Garmin un peu plus fashion pour les Vivofit 3 et Vivoactive HR

Mickaël Bazoge |

Les bracelets de Garmin se destinent aux sportifs qui n’ont que faire des fanfreluches : on ne plaisante pas avec les performances. Les produits à porter du constructeur sont très sérieux, sans doute un peu trop alors qu’une partie de l’industrie s’oriente vers des objets plus fashion. Garmin veut donc se mettre à la page, en proposant un renouvellement de ses gammes Vivofit et Vivoactive.

Le bracelet Vivofit 3 et son écran rétroéclairé est étanche (jusqu’à 50 mètres) et tiendra une bonne année sans changer de pile ; surtout, il mesure automatiquement l’activité du porteur (dont les niveaux d’intensité lors de l’effort), sans qu’on lui demande rien. Garmin apporte une touche mode avec une collection Style et des bracelets imaginés par le designer Jonathan Adler.

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La Vivoactive HR revoit aussi son design avec une forme plus passe-partout que le précédent modèle qui ne faisait aucun mystère de son statut de smartwatch pour sportifs geeks. Ce nouveau modèle intègre un cardiofréquencemètre optique, un altimètre, une plus grande autonomie (13 heures), la mesure automatique de l’activité physique, et conserve son GPS.

Le bracelet Vivofit 3 coûte 120 €, avec des bracelets supplémentaires à 40 €. La Vivoactive HR est proposée à 270 €, avec une disponibilité au premier trimestre.

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L'Apple Watch écrase le marché des montres connectées

Mickaël Bazoge |

Combien d’Apple Watch le constructeur a-t-il vendues ? À cette question à un milliard de dollars (ou plus), personne n’a de réponses, si ce n’est la Pomme elle-même. Et il n’y a rien à faire, ni Tim Cook ni aucun autre dirigeant de l’entreprise ne voudront donner de chiffres. Nous en sommes donc réduit aux supputations, à l’instar de Strategy Analytics.

D’après la société d’analyses, l’Apple Watch est restée, et de loin, la montre connectée la plus populaire de ce marché au quatrième trimestre 2015. Le produit d’Apple aurait capté 63% de part de marché, ce qui représente 5,1 millions d’unités. Samsung est loin derrière avec 16% du marché et 1,3 million de montres livrées.

Autre enseignement de cette étude, le nombre de montres connectées livrées a dépassé le volume de montres suisses : 8,1 millions durant les trois derniers mois de l’année passée, contre 7,9 millions pour les montres mécaniques des constructeurs suisses. En termes de pourcentage, les différences sont énormes : les smartwatchs ont connu une progression de plus de 315% (!), contre un recul de 4,8% pour les montres suisses.

Pour être tout à fait franc, cette comparaison s’opère par rapport au dernier trimestre 2014 : les montres connectées partaient de très loin (1,9 million d’unités) ce qui explique ce gros pourcentage. C’est en tout cas la première fois que les smartwatchs dépassent les montres traditionnelles. Ces chiffres sont en phase avec les résultats des exportations de montres suisses (lire : Chute libre des exportations de montres suisses).

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Des bracelets intelligents pour l'inventeur du couteau suisse

Mickaël Bazoge |

Victorinox, l’inventeur du couteau suisse, a noué un partenariat avec Acer pour apporter à ses montres INOX un peu d’intelligence. Les deux larrons vont plancher sur ce qui ressemble fort à des bracelets intelligents, comme on commence à voir chez Pebble. Montblanc a également présenté l’an dernier l’e-Strap, un module à glisser sur n’importe quel type de bracelet 20 ou 22 mm (lire : E-Strap : Montblanc met un écran dans le bracelet de ses montres mécaniques).

Cette première collaboration avec Acer vise à donner aux montres Victorinox de multiples fonctionnalités, à l’instar du couteau suisse, explique l’entreprise. Pas sûr toutefois qu’on ait droit à un couteau ou des ciseaux intégrés à même le bracelet ! Il faudra plutôt s’attendre à du classique, comme la mesure de l’activité physique et des alertes de notifications.

Les premiers fruits de cette collaboration seront dévoilés durant le salon MWC, qui débute lundi prochain.

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La carte eSIM libère les montres connectées (et demain, les smartphones)

Mickaël Bazoge |

La bonne vieille carte SIM a-t-elle vécu ? La disparition de ce composant, aujourd’hui essentiel dans les smartphones, est écrite dans le ciel. Le GSMA, l’organisme qui préside aux destinées des normes de téléphonie mobile, a annoncé une nouvelle spécification eSIM (SIM électronique ou programmable), une puce qui remplace la carte SIM et les manipulations qui vont avec. L’utilisateur peut changer d’opérateur sans avoir à ouvrir de tiroir ou perdre de carte SIM.

Ce nouveau standard concerne seulement les montres connectées, les traqueurs d’activité et les tablettes ; pour les smartphones, il faudra attendre le mois de juin. Cette eSIM est soutenue par plusieurs grands noms du secteur de la téléphonie mobile comme Samsung, LG, Huawei ou encore Microsoft, ainsi que par plusieurs opérateurs importants (AT&T et Verizon aux États-Unis, Rogers, Telefonica, Deutsche Telekom, EE ou encore Orange et SFR).

Samsung est le premier constructeur à embrasser cette nouveauté avec la Gear S2 Classic 3G. On pourra donc y accoler un forfait et faire en sorte que le produit coupe complètement le cordon avec le smartphone. Il ne s’agit pas encore de partager un même abonnement avec plusieurs terminaux, ce qui serait intéressant, notamment en France où les forfaits sont généreux. Mais l’avantage de l’eSIM est qu’elle peut s’intégrer dans des produits de petite taille.

Apple est parmi les grands absents soutenant cette spécification. Le constructeur expérimente grandeur nature une technologie très proche avec sa propre carte SIM intégrée aux iPad Wi-Fi + cellulaire vendus aux États-Unis et outre-Manche. Là aussi, il est possible de choisir le forfait que l’on souhaite directement depuis les réglages d’iOS. Cette technologie se limite aux seules tablettes du constructeur, mais on sait que la Pomme et Samsung ont discuté d’une puce eSIM l’été dernier (lire : Apple et Samsung travaillent sur une carte SIM intégrée et universelle).

On peut penser qu’Apple joindra le mouvement de l’eSIM définie par le GSMA d’ici quelques temps.

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Orion : le contrôle de la réalité virtuelle avec les mains

Mickaël Bazoge |

Leap Motion a dévoilé une nouvelle technologie de suivi des mouvements des mains qui pourra être utilisée dans des applications de réalité virtuelle. Cette entreprise de San Francisco est un petit peu connue sous nos latitudes avec un boîtier qui permet de contrôler un Mac avec les mains (lire notre aperçu). Depuis quelques mois, la société planchait sur des solutions en lien avec la réalité virtuelle : voici une première incarnation avec Orion.

C’est là encore un périphérique, qui peut s’intégrer à un casque VR. Le principe est très proche du boîtier d’origine : il s’agit toujours d’interpréter le mouvement des mains dans l’espace. Mais avec la réalité virtuelle, cette technologie prend tout son sens, plus en tout cas que sur la surface 2D d’un écran d’ordinateur.

Les constructeurs de casques VR comme Oculus ou HTC (le Vive) ont développé des manettes, mais pouvoir utiliser directement ses mains dans un univers en 3D est plus immersif, défendent les concepteurs du projet. Et s’il importe que les yeux soient effectivement plongés dans un décor virtuel, il est également nécessaire que l’utilisateur puisse interagir avec cet environnement. Si possible de la manière la plus naturelle, et quoi de plus naturel que les mains ?

Les premiers casques embarquant Orion pourront être lancés, si tout va bien, d’ici cet automne. Le logiciel en revanche est d’ores et déjà proposé, en version bêta, aux possesseurs de contrôleurs Leap Motion.

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On peut (enfin !) jouer à Pong sur l’Apple Watch

Nicolas Furno |

A Tiny Game of Pong [1.0 – US – Gratuit (achat in-app) – iOS 9 - Matt Wiechec] est l’application pour Apple Watch que le monde attendait impatiemment : Pong, sur la montre ! Le plus populaire des tout premiers jeux vidéo trouve enfin sa place sur nos poignets, avec une version qui exploite judicieusement la couronne digitale, pour ne pas encombrer l’écran.

L’application est aussi simple qu’on peut l’imaginer : on joue contre « l’ordinateur » et le curseur qui renvoie la balle est déplacé en utilisant la couronne. C’est tout, mais cela fonctionne assez bien, même s’il faut quelques minutes pour doser correctement la vitesse de rotation.

L’application est proposée gratuitement, mais si on veut les deux modes de jeu (arcade et classique) et changer la couleur, il faut payer un achat in-app unique de 0,99 €. Autant dire que pour jouer deux minutes, on pourra très bien s’en passer…

Le Pong en action
Le Pong en action

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Star Wars, bientôt l'édition VR ?

Mickaël Bazoge |

Industrial Light & Magic, dont l’acronyme ILM est bien connu des cinéphiles pour avoir posé les bases des effets spéciaux modernes avec Star Wars, n’a pas cessé de travailler depuis. Le studio, créé par George Lucas en 1975, n’a jamais cessé d’imaginer de nouveaux mondes depuis, et la réalité virtuelle est un des champs d’expérimentation qui l’intéresse au plus haut point.

Durant la Game Developper Convention qui se tiendra en mars à San Francisco, ILM tiendra une conférence durant les sessions destinées à la réalité virtuelle. La société y annoncera sa volonté d’injecter de la « réalité virtuelle cinématique » dans « une des franchises cinématographiques les plus connues de tous les temps ». Il peut certes s’agir d’Indiana Jones, ce qui aurait du sens, mais on sent que Star Wars sera plutôt l’invité vedette de cette conférence.

La réalité virtuelle n’est pas tout à fait absente de la saga. À l’occasion du Réveil de la Force, Disney a proposé une petite balade à 360° sur Jakku (à visiter aussi sur iPhone, avec l’aide d’un casque). Espérons maintenant que Disney ne veuille pas rééditer toute la saga en VR, comme George Lucas l’avait fait en multipliant les effets spéciaux…

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