Free Mobile a créé la surprise sur le marché de l’Apple Watch cellulaire en France, en offrant l’eSIM dédiée à la montre d’Apple. Depuis l’arrivée de la fonctionnalité, tous ses clients qui disposent d’un forfait 5G peuvent utiliser leur abonnement et les données associées sur le poignet. Même si c’est un accès en 4G seulement, cela suffit largement à l’usage et ses deux concurrents en place font payer cet accès 5 € par mois. Une première en France ? Pas vraiment, comme nous l’a fait remarquer Phalco4 sur X : Orange offre elle aussi l’abonnement eSIM dédié l’Apple Watch à certains clients.
Image WatchGeneration.
Vérification faite, elle a même devancé Free Mobile sur le segment des abonnements Apple Watch inclus, comme en témoignent ses tarifs en vigueur depuis le 20 novembre. Dans cette fiche descriptive, Orange mentionne déjà que l’option est incluse pour certains abonnés, mais uniquement sur demande, sur le modèle de Free Mobile. Les clients concernés peuvent activer l’option dans leur espace abonné et leur forfait sera alors utilisable depuis le poignet sans frais supplémentaires.
Supplémentaires, c’est le bon mot. Contrairement à Free Mobile qui active l’option pour tous ses abonnés 5G, à partir de 8,99 € par mois en ce moment, Orange réserve cette possibilité à ses forfaits les plus haut de gamme. N’espérez pas obtenir gratuitement l’eSIM de l’Apple Watch chez Sosh, il faut obligatoirement passer sur les forfaits Orange et opter pour l’une de ces deux formules : le forfait Voyage 5G+ 180Go facturé 34,99 € par mois la première année (44,99 € au-delà) ou bien le forfait 5G+ 500 Go à 84,99 € par mois associé à un engagement de 24 mois.
Même si Orange épargne ses plus généreux clients des 5 € par mois pour le droit d’utiliser leur forfait cellulaire avec leur montre, l’opérateur leur demande quand même de payer les frais d’activation de 10 €. Rappelons qu’il s’agit d’une carte SIM virtuelle, sans envoi postal. On verra si l’arrivée de Free Mobile sur le segment aura le même effet que par le passé et si Orange fera preuve de plus de générosité à l’avenir.
Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.
Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.
Image : Amazfit
Une ascension dans l’ombre de Xiaomi
Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.
Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.
Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle
Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.
Image : Amazfit
Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.
Design et composants : l’art du compromis
Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.
Image : Amazfit
Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.
La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?
C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.
Image : Amazfit
Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !
Le loup est dans les détails
Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficiles), le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.
L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?
Mise à jour 20/12 — C’est trop beau pour être vrai ? Eh bien non ! Certains doutaient de l’authenticité des bracelets au vu des prix proposés. Certains lecteurs avaient passé commande et nous avaient confirmé qu’il s’agissait bien de bracelets authentiques. Histoire d’en être certains à 200 %, nous avons commandé un modèle. Il s’agit bel et bien d’un modèle Apple. Les promotions sont toujours en cours, alors profitez-en !
Article original —
C’est la période idéale pour étoffer sa collection de bracelets Apple Watch. C’est également une très bonne idée cadeau.
Quoi qu’il en soit, le site e-commerce Ploonk casse les prix sur un grand nombre de bracelets pour Apple Watch. Avant toute chose, précisons que les bracelets mis en avant sont présentés comme des Produis Apple d’origine. D’autre part, dans la réalité, les prix annoncés ci-dessous peuvent être minorés de 15 % supplémentaires si vous entrez le code XMAS15 lors de la commande.
Parmi les produits mis en avant, il y a un grand nombre de bracelets Boucle Unique. Entre les tailles, les modèles pour Apple Watch et les couleurs, les références sont très nombreuses. En fonction des générations, ces bracelets sont vendus soit 14,99 € ( ce qui correspond à une réduction de 35 € sur le prix public.) soit 19,99 € pour les modèles les plus récents.
Encore plus intéressant, Ploonk propose des bracelets Solo tressé pour Apple Watch pour 24,99 €. Là encore, vous disposez d’un large choix : couleurs, taille, dimension du cadran… Vous trouverez forcément votre bonheur et ferez des économies. Sur l’Apple Store, ces mêmes bracelets sont vendus 99 € !
Pendant le Black Friday, Amazon avait proposé de très grosses promotions sur les casques de Beats, avec des réductions qui dépassaient 50 %. Et les promotions reviennent aujourd'hui, avec (presque) les mêmes prix.
Le premier est le casque Beats Studio Pro. Il est à 170 € au lieu de 400 €, une très belle réduction. Ce casque haut de gamme avec réduction de bruit est très efficace, peut fonctionner en filaire en USB-C et existe en de nombreuses couleurs. La version noire, la Moka, la Bleu nuit et la Sable sont à ce prix, les autres sont à 200 €. Amazon indique qu'ils arriveront avant Noël.
Pour un tarif beaucoup plus doux — 107 € au lieu de 230 € —, le Solo 4 est un bon casque audio sans fil. Il n'a pas de réduction de bruit active, mais bien les intégrations intéressantes des produits Beats dans la plateforme Apple, tout en gardant une compatibilité Android. Il a perdu 13 € depuis le début du mois et Amazon indique que le casque peut être livré avant Noël.
Pour le sport et les petits budgets, les Beats Flex sont à 40 € au lieu de 90 € (une diminution de 5 €). Ils ont un fil qui relie les deux écouteurs, mais se connectent tout de même en Bluetooth.
Si vous préférez les écouteurs, il y a de nombreux modèles en promotion. Les Studio Buds+ sont à moitié prix : 100 € au lieu de 200 €. La version transparente n'est malheureusement pas en promotion.
Enfin, l'enceinte Beats Pill (USB-C) est à 90 € au lieu de 170 € (encore 10 € de moins). C'est une enceinte efficace en Bluetooth, avec une excellente autonomie.
Dans l’écosystème de l’Apple Watch, c’est un petit événement. Bevel, l'une des applications de suivi de santé les plus complètes du moment, change radicalement de modèle économique. La quasi-totalité de ses fonctions est désormais gratuite.
Image : Bevel
Bevel fait partie de ces applications qui vont plus loin que l’app Santé d'Apple. Elle comble ce qui manque cruellement à la solution native : une véritable analyse des données pour offrir une batterie d’indicateurs quotidiens. Au-delà du simple tableau de bord, Bevel se comporte comme un journal de bord où l’on consigne son activité et ses repas. Entre le coach sportif et le nutritionniste de poche, l'app tente de couvrir tous les angles de la forme physique.
Le « Whoop » de l'Apple Watch
Son interface et sa philosophie s’inspirent ouvertement de Whoop, ce bracelet sans écran qui mise tout sur la récupération et la charge cardiaque. Sur le plan matériel, une Apple Watch dispose pourtant de capteurs similaires. La différence se joue sur le traitement logiciel, et c'est précisément là que Bevel intervient pour transformer la montre d'Apple en un véritable outil de santé et de coaching.
Jusqu’à présent, cette expertise se payait au prix fort : 59,99 € par an. Mais l’éditeur a décidé de changer son fusil d’épaule. Désormais, l’immense majorité des fonctionnalités sont gratuites.
L’IA comme seule frontière payante
Dans la vidéo d’annonce, Bevel insiste lourdement sur un point : si le service devient gratuit, ce n’est pas vous le produit. L’éditeur martèle qu’il n’a aucune intention de vendre vos données de santé à des tiers. Alors, comment l'entreprise compte-t-elle se rémunérer ?
La réponse tient en deux lettres : IA. Les seules fonctions qui restent payantes sont regroupées sous le label Bevel Intelligence. C'est elle qui génère des plans d’entraînement personnalisés ou des analyses prédictives. Ce choix est pragmatique : l'exécution des modèles d'IA coûte cher en serveurs, contrairement au traitement local des données de santé qui, lui, devient gratuit.
Depuis son lancement fin 2023, Bevel a énormément évolué, mais l'ambition ne s'arrête pas là. L’éditeur travaille activement sur une version 3.0 prévue pour 2026, qui promet de « bousculer à nouveau l'industrie ».
En devenant en grande partie gratuite aujourd'hui, Bevel veut s’imposer comme la référence absolue sur un marché de la santé ultra-dynamique. C'est aussi une manière d’étoffer considérablement sa base d'utilisateurs avant l'arrivée programmée pour l’année prochaine de Health+, le service d’Apple qui pourrait rebattre les cartes.
Bon à savoir : Si vous êtes déjà abonné, ne résiliez pas forcément tout de suite. L'éditeur a précisé que les abonnés actuels bénéficieront d'un statut privilégié.