Les chaussures connectées font du pied aux wearables

Mickaël Bazoge |

L’informatique vestimentaire se décline en plusieurs accessoires dont aucun n’est réellement indispensable, quand on y pense : personne n’a besoin de porter de montre et il existe des substituts pour les lunettes. Et si finalement le wearable ultime, c’était… la chaussure ?

Ce début d’année marque un nouvel engouement des équipementiers sportifs pour les technologies connectées. Nike a lancé ses Adapt BB, suivi dans la foulée par Puma avec sa technologie Fi. Les deux fabricants veulent optimiser le serrage des chaussures autour du pied de l’utilisateur en fonction de son utilisation (activité sportive plus ou moins intense, casual…).

Au-delà de la technicité de ces chaussures — et elle est remarquable —, ces produits ont aussi la particularité de communiquer avec un smartphone. Ce qui peut d’ailleurs se révéler une complication, comme Nike le constate avec la version Android du firmware des Adapt BB qui « brique » une chaussure sur deux.

La technologie fait partie intégrante de l’ADN des équipementiers sportifs. À l’image de nos gadgets électroniques, c’est l’innovation qui fait vendre des baskets. En 2017, Nike était le 99e plus important détenteur américain de brevets (Apple était 12e, IBM premier).

Les fabricants de chaussures ont une place centrale à prendre dans un futur dominé par l’informatique vestimentaire. Si on peut se passer de l’Apple Watch et de lunettes connectées, en revanche il est impossible de sortir sans pompes aux pieds. Et les chaussures ont tout à gagner à marcher main dans la main avec le smartphone au cœur de nos vies connectées.

Le précédent Nike+iPod

Les chaussures connectées ne datent pas de ce début d’année, ni même de l’ère iPhone. En fait, la liaison suivie entre Apple et Nike remonte à 2006 avec le kit Nike+iPod. Le dispositif se composait d’un émetteur à glisser dans la chaussure et d’un récepteur à brancher sur le connecteur 30 broches des iPod de l’époque (dès 2008, l’iPod touch était en mesure de récupérer les données du caillou sans module supplémentaire).

Nike+iPod était indéniablement une bonne idée qui a marqué une étape importante dans la collaboration entre Apple et Nike. Et, au passage, ce kit a durablement installé dans les esprits que l’iPod (et plus tard l’iPhone) se posait comme un indispensable de l’équipement du sportif !

Mais aussi amusant et abordable qu’il soit (le kit était vendu 29 €, moitié moins cher que le moins cher des bracelets Apple Watch !), cette solution de suivi de running était limitée : calcul de la distance parcourue, du temps de course, du rythme et des calories brûlées. Ni GPS, ni fréquence cardiaque, ni analyse de la foulée… Bref, on était encore dans les balbutiements du suivi de l’activité physique.

Les chaussures connectées prennent la route

Depuis ces temps glorieux, plusieurs fabricants ont emboîté le pas. Depuis 2014, le français Digitsole met au point des semelles connectées spécialisées : il existe un modèle pour cycliste, un autre pour les coureurs, et un dernier pour… réchauffer les pieds froids ! Ce n’est pas la plus mauvaise des idées.

La semelle de course est, sur le papier, particulièrement intéressante : elle se propose en effet d’analyser la foulée en prenant en compte la position des pieds dans l’espace. L’analyse qui ressort de cette mesure permet d’éviter les mauvais gestes et les blessures. Par ailleurs, on y trouve un tracker de mouvements qui relève la vitesse, la distance parcourue, les calories brûlées et les temps de course.

Au CES 2015, Altra Running présentait sa chaussure connectée HALO, une technologie développée par iFit. En plus d’une connexion avec les smartphones et les montres connectées de l’époque (l’Apple Watch n’était pas encore sortie), cette basket intégrait une semelle bardée de capteurs permettant de mesurer la pression exercée par le pied sur le sol à chaque foulée.

Un modèle IQ avec son capteur intégré à la semelle.

En relevant en temps réel la cadence et l’impact de la foulée ainsi que les zones d’appuis, cette basket promettait d’améliorer la manière de courir en modélisant la foulée du coureur. Une belle idée sur le papier, qui s’est poursuivie et affinée deux ans plus tard avec la gamme IQ, qui ajoute au lot un coach vocal pour la motivation en course. L’app relève les zones d’impact et donne des conseils pour améliorer la foulée.

Cette paire de chaussures est commercialisée à 200 $. Il y a une boutique en ligne aux États-Unis, mais pas en Europe. Il faudra fureter dans les bons vieux magasins de running en dur.

Autre exemple technologiquement moins complexe mais plus abordable : il y a un an presque jour pour jour, Under Armour dévoilait sa nouvelle gamme de chaussures de course HOVR dont la conception des semelles promet résistance et souplesse. Les modèles de cette famille — Phantom, Sonic, Guardian et le tout récent Infinite — se déclinent en version connectée.

La puce qui communique avec l’application Record est logée sous le logo UA.

L’éventail des informations recueillies par le capteur, placé dans le talon des chaussures UA, reste assez limité : allure, longueur de la foulée, distance parcourue et nombre de pas. Mais ces pompes ont ceci d’intéressant qu’elles sont relativement abordables, de 130 à 150 €.

Les chaussures connectées ont donc bien évolué depuis le kit Nike+iPod ! Malgré tout, cela reste un marché de niche. En dehors des baskets sportives, on ne trouve pas de chaussures de ville connectées par exemple. Plusieurs obstacles sont sur la route, à commencer par la gestion des batteries.

Le support de recharge des Adapt BB. @Cnet.

Il faut brancher un câble à la semelle de Digitsole pour la recharger. La paire d’Adapt BB de Nike doit régulièrement reposer sur sa base de charge par induction. Pas de recharge pour la batterie du capteur des chaussures IQ d’Altra, dont l’autonomie est de 80 à 100 heures. Il faudra remplacer le composant quand ce dernier rendra l’âme.

Et Apple dans tout ça ?

En concentrant de plus en plus de ressources sur le suivi des activités sportives et de la santé, il ne serait pas étonnant de découvrir un jour ou l’autre qu’Apple planche aussi sur des chaussures connectées. Un brevet déposé en février 2017 par le constructeur décrit certes un capteur à glisser dans une chaussure… mais il s’agit d’en déterminer l’usure !

Peut-être que dans le secret de son laboratoire clandestin, Apple développe quelque chose d’un peu plus consistant. En tout cas, le secteur devrait franchir un nouveau cap si d’aventure Verily parvenait à ses fins. La filiale d’Alphabet, maison-mère de Google, cherche des partenaires pour développer des chaussures capables non seulement de peser l’utilisateur, mais aussi d’en mesurer les mouvements et, le cas échéant, de détecter les chutes.

Des baskets aux couleurs d’Apple avaient été produites dans les années 90. Sans aucune technologie à l’intérieur… Depuis, elles se revendent très cher sur eBay !

Selon CNBC, un prototype aurait été présenté il y a quelques mois lors de réunions discrètes. Ce projet recèle un potentiel qui va au-delà des sportifs, et qui marche sur les platebandes d’Apple en matière de santé.

La détection des chutes est une des nouveautés de l’Apple Watch Series 4. Quant au suivi du poids, c’est un élément déterminant dans le suivi global de la santé. Pourtant, Apple n’a rien à proposer dans ce domaine, préférant se reposer sur les balances connectées de constructeurs tiers. Apple a-t-elle réellement envie que Verily lui donne le coup de pied de l’âne alors que le constructeur était en avance sur son temps avec le kit Nike+iPod ?

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Swatch Group attaque Samsung pour des copies de cadrans de montres

Florian Innocente |

Swatch Group réclame 100 millions de dollars à Samsung pour des copies de ses cadrans de montres, téléchargeables dans la boutique Galaxy Apps.

Le groupe Suisse a porté plainte contre Samsung Electronics et Samsung Electronics America pour des infractions sur quelques-unes de ses marques déposées. Des cadrans, téléchargeables sur la boutique de Samsung pour ses montres Gear, qui ressembleraient un peu trop à ceux des montres Longines, Swatch, Tissot et Omega.

La boutique de cadrans, gratuits ou payants, pour les montres de Samsung

Swatch Group veut porter l'affaire devant un tribunal de New York, et l'un de ses portes-parole de fustiger l'attitude du sud-coréen : « C'est une infraction flagrante, volontaire et internationale de nos marques par Samsung. Les marques touchées valent des milliards. Notre demande d'indemnisation ? Un montant en millions, à trois chiffres. »

Si l'on se demande pourquoi Apple ne se presse pas d'ouvrir un rayon de cadrans tiers pour l'Apple Watch, cette actualité est peut-être une réponse. La Pomme, en 2012, a déjà eu maille à partir pour un dessin d'horloge dans iOS 6, identique à un modèle bien connu dans les gares en Suisse.

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Bloomberg : le suivi du sommeil avec l’Apple Watch de 2020

Mickaël Bazoge |

L’Apple Watch pourrait être en mesure de surveiller le sommeil de son porteur d’ici 2020, croit savoir Mark Gurman de Bloomberg. Cette fonction de suivi du sommeil serait en phase de test dans de mystérieux sites secrets autour du campus de Cupertino. Si les résultats de ces expérimentations sont positifs, alors on pourrait bien voir la fonctionnalité apparaitre dans l’Apple Watch l’année prochaine.

L’app Sleep++ rappelle chaque soir qu’il est temps d’aller se coucher.

Apple va devoir trouver une solution pour épargner autant que possible l’autonomie du petit appareil : la publication évoque un mode d’économie d’énergie, mais il pourrait aussi être nécessaire de regarnir la batterie le matin. La montre peut tenir assez facilement une bonne journée.

Évidemment, l’idéal serait de tenir plusieurs jours comme les montres connectées de Fitbit (les bracelets traqueurs d’activité vont encore plus loin mais leurs fonctions sont plus limitées). Mais Apple n'est pas (encore) en mesure de plier les règles de la physique à sa volonté…

Bien sûr, il existe bon nombre d’applications tierces déjà capables de mesurer la qualité du sommeil. On trouve également des accessoires pour analyser plus finement nos nuits ; Apple n’est pas complètement absente de ce marché, le constructeur ayant acquis Beddit au printemps 2017. La nouvelle génération de ce capteur n’a malheureusement pas vraiment séduit.

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Nubia Alpha : un écran flexible ridiculement grand autour du poignet

Stéphane Moussie |

Les écrans flexibles ne servent pas seulement à faire des tablettes pliables, ils présentent aussi un intérêt pour les wearables. Nubia l’a compris en créant une montre connectée exploitant un tel écran. Seulement, le fabricant chinois a poussé le bouchon un peu loin.

Image The Verge

La Nubia Alpha est doté d’un écran 4" (960 x 192 pixels) tout en longueur qui s’enroule autour du poignet. Ça en impose, mais ce n’est pas forcément malin, puisqu’on ne peut pas voir l’intégralité de l’écran d’un seul coup, d’après un journaliste de The Verge.

Nubia profite de ce grand écran, qui peut être plié 100 000 fois, pour caser le plus de fonctions possible dans cette montre tournant sur une version personnalisée d’Android : appareil photo intégré, lecture de vidéos, SMS, navigation avec des gestes en l’air…

Or, les utilisateurs d’Apple Watch savent qu’une montre connectée n’est pas faite pour écrire des messages ou regarder des photos. Quand bien même l’écran serait suffisamment grand, le fait de tenir son poignet en l’air fatigue vite.

La Nubia Alpha ressemble plus à une démonstration technique, voire une fanfaronnade — et ça marche puisqu’on en parle —, qu’à un produit destiné à un grand succès commercial. Il n’est pas question de jeter le bébé avec l’eau du bain. Les écrans flexibles ont très certainement leur place dans les wearables, ils sont peut-être même la clé pour de nouveaux appareils électroniques plus agréables à porter, mais pas sous cette forme exagérée.

La Nubia Alpha sera en vente en avril à 449 €. Une version avec eSIM pour une connexion cellulaire sera disponible au troisième trimestre à 549 €.

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HoloLens 2 : plus léger et plus confortable pour les pros

Mickaël Bazoge |

Pendant la présentation d’HoloLens 2, la nouvelle génération de son casque de réalité mixée, Microsoft a été très clair : on n’est pas là pour rigoler. Le dispositif se destine d’abord et avant tout aux professionnels, en témoigne le prix (3 500 $) et les usages décrits par le constructeur : HoloLens, c’est le casque AR de prédilection pour les ingénieurs, les médecins, les décorateurs de théâtre… mais pas tellement pour la chasse aux Pokémons.

Ce positionnement « pro » n’est pas une surprise : après tout c’était aussi celui d’HoloLens premier du nom, Microsoft ayant porté ses efforts marketing sur le monde de l’industrie. L’éditeur de Windows n’est d’ailleurs pas le seul sur ce marché : Google y est aussi discrètement présent avec ses Glass Enterprise Edition.

Cette emphase sur les usages professionnels démontre au passage que l’état actuel de l’art et des technologies ne permet toujours pas une démocratisation de ces dispositifs auprès du grand public. Il faudra attendre un peu avant que tout un chacun puisse porter des lunettes AR (en août dernier, Ming-Chi Kuo pronostiquait un tel produit chez Apple d’ici 2020).

Pour HoloLens 2, Microsoft a revu la conception de l’arceau, qui se veut plus confortable en réduisant la pression sur le nez et les oreilles. Un nouveau système d’ajustement a été mis au point, et on peut soulever la visière sans avoir à retirer le casque au complet.

À l’intérieur de ce qui est un PC complet, se trouve de nouveaux capteurs de suivi de l’œil et de temps de vol, ce dernier améliorant l’analyse de la profondeur. De nouvelles interactions avec les « hologrammes » font ainsi leur apparition : il devient ainsi possible de « pousser » des boutons virtuels, en plus du « clic » matérialisé par un pincement du doigt.

Le champ de vision a été doublé, ce qui permettra une meilleure immersion dans le monde merveilleux des hologrammes. Microsoft accompagne son matériel d’une plateforme logicielle, Dynamics 365 Remote Assist (125 $ par mois et par utilisateur), qui facilite la communication et le partage des flux vidéo captés par le casque — une version pour Android sera aussi disponible (lire : Microsoft adapte des applications HoloLens à iOS et Android). Tout cela sera disponible cette année, en France, au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et dans une poignée d’autres pays.

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Apple Watch : Apple veut simplifier l'accès aux informations de santé

Florian Innocente |

Trois mois après l'activation de la fonction d'électrocardiogramme sur les Apple Watch Series 4, les praticiens américains n'ont apparemment pas fait face à un déluge d'appels de patients inquiets, les sollicitant à tout bout de champ pour s'assurer du bon fonctionnement de leur cœur.

Sumbul Desai, Apple

Dans une interview donnée à MobileHealthNews, le docteur Sumbul Desai, Vice-présidente chez Apple au sein de l'équipe Santé — elle exerce toujours en parallèle en tant que médecin — explique que cette augmentation des requêtes de patients équipés de la montre est de l'ordre de « l'anecdotique ».

Certains de ses confrères ont toutefois commencé à recevoir par mail des PDF générés par l'électrocardiographe de l'Apple Watch (une fonction réservée pour l'heure aux modèles vendus aux États-Unis, lire Apple Watch Series 4 : aperçu en français de l’application ECG).

Exemple d'un cardiogramme produit par l'Apple Watch et que l'on peut transmettre à son médecin

La frustration la plus courante réside davantage dans la manière de traiter ces informations au travers des systèmes et logiciels utilisés au quotidien, dit-elle.

Apple travaille à la fois sur l'émission de données de santé via l'Apple Watch et sur la compilation de votre historique santé au sein d'un dossier électronique. Plusieurs hôpitaux et des cliniques américains ont déjà lancé une passerelle entre leurs portails/apps mobiles et la section "Dossiers médicaux" dans l'app "Santé" d'iOS.

Dans cet espace, l'app peut regrouper les infos sur vos allergies et les vaccinations effectuées, vos résultats d'analyses, vos ordonnances ou des données sur votre condition physique, produites par des appareils comme l'Apple Watch. Il y a quelques jours, la branche santé du Département des Anciens combattants des États-Unis annonçait qu'à son tour, les 9 millions de patients issus de l'armée américaine, qui fréquentent quelques 1 250 établissements à travers le pays, pourront bientôt intégrer leur dossier médical dans celui de l'app Santé d'Apple.

Le dossier médical dans l'app Santé d'Apple

« En tant que docteur, je vais voir des patients en salle d'urgence… et bien souvent la question qu'on pose c'est "Quels médicaments prenez-vous… Maintenant on a un endroit où le voir et ça peut être extrêmement utile », illustre Sumbul Desai, tout en reconnaissant que le chemin est encore long avant que le regroupement d'un historique médical, au sein d'un même dossier électronique mobile comme celui de l'app Santé, devienne courant.

À propos de la fonction de détection d'une chute (et appel automatique des secours, si nécessaire), MobileHealthNews fait remarquer que le public le plus concerné ne constitue pas forcément la clientèle type de l'Apple Watch, plus jeune (dans les réglages, la fonction est activée automatiquement lorsqu'on a 65 ans au moins, sinon il faut la régler manuellement).

Il n'y a pas de catégorie d'âge plus susceptible qu'une autre de faire face aux risques de chutes graves, rétorque le docteur Desai : « Lorsque nous mettons au point nos produits, nous ne nous disons pas "Mhmm, quelle démographie allons-nous viser avec ça ? On le fait en pensant à tout le monde ».

Idem pour la détection de la fibrillation atriale au moyen de l'Apple Watch. La population âgée est concernée au premier chef, mais pas seulement. Les plus jeunes peuvent aussi en souffrir, dit-elle, pointant vers le programme d'étude menée depuis 2017 par Apple, aux États-Unis, auprès de particuliers âgés d'au moins 22 ans : « Ce que nous faisons c'est observer une population qui n'a jamais été diagnostiquée pour peut-être déceler les occurrences en matière de fibrillation atriale au sein de tous les profils d'individus […] on peut permettre à des gens de découvrir qu'ils sont des sujets à risque malgré l'absence de symptômes ».

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Microsoft adapte des applications HoloLens à iOS et Android

Mickaël Bazoge |

Le 24 février, Microsoft va dévoiler à l’occasion du MWC la deuxième génération de son casque de « réalité mixée », l’HoloLens. Le casque devrait s’alléger, gagner en confort, proposer un meilleur écran et améliorer ses capteurs. C’est du moins ce que prévoit la rumeur, car le teaser reste très très flou :

Mais l’avenir de la plateforme AR/VR de Microsoft ne passe pas que par HoloLens, qui demeure un produit onéreux (l’édition développeur coûte 3 299 €). Suivant l’adage selon lequel le meilleur appareil de réalité augmentée est celui qu’on a toujours sur soi, l’éditeur a mis au point des applications iOS et Android inspirées des technologies HoloLens.

Remote Assist.

Remote Assist reprend la fonction similaire du casque. Celle-ci permet à l’opérateur sur le terrain de filmer son environnement — une machine-outil, un tableau électrique… — et de recevoir des informations annotées en réalité augmentée par des spécialistes à distance. Cette application sera proposée en aperçu sur Android.

Product Visualize.

Product Visualize nous intéresse plus directement, puisqu’un aperçu sera bientôt disponible sur iOS. Il s’agit cette fois de pouvoir positionner un produit ou une machine virtuelle dans l’atelier d’un client. Cette application, tirée de Layout sur HoloLens, a comme un air de Ikea Place

Est-ce à dire que Microsoft délaisse sa plateforme de réalité mixée ? Certainement pas, preuve en est la présentation dans quelques jours de son prochain casque. Mais il s’agit surtout pour l’éditeur de se montrer pragmatique avec des solutions mobiles qui pourraient devenir des chevaux de Troie dans les entreprises.

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