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Apple a accéléré le Developer Strap dédié au Vision Pro

Nicolas Furno

mercredi 22 octobre à 14:35

Apple Vision

Si vous développez des apps pour le Vision Pro, Apple propose un accessoire dédié avec le Developer Strap. Ce module remplace une partie de la branche de droite sur le casque de réalité virtuelle, au niveau de l’écouteur droit, pour y ajouter une prise USB-C. L’idée étant de faciliter la connexion avec l’appareil, en faisant transiter les données par voie filaire au lieu du Wi-Fi. C’est très important pendant une phase de développement, car le Vision Pro doit alors communiquer avec Xcode sur un Mac, et Apple vient justement de sortir une nouvelle génération qui devrait améliorer ce point.

Capture site Apple, image WatchGeneration.

La première génération de cet accessoire a été commercialisée dans la foulée du Vision Pro lui-même. Il coutait à l’époque 300 $ et fournissait une liaison en USB 2.0 seulement, tout juste assez rapide pour son rôle dans le cadre d’un développement. Les développeurs des apps les plus lourdes pouvaient se sentir limités, surtout s’ils devaient faire transiter un large volume de données par ce biais.

Apple commercialise un « Developer Strap » pour relier le Vision Pro à un Mac 🆕

Apple commercialise un « Developer Strap » pour relier le Vision Pro à un Mac 🆕

Ce qui était étrange, c’est qu’une analyse avait rapidement montré que le Developer Strap reposait sur du Thunderbolt, ce qui aurait dû permettre d’offrir de bien meilleurs débits. Pour une raison qui est restée mystérieuse, Apple n’a jamais exploité cette liaison bien plus rapide dans la première génération de l’accessoire, même si cela semble être le cas dans la deuxième.

Le « Developer Strap » du Vision Pro cache une liaison Thunderbolt

Le « Developer Strap » du Vision Pro cache une liaison Thunderbolt

En tout cas, ce nouveau modèle vante des débits qui peuvent atteindre 20 Gbit/s. Apple parle d’USB-C, ce qui est étrange puisqu’il faudrait la norme USB 3.2 Gen2x2 pour atteindre ces débits, une norme que l’entreprise boude depuis son arrivée. Est-ce que le Developer Strap a révélé un changement avec la puce M5 introduite récemment dans le MacBook Pro ? Même si c’est techniquement possible, cela semble improbable que la nouveauté soit passée sous silence jusque-là.

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L'USB 3.2 à 20 Gb/s fonctionne sur Mac mais pas directement sur Mac

L’hypothèse la plus probable selon nous, c’est que l’accessoire repose en réalisé sur du Thunderbolt. Si les débits sont limités à 20 Gbps, ce n’est sans doute pas à cause de la norme, mais du Developer Strap lui-même, qui est relié au Vision Pro par un connecteur maison dont on ne connait pas les caractéristiques. Quoi qu’il en soit, la vitesse de transfert ne devrait plus être un défaut notable de l’accessoire, c’est tant mieux pour les développeurs qui en ont besoin. À noter que ce nouveau modèle n’est pas réservé au Vision Pro M5, on peut aussi l’utiliser avec la première génération du casque et a priori sans différence technique.

Il faudra comme avant passer commande sur cette page, qui nécessite de se connecter avec un compte Apple associé à un compte développeur payant. En effet, le Developer Strap n’est pas un produit en vente libre, seuls les développeurs qui payent 99 $ par an pour accéder à l’App Store peuvent le commander. Apple a pensé aux équipes, on pourra en acheter jusqu’à cinq à la fois.

Samsung Galaxy XR : un Vision Pro à moitié prix avec l’écosystème de Google et Netflix en prime

Stéphane Moussie

mercredi 22 octobre à 11:01

Réalité augmentée

Le Vision Pro a un nouveau concurrent de taille. Le « projet Moohan » dévoilé en début d’année par Samsung et Google se concrétise aujourd’hui sous le nom Galaxy XR. Les deux partenaires semblent avoir tiré les leçons du Vision Pro lancé début 2024 par Apple.

Image Samsung

Le prix, tout d’abord, n’est pas du tout le même, puisque le Galaxy XR coûte 1 799 $. Ça n’est pas aussi accessible qu’un Meta Quest 3S à moins de 400 €, mais c’est deux fois moins cher qu’un Vision Pro M5 à 3 499 $ (3 699 €). Pour parvenir à ce tarif, Samsung n’a pas inclus d’écran externe qui montrerait les yeux de l’utilisateur — un choix judicieux tant celui d’Apple est inutile — et les deux écrans micro-OLED 4K (3 552 x 3 840 px) sont limités à 90 Hz, quand le casque de Cupertino peut aller au-delà.

C’est un système sur puce Snapdragon XR2+ Gen 2 qui propulse l’appareil avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Les capteurs se répartissent de la façon suivante : deux caméras haute résolution ; six caméras de suivi orientées vers le monde ; quatre caméras de suivi des yeux ; cinq unités de mesure inertielle ; un capteur de profondeur ; et un capteur de scintillement. On note aussi la présence de Wi-Fi 7 (le Vision Pro se contente du Wi-Fi 6), de deux haut-parleurs et d’une reconnaissance de l’iris.

Au niveau du confort, le casque de Samsung semble aussi marquer des points. Si le Galaxy XR ressemble beaucoup au Vision Pro avec ses allures de grosses lunettes de ski bardées de caméras, il est plus léger : 545 g contre 600 à 650 g. L’écart peut paraitre minime, mais cela fait apparemment une grosse différence sur la tête. Comme pour le Vision Pro, la batterie est déportée sous la forme d’un bloc externe relié par câble, pour une autonomie équivalente d’environ 2 h 30.

Galaxy XR. Image Samsung.

D’après les médias qui ont pu l’essayer en avant-première, le Galaxy XR est beaucoup plus confortable à porter. « Les matériaux ne sont pas aussi haut de gamme que ceux du Vision Pro. Cependant, le plastique est plus facile à nettoyer que le tissu, et lorsque je l'enfile, il est nettement plus léger et son poids est mieux réparti », écrit par exemple The Verge. Le plastique évoqué ici concerne la sangle : il n’y a pas bandeau amovible comme sur le casque d’Apple, c’est une sangle intégrée en plastique avec une pièce arrière rembourrée et une molette pour régler le serrage.

L’expérience utilisateur est apparemment très similaire à celle du Vision Pro, si ce n’est que le système d’exploitation n’est pas visionOS mais le tout nouveau Android XR. « Il y a un mode passthrough haute résolution, même si je ne le qualifierais pas de parfaitement net. Le casque suit le regard de l’utilisateur, et il suffit de pincer les doigts pour sélectionner un élément », explique The Verge.

Android XR. Image Google.

Mais là ou visionOS fait la part belle aux applications Apple, Android XR tire logiquement parti des multiples services de Google. Ce dernier, qui s’est bien gardé de développer des applications natives pour le Vision Pro, dégaine des versions spéciales de YouTube, Google Maps, Google Photos, Meet et Google TV pour la réalité mixte.

Gemini est aussi de la partie et promet une intégration plus poussée que Siri, puisque l’on pourra demander directement à l’assistant des renseignements sur ce que l’on voit. Pour profiter à fond de Gemini, les premiers clients auront droit à un abonnement gratuit d’un an au forfait Google AI Pro. À tout cela s’ajoute un soutien de poids : Netflix. Le service de vidéo qui boude le Vision Pro propose une application native pour le Galaxy XR. En outre, il est possible de relier le casque à un PC pour profiter de jeux de manière immersive.

Le Galaxy XR va-t-il se vendre plus que le Vision Pro ? Il a des arguments à faire valoir, mais même si le prix est divisé par deux, ça n’en fait toujours pas un appareil à la portée de toutes les bourses et son intérêt même peut être brumeux. En tout cas, il peut pousser Apple à revoir sa proposition, avec pourquoi pas un hypothétique Vision Air plus accessible. Le Galaxy XR est dès à présent en vente aux États-Unis et en Corée du Sud. Samsung et Google n’ont rien annoncé concernant une éventuelle disponibilité en France.

Et si les lunettes connectées ringardisaient à terme les montres sportives ?

Christophe Laporte

mercredi 22 octobre à 07:12

Sport

Alors que les montres sportives donnent l’impression de stagner, seront-elles bientôt ringardisées par des lunettes connectées ? L’idée n’est pas neuve, mais personne n’a encore trouvé la bonne formule. Pourtant, sur le terrain, les lunettes font déjà partie du quotidien des coureurs et cyclistes. Alors, pourquoi ne pas y intégrer un peu d’électronique ? Les Oakley Meta Vanguard se présentent pour l'heure, faute d'écran, davantage comme un assistant des montres.

Annoncées à la mi-septembre, elles ambitionnent justement de réconcilier high-tech et performance sportive. Fruit d’un partenariat entre Meta et Oakley, ces lunettes veulent séduire les sportifs les plus exigeants ou les plus geeks.

Elles s’intègrent naturellement à des plateformes comme Garmin Connect ou Strava, tandis que Meta ajoute sa couche d’intelligence artificielle pour exploiter au mieux les données de l’utilisateur et enrichir, à terme, l’expérience de suivi ou d’assistance vocale.

Des lunettes prêtes pour l’effort

Conçues pour affronter les éléments, les Oakley Meta Vanguard affichent une certification IP67 : elles résistent à la pluie, à la transpiration et à la poussière. Et puisqu’il s’agit d’un produit signé Meta, impossible d’échapper à la caméra intégrée : un capteur 12 Mpx capable de filmer en 3K grand angle. Côté audio, Oakley a opté pour des haut-parleurs à conduction ouverte et cinq microphones, censés garantir un son clair même en plein effort — pratique pour enregistrer une sortie ou passer un appel sans casque ni oreillette.

Image Oakley

Un peu à la manière de Workout Buddy, la commande vocale Hey Meta peut fournir des informations en temps réel sur votre séance. On imagine cependant assez mal un coureur, le souffle court après un intervalle, demander : « Hey Meta, ma fréquence cardiaque ? »

L’IA s’invite dans la course

Plus astucieux, l’IA peut allumer un voyant LED pour signaler si vous restez dans votre zone d’effort cible. Et grâce à la compatibilité Strava, les Vanguard permettraient de superposer vos données d’entraînement directement sur vos vidéos capturées. Parfait pour faire le kéké sur les réseaux sociaux.

Côté endurance, les lunettes annoncent jusqu’à 9 heures d’autonomie et une recharge rapide capable de restaurer 50 % de batterie en vingt minutes. Les Oakley Meta Vanguard sont proposées à 549 €, en plusieurs finitions avec verres Prizm Road, Sapphire, Black ou 24K.

Test des Smart Swim Goggles 2 Pro de Form : des lunettes AR au service des nageurs exigeants

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Apple Vision Pro M5 : un casque plus confortable, mais toujours trop cher et trop lourd

Christophe Laporte

mercredi 22 octobre à 06:33

Apple Vision

Si le MacBook Pro M5 et l'iPad Pro M5 sont de simples mises à jour, le Vision Pro est un petit peu plus qu'un simple speed bump. Déjà, le passage du M2 au M5 n'est pas un simple saut de puces, mais un véritable bond en avant. À défaut de s’attaquer à ses deux plus gros défauts — le prix et le poids —, Apple mise sur un nouveau bandeau censé améliorer le confort. Pari réussi ?

Image : Apple

Un bandeau plus lourd, mais plus confortable

C’est le vrai changement du Vision Pro M5 : un nouveau bandeau tissé à double sangle, baptisé Dual Knit Band, qui remplace les deux systèmes d’origine (le Solo Knit Band, élégant, mais peu pratique, et le Dual Loop Band, plus stable, mais rudimentaire).

Le Dual Knit Band combine le meilleur des deux mondes :

  • un tissu 3D tricoté, doux, extensible et respirant
  • deux arcs distincts, un bandeau arrière qui enveloppe l’occiput et une sangle supérieure qui traverse le sommet du crâne
  • une molette mécanique située sur le côté droit, appelée Fit Dial, qui contrôle indépendamment la tension du haut et de l’arrière.

Un simple clic vers l’extérieur active le réglage de la sangle supérieure, un clic vers l’intérieur, celui de la sangle arrière.

Image : Numi Prasarn/CNET

Techniquement, Apple a même ajouté un système de contrepoids : à l’intérieur du bandeau arrière, des inserts en tungstène compensent le déséquilibre dû au bloc optique et aux capteurs frontaux. Le tungstène, métal dense et non magnétique, permet d’ajouter du poids exactement là où il faut, sans élargir la structure.

Résultat : le nouvel ensemble pèse environ 140 g de plus que le précédent modèle. Le casque appuie moins sur les pommettes, tire moins sur le nez, et se cale avec une stabilité qu’aucun autre bandeau n’avait atteinte.

Image : Sixcolors

Sur ce point, les réactions sont assez unanimes. Chance Miller de 9to5Mac parle d’une « énorme upgrade » : « plus confortable, plus ajustable, plus simple à mettre et à retirer — et surtout sans le moindre velcro ». Dan Moren de Six Colors, n'a pas hésité pour sa part à sortir la balance : le Dual Knit Band pèse 195 g, « environ le poids d’un hamster adulte », plaisante-t-il, contre 49 g pour le Solo Knit et 38 g pour le Dual Loop. Un gain de masse, mais aussi un gain d’ergonomie : « On peut le porter plusieurs heures sans sentir le casque glisser. »

Nicolas Lellouche de Numerama , qui a testé le casque lors d’un vol Paris–San Francisco, note également un net progrès, mais est le moins élogieux de tous : «  Après quatre heures, nous avons retiré le casque avec des marques très visibles sur le visage, qui confirment que le produit serre toujours très fort pour bien tenir  ». Scott Stein de CNET fait le même constat : un bandeau « plus élégant, plus fonctionnel, mais toujours en lutte avec la masse de l’appareil ». Le casque pèse environ 725 g sans batterie externe, soit 50 % de plus qu’un Meta Quest 3.

Image : 9to5Mac

La puce M5 : une plus grande fluidité et un meilleur rendu

À l’intérieur, le Vision Pro passe à la vitesse supérieure. La puce M5 remplace la M2, et la différence n’est pas qu’une question de chiffres. Chance Miller évoque une plus grande fluidité : les fenêtres s’empilent sans saccades, les environnements immersifs se chargent sans soupir. « Là où le M2 fatiguait, le M5 suit le tempo. »

Jason Snell, plus mesuré, estime que le gain se joue ailleurs : dans la finesse du rendu. Grâce au M5, Apple a pu agrandir la zone de netteté créée par le foveated rendering — cette technique où le casque ne rend en haute définition que ce que vos yeux regardent. Résultat : 10 % de pixels supplémentaires dans la zone la plus claire de votre regard. Pas spectaculaire, mais perceptible, comme une image qui respire mieux.

Et puisque tout est lié, ce surcroît d’efficacité offre une demi-heure d’autonomie en plus. Trois heures, désormais, pour goûter aux joies de l'informatique spatiale. Un gain d'autonomie confirmée par les testeurs, qui notent également des ventilateurs plus discrets.

Mac Virtual Display : toujours la meilleure fonction du Vision Pro à ce jour

C’est dans le mode Mac Virtual Display que le M5 révèle son vrai talent. « L’expérience la plus fluide et la plus utile du Vision Pro », résumé Miller. La hausse du taux de rafraîchissement (120 Hz contre 100 Hz pour le premier modèle) rend Mac Virtual Display nettement plus fluide qu’avant — le défilement est plus souple, et la réactivité meilleure quand on fait simplement glisser le regard sur l’écran.

Image : Numerama

Jason Snell confirme : le Vision Pro M5 s’approche de la précision attendue d’un écran Mac. Pas encore une Studio Display, mais déjà une extension crédible de son bureau. Scott Stein, plus pragmatique, parle d’« améliorations subtiles » : l’impression d’un système plus réactif, moins capricieux, mais toujours confiné dans un champ de vision trop étroit.

Dans les meilleurs moments, le casque s’efface : les fenêtres flottent dans l’air, la pièce devient un immense espace de travail. Puis un léger inconfort revient, un rappel que la réalité a encore son mot à dire.

Un casque toujours impressionnant, mais encore loin du compte

Le Vision Pro M5 corrige plusieurs défauts du premier modèle : il est plus fluide, plus stable et un peu plus endurant. Son nouveau bandeau Dual Knit améliore nettement le confort, la puce M5 gomme les ralentissements, et le mode Mac Virtual Display est de plus en plus agréable à utiliser.

Mais ces progrès ne changent pas la nature du produit. Le Vision Pro reste trop lourd, trop encombrant, et surtout trop cher pour un usage quotidien. L’écosystème d’applications stagne, les fonctions de communication ou de création restent limitées, et l’appareil continue de donner la sensation d’un prototype de luxe plutôt que d’un outil abouti.

Image : Numi Prasarn/CNET

Oui, le Vision Pro M5 montre une évolution du concept. Mais il ne règle pas ses problèmes fondamentaux : un form factor inadapté au long cours, une autonomie trop courte, et une proposition toujours floue entre gadget de démonstration et ordinateur du futur.

Apple affine son idée d'informatique spatiale, sans encore trouver le bon équilibre entre fascination et utilité. Le M5 rend l’expérience plus agréable, pas plus essentielle.

Cette salle de sport bretonne ne fera pas son beurre sur Fitness+

Stéphane Moussie

lundi 20 octobre à 18:08

Sport

Tim Cook peut souffler un grand coup : un entrepreneur brestois a échoué à faire condamner Apple dans une affaire de propriété intellectuelle. Gérant d’une salle de sport nommée « Fitness Plus » et du site Fitnessplus.fr, Loïc Pajot accusait la firme américaine de contrefaçon et de concurrence déloyale pour l’usage du nom « Fitness+ » par son service d’entraînement vidéo.

« Mais toujours le poing levé ». Image Apple.

Comme le rapporte L’Informé, le 16 octobre, le tribunal judiciaire de Paris n’a pas donné raison au Breton. Au contraire, il a annulé son enregistrement de la marque « Fitness Plus » effectuée en 2011 dans la classe des services d’éducation et de formation. Le tribunal a estimé que cette appellation était trop descriptive et courante pour être protégée. Pour les mêmes raisons, la plainte pour concurrence déloyale a également été rejetée.

L’entrepreneur réclamait 300 000 € au titre de contrefaçon et autant pour concurrence déloyale. Il devra finalement verser 40 000 € à Apple au titre des frais de justice, à moins qu’il ne fasse appel de la décision. Mais aura-t-il encore la forme pour ça ?