Après une immersion réussie , l'expérience de plongée ne s'arrête pas là avec l'Apple Watch Ultra. Le retour sur la terre ferme est l'occasion de consulter les données de la montre et d'analyser ses forces et ses faiblesses.
Les données de plongée sont directement accessibles sur la montre. Temps de plongée, vitesse de remontée max, température de l'eau et profondeur max viennent illustrer le graphique qui met l'immersion en scène. Ci-dessous, le mode de plongée (autonome / libre), le type de gaz, les facteurs de prudences ainsi que l'altitude de la plongée figurent dans la liste des informations disponibles dans la version watchOS d'Oceanic+.
Si un bouton donne accès à la carte indiquant le site de plongée, je regrette que l'information ne soit que partielle. En zoomant assez sur la carte grâce à la couronne, l'interface fait bien apparaitre deux points de repère correspondant au lieu d'immersion et à celui de la sortie. Mais les deux repères étant identiques, il est impossible de distinguer l'un de l'autre. Ce « bug » n'existe pas sur la version iOS qui est de surcroit beaucoup plus complète. Entrée et sortie sont de couleurs différentes et on peut en plus n'afficher que l'un des deux points.
Carnet de plongée iOS
Sur l'iPhone, le carnet de plongée profite d'une belle expérience utilisateur. Le graphique illustrant le profil de plongée est interactif et propose différents affichages comme celui de la profondeur, de la température, de la vitesse de remontée ou encore du temps de plongée sans décompression. Dans tous les cas, le profil de plongée est interactif, laissant l'utilisateur glisser son doigt sur le graphique pour des données rafraichies toutes les 15 secondes.
Ce graphique, affichable en plein écran, est aussi instructif que ludique. On peut passer d'un type de données à un autre d'un tap et naviguer au doigt dans chacun d'eux. De quoi débriefer chaque immersion une fois de retour sur terre.
Sur iOS, le carnet de plongée s'avère particulièrement complet. On peut non seulement y consulter ses données de plongée mais aussi y consigner quelques informations personnelles comme le type et le volume de bloc, sa pression de départ et de sortie, les conditions de plongée (visibilité, courant, conditions de surface)… Deux champs libres sont eux consacrés aux notes personnelles. Enfin, une liste de matériel autorise le plongeur à préciser l'ensemble des accessoires emportés. Masque, gilet et autres ordinateurs sont sélectionnables dans une liste malheureusement limitée aux marques du Groupe Huish Outdoors dont fait partie Oceanic. Cela rend la fonction inutile si vous n'êtes pas un fan inconditionnel de Suunto, Bare, Zeagle, Oceanic, etc.
On ne peut parler du carnet de plongée sans évoquer les attributs communautaires de l'application Oceanic+. Celles-ci ont le mérite d'exister, mais elles demeurent encore à l'état embryonnaire. À partir du carnet de plongée, on peut partager les données d'une sortie (date, heure, temps d'immersion, profondeur max, température, vitesse de remontée max ainsi qu'un graphique retraçant le profil de la plongée), et c'est tout. J'aurais aimé pouvoir partager la géolocalisation du spot ainsi que les commentaires ajoutés dans le carnet.