Open Band : des bracelets open source pour l'Apple Watch

Mickaël Bazoge |

Les nouveaux bracelets en nylon lancés par Apple cette semaine sont, peut-être, la meilleure chose qui soit jamais arrivée à l'Apple Watch (lire notre prise en main). Mais on peut vouloir concevoir ses propres bracelets ! La société Breakfast développe un design open source, Open Band, dont l'objectif est justement de démocratiser ce type d'accessoires.

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Le projet, né l'été dernier, a pour ambition de créer un fichier ouvert à tous permettant de créer des bracelets uniques pouvant ensuite être découpés au laser dans toutes sortes de matériaux : bois, acrylique, plastique, etc. Le travail est presque terminé et pour donner envie, les concepteurs de Breakfast ont mis en ligne quelques prototypes plutôt convaincants de ces bracelets.

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Pour le moment malheureusement, l'équipe ne précise pas quand ce projet sera terminé et quand les plans complets seront disponibles. Mais l'idée est bonne.

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Apple Watch Sport : les réparations hors garantie un peu moins chères

Mickaël Bazoge |

Comme quoi, Apple ne cherche pas uniquement à vous soutirer le maximum d'argent possible : le constructeur sait aussi baisser ses prix ! On en a eu l'exemple cette semaine, entre un iPhone SE à 489 €, un iPad Air 2 à 439 €, ou encore une Apple Watch Sport à partir de 349 €. De quoi se plaint-on, franchement.

Mieux encore, la Pomme a revu à la baisse les prix des réparations hors garantie de l'Apple Watch Sport. Elles passent de 261 € à 231 € (page support). En revanche, les tarifs ne changent pas pour les Apple Watch "acier inoxydable" et Hermès (361 €) ni pour l'Apple Watch Edition (3 049 €). L'opération de remplacement hors garantie de la batterie reste facturé 97 €.

Ces prestations hors garantie s'entendent dans le cas où le problème n'est pas couvert par la garantie d'Apple, celle du pays (deux ans en Europe), ou AppleCare+. Attention : les dommages trop importants sont susceptibles de ne pas être pris en charge (si « l'appareil est cassé en plusieurs morceaux »). Il arrive aussi qu'Apple fasse un geste commercial : Apple accepte finalement de remplacer l’Apple Watch détruite.

Ce programme peut être intéressant : pour 69 € (Apple Watch Sport) ou 89 € (Apple Watch "inox"), on bénéficie pendant deux ans d'une assistance téléphonique gratuite et d'une garantie matérielle pour deux incidents (la réparation est alors facturée respectivement 65 € et 75 € suivant le modèle de montre).

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L'Apple Watch Edition quitte les Apple Store

Florian Innocente |

L’Apple Watch Edition — le modèle or — tire progressivement sa révérence. On nous a signalé son retrait des tables de démonstration de l’Apple Store à Cap 3000 près de Nice. Il devrait en aller de même dans d’autres Store.

Cette Apple Watch, vendue entre 11 000 et 18 000 €, a disparu depuis lundi des pages produits d’Apple qui ne l’évoque même plus dans ses descriptifs. Cette série très spéciale subsiste cependant sur l’Apple Store, probablement jusqu’à épuisement des stocks. Ses propriétaires pourront dire qu’ils ont eu droit à une sorte de série limitée, ce qui était semble-t-il l'objectif d'Apple.

Le coffret/bloc de recharge de l'Edition, il contient une prise Lightning à sa base. C'était le précurseur de la future Station de charge magnétique — crédit : meltystyle

On s’attendait ce lundi à voir le haut de gamme des Apple Watch s’étoffer avec une nouvelle finition, venant s’intercaler entre les modèles acier et les or. Ou voir un nouveau partenariat dans l’esprit de celui signé avec Hermès. Il n’en n’a finalement rien été.

L’Apple Watch Edition custom de Karl Lagerfeld.

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Baselworld 2016 : « qu’est-ce qu’une montre connectée ? »

Anthony Nelzin-Santos |

« Qu’est-ce qu’une montre connectée ? » C’est avec cette question en tête que nous nous sommes rendus à Baselworld. Nous nous doutions qu’elle serait souvent reçue, dans ce temple de l’horlogerie et de la joaillerie, par des froncements de sourcils et des haussements d’épaules. Mais nous ne doutions pas qu’une des réponses les plus intéressantes viendrait d’un représentant de Rolex : « ce n’est tout simplement pas une montre. »

N’allez pas croire qu’il s’agissait seulement d’une boutade un brin arrogante : c’est une vérité profonde qui explique le malaise de certains horlogers face à ce nouvel objet. Guy Sémon, le directeur général de Tag Heuer, nous l’expliquait ainsi :

Il faut se poser la question : « c’est quoi, une montre connectée ? » Si on dit que la Carrera Connected est une montre, c’est parce qu’on la porte au poignet. Mais à l’intérieur, il y a un ordinateur.

Vous n’achetez pas une montre parce que vous avez besoin de l’heure, vous achetez une montre parce que vous la trouvez belle, parce qu’elle marque un statut, parce qu’elle vient avec une histoire… Vous achetez un ordinateur parce que vous êtes gamer, parce que vous avez besoin d’un traitement de texte, parce que vous voulez surfer sur internet. D’un côté, on a des gens qui vendent des produits sur la base d’une émotion ; de l’autre, on a des gens qui achètent des produits sur la base de leur utilité.

Nous pensons que le plus important dans une montre, c’est ce qui se voit. Nous attaquons par l’esthétique de la boîte, et dedans, nous mettons le top de la technologie.

Tag Heuer Carrera Connected.
Tag Heuer Carrera Connected.

Mais concevoir une montre connectée, ce n’est pas simplement mettre de l’électronique dans la boîte d’une montre — c’est repenser la nature même d’un objet avec lequel on forme un lien d’autant plus intime qu’on le porte à son poignet. Les premières montres connectées reprennent pourtant la forme des bons vieux garde-temps : on peut ici véritablement parler de skeuomorphisme.

Leur forme n’est pas seulement familière et rassurante, elle aide aussi à suggérer leur utilisation. Même si l’utilisateur néophyte ne sait pas exactement à quoi servent la couronne de l’Apple Watch ou la lunette de la Samsung Gear S2, il aura intuitivement envie de les tourner. Mais la manière de se raccrocher au passé pour envisager le futur diffère de fabricant en fabricant : aucune solution ne s’impose encore comme une évidence.

Apple Watch.
Apple Watch.

Une première tendance consiste à glisser un écran sous les aiguilles, ou du moins sur une partie du cadran. Les premières montres connectées, comme celles de Cookoo et de Martian, adoptaient déjà cette disposition, reprise des montres analogiques-numériques qui faisaient fureur dans les années 1990. On la retrouve évidemment chez Casio, et bien sûr chez Tissot, dont la première montre connectée prendra la forme de la populaire T-Touch.

Les premières montres connectées sous licence Ferrari et Tommy Hilfiger exploiteront la même idée, comme d’autres montres du groupe Movado conçues avec HP, et comme la smartwatch d’Isaac Mizarahi. Kairos préfère mettre un écran transparent au-dessus des aiguilles, une coquetterie qui semble toujours lui poser des problèmes, deux ans après l’annonce de sa montre. Soprod planche de son côté sur un mouvement qui exploiterait des repères sur le cadran, une approche encore légèrement différente.

Tissot Smart-Touch.
Tissot Smart-Touch.

La deuxième grande tendance, qui est aussi la deuxième chronologiquement parlant, consiste à circonscrire très précisément la portée des composants électroniques. Physiquement, d’abord, en les cachant comme les autres rouages. Fonctionnellement, surtout, en les cantonnant à certains usages très précis. Swatch s’intéresse au suivi de certains sports précis, mais surtout au paiement sans contact, comme Bulgari qui a dévoilé un partenariat avec WiseKey et Mastercard.

Le suivi d’activité s’impose toutefois comme l’application la plus populaire, peut-être parce qu’elle peut s’intégrer « naturellement » à la façon d’une petite seconde ou d’une réserve de marche, sans doute parce que des sociétés américaines et asiatiques fournissent algorithmes et composants. Les meilleurs exemples sont sans doute ceux de la Withings Activité et de la plateforme MMT conçue par Frédérique Constant.

Withings Activité.
Withings Activité.

Ceux-là pensent que le smartphone est l’« ordinateur générique » ultime, qu’un objet porté au poignet peut assister dans certaines tâches spécifiques, objet qui restera une montre. D’autres pensent au contraire que l’objet porté au poignet, qui ne restera pas nécessairement une montre, est appelé à empiéter sur le domaine réservé du smartphone. Ceux-là forment un gros contingent de la troisième tendance, celle qui vide la boîte des montres de leurs composants mécaniques pour y mettre des composants électroniques.

Ni les uns ni les autres n’imaginent que l’horlogerie suisse disparaisse, mais tous estiment qu’elle est appelée à se transformer profondément. Il est difficile de préjuger de l’avenir des montres mécaniques les plus raffinées, la lecture des résultats de l’industrie étant troublée par la hausse du franc et le contexte géopolitique. Mais les montres à quartz, sur une pente doucement descendante depuis 2011, et les montres de moins de 500 francs, durement touchées l’an passé, auront sans doute à souffrir de cette transformation.

Alpina Horological Smartwatch.
Alpina Horological Smartwatch.

Or cette transformation est d’autant plus difficile à anticiper qu’aucune tendance ne semble vouloir clairement prendre l’ascendant sur les autres. C’est toute la difficulté de ce nouveau marché : le choix de cet objet que l’on porte au poignet, que l’on appelle une « montre » par habitude, est tout à fait personnel. Il est tourné vers la personne qui le porte, mais visible de tous, il donne des informations pratiques sur son cadran ou son écran, mais dit quelque chose de plus ésotérique par sa boîte et son bracelet.

« Plus on parle d’horlogerie, électronique ou pas, mieux c’est », nous disait François Thiébaud. Le directeur de Tissot et président du comité des exposants suisses à Baselworld veut croire dans les chances de l’industrie suisse : elle sait « habiller le temps ». Sans directement concurrencer Apple et Samsung, elle peut se faire une place à leurs côtés — après tout, elle ne représente que 2 % des ventes de montres dans le monde, et pourrait se contenter d’un rang similaire dans un futur plus connecté.

« Nous ne sommes pas Apple, nous respectons Apple », nous confiait Guy Sémon, « nous faisons des métiers différents, et chacun doit faire son métier. Leur métier, c’est de faire des objets électroniques. Notre métier, c’est de faire des montres. À nous de défendre l’horlogerie, d’exploiter les technologies avec une interprétation esthétique et ergonomique suisse. » Pour finalement répondre à la question : « qu’est-ce qu’une montre connectée ? »

Notre couverture du Baselworld 2016 :

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Apple facilite le choix d'une Apple Watch et sucre l'Edition

Florian Innocente |

Choisir une Apple Watch et son bracelet est plus facile que jamais grâce à une nouvelle section “Personnalisation” apparue lundi soir sur le site d’Apple. N’importe quelle Apple Watch… sauf celles qui coûtent le plus cher.

Esthétiquement très réussie, cette galerie interactive permet de faire défiler les différentes tailles et couleurs de boîtiers, de tester ensuite des combinaisons de bracelets — avec le fond qui change de couleur pour s'accorder à l'image — et de conclure sa promenade en parcourant les cadrans de watchOS.

Mais… pour une raison que l’on ne s’explique pas, il n’y a nulle part de bouton Acheter ou d’enregistrement. On ne se plaindra pas d’être retenu dans nos pulsions consuméristes. Toutefois, si l’on a passé un bon moment à se composer un modèle bien précis, il est bizarre qu’on ne puisse pas passer en caisse. On ne peut guère que partager l’url qui vous permettra de retrouver le modèle réalisé.

Adieu l'Apple Watch Edition

Il y a une grande absente dans ce sélecteur d’Apple Watch : la famille Edition en or véritable. Comme le fait remarquer 9to5mac, la plus chère des Apple Watch est maintenant partout absente des pages produits.

À un autre endroit, Apple ne s’embarrasse d’aucune précaution. Elle explique que chacun peut trouver boitier à son poignet, sans jamais citer la version haut de gamme.

Commencez par un boîtier en aluminium anodisé, léger mais résistant. Ou optez pour l’élégante robustesse de l’acier inoxydable. Ces deux boîtiers sont proposés en deux tailles et plusieurs finitions. Et comme chaque modèle est accompagné d’un bracelet superbement conçu, nombreuses sont les combinaisons uniques qui s’offrent à vous.

Ce n’est qu’en allant sur l’Apple Store qu’on retrouve enfin l’Edition aux côtés de ses cousines. Au moment du lancement des Apple Watch, nous avions entendu dire que les Edition, telles qu’on les connaît, étaient prévues dès le départ pour être produites dans une quantité limitée. À matériaux (et prix) exceptionnels, traitement exceptionnel.

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Promo : 60 € de bon d'achat à la Fnac pour une Apple Watch Sport

Mickaël Bazoge |

Apple a baissé le prix de l’Apple Watch Sport ce lundi, d’une cinquantaine d’euros sur les modèles 38 mm et 42 mm. Mais les adhérents Fnac peuvent profiter d’une petite mignardise supplémentaire sous la forme d’un bon d’achat.

Les possesseurs d’une carte Fnac se verront offrir un bon d’achat de 60 € pour tout achat d’une Apple Watch Sport. De quoi repartir avec un bracelet supplémentaire, par exemple : le nouveau modèle en nylon coûte 59 €, tout comme les bracelets Sport ! Ça tombe bien. L'offre est jusqu'au 26 mars.

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Pebble se sépare d'un quart de son effectif

Stéphane Moussie |

Pebble va licencier cette semaine 40 de ses employés, a déclaré son CEO. Dis comme ça, ça paraît peu, mais à l'échelle de la petite entreprise qu'est Pebble, cela représente pas moins d'un quart de l'effectif total.

Eric Migicovsky n'a pas précisé à Tech Insider quels postes étaient touchés. Il a expliqué en revanche que ces licenciements étaient la conséquence de la frilosité des investisseurs de la Silicon Valley.

Pebble Time Round

Pebble a levé 26 millions de dollars auprès de différents investisseurs depuis sa création, ainsi que 20 millions en 2015 auprès des clients lors de la campagne de financement participatif de la Pebble Time. Mais ce n'est visiblement pas suffisant. « Le budget est assez serré aujourd'hui », a indiqué le CEO.

« Nous voulons être prudents, a-t-il ajouté. Pebble est là pour le long terme. Notre vision des wearables va jusqu'à 10 ans dans l'avenir, et est parée pour le succès. »

Pebble va se concentrer sur les fonctions de santé et de fitness qui sont les plus appréciées des utilisateurs, selon Migicovsky. L'entreprise va par ailleurs se lancer en Inde en avril grâce à un partenariat avec Amazon.

Le fabricant a baissé le prix de ses montres au début du mois : la Time Round et la Time Steel sont passées de 299 à respectivement 229 € et 249 €, tandis que la Time originale est passée de 199 à 169 €. Une réduction des tarifs avait déjà eu lieu en novembre dernier sur certains modèles.

IDC estime que Pebble va vendre 2 millions de montres cette année, soit 7 % du marché. Le cabinet d'analyse n'est pas optimiste sur son avenir puisqu'il table sur des ventes quasiment similaires en 2020, alors que les concurrents (Apple, Android Wear, Samsung) devraient prendre leur envol.

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