L’étude clinique menée par Apple avec l’aide de l’école de médecine de l’université Stanford a dévoilé ses enseignements ce samedi, à l’occasion de la conférence annuelle de l’American College of Cardiology. Depuis septembre 2017, 419 093 cobayes équipés d’Apple Watch participaient à l’Apple Heart Study, dans l’objectif d’étudier les risques de fibrillation atriale (le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque).
L’Apple Watch relève régulièrement la fréquence cardiaque1 ; quand elle détecte un rythme irrégulier, une notification était envoyée à l’utilisateur pour le prévenir, ce dernier pouvait bénéficier d’une consultation avec un médecin et réaliser un électrocardiogramme. 0,5% des participants ont reçu cette notification (soit un peu plus de 2 000 personnes), « illustrant la capacité de cette fonction à donner à l’utilisateur des informations importantes sur sa santé, sans créer de fardeau pour leur médecin », se réjouit Apple.
Cette question de l’engorgement du système de santé est un des risques soulevés par les fonctionnalités de l’Apple Watch liées à la santé. Et c’est encore plus vrai maintenant que l’Apple Watch Series 4 est en mesure de réaliser des ECG moins complets (donc moins précis) qu’un électrocardiogramme en bonne et due forme (lire : Entretien : les cardiologues face à l’ECG de l’Apple Watch).
Beaucoup des participants à l’étude qui ont reçu cette alerte sont allés se renseigner auprès de leur médecin. « Voir la recherche médicale refléter ce que les consommateurs ont à dire est positif et nous sommes ravis de voir l’Apple Watch aider encore plus de consommateurs à l’avenir, tout en collaborant avec le milieu médical », explique Sumbul Desai, vice-président d’Apple en charge de l’activité Santé.
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Durant les activités sportives, le cardiofréquencemètre de l’Apple Watch mesure le pouls en continu. ↩︎