Après le démontage en règle des nouveaux iPhone, de la batterie MagSafe, il restait un nouvel appareil à mettre en pièces (le mot juste serait plutôt en charpie...) : les AirPods Pro 3.

Commençons par le boîtier de charge : composé auparavant de deux petites batteries, Apple a fait le choix pour les AirPods Pro 3 de les remplacer par une seule, de 1,334 Wh. C’est un petit peu moins que les précédents, faisant tomber l’autonomie de 30h à 24h. Du bon côté des choses, le réagencement des aimants du MagSafe ont permis de diminuer le recours aux terres rares. C’est toujours ça de pris.
Les écouteurs ? Des technologies toujours plus concentrées dans un espace restreint, ajoutant cette année le capteur de rythme cardiaque à tout ce qui était déjà présent dans les AirPods Pro 2 : trois micros, un mini haut-parleur, des éléments acoustiques, une puce H2, une batterie, des contacts, des antennes. C’est déjà une sacrée performance dans si peu de volume !

Les embouts en silicone utilisent maintenant de la mousse pour améliorer l’isolation, marquant une évolution intéressante : contrairement à certains qui ne font que silicone ou que mousse, les embouts d’Apple sont une sorte d’hybride, gardant le confort du silicone et récupérant l’isolation procurée par la mousse.
Reste la question qui fait mal, et dont la réponse est la même depuis les premiers AirPods : sont-ils réparables ? Non. En aucun cas. Les batteries sont collées, soudées aux cartes, mais avant même de les atteindre, il faudra détruire les écouteurs ou leur boîtier dont le plastique est impossible à ouvrir sans utiliser des outils tranchants... et destructeurs.

Si vous attendiez une version améliorée des AirPods Pro, et que vous êtes sportif, alors c’est le moment. Si vous avez la fibre écolo, et que vous souhaitiez une version plus éco-responsable... votre heure n’est pas encore arrivée.