Que dire des écouteurs Nothing Ear 3, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Nothing Ear 2 et semblent sortir du même moule que les Nothing Ear ? Que leurs trois microphones directionnels sont maintenant soutenus par une membrane à conduction osseuse pour affiner la captation de la voix avec les vibrations de la mâchoire et du canal auditif. Ou que leur autonomie atteint maintenant dix heures sans réduction active de bruit. Ou alors que Nothing veut sérieusement que vous parliez… au boitier des écouteurs.

Ce n’est pas une blague digne de Michaël Youn. Le boitier des Nothing Ear 3 comporte un bouton Talk, qui active le Super Mic, un « système révolutionnaire à double microphone » qui « isole votre voix et réduit les bruits environnants jusqu’à 95 dB ». Même si les trois microphones et la membrane à conduction osseuse sont mis à contribution pour capter les bruits ambiants pendant les appels, la tige des écouteurs sera toujours plus éloignée de votre bouche que le boitier, qui sert ainsi de microphone déporté.
Les utilisateurs de Nothing OS, le système Android installé sur les téléphones Nothings et CMF, pourront aussi maintenir le bouton Talk pour ouvrir l’application de prise de notes Essential Space. (Sur iOS et Android, cette pression longue déclenche l’assistant vocal.) Nothing aurait pu en profiter pour améliorer l’autonomie du boitier, mais elle reste malheureusement inférieure à 24 heures avec la réduction de bruit, un chiffre franchement médiocre désormais.
Les écouteurs Ear 3 peuvent pourtant se prévaloir d’une fiche technique intrigante. Leur puce Bluetooth 5.4 prend en charge le codec de haute qualité LDAC et la connexion multipoint, leurs tiges intègrent des capteurs de pression pour contrôler la lecture et le volume, et leur construction assure un indice de protection IP54. Les Nothing Ear 3 sont disponibles en noir et blanc au prix de 179 €.