Withings : le capteur Sleep bientôt capable de détecter l’apnée du sommeil

Anthony Nelzin-Santos |

Withings ajoute une fonction au Sleep, ce « dispositif de suivi du sommeil » que l’on glisse sous matelas, dernier concurrent du Beddit commercialisé par Apple. Après une mise à jour logicielle, il sera capable de détecter les perturbations respiratoires survenant au cours de la nuit. Un premier pas vers le dépistage de l’apnée du sommeil.

Le capteur Sleep. Image Withings.

Le Sleep est l’un de ces bandeaux que l’on glisse sous le matelas, comme son prédécesseur associé à une lampe de chevet pour former l’Aura, ou le capteur Beddit acheté par Apple. Dans cette position privilégiée, le Sleep détecte la présence et les mouvements d’une personne pour suivre son sommeil (pas toujours de manière très fiable, d’ailleurs, lorsqu’il pense qu’un lecteur concentré s’est endormi sur son bouquin).

Dès lors, il mesure la fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire par balistocardiographie, c’est-à-dire la mesure des mouvements répétés du corps causés par les battements cardiaques et la respiration. Au réveil, l’application Health Mate fournit une représentation graphique des cycles du sommeil, ainsi qu’un score de sommeil prenant en compte six aspects (durée, profondeur et interruption du sommeil ; temps d’endormissement et de réveil ; régularité).

Outre sa capacité de s’interfacer avec IFTTT pour contrôler des objets connectés en fonction de la présence d’une personne au lit, le Sleep possédait déjà l’intérêt de mesurer les ronflements. Considérés comme anecdotiques, bien que gênants, ils peuvent parfois masquer des pathologies tout à fait sérieuses, comme le syndrome d’apnée du sommeil.

Touchant environ 4 % de la population française, ce syndrome est causé par l’obstruction partielle (hypopnée) ou complète (apnée) des voies respiratoires, qui cause des micro-éveils et perturbe gravement le sommeil. Les conséquences sont évidentes à court terme (migraines au réveil, troubles de la concentration et de la mémoire, somnolence diurne, risque d’accident), mais plus insidieuses à long terme (état dépressif, troubles cardio-vasculaires).

Avec cette mise à jour logicielle, le Sleep gagne la faculté de détecter les perturbations respiratoires qui peuvent faire suspecter des apnées du sommeil. Cette détection a été développée et testée au sein du laboratoire du sommeil du CHU Antoine-Béclère à Clamart, par comparaison avec la polysomnographie, l’examen classiquement utilisé pour observer très précisément le sommeil et détecter d’éventuels troubles.

Détection et classification des perturbations respirations dans l’application Health Mate. Remarquez les informations complémentaires sur l’apnée du sommeil. Image Withings.

Pour le moment, l’application Health Mate se contente de présenter les perturbations de la plus faible à la plus intense, charge à l’utilisateur d’aller consulter un spécialiste. « En permettant aux particuliers de suivre eux-mêmes l’intensité de leurs perturbations respiratoires, nous les aidons à être attentifs aux signaux relatifs à l’apnée du sommeil », explique ainsi Eric Carreel.

À l’avenir, elle sera capable de poser un pré-diagnostic. « Cette annonce est très importante car elle est une première étape avant l’introduction d’analyses de qualité médicale à domicile », poursuit le président de Withings. La société française compte obtenir une certification médicale de détection de l’apnée du sommeil avant la fin de l’année 2019, sous la forme d’une certification FDA et d’un marquage CE. Le capteur Sleep est disponible au prix de 99,95 €.

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Prise en main de bracelets TOPsic pour Apple Watch

Florian Innocente |

TOPsic vend des bracelets pour de multiples marques de montres, dont les Apple Watch. À la recherche de modèles similaires mais pas rigoureusement indentiques à ceux d'Apple, nous sommes tombés sur cette série qui reprend le principe des versions Sport, avec non pas un clou pour tenir fermé, mais deux.

Le design à un seul clou a largement fait ses preuves et l'ajout d'un second a plutôt une visée esthétique. Ces bracelets sont faits d'une couleur principale, agrémentée d'une bande dans un autre ton en dehors et à l'intérieur. On dira que cela accentue le côté sportif ou rompt la monotonie des bracelets de couleur sombre d'Apple.

Après en avoir utilisé deux modèles pendant quelques semaines, aucun problème à signaler. La présence des deux clous rend par contre la mise au poignet un peu plus longue que l'original d'Apple, mais on parle d'une poignée de secondes.

Quant au bracelet, il est plus fin que ceux d'Apple. Ça ne se joue qu'à 0,2 voire 0,3 mm mais ça se sent au toucher. Sa matière en silicone est moins lisse que ceux en fluoroélastomère d'Apple, elle est plus proche de la gomme. C'est sur ce genre de petites choses certainement que se font les économies. Là où Apple vend ses bracelets Sport à 59 €, ceux-ci sont affichés 10 € l'unité. Nous avions pris les noir + orange et le bleu + blanc mais ce dernier semble avoir (temporairement ?) disparu.

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Ming-Chi Kuo : les lunettes de réalité augmentée d'Apple seront en production fin 2019 au mieux

Florian Innocente |

Les lunettes d'Apple pour la réalité augmentée vont entrer en production, à des fins de commercialisation, au quatrième trimestre 2019, affirme l'analyste Ming-Chi Kuo. Il se couvre un peu en suggérant que cela pourrait glisser au second trimestre 2020. Mais dans un cas comme dans l'autre, c'est quasiment demain.

C'est aussi dans la droite ligne de ce que cet analyste a déjà écrit en 2018, de même que Mark Gurman chez Bloomberg en 2017. À chaque fois revenait l'horizon 2020.

Indice peut-être que les choses s'accélèrent en effet, le mois dernier un vétéran d'Apple, Frank Casanova, a changé de poste pour s'occuper du marketing produit mondial en lien avec la réalité augmentée.

Ming-Chi Kuo parle aussi du fonctionnement de ce futur accessoire qui fait penser aux débuts de l'Apple Watch. Il le décrit comme fortement dépendant de l'iPhone, qu'il faudra avoir sur soi pour que cela fonctionne.

Ces lunettes seraient avant tout un écran déporté, laissant au téléphone la charge de traiter les informations, de s'occuper de la connexion au réseau, d'envoyer l'image à surimposer à ce que regarde l'utilisateur et pour le géolocaliser.

Cela se ferait sans-fil, même si ce n'est pas clairement affirmé. De là on peut en déduire que si l'iPhone assure le gros du travail, les lunettes pourraient être assez légères (voire endurantes ?)

Pas un mot sur les usages ni sur la manière dont on pourra interagir avec les contenus ajoutés dans le champ de vision. Tout comme avec les AirPods ont peut cogiter sur le recours à Siri, des tapotements sur l'accessoire et pourquoi pas l'analyse du mouvement de vos mains.

Pour les applications où l'on a avant tout besoin de voir des objets en situation et où les manipulations sont limitées — l'application d'IKEA est un bon exemple en cela, une paire de lunettes est plus commode qu'un iPhone tenu devant soi.

Tim Cook pour sa part avait justement parlé en octobre 2017 d'un intérêt de la réalité augmentée dans l'univers du commerce, en boutiques comme depuis chez soi.

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Un petit Big Bang en réalité augmentée dans une app du CERN

Florian Innocente |

Le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) invite à une découverte des débuts de l'Univers au moyen d'une app de réalité augmentée : Big Bang AR (pour Android aussi). Ce voyage est rapide et la réalité augmentée est utilisée à dose légère.

On assiste à des animations qui retracent les débuts de l'Univers et la formation de notre système solaire. Un périple, ramassé en quelques minutes, qui sera ponctué par un selfie au milieu d'étoiles.

Pensez à activer la langue française dans les réglages pour changer la voix-off et accéder aux quelques textes d'explication en VF. Il y a moyen également de désactiver la surimposition des éléments 3D à l'image du lieu dans lequel vous vous trouvez. C'est court mais cela reste instructif et plaisant.

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La réalité virtuelle en carton de Nintendo

Mickaël Bazoge |

Chez Nintendo, l’imagination est au pouvoir pour trouver de nouveaux usages étonnants à la Switch. Cette volonté s’incarne en particulier dans les Nintendo Labo, des accessoires en carton (littéralement) qui transforment la tablette et ses contrôleurs en piano, canne à pêche, robot ou volant. Le dernier kit fait de la Switch une porte d’entrée dans les mondes merveilleux de la réalité virtuelle.

Le Kit VR contient six « Toy-Con » à construire soi-même : des lunettes VR qui ressemblent au Cardboard de Google, un canon, un éléphant, un appareil photo, un oiseau et… une pédale à vent. L’ensemble s’accompagne d’une cartouche contenant des jeux à utiliser avec ces objets.

Le Kit VR sera disponible à compter du 12 avril, à un prix qui devrait tourner autour des 80 €. Nintendo va décliner ce kit en plusieurs ensembles vendus moins cher, mais ne comprenant à chaque fois que deux des six objets. Comme d’habitude avec ces produits Labo, c’est bien vu et ça a l’air vraiment amusant.

Néanmoins, le poids de la Switch (297 grammes, et même 398 grammes avec les Joy-Con attachés) risque de se sentir rapidement devant les yeux. Et la définition 720p de la tablette n’est pas idéale pour s’immerger dans la VR.

Ce n’est pas la première fois que Nintendo plonge dans la réalité virtuelle. Le constructeur a même été un des pionniers du genre, avec l’étrange console Virtual Boy lancée en 1995, et qui a fait un four mémorable ! On se demande bien pourquoi…

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Des défis personnalisés dans Nike Run Club

Mickaël Bazoge |

L’application Nike Run Club inaugure, dans sa dernière mise à jour, une fonction dont Apple gagnerait certainement à s’inspirer : les défis personnalisés. Dans l’onglet Club, il devient possible de créer ses propres défis : longueur, type de piste, durée de l’événement. Le tout avec la possibilité d’envoyer le défi à des amis histoire de faire mousser la camaraderie.

L’idée de battre un ennemi juré sympathique camarade procure toujours le petit coup de turbo qui permet de mettre un pied devant l’autre. La fonction s’accompagne d’un classement et de trophées.

Depuis watchOS 5, Apple propose également des défis d’activité, mais il n’est pas (encore ?) possible de les personnaliser : il s’agit de remplir ses anneaux (lire : Astuce watchOS 5 : lancer et gagner un défi Activité).

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Apple ressortirait les silhouettes dansantes de l’iPod pour les AirPods 2 [màj : fake]

Mickaël Bazoge |

Mise à jourMacRumors explique qu’il s’agit d’un faux imaginé par une société de marketing pour se faire mousser 🙄. Le site s’excuse… et nous aussi, par la même occasion.

Article original — Au vu du succès des AirPods, Apple ne manquera pas de mettre le paquet au niveau du marketing pour promouvoir la seconde génération de ses écouteurs sans fil. MacRumors a pu visionner deux spots vidéo dans lesquels on entrevoit ce qui pourrait bien être les futurs AirPods. Le site a des raisons de croire qu’il s’agit de vidéos authentiques, cependant il convient de rester prudent.

Malheureusement, MacRumors ne livre pas les vidéos, mais simplement des captures et un GIF (ci-dessus). Ces pubs ne confirment pas grand chose des rumeurs entendues ces dernières semaines. On n’y voit pas d’AirPods de couleur noire, ni aucune des fonctions plus ou moins prévues (nouveau revêtement mat pour tenir plus fermement dans les oreilles, support de « Dis Siri », amélioration du son).

Cela ne veut pas dire que tout cela ne sera pas proposé dans les AirPods de deuxième génération. Simplement, les vidéos vues par le site n’en disent rien. En revanche, difficile de ne pas noter la réminiscence des silhouettes dansantes qui ont fait les riches heures de la communication de l’iPod…

Les morceaux des deux vidéos sont « Obsessed » des Danger Twins, et l’excellent « 7 heures du matin » de Jacqueline Taieb. Le dernier bruit de couloir en date annonce un lancement des nouveaux AirPods le 29 mars.

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