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AirPods Pro 3 : certains utilisateurs se plaignent d’un bruit blanc constant

Stéphane Moussie

mardi 14 octobre à 12:10

Audio

Depuis la sortie des AirPods Pro 3, une vague de plaintes commence à émerger sur les forums concernant une gêne auditive. Il ne s’agit pas du sifflement aigu que nous évoquions récemment, mais d’un bruit blanc plus discret, qui incommode néanmoins certaines oreilles peut-être plus sensibles que d’autres.

AirPods Pro 3. Image WatchGeneration.

« J’ai rapidement remarqué un léger bruit blanc / statique / sifflement, constant, que je sois en mode transparence ou ANC. C'est moins perceptible en lecture multimédia, mais toujours présent. La différence avec mes AirPods Pro 2 est si flagrante que j'ai d'abord cru qu'il y avait un ventilateur à proximité ou qu'il pleuvait dehors », témoigne un client sur le forum d’Apple. D’autres messages similaires ont été publiés sur Reddit (1, 2, 3…).

Certains ont fait remplacer leurs AirPods Pro 3, sans que cela ne change rien. En désactivant la Configuration audio personnalisée dans les réglages d’accessibilité, un client dit avoir fait disparaitre ce bruit, mais cette solution ne semble pas fonctionner pour tout le monde. Un autre raconte qu’après avoir nettoyé ses oreilles, un bruit gênant a disparu…

Ces retours illustrent bien le caractère éminemment personnel des AirPods Pro : la perception sonore dépend de l’ouïe de chacun. Pour notre part, nous n’avons pas noté de bruit blanc avec les écouteurs de dernière génération.

Si vous êtes concerné, plusieurs pistes valent la peine d’être testées : désactivez temporairement les modes ANC ou Transparence pour vérifier si le bruit s’envole ; essayez différents embouts pour améliorer l’isolation ; et vérifiez les mises à jour de firmware au cas où Apple corrigerait discrètement une anomalie.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Christophe Laporte

mardi 14 octobre à 08:28

Réalité augmentée

Meta a englouti des dizaines de milliards de dollars dans toutes sortes de projets : casques de réalité virtuelle, intelligence artificielle, plateformes immersives. Pour beaucoup, les lunettes connectées représentent le successeur naturel du smartphone, et Mark Zuckerberg entend bien ne pas rater ce virage.

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Le patron de Meta rêve de bâtir sa propre plateforme : un écosystème complet où le matériel, les services et les données seraient intégrés. Résultat : la firme avance à marche forcée sur ce segment promis à un bel avenir. À côté, Apple donne parfois l’impression de temporiser, même si ses plans se précisent lentement, entre Vision Pro et le futur projet Apple Glass. Mais où en est précisément Meta avec ses Meta Ray-Ban Display ?

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Pour en avoir une idée, il faut lire le témoignage de Dan Zeitman, un vétéran du secteur. Cet ingénieur a passé plus de six ans chez Bose, où il a participé à la création de la division Bose AR. À l’époque, la marque américaine explorait la réalité augmentée sonore : des lunettes audio à oreilles ouvertes et des casques truffés de capteurs de mouvement capables de suivre les gestes et l’orientation de la tête.

Les premiers prototypes de Bose lunettes de réalité augmentée sonore ont été présentés en 2018

Impatient de découvrir la vision de Meta, Dan Zeitman s’est rendu à une démonstration publique pour tester les nouvelles lunettes comme n’importe quel consommateur. Et son verdict tranche avec l’enthousiasme habituel : entre ambitions démesurées et exécution bancale, il rappelle que, pour Meta comme pour Apple, le chemin menant à un produit grand public susceptible d'être vendu à des millions d'exemplaires reste encore très long.

Image : Dan Zeitman

Des gestes qui donnent mal au poignet

Première déception : le bracelet Neural Band, censé interpréter les mouvements du poignet pour contrôler l’interface. D’après Zeitman, le système s’est montré capricieux, peu précis et surtout fatigant à l’usage.

Il explique avoir dû forcer ses gestes au point de ressentir une tension dans le poignet : "si c’était mon mode d’interaction quotidien, je serais en route vers le canal carpien", résume-t-il.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est sans appel : le suivi des mains chez Apple lui paraît naturel et fluide, là où la solution de Meta lui a rappelé "un vieux capteur Kinect" mal calibré.

Et lorsque les démonstrateurs ont expliqué que les contrôleurs étaient tombés toute la journée, Zeitman est resté sceptique : un produit censé démocratiser la réalité mixte devrait au moins survivre à quelques chutes. Et d’enfoncer le clou : il se demande si un simple mini-caméra Wi-Fi à 10 $ sur Amazon ne ferait pas un meilleur suivi gestuel.

Un design léger, mais un style "Big Bang Theory"

Zeitman reconnaît tout de même à Meta un design plutôt réussi : les lunettes sont fines, légères et évitent la disgrâce esthétique qui accompagne souvent les produits de ce genre.

Elles plairont sans doute à ceux qui assument un côté "geek cérébral", ce style popularisé par la série américaine The Big Bang Theory, où les héros — physiciens passionnés de science et de technologies — portent leurs lunettes comme d’autres arborent un badge d’intelligence.

Autrement dit : des lunettes qui feront sourire les amateurs de gadgets, mais qui n’ont rien de véritablement séduisant ou grand public.

Un affichage qui regarde vers le bas

Là encore, l’expérience n’est pas au rendez-vous. Le HUD (affichage tête haute) est jugé terne et peu lumineux, et surtout mal placé : trop bas dans le champ de vision.

Un comble, quand Mark Zuckerberg promettait un produit pour “garder la tête haute” : on se surprend finalement à regarder vers le bas, comme sur un smartphone.

Image : Meta

Des verres correcteurs… partiellement utiles

Les inserts de prescription sont une bonne idée, mais leur exécution laisse à désirer. Zeitman a testé la version adaptée à sa vue : les verres étaient impeccables, mais l’affichage lui a donné une vision double, sans doute à cause de son astigmatisme.

Selon plusieurs témoignages, les utilisateurs astigmates risqueraient de ne jamais bénéficier d’un support correctif complet. Pour lui, ce serait un échec majeur en matière d’accessibilité.

Des apps sans inspiration

Côté contenu, la déception continue. Les démonstrations proposées se limitaient à un jeu de type Snake (clin d’œil aux Nokia des années 90) destiné à apprendre les gestes.

Impossible de tester autre chose : les appareils n’étaient pas connectés à Internet, ce qui excluait toute démonstration “réelle”, comme un appel WhatsApp ou la traduction instantanée mise en avant par Meta.

Image : Meta

Pour cette dernière, Zeitman s’attendait à une démo phare. Or, la seule langue préchargée sur le prototype était… l’italien, que le démonstrateur ne parlait pas.

Résultat : ils ont dû bricoler une solution en utilisant Google Translate sur smartphone. Le démonstrateur a parlé anglais dans le téléphone, qui a ensuite transmis la traduction italienne aux lunettes Meta. Et, contre toute attente, ça a marché — avec un décalage de 5 à 8 secondes. Une conversation hachée, loin encore de l’immersion promise.

En somme, un concept brillant, mais une exécution ratée, d’autant plus ironique que l’application gratuite Google Translate s’en sort déjà mieux… et sans le délai.

Zeitman juge les apps "plates et fermées" : le kit de développement annoncé est réservé aux partenaires de Meta, pas aux studios indépendants. Une fermeture à rebours de la culture ouverte qui anime habituellement la communauté XR.

Image : Meta

Vie privée : le sujet qui fâche toujours

Un simple voyant lumineux pour signaler l’enregistrement ? Pour Dan Zeitman, c’est tout sauf un garde-fou. Meta reste fidèle à sa réputation : une entreprise peu encline à la transparence, obsédée par la collecte de données et la captation de l’attention — y compris celle de ceux qui n’ont jamais consenti à être filmés.

Mais au-delà des questions de vie privée, c’est le modèle même qui inquiète : celui d’une plateforme fermée, verrouillée à double tour, où seuls les partenaires triés sur le volet ont le droit de créer.

Le kit de développement est réservé aux alliés de Meta, les API sont sous embargo, et les développeurs indépendants n’ont qu’à regarder depuis la barrière.

Cette fermeture, estime-t-il, étouffe l’innovation avant même qu’elle puisse éclore. Car la magie de la XR ne naîtra pas dans les laboratoires verrouillés, mais dans les idées libres, celles des développeurs qui expérimentent, qui bricolent, qui repoussent les limites.

Un prototype déguisé en produit fini

Au final, Dan Zeitman estime que ces lunettes tiennent plus du prototype que du produit grand public. L’idée est séduisante, la vision ambitieuse, mais la réalisation n’est pas au niveau. D’après lui, il faudra au moins cinq ans pour que Meta atteigne la maturité technologique nécessaire.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est inévitable. Chez Apple, la technologie est certes coûteuse, mais elle est cohérente et ouverte aux développeurs.

N’importe quel créateur XR peut acheter le casque, expérimenter, publier. Le produit existe, imparfait mais concret. Chez Meta, au contraire, la plateforme reste fermée, sous-dimensionnée et inaccessible à ceux qui pourraient justement la faire progresser. Il reconnaît toutefois la difficulté du chantier : inventer l’avenir de la XR n’est pas une tâche aisée. Et malgré sa sévérité, il se dit prêt à revoir son jugement si Meta améliore sa copie.

Source :

merci Cyril

Soundcore Space One Pro : le casque qui bat les AirPods Max en promo à 130 €

Christophe Laporte

lundi 13 octobre à 16:54

Audio

Il y a encore quelques jours, ce casque vous était peut-être inconnu, mais depuis il s'est fait un nom : le Soundcore Space One Pro d'Anker est arrivé en tête d'un comparatif devant de nombreux casques Premium, dont les AirPods Max.

Qualité audio : les AirPods Max battus par un casque à moins de 200 €

Qualité audio : les AirPods Max battus par un casque à moins de 200 €

Ce modèle est vendu en temps normal 200 €. Actuellement, il est proposé 130 €. C'est environ quatre fois moins cher que les AirPods Max.

Si ses qualités audio ont surpris le panel d'ingénieurs du son sélectionné par Wired, ce n'est pas le seul mérite de cet appareil. Ce casque dispose d'un système de réduction de bruit actif, offre la prise en charge du codec audio haute résolution LDAC pour une meilleure qualité sans fil, affiche une autonomie de 60 heures, dispose d'un système de recharge rapide, et embarque six microphones pour des appels clairs. Le casque en lui-même est pliable et dispose de nombreux réglages pour rendre son port le plus confortable possible.

À ce prix, vous avez le choix de la couleur : noir ou blanc crème.

Si vous cherchez du matériel premier prix, sachez que Soundcore propose des équivalents d'AirPods à 18 €, une enceinte Bluetooth portative à 30 € ou encore un casque classique à 30 €.

SoundCore a également dans son catalogue les Soundcore Liberty 4 Pro à 98,99 €. Ces écouteurs ont un positionnement similaire aux AirPods Pro. À noter que leur boitier dispose d'un petit écran vous donnant l'information sur l'autonomie des écouteurs. Enfin, si vous cherchez des écouteurs pour le sport, vous avez le choix entre les soundcore AeroFit 2 à 80 € et les Soundcore Sport X20 à 66 €.

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Christophe Laporte

lundi 13 octobre à 12:11

Apple Vision

Si le casque d’Apple devrait avoir droit cette semaine à sa première mise à jour matérielle avec la puce M5, les plans à long terme de la firme paraissent plus incertains que jamais. Le Vision Air aurait été abandonné, afin de permettre à Apple de concentrer ses efforts sur le développement de lunettes connectées.

Apple aurait mis au placard le Vision Pro pour mieux contrer Meta sur les lunettes connectées

Apple aurait mis au placard le Vision Pro pour mieux contrer Meta sur les lunettes connectées

Le Vision Pro semble donc emprunter la même trajectoire que l’Apple TV : celle d’un hobby, mais réservé aux utilisateurs les plus aisés. Pour autant, l’expérience n’aura pas été vaine. Les technologies mises au point pour le casque — de l’affichage spatial à la reconnaissance gestuelle — serviront sans doute de socle aux futures lunettes d’Apple.

Image : Apple

visionOS continuerait son évolution pour préparer les Apple Glass

Si l'avenir du Vision Pro est incertain, visionOS est lui promis à un bel avenir. D'après Mark Gurman, Apple prévoirait en réalité deux variantes du système :

  • une version complète de visionOS lorsque les lunettes sont connectées à un Mac,
  • et une interface plus minimaliste lorsqu’elles sont associées à un iPhone.

Les futures lunettes connectées d’Apple devraient venir marcher sur les plates-bandes des Ray-Ban Meta, qui disposent désormais d’un écran intégré directement dans les verres (vendues à partir de 799 $ aux États-Unis). Mais la première génération de lunettes signée Apple ferait l’impasse sur ce type d’affichage, préférant une approche plus sobre et fonctionnelle

Apple miserait d’abord sur un produit plus simple mais déjà ambitieux : des haut-parleurs intégrés pour écouter de la musique, des caméras capables de prendre des photos et des vidéos, un contrôle vocal complet, et peut-être même quelques fonctions santé.

Toujours selon Gurman, Apple pourrait présenter ces lunettes dès 2026, pour une commercialisation prévue courant 2027.

En février 2026, les enceintes intelligentes de Bose vont devenir bêtes

Pierre Dandumont

lundi 13 octobre à 11:00

Audio

En 2013, Bose lançait des appareils connectés sous la marque SoundTouch. Les enceintes passaient par le Wi-Fi pour ajouter des fonctions intelligentes aux appareils, comme un contrôle via une app. Bose avait commencé à abandonner la gamme vers 2020, mais le 18 février 2026, la marque plantera le dernier clou du cercueil : SoundTouch ne devrait plus fonctionner et les produits « intelligents » deviendront « bêtes ».

Cette enceinte va perdre une bonne partie de son intérêt. Image Bose.

Bose explique que l'app ne fonctionnera plus, et que les fonctions liées à des services en ligne (TuneIn, Spotify, etc.) non plus. La prise en charge de l'audio en multi-room ne devrait plus non plus fonctionner. Les entrées analogiques, elles, seront évidemment encore de la partie quand l'appareil en propose (ce qui n'est pas systématique). Sur les fonctions numériques, la page dédiée chez Bose n'est pas très encourageante : elle explique les fonctions de streaming locales (Bluetooth et AirPlay) « continueront très probablement à fonctionner », sans garanties sur le long terme. La marque explique aussi que les entrées HDMI et numérique optiques des barres de son devraient continuer à fonctionner.

Dans les détails, on apprend que l'app ne devrait plus fonctionner du tout après le 18 février 20261, qu’elle est toujours disponible (jusqu'à la date limite) et que Bose ne compte pas prendre en charge ses produits SoundTouch dans une app moderne.


  1. Le choix de la date n'est pas expliqué, mais certains pensent à un certificat expiré.  ↩︎