Les Pixel Buds de Google ne sont pas à la hauteur des AirPods

Nicolas Furno |

Les tests des Pixel Buds, des écouteurs sans fil qui sont en quelque sorte les AirPods de Google, sont publiés depuis quelques jours aux États-Unis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. En tout cas, ces écouteurs Bluetooth ne font pas autant l’unanimité que les AirPods à leur sortie et un an après leur sortie, Google ne semble pas avoir atteint le niveau d’Apple.

Les Pixel Buds dans leur boîte de rangement et recharge. Photo Android Police. Cliquer pour agrandir

Rappelons tout d’abord que les Pixel Buds sont des écouteurs sans-fil pour les relier au smartphone, mais avec un fil entre les deux écouteurs, une première différence majeure par rapport aux AirPods. Pour autant, c’est le même principe : des écouteurs légers, avec une autonomie assez faible, mais associés à une coque qui sert aussi à la recharge. Et surtout, l’un comme l’autre doivent faire bien plus que simplement écouter de la musique, ils servent aussi d’assistants vocaux.

https://www.youtube.com/watch?v=mZpGOQ7tBKE

Les Pixel Buds sont, logiquement, reliés à Google Assistant. Sur ce point, le contrat est rempli et l’expérience apparemment excellente. Il suffit de toucher un écouteur et de parler sans attendre une confirmation sonore et l’assistant répond dans la foulée. Cela fonctionne exactement comme sur le nouveau QC35 de Bose que nous avions testé et l’intégration est logiquement très bonne sur Android.

Photo Gizmodo. Cliquer pour agrandir

L’autre fonction largement mise en avant est la traduction vocale, en théorie en temps réel. Malheureusement, on est encore loin du Babel fish en pratique, ce n’est pas du tout aussi transparent que Google voudrait le faire croire. L’app Google Traduction doit rester en permanence ouverte sur le Pixel (seul smartphone compatible pour le moment) et c’est elle qui fait tout le travail. Les traductions sont parfois lentes et pas toujours bonnes… mais surtout, l’apport des écouteurs est minime. La seule différence avec l’app seule, c’est que la traduction est diffusée en retour dans les écouteurs directement.

Traduction à la volée… en théorie seulement. Cliquer pour agrandir

Le plus gros problème qui ressort de ces tests est ergonomique. Les Pixel Buds impliquent de gérer un câble supplémentaire qui passe derrière la nuque, mais surtout qui doit être rangé dans le boîtier de transport et de recharge. Et c’est là que le bat blesse : là où il suffit de vaguement lâcher les AirPods dans leur boîte, Google oblige à positionner un écouteur, puis l’autre et ensuite d’enrouler soigneusement le câble.

De manière générale, les tests relèvent la complexité de ces accessoires par rapport à l’offre d’Apple. La même corde qui maintient les deux écouteurs sert aussi à ajuster la position dans l’oreille. Il faut faire des essais et le maintien n’est pas toujours bon malgré tout. Et puis les écouteurs devront probablement être rangés plus souvent dans la boîte, leur autonomie ne dépassant pas les quatre heures d’après The Verge, et encore, uniquement en n’utilisant pas trop Google Assistant.

Ranger les Pixel Buds dans leur coque est loin d’être aussi facile qu’avec les AirPods… Photo The Verge. Cliquer pour agrandir

Les Pixel Buds ne bénéficient pas non plus de la simplicité et de la transparence de la puce W1 conçue par Apple. Wired dévoile la procédure pour associer les écouteurs à une tablette, en plus d’un smartphone par exemple : il faut les ranger dans leur boîte, appuyer sur un bouton présent sur la boîte et attendre qu’une lumière clignote. Vous pouvez alors les associer à la tablette, mais l’association est alors perdue avec le téléphone et la même procédure doit être faite dans l’autre sens pour utiliser les écouteurs avec le smartphone !

Comme le note le journaliste, Google a prévu une réponse avec Fast Pair, une spécification qui simplifie toute cette procédure. L’avantage par rapport à la W1 d’Apple, c’est que n’importe qui peut l’utiliser. L’inconvénient, c’est que personne l’utilise pour le moment, à part les Pixel Buds et les deux générations de Pixel. Peut-être qu’avec le temps, ce défaut sera corrigé, mais en attendant, les AirPods gardent l’avantage ici aussi.

Photo The Verge. Cliquer pour agrandir

Et ce n’est pas fini : on ne peut pas utiliser un seul écouteur pour passer un appel, il n’y a pas de pause automatique en retirant un écouteur de l’oreille, la couche tactile qui sert à contrôler la musique a tendance à relancer la lecture quand les écouteurs sont laissés autour du cou… Les critiques fusent, même si les tests soulignent que la qualité sonore, sans être exceptionnelle, n’est pas mauvaise. Et même meilleure que les AirPods, si l’on en croit plusieurs tests.

Pour résumer, Google doit encore revoir sa copie pour concurrencer les AirPods, notamment sur la simplicité d’utilisation. Un an après, les écouteurs vraiment sans fil d’Apple restent probablement les meilleurs de leur catégorie, surtout dans l’écosystème du constructeur. Les Pixel Buds sont sans doute les meilleurs associés à un smartphone Android et ils sont vendus exactement au même prix aux États-Unis (159 $).

La coque de transport est recouverte de tissus, un élément de design souvent présent dans la gamme conçue par Google. Photo Android Police. Cliquer pour agrandir

Les Pixel Buds ne sont toutefois pas disponibles en France, pas plus que les smartphones Pixel. Pour une raison ou une autre, Google continue de bouder le pays…

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Aller plus loin que les Animojis avec la caméra TrueDepth

Mickaël Bazoge |

Apple permet aux développeurs d'exploiter certaines des caractéristiques de la caméra TrueDepth dans leurs applications : en utilisant ces outils disponibles dans ARKit, ils ont la possibilité de capturer plus de 50 mouvements des muscles faciaux de l'utilisateur. Cela permet d'animer les Animojis par exemple, même s'il y a eu polémique sur le sujet. Ou encore de créer une grille en trois dimensions du visage comme dans AR MeasureKit ; l'app Warby Parker propose elle des lunettes adaptées à la morphologie du visage.

Elisha Hung, spécialiste des effets spéciaux, est revenu aux sources de la technologie de motion capture qui permet d'animer des personnages virtuels en fonction des mouvements de l'utilisateur (lire : Les Animojis reviennent de loin). En utilisant les outils d'Apple, il a mis au point une application maison reproduisant son visage et toutes les expressions qu'il peut lui donner.

Le résultat est étonnant et les animations obtenues sont proches de ce que l'on peut trouver dans des jeux vidéo par exemple. Pour créer des effets spéciaux pour le cinéma, c'est encore un peu léger, mais pour agrémenter une vidéo personnelle, ça peut faire largement l'affaire. On peut aussi imaginer remplacer le visage par un autre, et pourquoi pas celui d'une personnalité.

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Steel HR : Nokia relance sa montre connectée à aiguilles

Anthony Nelzin-Santos |

Nokia relance la Steel HR, la montre connectée à aiguilles originellement commercialisée sous la marque Withings, désormais défunte. Le logo Nokia prend la place du logo Withings à trois heures, bien sûr, mais ce n'est pas le seul changement.

Nokia Steel HR. Image Nokia.
Nokia Steel HR. Image Nokia.

La conception du boîtier en acier inoxydable a été revue pour résoudre les problèmes de condensation qui pouvaient toucher certains modèles. Le cardiofréquencemètre est désormais protégé par une couche de saphir, qui devrait prévenir tout problème de démangeaison ou d'allergies de contact, et améliorer la résistance à l'eau de la montre.

Les équipes françaises de Nokia ont aussi revu le chargeur de la montre, qui souffrait d'être trop léger et donc instable, et l'algorithme de mesure de la fréquence cardiaque. Les autres fonctions de la montre sont reconduites : comptage de pas, suivi des activités sportives et du rythme cardiaque, observation du sommeil et réveil intelligent, notification des appels et SMS sur un petit écran.

La version 36 mm, proposée en noir ou blanc, est affichée à 189,95 €. La version 40 mm, proposée en noir, est affichée à 199,95 €. Les trois modèles sont disponibles en précommande sur le site de Nokia, pour une livraison début décembre.

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Les premières salles de sport compatibles Apple Watch sont en Australie

Florian Innocente |

Si vous avez cherché, en vain, depuis quelques semaines dans votre salle de sport des équipements compatibles avec l'Apple Watch, c'est normal.

C'est en Australie qu'Apple est en train d'inaugurer à grande échelle la nouvelle ressource GymKit incluse dans watchOS 4. Dévoilée lors de la WWDC en juin, cette fonction système permet à la montre de se jumeler avec des équipements cardio (tapis de course, vélo, etc) munis d'un récepteur NFC.

La montre peut alors fournir au matériel votre rythme cardiaque et en retour elle récupère les données exhaustives de votre séance. Des informations qui viendront alimenter plus précisément vos résultats de performances dans l'app Activité.

Apple s'est assurée le soutien des principales marques qui équipent les salles de sport et de fitness comme Life Fitness et Technogym.

Dans un reportage à la télévision australienne, Jay Blahnik, responsable des technologies santé et fitness chez Apple ne mentionne pas de calendrier pour le déploiement de ces équipements compatibles dans d'autres pays. Ce sont des salles de la chaine Fitness First dans Sydney et Melbourne qui vont commencer par essuyer les plâtres.

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Un partenaire d'Apple prévoit le lancement d'un appareil de réalité augmentée pour 2019

Mickaël Bazoge |

Quanta prévient : il y aura un « important appareil de réalité augmentée » qui sera lancé en 2019. Le partenaire industriel d'Apple, un des plus importants puisqu'il assemble les MacBook et l'Apple Watch, travaille sur un « projet AR » et étudie depuis deux ans maintenant les technologies optiques dont ces appareils ont besoin, rapporte Nikkei. Par contre, il faudra encore attendre avant de voir le résultat de ces recherches, jusqu'en 2019 selon le vice-président C.C. Leung.

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Ce dernier a aussi raconté aux journalistes que cet appareil sera de type « casque » (« headset ») avec une « lentille transparente qui permet à l'utilisateur de voir son environnement et d'interagir avec lui ». Évidemment, notre homme n'est pas allé jusqu'à révéler le nom du client avec qui Quanta travaille. Mais tous les regards se tournent vers Apple, une rumeur toute récente ayant annoncé le lancement d'un appareil AR en 2020 (lire : Apple préparerait un casque de réalité augmentée pour 2020).

C'est d'autant plus plausible que C.C. Leung tresse des lauriers à la réalité augmentée, avec des arguments que ne renierait pas Tim Cook : « Même si les casques de réalité virtuelle sont moins chers aujourd'hui et pourraient rencontrer le succès, les appareils de réalité augmentée apporteront bien plus d'applications et ils créeront plus d'opportunités que la VR sur le long terme ».

Selon le vice-président de Quanta, l'appareil en question devra être proposé à moins de 1 000 $ pour devenir un « hit ». L'entreprise mise gros sur ce marché : elle n'a pas hésité à rogner sur sa marge annuelle pour financer l'investissement nécessaire pour le développement de terminaux AR.

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Une Apple Watch peut détecter des cas d'hypertension et d'apnée du sommeil

Florian Innocente |

Des traqueurs d'activité tels que l'Apple Watch ou les produits de Fitbit, Xiaomi, accompagnés d'une app spécialisée, peuvent détecter avec une précision assez élevée des troubles tels que l'hypertension et l'apnée du sommeil.

C'est ce que démontre une étude menée par Cardiogram, éditeur de l'app du même nom en collaboration avec une branche de l'Université de Californie.

6 115 participants ont été équipés d'une Apple Watch, leur moyenne d'âge était de 42 ans. 37 % souffraient d'hypertension et 17 % de ces interruptions momentanées et incontrôlées de la respiration pendant leur sommeil. Cardiogram utilise un réseau neuronal pour identifier ce qui peut s'apparenter à l'un ou l'autre de ces deux maux.

Ce moteur DeepHeart a identifié ces situations d'apnée avec une précision de 90 %. Dans un peu plus de la moitié des cas (contre 20 % par les moyens plus classiques) cette précision a grimpé à 97 %. Cela se traduit par la perspective de pouvoir détecter correctement ces apnées (soit une précision de l'ordre de 82 %) pour un nombre bien plus élevé de sujets (75 % d'entre eux). Dans le cas de l'hypertension cette précision s'est élevée à 82 %.

L'autre aspect intéressant de l'étude est de voir que l'on peut conjuguer un suivi assez précis des données de santé de ces sujets avec un matériel qui ne demande aucun effort pour être utilisé. Ça ne remplace pas les tests réalisés en clinique mais cela permet une surveillance quotidienne. Ce peut être aussi un moyen pour les gens qui ignorent souffrir de ces maux d'en prendre connaissance et de mieux suivre leur évolution.

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Apple de nouveau première sur les wearables grâce à l'Apple Watch Series 3

Stéphane Moussie |

Après être tombé à la troisième place du marché des wearables au deuxième trimestre 2017, Apple regagne la médaille d’or au troisième trimestre grâce à l’Apple Watch Series 3.

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Canalys estime que 3,9 millions d’Apple Watch ont été vendues durant cette période, dont 800 000 modèles cellulaires — une bonne performance alors que le produit est sorti mi-septembre.

Xiaomi et Fitbit sont deuxième et troisième avec respectivement 3,6 millions et 3,5 millions de bracelets et montres connectées.

Apple n’a jamais communiqué les chiffres de ventes de l’Apple Watch, mais Tim Cook a déclaré lors des derniers résultats financiers qu’elles étaient en hausse de 50 % d’un trimestre à l’autre. Le chiffre d’affaires de la catégorie « Autres produits » dans laquelle la montre figure a augmenté de 34 % sur un an.

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