Il n’est toujours pas possible de jumeler et de configurer une Apple Watch avec l’iPod touch. Malgré le lancement cette semaine de la 7e génération du baladeur tactile, l’opération pointe toujours aux abonnés absents, tout comme l’application Apple Watch sur l’iPod. Ce n’est pas une surprise, et Apple le confirme dans une fiche technique : un iPhone 5s au minimum est nécessaire pour activer une Apple Watch GPS, un iPhone 6 est requis pour une montre GPS + Cellular.
7e génération ou pas, l’iPod touch, tout comme l’iPad d’ailleurs, reste donc à l’écart de l’Apple Watch. C’est bien malheureux à l’heure où la montre est de plus en plus autonome vis à vis de son smartphone boulet compagnon — une tendance qui devrait s’amplifier avec la future version de watchOS (lire : WWDC 2019 : le jour de l’indépendance pour watchOS 6 ?).
Pour ce qui concerne l’iPod touch, c’est d’autant plus dommage que la « nouvelle » version pourrait faire un duo sympa avec une Apple Watch pas chère comme on en trouve de temps en temps. Ce serait intéressant pour équiper à moindre frais (toutes proportions gardées) un jeune utilisateur.
Bose va enfin améliorer son casque circum-aural sans fil avec isolation active ! Le Bose Headphones 700 sortira le 30 juin et il succédera au QuietComfort QC35. Ce produit est sorti en 2016 et il reste l’un des meilleurs de sa catégorie, même si d’autres constructeurs ont profité de ces trois années pour se rapprocher, voire dépasser l’original. Est-ce que le constructeur américain va reprendre le dessus ? La fiche technique annonce en tout cas de nombreuses améliorations ainsi qu’un tout nouveau design.
Disponible en noir et en argent, ce nouveau casque mise sur des matériaux plus nobles qu’auparavant. Bose met ainsi en avant son utilisation de l’acier pour l’arceau, mais on imagine que le reste est toujours en plastique. Le constructeur évoque le confort des Headphones 700, un point important qu’il faudra vérifier sur les oreilles, mais c’est un point fort de tous les casques Bose. Le nouveau design présente des branches affinées et des écouteurs simplifiés. Et pour cause, il n’y a plus que trois boutons.
Bose cède sur ce point face à la concurrence, en optant pour des contrôles tactiles. Il reste un bouton pour gérer l’alimentation, un autre qui contrôle le niveau d’isolation active et un dernier qui gère les assistants vocaux. Pour le reste, on gère la lecture et le volume sonore avec des glissements et des tapotements, une idée que Sony et bien d’autres proposent déjà. Notons en revanche que seule la moitié à l’avant de l’écouteur droit est tactile, une zone plus petite que d’autres casques.
Bose ne s’est pas contenté d’un nouveau design. Au-delà de l’esthétique, c’est tous les composants qui ont été revus sur ce nouveau casque. En matière de son, le constructeur promet un son « clair, naturel et équilibré », ce qui ne veut pas dire neutre. On imagine que l’on sera dans la lignée des précédents casques de la firme. Les plus gros changements sont attendus en matière d’isolation sonore.
Les Headphones 700 inaugurent un nouveau système basé sur six microphones, trois fois plus que sur le QC35. Ils fonctionnent en permanence pour analyser votre environnement et bloquer les sons, avec plus d’efficacité d’après le constructeur. Le vent fort était le talon d’Achille du modèle actuel, peut-être que ce successeur fera mieux. Bose met surtout en avant la capacité des microphones à capter votre voix et seulement elle, et à éliminer tous les bruits alentour. Ce sera utile pour les appels, mais aussi pour les assistants vocaux, encore plus intégrés qu’avant.
Ce nouveau modèle dispose toujours d’un bouton dédié, qui peut activer Siri, ou même Google Assistant sans latence. Les Headphone 700 accueilleront aussi Alexa d’Amazon avec une particularité supplémentaire : si l’utilisateur le souhaite, il ne sera pas nécessaire de toucher le casque pour déclencher une commande. Comme avec les AirPods 2, on pourra dire « Alexa, quel temps fait-il ? » et obtenir une réponse. Cette fonction ne sera pas proposée dans tous les pays et on ne sait pas si elle sera réservée aux États-Unis pour le lancement.
Autre nouveauté de l’isolation active, elle fonctionne sur pas moins de dix niveaux différents. Par défaut, vous pourrez passer d’une isolation totale, à une isolation partielle et à un nouveau mode qui permet au contraire de mieux entendre votre environnement en cliquant sur le bouton dédié. Vous pourrez aussi changer ces trois réglages de base dans l’app iOS. Comme le casque de Sony, un mode « conversation » est de la partie, pour entendre la musique et votre interlocuteur. Il s’active en tenant appuyé ce même bouton pendant une seconde.
En revanche, Bose n’a pas vraiment travaillé sur l’autonomie. Son nouveau casque affiche 20 heures, exactement comme le QC35, ce qui est bien, mais inférieur aux meilleurs modèles en vente aujourd’hui. Par contre, les Headphones 700 adoptent enfin l’USB-C, remplaçant le micro-USB des QC35. Au chapitre des détails pratiques, notons qu’un boîtier de rangement rigide sera toujours fourni et que le casque se plie à plat, comme son prédécesseur.
Toutes ces nouveautés ont un prix, puisque Bose augmente encore le tarif de son casque haut de gamme, affiché outre-Atlantique à 400 $. Ce sera probablement la même valeur en euros chez nous, mais le constructeur n’a pas précisé l’information. Quoi qu’il en soit, c’est peut-être pour cette raison que le QC35 restera au catalogue, à un tarif plus doux : on le trouve actuellement à moins de 300 €.
Pour finir, signalons encore que Bose a annoncé plus de produits mobiles dans sa gamme, mais sans détails, ni prix. Deux écouteurs vraiment sans fil seront commercialisés, les Earbuds 500 d’ici la fin de l’année et les Earbuds 700 en 2020. C’est tout ce que la firme veut bien nous dire à ce stade…
La Fnac a décidé apparemment de faire le ménage dans ses stocks d’Apple Watch. Certes, c’est une Apple Watch Series 1 en 42 mm, mais son prix est inédit ! Elle propose ce modèle au prix de 89,99 €. Cela intéressera peut-être quelqu’un désireux de se lancer dans l’univers des montres connectées sans y investir une fortune. Ce modèle est compatible watchOS 5.
Il convient de noter que la Fnac propose également des Series 3 à des prix intéressants. On peut par exemple obtenir le modèle Nike GPS + cellulaire en 42 mm pour 240 €. Sur l’Apple Store, ce modèle coûte 429 €. Le même modèle en 38 mm est proposé pour 224 €.
A noter enfin que l’on peut obtenir une Apple Watch Series 2 en 38 mm à 324 €. Le véritable intérêt de ce modèle, c’est le bracelet, il s’agit du bracelet à maillons noir, lequel coûte à lui seul 499 €.
Apple se présente volontiers comme la championne toutes catégories de la protection de l’environnement et du recyclage, le constructeur n’hésitant jamais à faire la leçon à l’industrie. La Pomme manque toutefois de transparence pour certaines de ses pratiques en la matière, c’est en particulier le cas des AirPods. Récemment prise à partie dans plusieurs articles de la presse US (New York Times, Vice, chez iFixit, et même chez nous !), Apple a finalement accepté de lever une partie du mystère auprès de la publication OneZero.
Les AirPods sont parmi les produits les plus fermés d’Apple. Il faut y aller à la lame pour ouvrir les écouteurs puis les faire reposer dans de l’alcool pour décoller plus facilement les adhésifs. Bref, c’est un cauchemar. Dans ces conditions, comment Apple s’y prend-t-elle pour recycler et exploiter de nouveau les matériaux précieux qui se trouvent dans l’électronique du produit ?
Il faut tout d’abord savoir qu’il est tout à fait possible de se rendre dans un Apple Store pour y retourner ses vieux AirPods1 : le magasin prendra les écouteurs en charge gratuitement, bien sûr, et c’est le cas depuis le lancement des écouteurs il y a trois ans. On peut également demander un « kit de reprise prépayé » pour envoyer le produit vers un des partenaires recyclage d’Apple ; il y en a trois en France : Ecologic, Screlec et Citeo.
On trouvera toutes les informations pour la reprise et le recyclage des appareils d’Apple à cette adresse. Relevons qu’on peut déposer un produit informatique de n’importe quelle marque en Apple Store.
Il n’existe pas de robot Daisy pour désassembler proprement et rapidement un AirPod. La récupération des matériaux recyclables des écouteurs passe par une opération manuelle dont les coûts sont plus élevés que ce qu’il est possible de récupérer dans les AirPods, c’est à dire du cobalt dans la batterie et des matériaux précieux dans les transducteurs.
Aux États-Unis, c’est Wistron GreenTech, basé au Texas, qui gère le recyclage des AirPods. En fait, l’opération est sous-traitée à une autre entreprise située dans le Wisconsin, Universal Recycling Technologies. Apple ne dit évidemment rien de l’économie du recyclage de ses écouteurs sans fil, mais Wistron a admis que le constructeur lui versait une certaine somme qui couvre les frais de recyclage des AirPods.
La Pomme annonce dans la foulée qu’elle va fournir les instructions de démontage à toutes les entreprises de recyclage qui contacteront l’Assistance Apple (elles devront respecter un cahier des charges, notamment sur leur méthode de recyclage). C’est une procédure qui est valable pour tous les recycleurs indépendants et tous les produits Apple.
À la lecture de l’article, il est difficile de ne pas sentir une certaine réserve d’Apple sur ce sujet sensible, si ce n’est une irritation certaine. Les publications récentes sur le recyclage des AirPods — ou plutôt sur l’absence d’informations du constructeur — ont semble-t-il provoqué une petite gêne du côté de Cupertino.
La journaliste de Vice qui a écrit sur la « tragédie » que représenterait le recyclage des AirPods a tenté par trois fois d’obtenir une réaction d’Apple, sans y parvenir. Et quand l’article a été publié, un porte-parole a finalement pris contact avec la rédactrice pour l’engueuler… sans donner le moindre commentaire. C’est finalement une autre publication relativement confidentielle — OneZero — qui a eu les honneurs de ces quelques explications.
L’empreinte des AirPods dans le grand tout environnemental est somme toute modeste : même vendus à des millions d’unités, les écouteurs ne pèsent pas grand chose en comparaison des ordinateurs et des smartphones. Malgré tout, ces produits représentent une certaine valeur, même avec une batterie épuisée. Et puis Apple s’est lancée volontairement dans une démarche verte qui lui impose de faire tous les efforts nécessaires afin d’assurer le meilleur recyclage possible pour l’ensemble de ses produits.
Et on comprend qu’il y a du pain sur la planche pour les écouteurs sans fil, comme nous l’expliquions d’ailleurs il y a quelques jours (lire : Les AirPods, talon d’Achille de la démarche environnementale d’Apple). Lisa Jackson, la vice-présidente en charge des actions environnementales d’Apple, indiquait le mois dernier que dans certains cas, les méthodes de recyclage n’étaient pas encore suffisamment avancées pour prendre en charge les technologies dernier cri.
C’est visiblement encore le cas des AirPods : Apple continue de plancher sur le problème et elle n’était pas prête à donner des informations autrement que sous la contrainte médiatique…
Prévus en mai en France, les Powerbeats Pro ne seront finalement commercialisés qu’au mois de juin, comme l’annonce discrètement la pub qui a commencé à tourner sur les réseaux sociaux français et à la télé. Le site de Beats annonce toujours des précommandes pour ce mois, il reste un peu moins de trois jours au constructeur pour honorer sa promesse…
Le coloris noir sera disponible en premier, pour les autres couleurs (crème, vert bouteille et Bleu profond), il faudra patienter jusqu’à cet été. Quant à l’Apple Store, les écouteurs H1 de Beats y sont toujours annoncés comme « Bientôt disponible ». Le prix des Powerbeats Pro est de 249,95 €. En attendant, vous pouvez toujours consulter notre test !
Mise à jour — Les précommandes pourraient bel et bien être lancées ce vendredi. Sur le compte Twitter de Beats UK, la même vidéo annonce le lancement des précommandes… le 31 mai.
En dehors des États-Unis et du Canada, le Royaume-Uni fait partie des pays où les Powerbeats Pro sont censés débarquer en premier, avec la France et l’Allemagne. Du coup, on surveillera les rayons de l’Apple Store en fin de semaine… ce qui ne change pas grand chose à la date de livraison, qui sera logiquement en juin.
Il n'y a pas que des autocollants livrés avec la nouvelle version de l'app WWDC, elle fournit aussi des complications pour l'Apple Watch. Le détail nous avait échappé : vous pouvez ajouter une complication WWDC à vos cadrans.
Dans leur forme la plus simple c'est l'icône de la Pomme façon néon qui s'affiche, un tap et on déboule sur les sessions que l'on a sélectionnées en favoris. Sur les cadrans Infograph et Infograph modulaire des Series 4, la complication peut afficher un compte à rebours jusqu'à la semaine prochaine.
L’application WWDC récemment mise à jour contient son lot de petites surprises savamment cachées. On a ainsi eu la confirmation que macOS allait bénéficier de ReplayKit, et que l’application Santé pourrait bien accueillir des données en lien avec l’ouïe. Mais ce n’est pas tout !
Guilherme Rambo a eu la surprise de se voir proposer un labo consacré à watchOS en tapant les mots-clé « independence » et « independent » dans le moteur de recherche de l’application. Le descriptif du labo en lui-même, très généraliste, ne contient aucune référence à quoi que ce soit d’indépendant dans la future version du système d’exploitation. Mais il est singulier qu’on puisse accéder à ce labo spécifique via cette recherche.
On peut faire dire tout et son contraire avec un tel mot, mais si on voulait tirer des plans sur la comète, on rapprocherait cette nouvelle intrigante d’une rumeur récente. Celle-ci annonçait, sous la plume de Mark Gurman, la présence d’un App Store intégré à même watchOS, une boutique… indépendante, donc, qui couperait un peu plus le fil invisible qui relie l’Apple Watch à son iPhone compagnon.