La collection de bracelets Apple Watch s’enrichit

Nicolas Furno |

Apple a mis à jour la collection de bracelets pour Apple Watch. Il n’y a pas de nouveau bracelet à proprement parler, mais des coloris dans les différentes collections proposées. La plus grosse nouveauté, c’est que les bracelets Nike sont désormais vendus séparément à 59 €.

Pour le reste, voici les nouveautés côté bracelets Apple Watch :

  • Trois nouveaux coloris pour le bracelet Sport : un Camelia rose, un Galet beige et un Azur bleu ;
  • Six nouvelles couleurs pour le bracelet Nylon : orange et bleu, « fruits rouges » (plusieurs variantes de rouge), rouge gris et jaune, « pollen » (vert, bleu et jaune) et bleu Tahoe.
  • Nouvelle boucle et nouveaux coloris pour le bracelet Boucle classique : fruits rouges (rouge), saphir (bleu) et taupe.
Ancienne boucle classique à gauche, nouvelle boucle à droite. Ici, dans le coloris taupe.Cliquer pour agrandir

La collection de bracelets Hermès s’agrandit elle aussi, avec deux coloris de plus (Fauve et Zéphyr) pour le double tour en cuir, trois coloris (Lime, Colvert et Fauve) pour le simple tour et une nouvelle couleur (Fauve) pour le double boucle. Les tarifs commencent à 349 €.

Vous pouvez tester les combinaisons de ces nouveaux bracelets avec les montres sur la galerie interactive des Apple Watch.

[MàJ le 22/03] : nous ne l'avions pas remarqué mais à l'exception d'un nouveau modèle Hermès, tous les nouveaux bracelets portent la mention "Cette couleur n’est disponible que pour une durée limitée". Rien de tel pour les autres "anciens" modèles.

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Pokémon Jaune presque sur Apple Watch avec l’émulateur Giovanni

Mickaël Bazoge |

Les jeux sur Apple Watch ne courent pas les rues, il est vrai que la montre n’est pas forcément la plateforme idéale pour les plaisirs vidéo-ludiques. Cela n’empêche pas évidemment les développeurs de s’atteler à cette tâche, et ces derniers temps la mode est aux émulateurs ! Si les intentions sont plus que louables, elles sont vouées à n’être que des expérimentations, Apple n’autorisant pas ce type d’applications sur l’App Store. Et puis il faut bien dire que l’expérience n’est pas géniale non plus.

On en a eu un exemple récent avec un émulateur de NES sur lequel nous avons tenté, tant bien que mal, de jouer à Megaman. Peine perdue, c’est une catastrophe en termes non seulement de performances, mais aussi de jouabilité (lire : On a tenté de jouer à Megaman sur l’Apple Watch). La tentative de Gabriel O'Flaherty-Chan a elle aussi le mérite d’exister, mais Giovanni, le nom de l’émulateur en question, rencontre les mêmes soucis.

Cette application, dont le nom s’inspire directement d’un des méchants de la Team Rocket, s’appuie sur l’émulateur Gambatte. Le développeur l’a adapté aux contrôles de la Game Boy Color avec des boutons tactiles reprenant ceux de la petite console, la couronne digitale servant à sélectionner une option dans les listes.

Gabriel O'Flaherty-Chan a développé Giovanni dans un but en particulier, pouvoir jouer à Pokémon Jaune. Sur son blog, il donne quelques explications techniques, notamment les limitations graphiques de l’Apple Watch. De fait, le jeu n’est pas aussi fluide que sur Game Boy Color, malgré la puissance des entrailles de la montre.

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Si le développeur parvient à jouer au jeu sur son Apple Watch (une Series 2 est préférable), nous ne sommes arrivés à rien après l’installation du projet disponible sur GitHub. Le jeu crashe sans arrêt, quand il parvient à se lancer, du coup nous n’avons même pas pu nous lancer à la chasse aux petites créatures ! Les autres jeux GBC que nous avons installé n’ont donné aucun résultat, même le peu exigeant Pokémon Rouge n'a pas voulu dépasser l'écran titre. Néanmoins, rien ne vous empêche évidemment de tenter votre chance (vous aurez besoin d’Xcode, d’un compte développeur et d’un peu d’huile de coude).

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Simband, le bracelet de Samsung qui voulait impressionner l'Apple Watch

Florian Innocente |

Intéressante histoire que raconte Fast Company sur la manière dont Samsung s'est activé dans le développement d'une plateforme santé en vue d'en découdre avec Apple mais en surestimant ce qu'allait finalement proposer la première Apple Watch.

Simband, crédit : CNET

La montre d'Apple fut commercialisée en avril 2015 et c'est en septembre 2014 que Tim Cook la dévoila, mettant fin à une longue période de rumeurs. Samsung, qui avait déjà des montres et produits connectés en vente, redoutait qu'Apple ne fasse sa grande annonce début juin, lors de la WWDC 2014. Alors, le 28 mai, le géant sud-coréen organisa un rendez-vous presse à San Francisco avec l'espoir peut-être de couper l'herbe sous le pied de son concurrent (manque de chance, Apple avait bien une grosse actualité sous le coude pour le même jour : l'acquisition de Beats pour 3 milliards de dollars).

Ce qui fut présenté lors de l'événement "The Voice of you Body" n'était un produit fini mais un aperçu de ce qui se tramait chez Samsung : un prototype de bracelet électronique, le "Simband", ainsi que "SAMI" (pour Samsung Architecture for Multimodal Interactions), un service dans le nuage où seraient stockées les données physiologiques des utilisateurs du Simband.

Ce Simband est une plateforme matérielle de référence, un design de bracelet dont les développeurs et fabricants peuvent s'emparer pour le doter en capteurs de toutes sortes et tout particulièrement à visées médicales.

Lors de la présentation de Samsung, le premier bracelet développé était attaché à une grosse montre type Gear. Ses capteurs étaient particulièrement pointus, capables de mesurer par exemple les variations de la circulation sanguine (photopléthysmogramme), de réaliser un électrocardiogramme, de vérifier la pression sanguine. Des mesures suffisamment fines pour que le produit puisse être utilisé dans un contexte clinique.

Une source de Fast Company explique que durant les années qui précédèrent la présentation de l'Apple Watch, la direction de Samsung s'inquiétait de ce qu'Apple préparait dans son coin.

Ces dirigeants craignaient qu'Apple puisse d'emblée prendre le large dans la course aux montres connectées en sortant un dispositif équipé de capteurs suffisamment performants pour un usage en clinique. Les capteurs de la montre d'Apple, pensaient ces responsables, pourraient prendre des mesures de santé bien plus pointues que les simples compteurs de pas des appareils déjà disponibles. Ils croyaient que les capteurs de la montre d'Apple sauraient fournir des mesures très précises de choses comme la pression artérielle ou le niveau d'oxygène dans le sang.

Samsung voulait battre Apple à son propre jeu et « en particulier faire l'annonce d'un produit avant celle de l'Apple Watch », raconte un ingénieur. Francis Ho, vice-président du Samsung Innovation and Strategy Center (SSIC) réfute toutefois l'idée que le Simband était une réponse à Apple, pour la simple raison que « personne ne savait vraiment ce qu'ils préparaient, on était donc plutôt intéressés par jouer en attaque qu'en défense ».

Samsung voulait créer un produit qui, au-delà de son intérêt propre en tant que montre connectée, puisse intéresser les gens soucieux de leur bien-être. Le projet, placé sous la supervision d'une division spécialisée dans les composants, obtint un feu vert. Les développements commencèrent à l'été 2012 dans un nouvel espace installé dans la Silicon Valley.

L'équipe travaillait avec d'autres entreprises, néerlandaise et israéliennes, spécialisées dans différentes sortes de capteurs (mesure sanguine, 3D, sommeil, sans-contact…). En 2013, ce projet fut pris en charge par Ram Fish qui venait de passer 18 mois dans l'équipe iPod. Au plus fort de son activité, cette initiative rassembla 8 ingénieurs de Samsung qui coordonnaient les travaux de 50 autres personnes chez leurs partenaires.

Alors que les rumeurs d'une annonce de l'Apple Watch se faisaient pressantes, Samsung organisa son événement "The Voice of the Body", un intitulé qui décrivait l'idée que se faisait Ram Fish de l'utilisation de ces bracelets, aptes à écouter, retranscrire et partager les données physiologiques des utilisateurs.

L'article explique ensuite que les dirigeants de Samsung furent surpris par l'avancée de ce petit projet conduit aux États-Unis. Cela provoqua aussi des remous en interne. L'équipe travaillait dans une division spécialisées dans les composants alors que la division mobiles qui développait les produits Gear avait ses propres projets liés à la santé. Pourquoi cette concurrence interne déploraient-ils ?

L'équipe américaine du Simband fut finalement placée sous la tutelle de l'équipe mobiles. On lui demanda de remplacer Ubuntu qu'elle utilisait pour son Simband par Tizen. Une décision logique puisqu'il s'agissait du système d'exploitation officiel de Samsung, mais qui sapait quelque peu l'autonomie dont avaient profité ces ingénieurs.

À ces efforts de réécriture il fallait en ajouter d'autres de grande ampleur : construire le service dans le nuage pour stocker de manière sécurisée ces données et s'assurer que les produits du projet recevraient une homologation des autorités sanitaires américaines. Dès lors qu'ils étaient présentés comme d'une qualité apte à un usage en milieu médical, cette validation était obligatoire. Enfin, il était compliqué en l'état d'espérer fabriquer ces différents capteurs à grande échelle.

En novembre 2014, lors de la conférence des développeurs Samsung, ces travaux avaient bien avancé mais il n'en est sorti pas grand chose depuis. Entre temps, Apple avait dévoilé l'essentiel de sa montre et toute la dynamique qui avait porté le projet Simband a connu un coup de frein.

L'Apple Watch n'était pas un mauvais produit, ses capteurs étaient de très grande qualité et précis mais Samsung avait de toute évidence surestimé leurs possibilités et le danger qu'ils représentaient.

Sur un plan fonctionnel, l'Apple Watch n'en faisait pas plus que ses concurrents et Apple n'avait pas pris le risque de se frotter aux homologations de la Federal Drug Administration. Elle avait lancé un produit somme toute standard sur son positionnement purement santé.

Le projet Simband s'est passablement dégonflé à partir de ce moment là. Peut-être pas uniquement à cause d'Apple. Le fait qu'il s'agissait d'un effort de longue haleine, exigeant des investissements sur le long terme avant que Samsung puisse en recueillir les premiers bénéfices a pu jouer. L'équipe a connu des départs, Ram Fish par exemple quitta Samsung en septembre 2015.

Des prototypes furent placés dans un établissement hospitalier spécialisé en cardiologie mais sans qu'il en ressorte quoi que ce soit de consistant sur leur utilisation. Le site de Simband existe toujours, certains ingénieurs semblent y contribuer occasionnellement et un partenariat a été annoncé l'été dernier entre le Samsung Innovation and Strategy Center et Nestlé avec des expérience pilotes pour le début 2017.

Cependant l'avenir du Simband en tant que tel est flou. Samsung a toujours des ambitions dans la santé numérique, a assuré Francis Ho qui a été chargé il y a quelques semaines d'en superviser les travaux.

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Des centaines de personnes sur la réalité augmentée chez Apple

Nicolas Furno |

Mark Gurman a publié un nouvel article sur le futur d’Apple et le journaliste de Bloomberg se penche cette fois sur la réalité augmentée. On sait que c’est un sujet d’intérêt pour Apple et tout particulièrement pour son dirigeant. Tim Cook n’a pas arrêté de répéter à qui veut l’entendre que la réalité augmentée est très intéressante et même aussi importante que le smartphone. Ce nouvel article n’ajoute rien de fondamental, mais glisse quelques informations sur les ambitions d’Apple.

Pokémon Go, l’une des utilisations les plus populaires de réalité augmentée. Cliquer pour agrandir

Le constructeur verrait les choses en grand, avec une équipe dédiée à la réalité augmentée qui compterait plusieurs centaines de membres. Dans les rangs, on compte autant des ingénieurs Apple, notamment des membres de l’équipe iPhone spécialisés dans les caméras, l’optique ou encore le verre. L’équipe serait similaire à celle qui avait été créée pour l’Apple Watch, multi-disciplinaire.

Apple aurait ainsi recruté des profils très variés. À la tête de l’équipe, Mike Rockwell, un ancien de chez Dolby qui travaille désormais sous les ordres de Dan Riccio, le SVP ingénierie matérielle de Cupertino. D’après Mark Gurman, l’équipe compte aussi parmi ses membres Fletcher Rothkopf qui fut parmi les principaux designers pour l’Apple Watch. Ou encore Tomlinson Holman, le créateur du THX, la norme audio de LucasFilm.

L’équipe aurait aussi pioché dans le domaine même, avec des anciens membres des équipes qui ont créé l’Oculus et l’HoloLens. Ajoutez à ces embauches quelques acquisitions clés, en premier lieu Metaio en 2015, une start-up spécialisée dans la réalité augmentée, précisément.

L’entreprise aurait son équipe et plusieurs idées pour exploiter la technologie. Certains travailleraient directement sur des lunettes dans l’esprit des Google Glass. D’autres se concentreraient plutôt sur l’intégration de la réalité augmentée à l’iPhone et à son appareil photo. Bloomberg évoque quelques pistes : la possibilité de modifier la profondeur de champ après avoir pris une photo, ou bien une fonction qui permettrait d’isoler un objet dans une image pour l’incliner différemment. Autre idée, reprendre des fonctions de Snapchat pour caler des effets ou des dessins sur un objet en déplacement.

Les Glass de Google. Cliquer pour agrandir

Peut-être que la réalité augmentée, comme la voiture autonome avant elle, n’aboutira à rien. Apple a l’habitude d’expérimenter en interne et cela ne veut pas dire que de tels produits seront finalement commercialisés. Sur ce point, Mark Gurman ne se risque à aucun pronostic…

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Android Wear : des montres plus petites sont possibles

Mickaël Bazoge |

Le point commun des montres connectées sous Android Wear 2.0 sorties récemment ? Elles fonctionnent sous la dernière version du système d’exploitation vestimentaire de Google évidemment, mais elles prennent surtout beaucoup de place au poignet.

Connected Modular 45 de TAG Heuer, boîtier de 45 mm, 13,2 mm d’épaisseur — Cliquer pour agrandir
Watch 2 de Huawei, boîtier de 45 mm, 12,6 mm d’épaisseur — Cliquer pour agrandir
Watch Sport de LG, boîtier de 46 mm, 14,2 mm d’épaisseur — Cliquer pour agrandir
Summit de Montblanc, boîtier de 46 mm, épaisseur de 12,5 mm — Cliquer pour agrandir

Certes, il n’y a aucun mal à aimer les grosses montres. Mais comment se fait-il que depuis toujours, Apple puisse offrir des déclinaisons de l’Apple Watch aux dimensions moins imposantes (38 et 42 mm, 11,4 mm d’épaisseur) que ces montres sous Android Wear 2.0 ? Patience, cela va arriver, rassure Jerry Bautista d’Intel.

Le fondeur, partenaire de TAG Heuer pour la gamme Carrera connectée, a affirmé à Android Central que des montres plus petites (comprendre : moins de 45 mm de diamètre) vont sortir à l’avenir. « D’autres designs sont à l’étude », déclare-t-il sans donner plus de détails. De quoi attirer des utilisateurs qui ne veulent pas d’une brique à leur poignet, ou une clientèle plus féminine.

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Montblanc présente une montre Android Wear bien quelconque

Anthony Nelzin-Santos |

« Nos produits devraient avoir de longs cycles de vie », disait Alexander Schmiedt, en convoquant le temps long de l’horlogerie pour faire la leçon aux fabricants de montres connectées. À l’époque, le directeur de la division horlogère de Montblanc voulait croire en la pertinence d’un module électronique attaché au bracelet d’une montre mécanique. Deux ans plus tard, il présente pourtant une montre connectée, la Montblanc Summit.

Montblanc Summit. Image Montblanc.
Montblanc Summit. Image Montblanc.

Montblanc n’est certes pas la première manufacture suisse à investir ce marché : le groupe Swatch a fait connaitre son intention de proposer une montre connectée « Swiss Made », MMT et Soprod propose toute une gamme de mouvements connectés, et Tag Heuer vient déjà de présenter la deuxième génération de sa Carrera connectée. Mais là où Tag Heuer joue crânement la carte du « bijou de technologie », et met l’accent sur l’apparence et la personnalisation, Montblanc fait preuve d’une timidité qui confine à l’ennui.

Pas que la Summit manque totalement d’intérêt : son boitier est imposant, à 46 mm de diamètre et 12,5 mm d’épaisseur, mais reprend les lignes élégantes de la collection 1858, elle-même inspirée des modèles historiques de Minerva. Montblanc le décline en quatre finitions (acier satiné, titane satiné, acier PVD noir, acier naturel avec lunette PVD noir), sur huit bracelets (caoutchouc fini façon nylon noir, bleu, rouge ou vert ; cuir de veau noir, bleu marine ou marron ; alligator).

Au poignet. Image Mr Porter.
Au poignet. Image Mr Porter.

Une puce Qualcomm Snapdragon Wear 2100 est chargée de faire tourner Android Wear 2.0, qui s’affiche sur un écran AMOLED parfaitement circulaire. Elle possède le jeu habituel de capteurs ainsi qu’un cardiofréquencemètre, mais ni puce NFC ni haut-parleur, et son encombrement n’est pas justifié par une batterie lui assurant plus d’une journée d’autonomie.

Montblanc avait beau jeu de critiquer l’Apple Watch du haut de sa montagne : elle propose finalement une montre quelconque, quoique raffinée, et ne se fait pas force de proposition. La couronne n’est qu’un bouton, alors qu’Apple l’a transformé en molette de contrôle, et la lunette est fixe, alors que plusieurs fabricants s’en servent habilement de roue codeuse. Si ! Mettez 15 000 € sur la table, et Montblanc réalisera un cadran virtuel d’après vos spécifications.

Montblanc Summit. Image Montblanc.
Montblanc Summit. Image Montblanc.

Voilà qui explique sans doute pourquoi la filiale du groupe Richemont décrit la Summit comme une « seconde montre » pour amateur de belles tocantes. Une seconde montre qui sera vendue à partir de 890 € et du mois de mai, d’abord chez quelques détaillants triés sur le volet, ensuite dans les boutiques Montblanc, puis chez les revendeurs autorisés.

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