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On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

Félix Cattafesta

samedi 13 décembre à 07:48

Audio

Mise à jour 13/12 — Cet article a été publié en septembre et était disponible uniquement aux membres du Club iGen. À l’époque, la fonction traduction en direct n’était pas disponible en Europe. Elle a été activée avec la sortie d’iOS 26.2. Nous avons décidé de proposer gratuitement cet abonnement à la lecture. S’il vous plaît, n’hésitez pas à vous abonner ou à nous donner un pourboire !

Article original — iOS 26 apporte du neuf pour les AirPods récents, avec une nouvelle fonctionnalité de traduction des conversations en face-à-face. Basée sur Apple Intelligence, elle permet d’écouter une traduction des paroles de votre interlocuteur directement dans vos écouteurs pendant qu’il parle. La fonction est malheureusement bloquée en France pour le moment, Apple ayant rejeté la faute sur les réglementations européennes. Il reste possible d’y accéder dans l’Hexagone à deux conditions : avoir une paire d’AirPods achetée en dehors de l’UE, et utiliser un compte Apple non européen sur l’App Store. Nous avons pu l’essayer grâce à mes AirPods Pro du Nouvel An lunaire achetés lors de vacances en Asie, couplés au compte Apple américain de la rédaction.

Image MacGeneration

Commençons par rappeler les bases. La fonction est disponible sur les AirPods 4 avec ANC (ou RAB, pour Réduction Active du Bruit, d’après Apple), les AirPods Pro 2 et les AirPods Pro 3. Il faudra un iPhone 15 Pro ou plus sous iOS 26 pour en profiter, la fonction faisant appel aux modèles d’Apple Intelligence. L’anglais, le français, le portugais, l’allemand et l’espagnol sont actuellement pris en charge. La première bêta d’iOS 26.1 ajoute le chinois, l’italien, le japonais et le coréen.

Si vous arrivez à réunir tous ces prérequis, un nouvel onglet devrait apparaître dans l’app Traduire. Celui-ci est assez sobre : il invite simplement à indiquer la langue de votre interlocuteur et la vôtre. Cliquer sur l’une d’entre elles implique le téléchargement d’un modèle de traduction pesant 800 Mo (attention donc, à ne pas le télécharger au dernier moment à l’étranger). Apple indique clairement que la fonction est actuellement en bêta à l’aide d’un petit badge.

Image MacGeneration

Les langues téléchargées peuvent être gérées dans les Réglages, sur la page dédiée à l’app Traduire ou depuis une nouvelle section sur celle de vos AirPods. Même si les 19 langues de Traduire ne sont pas toutes prises en charge pour la Traduction en direct, ce sont les mêmes données qui sont téléchargées en local pour l’app comme pour la traduction. Notons encore que la nouveauté n’est pas disponible sur iPadOS.

La fonction peut être démarrée de plusieurs manières. On peut la lancer depuis l’app Traduire ou alors maintenir les deux tiges de ses AirPods appuyées : cela a pour effet d’ouvrir l’app sur l’iPhone associé et de la garder active même si le téléphone est verrouillé. On peut sinon l’associer au bouton Action de l’iPhone, ou encore demander à Siri d’activer le mode. Un raccourci est également présent pour le Centre de contrôle.

Vient le moment de discuter avec quelqu’un dans une autre langue. Le fonctionnement est simple : quand votre interlocuteur parle, les micros de vos AirPods (et de votre iPhone s’il y a beaucoup de bruit ambiant) vont capter ses paroles, les traduire par le smartphone avant de les lire dans vos oreilles. À l’écran s’affiche la transcription traduite de ce que vous répondez et il n’y a plus qu’à montrer à l’autre personne. Le tout prend la forme d’une discussion, avec un bouton qui permet de lire la traduction de votre réponse. L’ANC des écouteurs se met légèrement en marche afin de se concentrer sur la conversation.

Image MacGeneration

J’ai essayé en mandarin, et la traduction va du correct au passable. La version traduite n’est pas lue immédiatement quand votre interlocuteur ouvre la bouche, il y a une latence de quelques secondes. Cette lenteur s’explique en partie par le traitement en local, mais aussi par le fait que le modèle a besoin d’avoir entendu toute la phrase pour commencer à travailler (il faut le contexte complet, ce n’est pas une bête traduction mot à mot).

Cette latence a pour effet de hacher la conversation, ce qui crée régulièrement des blancs en attendant que la machine ait fini de faire son travail. Cela marche bien pour comprendre des conversations simples en mandarin, mais j’ai tout de même noté quelques choix de traduction hasardeux. « Est-ce que ton dîner est bon ? » a été traduit par « Votre dîner est-il délicieux ? », ce qui donne un côté artificiel. Certaines expressions idiomatiques ne sont pas comprises, tout comme certains noms de plats imagés. On retrouve la qualité de Traduire, qui est loin derrière les concurrents faisant appel à des serveurs en ligne, comme DeepL ou Google Traduction.

Ici, la traduction est trop littérale. Les « petits pains vapeurs » sont en fait des raviolis, tandis que « l’autocollant de pot » désigne des raviolis grillés. Image MacGeneration

Bref, la fonction devrait dépanner pour parler avec un vendeur dans un magasin ou avec quelqu’un rencontré en vacances, mais les imprécisions régulières font que je n’irai pas m’en servir dans un rendez-vous professionnel. De plus, il n’y a pas beaucoup de personnalisation : la voix lisant les traductions est celle de Siri, sans raccourci pour changer rapidement en fonction de votre interlocuteur.

J’ai essayé de détourner la fonction pour suivre une émission TV dans une langue étrangère. Si cela peut fonctionner sur le papier, c’est très limité par le décalage de quelques secondes entre les paroles et l’apparition du doublage. La voix robotique n’a pas d’intonation, ce qui rend les échanges mous. La fonction ayant été pensée pour les discussions entre deux personnes seulement, il n’y a qu’une seule voix, ce qui ne sera pas pratique pour suivre une vidéo où discutent plusieurs personnes.

Image Apple

Apple a également mis en avant la possibilité de discuter à deux lorsque chacun a des AirPods dans ses oreilles. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas de connexion directe ou de pop-up à valider. Chacun relie ses AirPods à son iPhone et lance la traduction en direct, chaque iPhone capte la voix de l’autre et la traduit en local avant de diffuser le résultat dans les AirPods associés.

Bref, cette nouveauté est intéressante, mais je ne suis pas sûr de vraiment m’en servir à l’étranger. La latence est assez gênante dans une conversation, et je ne trouve pas très poli d’écouter une IA traduire les paroles de quelqu’un au lieu de simplement passer par le mode conversation à l’écran. Le manque de fiabilité (tout du moins en mandarin) n’incite pas trop à s’en servir alors qu’il existe d’autres solutions plus fiables et plus rapides. Elle pourra tout de même être utile dans certains contextes grâce à sa facilité d’accès, par exemple pour écouter les annonces en langue étrangère dans un train.

Déstockage de bracelets Apple à partir de 15 € !

Christophe Laporte

vendredi 12 décembre à 23:44

Apple Watch

C’est la période idéale pour étoffer sa collection de bracelets Apple Watch. C’est également une très bonne idée cadeau.

Quoi qu’il en soit, le site e-commerce Ploonk casse les prix sur un grand nombre de bracelets pour Apple Watch. Avant toute chose, précisons que les bracelets mis en avant sont présentés comme des Produis Apple d’origine. D’autre part, dans la réalité, les prix annoncés ci-dessous peuvent être minorés de 15 % supplémentaires si vous entrez le code XMAS15 lors de la commande.

Parmi les produits mis en avant, il y a un grand nombre de bracelets Boucle Unique. Entre les tailles, les modèles pour Apple Watch et les couleurs, les références sont très nombreuses. En fonction des générations, ces bracelets sont vendus soit 14,99 € ( ce qui correspond à une réduction de 35 € sur le prix public.) soit 19,99 € pour les modèles les plus récents.

Encore plus intéressant, Ploonk propose des bracelets Solo tressé pour Apple Watch pour 24,99 €. Là encore, vous disposez d’un large choix : couleurs, taille, dimension du cadran… Vous trouverez forcément votre bonheur et ferez des économies. Sur l’Apple Store, ces mêmes bracelets sont vendus 99 € !

Des bracelets pour l’Apple Watch Ultra à -50 %

Ploonk fait également de belles offres sur les bracelets pour Apple Watch Ultra. On trouve certains bracelets boucle Trail à 49,99 €, soit une remise de 50 % ! Autre bracelet phare de l’Apple Watch Ultra : le bracelet Alpine Loop proposé à 69,99 € au lieu de 99,99 €. Enfin, le bracelet Ocean est vendu 79,99 €, soit une remise de 30 €.

Parmi les autres modèles en promotions, on trouve :

Pour finir deux choses :

  • vous pouvez obtenir 15 % de réduction supplémentaire en saisissant le code XMAS15
  • si vous voulez consulter l’ensemble des bracelets Apple en promo, nous vous conseillons de consulter cette page !

watchOS 26.2 apporte la compatibilité avec le réseau Free Mobile

Greg Onizuka

vendredi 12 décembre à 21:55

Apple Watch

La possibilité était attendue de longue date, et même annoncée par Xavier Niel en personne, qui « espérait » voir arriver l’Apple Watch sur le réseau Free Mobile avant la fin de l’année 2025.

Les utilisateurs de Free devraient maintenant pouvoir goûter aux joies de la montre connectée sans avoir l’iPhone à côté.

Comme un cadeau de Noël, son vœu a été exaucé ce soir par Apple : la dernière mise à jour de watchOS en 26.2 apporte une nouvelle liste des opérateurs compatibles, et Free apparaît dedans.

Free tease l’arrivée de l’Apple Watch : c

Free tease l’arrivée de l’Apple Watch : c'est imminent !

Cette mise à jour des profils opérateurs apporte aussi une nouvelle version pour SFR, que ce soit pour l’iPhone ou l’Apple Watch, sans précision supplémentaire sur les éléments modifiés, ainsi que pour Rogers chez nos amis canadiens.

Voilà qui devrait permettre le lancement de la commercialisation de l’Apple Watch dans les boutiques Free Mobile dès la semaine prochaine.

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

Mise à jour à 22h10 : un lecteur nous a envoyé ces captures, permettant de constater que les éléments sont quasiment en place pour le lancement, il ne reste à Free qu'à ouvrir les vannes sur les serveurs. Merci à Marc pour ce partage.

watchOS 26.2 est disponible avec un score de sommeil qui n’est plus dans la lune

Stéphane Moussie

vendredi 12 décembre à 19:36

Apple Watch

Comme iOS 26.2 et macOS 26.2, watchOS 26.2 est à présent disponible en version finale. Cette mise à jour ajuste, pour ne pas dire corrige, une des nouveautés principales de watchOS 26.

Ajustement du score de sommeil

Depuis watchOS 26, à votre réveil, votre Apple Watch peut vous indiquer si vous avez passé une bonne nuit ou non si vous l’avez gardé au poignet durant la nuit. Ce score de sommeil qui va de 0 à 100 est basé sur trois critères : la durée du sommeil (50 points), l’heure du coucher (30 points) et les réveils nocturnes (20 points). Le score a souvent été jugé trop généreux, une nuit moyenne pouvant afficher autour de 80.

Avec watchOS 26.2, Apple a revu son barème d’appréciation pour le rendre un peu moins complaisant :

  • Très faible : 0–40
  • Faible : 41–60
  • Correct : 61–80
  • Élevé : 81–95
  • Très élevé : 96–100 (anciennement « Excellent »)
watchOS 26 : comment Apple note la qualité de votre sommeil

watchOS 26 : comment Apple note la qualité de votre sommeil

Notifications d’hypertension pour les apps tierces

Les notifications d’hypertension sont une autre nouveauté importante de watchOS 26. Avec la mise à jour qui vient de sortir, les alertes sont accessibles via une nouvelle API. Les apps peuvent demander l’autorisation de lire les alertes générées par la fonction d’hypertension de l’Apple Watch. Si la montre déclenche une alerte liée à une tension trop élevée, votre application médicale peut en être informée automatiquement.

Image iGeneration

Les notifications d’hypertension sont réservées aux Apple Watch Series 9, 10 et 11, ainsi qu’aux Apple Watch Ultra 2 et 3. La nouvelle Apple Watch SE 3 en est privée faute de capteur de fréquence cardiaque optique de dernière génération.

watchOS 26 apporte les notifications d’hypertension sur plusieurs Apple Watch

watchOS 26 apporte les notifications d’hypertension sur plusieurs Apple Watch

Santé : le potentiel inexploité de l'Apple Watch se dévoile grâce à l'IA

Christophe Laporte

vendredi 12 décembre à 07:00

Santé

On pourrait croire que l'Apple Watch a atteint un plafond de verre. Avec ses capteurs d'oxygène, son ECG et ses notifications de rythme irrégulier, la montre d'Apple semble avoir fait le tour de la question. Pourtant, une nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT et d'Empirical Health vient de prouver le contraire : le matériel actuel est capable de bien plus, à condition de savoir l'écouter. Mais attention, entre une réussite en laboratoire et une fonction activée sur votre poignet, le fossé reste immense.

C'est un refrain bien connu des habitués de la rumeur : on attend toujours le "prochain capteur miracle" (glycémie, tension) pour justifier l'achat d’une nouvelle Apple Watch. Et si la révolution n'était pas matérielle, mais algorithmique ?

C'est la thèse de l'étude JETS (Joint Embedding Time Series), présentée récemment à la conférence NeurIPS. En analysant 3 millions de jours de données d'Apple Watch, les chercheurs ont réussi à prédire des pathologies complexes sans ajouter le moindre composant électronique à la montre.

L’IA pour combler les trous

Le problème des montres connectées, c'est l'irrégularité. Batterie vide, montre oubliée sur la table de nuit... les données sont pleines de "trous". Pour les combler, les chercheurs ont adapté une architecture d'IA chère à Yann LeCun (ex-Meta), appelée JEPA.

L'idée est géniale de simplicité : au lieu d'essayer de "deviner" la fréquence cardiaque exacte à un moment où vous ne portiez pas la montre, le modèle essaie de comprendre le contexte physiologique global grâce aux données environnantes (sommeil, activité précédente). Le modèle apprend à "parler" le langage du corps humain avant même d'essayer de poser un diagnostic.

Des résultats surprenants : du cœur... aux substances

Une fois entraîné, le modèle JETS a été testé sur sa capacité à détecter des conditions médicales. Les scores sont impressionnants :

  • 86,8 % pour l'hypertension artérielle ;

  • 81 % pour le syndrome de fatigue chronique ;

  • 86,8 % pour la dysfonction sinusale;

  • 91 % pour l'abus d'opioïdes;

  • L'étude va même plus loin en explorant des territoires que l'on pensait hors de portée d'un simple capteur au poignet. Le modèle a montré des capacités de détection pour des conditions systémiques complexes comme le Covid long.

Pourquoi ce n'est pas pour demain matin

Si ces chiffres (80-86 %) semblent excellents, il faut garder la tête froide. C'est ici que la différence entre "recherche académique" et "produit Apple" se joue.

Les chercheurs utilisent une métrique appelée AUROC (Area Under the Receiver Operating Characteristic). Pour faire simple, c'est une note qui dit : "Si je prends une personne malade et une personne saine, est-ce que l'IA arrive à classer la malade 'plus haut' que la saine ?". Avec 86 %, la réponse est "souvent oui".

Mais dans la vraie vie, ce n'est pas suffisant pour une mise en production. Imaginez une maladie qui touche 1 % de la population. Si l'algorithme se trompe "juste un peu", il va inonder des millions d'utilisateurs sains de fausses alertes anxiogènes. Pour une étude, un faux positif est une statistique. Pour Apple, c'est un client paniqué aux urgences pour rien, et un potentiel procès.

C'est toute la difficulté de la médecine prédictive grand public : il ne suffit pas d'avoir "plutôt raison". Il faut une spécificité quasi parfaite pour ne pas transformer l'Apple Watch en générateur d'hypocondrie.

Cette étude est une preuve de concept fascinante. Elle montre que nos montres actuelles sont sous-exploitées et que des mises à jour logicielles pourraient théoriquement débloquer des fonctions de santé avancées. Mais ne retenez pas votre souffle : entre un papier de recherche au MIT et une keynote de Tim Cook annonçant la détection du Covid long, il y a encore des années de validation clinique et de régulation.

Source :