de profondeur, une compatibilité multi-plateformes (iOS et Android, donc), ainsi qu’une autonomie de « plusieurs jours ».
Le produit serait capable de mesurer l’apnée du sommeil, a révélé le PDG. Plus globalement, cette montre aura « beaucoup d’attributs qui la différencieront de la concurrence », en se concentrant tout particulièrement sur le fitness et le sport. Le tout à un prix « attractif », quelque part dans la fourchette de prix de l’Apple Watch Series 1 sans doute (entre 269 et 369 $).
Si la fenêtre de lancement n’a pas été précisément donnée, le patron de Fitbit a indiqué que les revenus du troisième trimestre seront générés par des produits existants. Fitbit doit faire le dos rond en attendant le lancement de sa montre connectée ; si le chiffre d’affaires du deuxième trimestre a été meilleur que prévu (353 millions de dollars alors que le consensus des analystes était de 341 millions), le constructeur a aussi vendu moins d’appareils : 3,4 millions de traqueurs d’activité, soit 2,3 millions de moins qu’au même trimestre l’an dernier.
Après la découverte de l'exercice « Ski », qui pourrait donc être disponible dans une prochaine version de watchOS (dès la finale à la rentrée ?), une autre activité a fait son apparition dans le code du firmware du HomePod, qu'Apple a gentiment mis en ligne par accident. Il s'agit du yoga dont il est fait référence à une trentaine de reprises dans un fichier qui liste d'autres exercices associés à l'Apple Watch.
Une grande partie de ces mentions font référence à des sites web. Mais le yoga apparait également dans les types d'activités sportives, au milieu d'autres exercices qui ne sont pas non plus présents dans l'app Exercices comme le waterpolo et la lutte. La prudence est donc de mise, ce d'autant que le yoga est une activité particulièrement difficile à quantifier. Il existe en effet peu de bracelets qui prennent en charge cet exercice, si ce n'est chez Fitbit et encore, selon un processus un peu obscur.
Jeu de main.
Avant le lancement de l'Apple Watch, le constructeur avait demandé à l'ex mannequin Christy Turlington de raconter ses palpitantes aventures avec la montre connectée. Une séquence concernait justement le yoga (lire : C'est ça la vie de Christy), et malgré l'absence de prise en charge de cet exercice, l'Apple Watch calculait tout de même le nombre de calories brûlées durant l'activité (on peut en effet sélectionner l'option Autre dans l'app Exercices).