Qu'est-ce qui différencie Fitness+ des autres services de fitness ? L'intégration de l'Apple Watch, certes, mais aussi son inclusivité. Tel est le message qu'a voulu faire passer Jay Blahnik dans un reportage de Men's Journal.
« Depuis le début, notre objectif principal est de créer le service de fitness le plus inclusif et le plus accueillant au monde », déclare le responsable des activités sportives d'Apple. Cette volonté d'accueillir le plus de personnes possible se manifeste de plusieurs manières.
Il y a d'abord la diversité des activités et des niveaux proposés pour chacune d'entre elles. Kickboxing, danse, méditation, course sur tapis, Pilates, renforcement… Il y en a pour tous les goûts, et aussi bien pour les débutants que les expérimentés. Au total, Fitness+ compte plus de 4 000 séances d'entraînement.
Certains programmes sont conçus pour des catégories de personnes particulières, comme les femmes enceintes, les personnes âgées et les jeunes mamans. Ces entraînements spécifiques sont mis au point en collaboration avec les équipes d'Apple spécialisées dans la santé, afin de s'assurer qu'ils sont pleinement adaptés aux personnes concernées.
À l'occasion du mois des fiertés, Apple va bientôt proposer des séances qui mettront en lumière la communauté LGBTQ+. Ces entraînements exploiteront des morceaux de Madonna et d'autres icônes gay.
L'entreprise voit aussi dans la diversité de ses coachs un moyen d'attirer des gens de tous horizons. « Lorsque vous voyez votre prof de yoga que vous adorez ou votre coach de vélo que vous aimez défier, je crois que ça crée une forme de camaraderie », expose Bakari Williams, qui fait suer les amateurs de fractionné.
L'inclusivité s'arrête malheureusement à la langue, puisque tous les coachs s'expriment uniquement en anglais. Bien que toutes les vidéos soient sous-titrées, des doublages seraient appréciables, ou mieux, que des cours soient réalisés par des sportifs parlant d'autres langues que l'anglais. Jay Blahnik avait ouvert cette possibilité en 2021, mais on attend toujours.
Dans sa quête d'inclusivité — et surtout de succès commercial, il ne faut pas se leurrer —, Apple a pris une mesure assez forte en fin d'année dernière en rendant disponible Fitness+ même à ceux qui n'ont pas d'Apple Watch. Depuis la sortie d'iOS 16.1, un iPhone suffit en effet pour s'abonner au service. Mais c'est bien l'Apple Watch et ses cercles d'activités à remplir qui a fait émerger l'idée du service, souligne Jay Blahnik. Qui sait, peut-être que les nouveaux venus sur Fitness+ auront envie de porter une Apple Watch pour consulter leur rythme cardiaque à l'écran.
Témoignages : Apple Fitness+, une salle de sport dans la poche