visionOS 26 a apporté la prise en charge des manettes de PS VR2, le casque de réalité virtuelle de Sony pensé pour la PS5. Si l’idée a de quoi intriguer, Cupertino et Sony ne commercialisaient jusqu’à présent pas de version indépendante de l’accessoire, limitant fortement son intérêt. C’est désormais chose faite : les manettes de PS VR2 peuvent être achetées sur l’Apple Store… aux États-Unis. On imagine qu’elles arriveront prochainement sur le versant français de la boutique.
Le duo de manettes est vendu pour 250 $ aux États-Unis, ce qui devrait se traduire par quelques dizaines d’euros de plus en France pour inclure les différentes taxes. Elles seront disponibles en boutique à partir du 17 novembre. Le coffret comprend les manettes, un socle de recharge, un câble d'alimentation, un adaptateur secteur et deux adaptateurs USB.
L’Apple Store devient donc le seul endroit où l’on peut se procurer ces manettes de manière indépendante, Sony ne les commercialisant pas à l’unité. Pas sûr que ce soit une bonne affaire : le casque complet passe souvent sous la barre des 400 € en périodes de promotion, qui sont assez régulières. Sony a plus ou moins arrêté de développer des exclusivités pour son casque suite à des ventes en deçà de ses attentes. Si vraiment vous êtes curieux, le PS VR2 est assez facilement trouvable d’occasion dans les 300 €.
Grâce à la prise en charge de ces manettes, Apple compte permettre de jouer un peu plus facilement sur le Vision Pro. Il faut dire que le casque reposait jusqu’à présent uniquement sur le suivi des mains, ce qui est assez limité. Faute de boutons et de suivi complètement adapté, la plupart des jeux restent très basiques.
Cependant, les jeux visionOS tirant parti de ces manettes devraient rester rares pour l’instant. Apple n’a malheureusement pas signé de contrat avec Sony pour porter certaines grosses exclusivités. Le seul titre présenté à la WWDC était Pickle Pro, un jeu à 9 € permettant de s’entraîner au pickleball dans son salon. L’app Ping Pong Club a été mise à jour pour profiter de la nouveauté.
C’est le moment de craquer pour l’Apple Watch Ultra 2. La montre pour grands sportifs d’Apple est en ce moment à 669 € chez Rakuten, ce qui en fait une excellente affaire. Le produit est vendu par Boulanger avec la Boucle Alpine Sahara, en taille Medium ou Large. Il faudra entrer le code SINGLES30 à l’étape du paiement pour obtenir ce tarif. L’offre n’est valable que jusqu’à minuit ce soir et permet de cagnotter 30 € utilisables sur votre prochaine commande.
Image WatchGeneration
L’Apple Watch Ultra 2 dispose d’un grand écran OLED toujours allumé éclairé à 3 000 nits. Elle résiste jusqu’à 100 mètres sous l’eau et embarque un profondimètre fonctionnel jusqu’à 40 m. Elle permet de suivre son sommeil, son oxygène sanguin et sa fréquence cardiaque. Elle peut détecter les apnées du sommeil, l’hypertension et permet d’utiliser Siri en local. Apple promet jusqu’à 36 heures d’autonomie, et jusqu’à 72 heures avec le mode économie d’énergie.
L’Apple Watch Ultra 2 reste une excellente montre connectée qui n’a pas grand-chose à envier à la plus récente Ultra 3. Celle-ci a gagné une communication par satellite, un GPS plus précis et une autonomie légèrement meilleure. On notera aussi l’apparition de la 5G et une recharge plus rapide, mais rien ne faisant véritablement pencher la balance ou qui vous manquera sans l’avoir essayée.
Si vous trouvez l’Apple Watch Ultra trop grosse, on notera également une ristourne intéressante sur la Series 11 chez Rakuten : elle revient à 359 € au lieu de 479 € en Apple Store, soit 25 % d’économies. Ici aussi, il faudra entrer le code SINGLES30 à l’étape du paiement pour obtenir ce tarif. Il s’agit du modèle 46 mm avec le bracelet et le boîtier noir.
Attention car le vendeur est OnePro, qui propose des montres d’import. Un de nos lecteurs en a fait l’expérience récemment, découvrant que l’app Oxygène Sanguin n’est pas disponible directement sur watchOS. Un détail pour certains qu’il reste important de noter.
Coros a présenté hier une quatrième version de sa montre Pace, un modèle ultra léger pensé pour les coureurs. Elle a principalement troqué son écran LCD pour de l’AMOLED et gagné des fonctionnalités vocales. L’accessoire est vendu à un tarif de 269 €.
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La PACE 4 joue la carte du minimalisme, affichant un poids de 32 g avec son bracelet nylon et un boîtier 43mm de 11,8 mm d’épaisseur. Un bon point qui permettra de facilement l’oublier au poignet. Elle conserve le design de son prédécesseur mais embarque un écran AMOLED 1,2" éclairé à 1 500 nits pour une bonne lisibilité en plein soleil et pour le mode lampe de poche. Cela reste moitié moins que les dernières Apple Watch.
La montre a gagné une couronne rotative pour naviguer dans l’interface ainsi qu’un bouton « action » pour accéder rapidement à certaines fonctionnalités. Sous le capot, le capteur de fréquence cardiaque a été repensé afin de mieux coller à l’effort réel. On retrouve sinon les capteurs attendus : altimètre, température, GPS double-fréquence… Un micro a été ajouté, servant à enregistrer des notes vocales ou à tenir son journal d’entraînement. La Vo2Max et le suivi du sommeil sont également de la partie.
Image Coros
Les coureurs auront de quoi faire grâce à des plans de marathons personnalisés, des séances d’entraînement structurées, un suivi de la récupération ou encore un système d’objectifs. Coros promet 19 jours en utilisation standard quotidienne et jusqu'à 41 heures d'autonomie en mode GPS, ce qui sera suffisant pour un marathon. La montre est étanche jusqu’à 50m et dispose de 4 Go de stockage interne pour écouter de la musique. Apple Music et Spotify ne sont pas directement pris en charge.
La Coros Pace 4 est disponible sur la boutique officielle du constructeur pour 269 €. Si elle n’est pas encore proposée sur Amazon, c’est le cas de la version précédente qui ne devrait pas tarder à tomber en promo (son tarif devrait baisser à 229 €). On peut imaginer qu’elle y arrivera prochainement. Notons que le câble USB-C n’est pas inclus dans la boîte.
Longtemps, l’Apple Watch a été le leader incontesté des montres connectées. Mais sa mainmise sur ce marché commence sérieusement à vaciller. En début d’année, Apple s’était fait piquer sa place de numéro un mondial par Xiaomi. Et selon une nouvelle étude, elle cède au moins dans les esprits du terrain aux États-Unis face à Garmin. Faut-il parler d’une « fatigue Apple Watch », comme il y a eu une « fatigue iPhone » ?
Comme le note le site Gadgets & Wearables, l’Apple Watch domine largement les tendances de recherche aux États-Unis. Mais cette suprématie n’est plus aussi écrasante qu’avant. En 2020, l’intérêt hebdomadaire pour la montre d’Apple sur Google était plus de huit fois supérieur à celui pour Garmin. L’écart s’est nettement réduit depuis.
D’après les données compilées par Google Trends, le volume de recherche de Garmin ne représentait que 6 % de celui de l’Apple Watch en novembre 2020. Cinq ans plus tard, il atteint désormais près de 50 %. La courbe d’Apple baisse régulièrement, tandis que celle de Garmin grimpe lentement mais sûrement. Ce ralentissement ne signifie pas que l’Apple Watch perd en popularité. Le produit reste la référence du marché et continue d’évoluer régulièrement, notamment sur le plan de la santé, du suivi d’activité et de l’intégration logicielle. Mais les données traduisent un changement dans la dynamique d’attention : les utilisateurs s’intéressent davantage à d’autres types d’expériences, plus spécialisées ou plus indépendantes de l’écosystème Apple.
C’est là que Garmin excelle. La marque a su diversifier sa gamme, bien au-delà du sport de performance : randonnée, cyclisme, plongée, ou même usages du quotidien. Des montres souvent plus endurantes, plus polyvalentes et moins dépendantes du smartphone, qui séduisent un public en quête d’indépendance.
Alors, est-ce Apple qui se repose sur ses lauriers ou Garmin qui fait un excellent travail ? Sans doute un peu des deux. Mais une chose est sûre : Garmin est le seul acteur du marché à vraiment progresser. Fitbit et Samsung, eux, stagnent depuis plusieurs années.
Apple est incapable de régler les défauts de l’Apple Watch
L’un des soucis de l’Apple Watch, c’est l’incapacité d’Apple à faire évoluer de manière significative ses montres, que ce soit d’un point de vue logiciel ou matériel. Sur le plan matériel, les défauts demeurent d’un modèle à l’autre. Trop sensible le bouton Action de l’Apple Watch Ultra ? Deux générations plus tard, le problème demeure.
Image : WatchGeneration
Sur le plan logiciel, hormis de temps à autre des ajouts de cadran, watchOS n’évolue vraiment qu’une fois par an. Pendant ce temps, des sociétés comme Coros ou Garmin proposent plusieurs fois par an des mises à jour significatives pour leurs montres. A Cupertino, l’ampleur des mises à jour dépend des chantiers des autres systèmes d’exploitation jugés prioritaires.
Quels sont les freins à l’achat d’une Apple Watch ? À tort ou à raison, les arguments sont toujours les mêmes depuis des années : autonomie insuffisante et lien exclusif à l’iPhone… À cela, on aurait pu ajouter un modèle entrée de gamme largué par rapport à la concurrence, mais avec l’Apple Watch SE 3, Apple a largement rectifié le tir. Mais pour le reste, les défauts demeurent. Apple a failli s’ouvrir à Android avant de faire machine arrière. Et au lieu d’essayer de se mettre à niveau face à la concurrence sur le plan de l’autonomie, Apple préfère miser sur la recharge rapide.
Une division en recul depuis plus de deux ans
À la fin, le souci de l’Apple Watch, c’est d’être la cinquième roue du carrosse de Cupertino, alors que la vente de montres constitue l’activité principale d’une société comme Garmin.
Chez Apple, quand l’iPhone va, tout va… mais cette fatigue autour de l’Apple Watch s’exprime également à travers une dernière statistique. Cela fait plus de deux ans que la division « Wearables, Home and Accessories » à laquelle elle appartient, enchaine trimestre après trimestre des baisses de son chiffre d’affaires.
Lancé en 2020, Apple Fitness+ devait incarner la vision d’Apple pour le sport connecté : des séances guidées par des coachs, intégrées à l’Apple Watch et disponibles sur tous les écrans. Quatre ans plus tard, le service n’a jamais totalement décollé.
Image : Apple
Fitness+ : l’un des maillons faibles de l’offre d’Apple
Proposé à 9,99 $ par mois, Fitness+ n’a jamais trouvé son public au-delà d’un cercle restreint d’utilisateurs fidèles. Le taux de désabonnement reste élevé et les perspectives de revenus limitées. Malgré son succès mitigé, Apple ne semble pas prête à tirer un trait sur Fitness+. Le service coûte peu à faire tourner, et le supprimer purement et simplement risquerait de provoquer un bad buzz, notamment auprès des utilisateurs les plus investis. Pour une entreprise valorisée près de 4 000 milliards de dollars, les économies potentielles seraient insignifiantes comparées à l’image ternie que pourrait laisser une fermeture.
Image : Apple
Selon Mark Gurman, le futur de Fitness+ est désormais à l’étude. Le service change de mains : il est désormais supervisé par Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple, qui l’intègre à son portefeuille de produits. Elle-même rend désormais compte à Eddy Cue, le patron des services. Cette réorganisation vise à relancer la dynamique du service et à renforcer les synergies avec l’écosystème santé et bien-être d’Apple.
Reste à savoir si cela suffira à réanimer l’intérêt autour d’un service discret, souvent perçu comme un complément d’Apple One plutôt qu’un produit à part entière.