Qu’est-ce qui ressemble à une Apple Watch, compte les pas comme une Apple Watch, vibre cent fois par jour comme une Apple Watch, mais n’est pas une Apple Watch ? L’Ice-Watch Ice Smart Two ! Le fabricant belge est coutumier du fait1 : quand il ne s’inspire pas de la Tudor Pelagos FXD Chrono, des Casio G-Schock ou même des montres Richard Mille, il mélange la Day-Date, la Submariner et l’Explorer pour offrir une sorte de « super-Rolex à cent balles ». Le succès est incontestable, puisqu’Ice-Watch ne cesse de renouveler ses collections vendues par millions dans 3 110 points de vente.
Caser un mouvement à quartz japonais dans un boitier en plastique, c’est une chose. Caser une batterie, des capteurs et une puce Bluetooth dans un boitier en aluminium chapeauté par un écran qui doit afficher un petit système d’exploitation, c’en est une autre. Ice-Watch a fait jouer ses connexions à Hong Kong et Shenzhen pour dénicher une plateforme prête à l’emploi. Connaitra-t-elle le même succès que les montres colorées vendues dans tous les centres commerciaux de France et de Navarre ? La réponse dans notre test de l’Ice-Watch Ice Smart Two.
Ceci n’est pas une Apple Watch, donc, mais cela y ressemble tout de même drôlement… de loin. Ice-Watch n’évolue pas dans le milieu des super clones, ces copies presque parfaites de montres de luxe, mais dans celui de l’évocation amusante. Le jeu des sept erreurs n’est pas très difficile — le boitier de 41 mm comporte une ligne de moulage bien visible, l’écran AMOLED de 1,96” et 410 × 502 px est moins bombé, la rotation de la couronne est plus fruste, le bracelet « Sport » est monté sur des cornes avec des pompes flash de 22 mm, une simple boucle remplace l’astucieux clou de fermeture, les capteurs sont moins perfectionnés et la recharge passe par deux contacts électriques.