La réalité virtuelle, c’est formidable, mais pour en profiter il faut d’abord… du contenu. On peut posséder le casque le mieux équipé du marché, s’il n’existe pas vidéos ou d’applications pour en profiter, c’est assez inutile. Heureusement, le contenu VR commence à être disponible en quantité, que ce soit sur YouTube, Periscope, et depuis aujourd’hui sur Vimeo.
Le site de partage de vidéos franchit finalement le Rubicon de la vidéo 360°, avec tout d’abord la possibilité pour les créateurs de téléverser du contenu adapté — et s’ils se sentent désemparés devant cette nouvelle manière de voir le monde, Vimeo a pensé à tout en proposant un canal présentant les fondamentaux de la vidéo 360°.
Les utilisateurs pourront eux se diriger vers cette chaîne qui offre une sélection de vidéos VR ; au fil de ses pérégrinations sur le site ou dans l’application mobile, les vidéos 360° se signaleront dans leurs titres au travers d’un petit cartouche. L’app iOS ou Android proposera de lancer la lecture sur un casque Cardboard, ou dans une autre visionneuse au besoin.
Sur la version « de bureau » de Vimeo, l’utilisateur pourra se déplacer dans la vidéo avec l’aide de la souris. Une icône “radar” à droite de la fenêtre permet d’un clic de revenir « en face » de la vidéo, si on ose dire.
Bose se serait-il rendu coupable de pratiques fallacieuses pour voler des technologies à un concurrent ? C’est en tout cas le sentiment de Doppler Labs, qui a porté plainte contre le géant des produits audio pour, entre autres, des « pratiques commerciales déloyales et frauduleuses ». Doppler est une start-up qui a lancé les Here One, des écouteurs sans fil à réduction de bruit active qui sont plus proche de la prothèse auditive que des AirPods (lire : Here, des écouteurs qui augmentent l'audition).
Ce produit a fait l’objet d’une demande de financement participative sur Kickstarter, qui a rencontré un gros succès. Les investisseurs ont été servis en mars 2016, et ces écouteurs sont depuis en vente sur le site du fabricant. Or, mi-décembre, Bose annonçait des Hearphone qui reprennent plusieurs des fonctionnalités des Here One (lire : Bose : des Hearphone pour mieux entendre). Voilà qui a mis la puce à l’oreille de Doppler, ce d’autant que l’entreprise a eu des contacts assez poussés avec Bose par le passé.
En août dernier, Bose s’était en effet présenté à Doppler avec dans ses cartons un « partenariat stratégique ». Peu après, durant la seconde réunion avec le constructeur, Doppler a dévoilé une bonne partie de ses informations concernant sa technologie et sa feuille de route. Plus intrigant encore, un des premiers backers n’a été autre que Chris Miller, directeur marketing de Bose, qui a placé sa commande dans les minutes suivant le lancement du projet Kickstarter. Celui-ci a même passé un coup de fil à la start-up pour s’assurer qu’il serait parmi les premiers à recevoir ses exemplaires.
Les Hearphone de Bose.
Miller n’était pas, selon l’intuition de Doppler, qu’un investisseur plus enthousiaste que les autres. Mais d’une tactique pour « obtenir un accès privilégié à la technologie d’un concurrent », selon la plainte. À la décharge de Bose, l’isolation active pour les écouteurs est depuis quelques temps dans l’air du temps, il n’est donc pas si farfelu que le constructeur ait voulu se lancer — ce d’autant qu’il est un des leaders du secteur avec le casque QuietComfort 35, sans oublier que Bose est tout simplement l'inventeur de cette technologie de réduction du bruit.
Au niveau des accessoires, les utilisateurs d’AirPods n’ont pas été spécialement à la fête. Que ce soit le Strap de Spigen ou cet étui de transport VeaDigital, il est difficile d’être très emballé, mais il faut dire aussi que les AirPods n’ont pas forcément besoin d’accessoires dédiés… puisque ce sont eux mêmes des accessoires. Bref, on n’en sort pas. Mais cet étui en cuir pourrait bien être le premier du genre à nous faire sérieusement de l’œil.
Contrairement au bidule de VeaDigital qui se contentait de transporter les écouteurs, c’est le boîtier de recharge au complet que l’on pourra glisser dans cet étui. Le plastique ayant effectivement tendance à prendre assez facilement les griffures du quotidien, l’idée de vouloir le protéger n’est donc pas complètement dénuée de sens. Le port Lightning reste disponible, tout comme le bouton de jumelage au dos. De plus, on peut retirer les écouteurs du boîtier sans avoir à retirer l’étui.
Une boucle pour porte-clefs est aussi fourni. On voit mal reprocher quoi que ce soit à ce petit objet, qui est vendu environ 5 € sur eBay (+3 € de frais de port). Il existe bon nombre de variantes sur Amazon, mais elles sont souvent deux à trois fois plus chères.
Si l'on veut un bracelet Fitbit capable de suivre sa fréquence cardiaque mais qui ne soit pas trop gros au poignet, c'est possible avec le nouveau modèle Alta HR. Une évolution rendue possible par une miniaturisation du capteur utilisé jusque-là.
Ce bracelet est en précommande avec une livraison prévue début avril. Il coûte 149,95 € ou 169,95 € (en noir avec finition Anthracite Inox ou bien Rose clair et finition plaquée or 22 carats).
Il vient se loger entre l'Alta dont il reprend le design (relativement) fin et le Charge 2 qui dispose d'un écran tactile OLED plus large (21,45 mm contre 15 mm sur l'Alta HR). Il gagne quelques fonctions utiles mais ne se hisse pas totalement au niveau du Charge.
En plus d'une mesure cardiaque que n'a pas l'Alta, la version HR saura enregistrer les différentes phases de votre sommeil. Mais à l'inverse du Charge 2, le HR demeure incapable d'utiliser le GPS du smartphone pour enregistrer l'itinéraire que l'on a emprunté ou encore afficher la distance parcourue et la vitesse en temps réel. Quant à son autonomie, elle peut atteindre les 7 jours au lieu de 5.
Il est toujours possible de changer son bracelet pour un autre de style différent
Le groupe Swatch a développé ce qui est présenté comme la plus petite puce Bluetooth du marché. À voir Nick Hayek, le patron de Swatch, porter à bout de doigt le petit composant (le tiers d’un grain de riz), on se dit que l’horloger tient quelque chose d’intéressant. Ce d’autant que ce n’est pas seulement la puce Bluetooth la plus petite, c’est aussi celle la plus économe du marché, et elle se présente également comme la plus véloce.
Cette puce Bluetooth ajoute en tout cas une nouvelle corde à l’arc technologique de Swatch, qui se diversifie avec des batteries pour voitures électriques. Mais c’est toute l’industrie horlogère suisse qui investit lourdement dans les technologies : on a ainsi vu TAG Heuer mettre en place une ligne d’assemblage de micro-processeurs en interne (lire : Des processeurs Intel « Swiss made » par TAG Heuer).
Les AirPods blancs, c’est bien, mais c’est un peu ballot : tout le monde a les mêmes (enfin, c’est vite dit au vu de la vitesse à laquelle Apple livre ses écouteurs sans fil). Pourquoi ne pas tenter l’aventure de la couleur ? ColorWare propose depuis quelques semaines de colorer les AirPods et leur chargeur avec des dizaines de teintes, dont un noir brillant de toute beauté (lire : Les AirPods "jet black" existent, et ils sont magnifiques).
La société BlackPods, qui s’était fait connaitre fin janvier, se lance finalement à son tour sur ce créneau, mais comme son nom l’indique, uniquement si l’on souhaite des AirPods “jet black”. Les écouteurs sont ici traités selon une méthode propriétaire, développée main dans la main avec des spécialistes de la peinture automobile. Le revêtement, résistant aux rayures, est d’une couleur baptisée « medium-gloss black finish ».
Chaque paire d’écouteurs est finalisée à la main. Le processus demande de 3 à 5 jours de travail. Le résultat est réussi, même si on pourra le trouver moins brillant que chez ColorWare. L’avantage de la solution de BlackPods, c’est qu’elle est moins chère : il en coûte 249 $ pour une nouvelle paire avec le chargeur (contre 339 $ chez ColorWare), et on peut faire colorer ses propres AirPods contre 99 $ (au lieu de 200 $ chez la concurrence).
Malheureusement, la livraison n’est proposée que pour les États-Unis actuellement.
Le revendeur spécialisé Band-Band a récemment lancé une nouvelle collection de bracelets pour Apple Watch en cuir et made in France.
Les bracelets sont fournis par ZRC, un fabricant qui utilise des cuirs provenant de France et d’Italie, et qui travaille avec des tanneries de Haute-Savoie, « à deux pas de la frontière suisse, pays au savoir-faire de renommée mondiale dans le domaine de l’horlogerie », tient à préciser Band-Band. C’est ensuite la start-up toulousaine qui ajoute à la main les attaches spéciales pour Apple Watch.
La collection comprend quatre types de bracelets :
Sobek, cuir de veau grain alligator, à 89 €
grain galuchat, cuir de veau, à 72 €
Astralis, cuir de taureau étanche, à 79 €
Corium, cuir de veau étanche, à 79 €
Ils sont tous disponibles en 38 ou 42 mm, et plusieurs couleurs de cuir ou de coutures sont proposées. Les attaches en acier inoxydable (brillant) sont assorties avec les montres dans le même métal mais jurent un peu avec les boîtiers en aluminium (mat). À la demande du client, Band-Band peut mettre à la place des attaches noir, doré ou or rose.
Les trois modèles sont jolis, dans des styles différents. Contrairement au bracelet en cuir d’Apple, les cuirs sont ici légèrement bombés. Leur qualité est honorable (ils ne sont pas pleine fleur), leur couleur conforme à celle présentée sur le site et leur couture propre. Nous ne les avons pas portés assez longtemps pour voir le début de la patine.
Les trois sont assez raides, ce qui est un peu déplaisant quand on a l’habitude des bracelets souples (en cuir ou non), et la semaine et demi d’utilisation n’y a pas changé grand-chose. Band-Band nous a assuré qu’il fallait plus de deux semaines pour qu’ils s’assouplissent. « C’est un cuir justement très robuste, mais qui résiste au temps. Ce sont des produits qui se gardent longtemps », défend le revendeur.
Autre écueil, il manque un ou deux trous au bracelet 38 mm pour qu’il serre correctement mon poignet mince (je n’ai pas ce souci avec le bracelet Sport d’Apple). Band-Band nous a indiqué être en discussion avec ses partenaires pour trouver une solution pour les petits poignets.
Troisième et dernière imperfection constatée, le couinement produit quand on titille les attaches en raison du cuir trop serré autour d’elles. Heureusement, ce petit bruit ne se produit pas quand on porte le bracelet.
Les boucles ardillons sont en acier inoxydable et semblent solides. Une petite couronne est gravée sur celles des bracelets Corium et Sobek 42 mm.
Pour conclure, ces bracelets made in France sont assez tentants : ils sont jolis et abordables. Toutefois, nous avons une réserve sur la rigidité du cuir (il faudrait porter les bracelets plus longtemps pour qu’ils soient plus souples, d’après Band-Band) et sur leur adaptation aux plus petits poignets.
