Withings intègre un programme de méditation à l’application Health Mate

Anthony Nelzin-Santos |

Withings enrichit la gamme de « programmes bien-être » intégrés à l’application Health Mate, avec un nouveau cursus consacré à la « pleine conscience », conçu en partenariat avec Petit Bambou. Au long de vingt-et-une séances d’une grosse dizaine de minutes, il propose une introduction à la méditation guidée, pour « vous aider à gérer votre stress et à améliorer votre bien-être intérieur ».

Si le « bilan de tension » avait été conçu avec le système d’auto-surveillance Hy-Result, ce programme est le premier issu d’un partenariat, témoin de la volonté de Withings de poursuivre dans la direction du coaching et de la médecine préventive. Alors que Petit Bambou offre normalement huit séances gratuites, Health Mate en propose vingt-et-une, ponctuées de vidéos et de conseils pratiques.

Si le « guide grossesse » pouvait être consulté sans posséder de balance connectée, elle était fortement recommandée, et carrément nécessaire pour suivre le programme « tonifier son corps », comme une montre connectée l’était pour adopter le « rituel de sommeil ». Ce nouveau programme ne demande aucun autre appareil qu’un smartphone équipé de l’application Health Mate.

Withings parle d’un « engagement à 360° » pour désigner une approche plus holistique, moins centrée sur les produits que sur l’application Health Mate, qui doit mériter son titre de « compagnon santé ». Il n’est pas anodin que le fabricant français vienne de présenter des balances aux coloris pastel, qui ont moins l’apparence d’un appareil médical que d’un accessoire de décoration.

La « pleine conscience » ou mindfulness, vaguement adaptée de l’« attention juste » bouddhiste, connait une popularité grandissante. Apple promeut régulièrement des applications de méditation guidée, dont les plus connues sont probablement Calm et Headspace en anglais, et celles de Petit bambou en français. L’application Santé dédie une pleine section à la pleine conscience, notamment alimentée par l’application Respirer de l’Apple Watch.

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Un trophée Apple Watch pour la Journée internationale des droits des femmes

Mickaël Bazoge |

Le 8 mars sera la Journée internationale des femmes, et pour l’occasion Apple proposera un nouveau défi Activité. Pour « célébrer les femmes partout dans le monde », il faudra effectuer 1,6 km (un mile) de marche, en courant ou en fauteuil roulant. N’oubliez pas d’enregistrer l’activité physique depuis l’Apple Watch, soit dans l’app Exercice, soit dans n’importe quelle application compatible HealthKit.

Le dernier défi Mois du cœur remonte au 8 février. Il s’agissait alors de compléter l’anneau M’entraîner durant sept jours. Les trophées décrochés pendant ces défis Activité éphémère permettent d’obtenir des auto-collants à utiliser dans Messages.

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Litho, une grosse bague pour manipuler les objets virtuels

Mickaël Bazoge |

Il n’est pas si simple de déplacer des objets virtuels en réalité augmentée, et il est tout aussi compliqué d’interagir avec eux — les jeux et les « expériences » de réalité augmentée disponibles sur l’App Store le démontrent. La reconnaissance des gestes dans l’espace — à la Minority Report — est encore un peu éloigné de nous, même si l’HoloLens de Microsoft permet un contrôle manuel a minima des hologrammes.

Pour le moment, il faut toujours un intermédiaire entre l’utilisateur et les mondes virtuels, qu’il s’agisse d’un écran tactile ou de contrôleurs. Le Litho fait partie de cette dernière catégorie, mais plutôt que de prendre la forme d’une manette, l’objet ressemble plus à une (très) grosse bague, ou à un poing américain modernisé !

Le contrôleur, qui s’installe sur l’index et le majeur, pèse 16 grammes. Il embarque une série de capteurs de mouvements (accéléromètre, gyroscope, magnétomètre) qui servent à en calculer la position dans l’espace. Sur la surface se trouve une zone tactile, un actuateur linéaire offre des retours haptiques, le tout étant propulsé par un processeur Cortex-M4 à 64 Mhz.

L’autonomie du petit bidule est de 4 heures (1 000 heures en attente). Les informations sont transmises à l’application mobile en Bluetooth 5.0. Tout cela étant dit, à quoi peut bien servir cet appareil ? À naviguer autour et à l’intérieur d’une structure virtuelle, ou encore à construire des objets dans son environnement immédiat et à les manipuler. C’est aux développeurs de concrétiser les possibilités, puisque Litho est actuellement proposé sous la forme d’un SDK.

Ce kit de développement, basé sur le moteur Unity, prend parfaitement en charge ARKit. ARCore (Android) et HoloLens sont aussi supportés, mais en version alpha. Le SDK est proposé à 199 $ ; il n’y a aucune date annoncée pour une version grand public.

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Les chaussures connectées font du pied aux wearables

Mickaël Bazoge |

L’informatique vestimentaire se décline en plusieurs accessoires dont aucun n’est réellement indispensable, quand on y pense : personne n’a besoin de porter de montre et il existe des substituts pour les lunettes. Et si finalement le wearable ultime, c’était… la chaussure ?

Ce début d’année marque un nouvel engouement des équipementiers sportifs pour les technologies connectées. Nike a lancé ses Adapt BB, suivi dans la foulée par Puma avec sa technologie Fi. Les deux fabricants veulent optimiser le serrage des chaussures autour du pied de l’utilisateur en fonction de son utilisation (activité sportive plus ou moins intense, casual…).

Au-delà de la technicité de ces chaussures — et elle est remarquable —, ces produits ont aussi la particularité de communiquer avec un smartphone. Ce qui peut d’ailleurs se révéler une complication, comme Nike le constate avec la version Android du firmware des Adapt BB qui « brique » une chaussure sur deux.

La technologie fait partie intégrante de l’ADN des équipementiers sportifs. À l’image de nos gadgets électroniques, c’est l’innovation qui fait vendre des baskets. En 2017, Nike était le 99e plus important détenteur américain de brevets (Apple était 12e, IBM premier).

Les fabricants de chaussures ont une place centrale à prendre dans un futur dominé par l’informatique vestimentaire. Si on peut se passer de l’Apple Watch et de lunettes connectées, en revanche il est impossible de sortir sans pompes aux pieds. Et les chaussures ont tout à gagner à marcher main dans la main avec le smartphone au cœur de nos vies connectées.

Le précédent Nike+iPod

Les chaussures connectées ne datent pas de ce début d’année, ni même de l’ère iPhone. En fait, la liaison suivie entre Apple et Nike remonte à 2006 avec le kit Nike+iPod. Le dispositif se composait d’un émetteur à glisser dans la chaussure et d’un récepteur à brancher sur le connecteur 30 broches des iPod de l’époque (dès 2008, l’iPod touch était en mesure de récupérer les données du caillou sans module supplémentaire).

Nike+iPod était indéniablement une bonne idée qui a marqué une étape importante dans la collaboration entre Apple et Nike. Et, au passage, ce kit a durablement installé dans les esprits que l’iPod (et plus tard l’iPhone) se posait comme un indispensable de l’équipement du sportif !

Mais aussi amusant et abordable qu’il soit (le kit était vendu 29 €, moitié moins cher que le moins cher des bracelets Apple Watch !), cette solution de suivi de running était limitée : calcul de la distance parcourue, du temps de course, du rythme et des calories brûlées. Ni GPS, ni fréquence cardiaque, ni analyse de la foulée… Bref, on était encore dans les balbutiements du suivi de l’activité physique.

Les chaussures connectées prennent la route

Depuis ces temps glorieux, plusieurs fabricants ont emboîté le pas. Depuis 2014, le français Digitsole met au point des semelles connectées spécialisées : il existe un modèle pour cycliste, un autre pour les coureurs, et un dernier pour… réchauffer les pieds froids ! Ce n’est pas la plus mauvaise des idées.

La semelle de course est, sur le papier, particulièrement intéressante : elle se propose en effet d’analyser la foulée en prenant en compte la position des pieds dans l’espace. L’analyse qui ressort de cette mesure permet d’éviter les mauvais gestes et les blessures. Par ailleurs, on y trouve un tracker de mouvements qui relève la vitesse, la distance parcourue, les calories brûlées et les temps de course.

Au CES 2015, Altra Running présentait sa chaussure connectée HALO, une technologie développée par iFit. En plus d’une connexion avec les smartphones et les montres connectées de l’époque (l’Apple Watch n’était pas encore sortie), cette basket intégrait une semelle bardée de capteurs permettant de mesurer la pression exercée par le pied sur le sol à chaque foulée.

Un modèle IQ avec son capteur intégré à la semelle.

En relevant en temps réel la cadence et l’impact de la foulée ainsi que les zones d’appuis, cette basket promettait d’améliorer la manière de courir en modélisant la foulée du coureur. Une belle idée sur le papier, qui s’est poursuivie et affinée deux ans plus tard avec la gamme IQ, qui ajoute au lot un coach vocal pour la motivation en course. L’app relève les zones d’impact et donne des conseils pour améliorer la foulée.

Cette paire de chaussures est commercialisée à 200 $. Il y a une boutique en ligne aux États-Unis, mais pas en Europe. Il faudra fureter dans les bons vieux magasins de running en dur.

Autre exemple technologiquement moins complexe mais plus abordable : il y a un an presque jour pour jour, Under Armour dévoilait sa nouvelle gamme de chaussures de course HOVR dont la conception des semelles promet résistance et souplesse. Les modèles de cette famille — Phantom, Sonic, Guardian et le tout récent Infinite — se déclinent en version connectée.

La puce qui communique avec l’application Record est logée sous le logo UA.

L’éventail des informations recueillies par le capteur, placé dans le talon des chaussures UA, reste assez limité : allure, longueur de la foulée, distance parcourue et nombre de pas. Mais ces pompes ont ceci d’intéressant qu’elles sont relativement abordables, de 130 à 150 €.

Les chaussures connectées ont donc bien évolué depuis le kit Nike+iPod ! Malgré tout, cela reste un marché de niche. En dehors des baskets sportives, on ne trouve pas de chaussures de ville connectées par exemple. Plusieurs obstacles sont sur la route, à commencer par la gestion des batteries.

Le support de recharge des Adapt BB. @Cnet.

Il faut brancher un câble à la semelle de Digitsole pour la recharger. La paire d’Adapt BB de Nike doit régulièrement reposer sur sa base de charge par induction. Pas de recharge pour la batterie du capteur des chaussures IQ d’Altra, dont l’autonomie est de 80 à 100 heures. Il faudra remplacer le composant quand ce dernier rendra l’âme.

Et Apple dans tout ça ?

En concentrant de plus en plus de ressources sur le suivi des activités sportives et de la santé, il ne serait pas étonnant de découvrir un jour ou l’autre qu’Apple planche aussi sur des chaussures connectées. Un brevet déposé en février 2017 par le constructeur décrit certes un capteur à glisser dans une chaussure… mais il s’agit d’en déterminer l’usure !

Peut-être que dans le secret de son laboratoire clandestin, Apple développe quelque chose d’un peu plus consistant. En tout cas, le secteur devrait franchir un nouveau cap si d’aventure Verily parvenait à ses fins. La filiale d’Alphabet, maison-mère de Google, cherche des partenaires pour développer des chaussures capables non seulement de peser l’utilisateur, mais aussi d’en mesurer les mouvements et, le cas échéant, de détecter les chutes.

Des baskets aux couleurs d’Apple avaient été produites dans les années 90. Sans aucune technologie à l’intérieur… Depuis, elles se revendent très cher sur eBay !

Selon CNBC, un prototype aurait été présenté il y a quelques mois lors de réunions discrètes. Ce projet recèle un potentiel qui va au-delà des sportifs, et qui marche sur les platebandes d’Apple en matière de santé.

La détection des chutes est une des nouveautés de l’Apple Watch Series 4. Quant au suivi du poids, c’est un élément déterminant dans le suivi global de la santé. Pourtant, Apple n’a rien à proposer dans ce domaine, préférant se reposer sur les balances connectées de constructeurs tiers. Apple a-t-elle réellement envie que Verily lui donne le coup de pied de l’âne alors que le constructeur était en avance sur son temps avec le kit Nike+iPod ?

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Swatch Group attaque Samsung pour des copies de cadrans de montres

Florian Innocente |

Swatch Group réclame 100 millions de dollars à Samsung pour des copies de ses cadrans de montres, téléchargeables dans la boutique Galaxy Apps.

Le groupe Suisse a porté plainte contre Samsung Electronics et Samsung Electronics America pour des infractions sur quelques-unes de ses marques déposées. Des cadrans, téléchargeables sur la boutique de Samsung pour ses montres Gear, qui ressembleraient un peu trop à ceux des montres Longines, Swatch, Tissot et Omega.

La boutique de cadrans, gratuits ou payants, pour les montres de Samsung

Swatch Group veut porter l'affaire devant un tribunal de New York, et l'un de ses portes-parole de fustiger l'attitude du sud-coréen : « C'est une infraction flagrante, volontaire et internationale de nos marques par Samsung. Les marques touchées valent des milliards. Notre demande d'indemnisation ? Un montant en millions, à trois chiffres. »

Si l'on se demande pourquoi Apple ne se presse pas d'ouvrir un rayon de cadrans tiers pour l'Apple Watch, cette actualité est peut-être une réponse. La Pomme, en 2012, a déjà eu maille à partir pour un dessin d'horloge dans iOS 6, identique à un modèle bien connu dans les gares en Suisse.

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Bloomberg : le suivi du sommeil avec l’Apple Watch de 2020

Mickaël Bazoge |

L’Apple Watch pourrait être en mesure de surveiller le sommeil de son porteur d’ici 2020, croit savoir Mark Gurman de Bloomberg. Cette fonction de suivi du sommeil serait en phase de test dans de mystérieux sites secrets autour du campus de Cupertino. Si les résultats de ces expérimentations sont positifs, alors on pourrait bien voir la fonctionnalité apparaitre dans l’Apple Watch l’année prochaine.

L’app Sleep++ rappelle chaque soir qu’il est temps d’aller se coucher.

Apple va devoir trouver une solution pour épargner autant que possible l’autonomie du petit appareil : la publication évoque un mode d’économie d’énergie, mais il pourrait aussi être nécessaire de regarnir la batterie le matin. La montre peut tenir assez facilement une bonne journée.

Évidemment, l’idéal serait de tenir plusieurs jours comme les montres connectées de Fitbit (les bracelets traqueurs d’activité vont encore plus loin mais leurs fonctions sont plus limitées). Mais Apple n'est pas (encore) en mesure de plier les règles de la physique à sa volonté…

Bien sûr, il existe bon nombre d’applications tierces déjà capables de mesurer la qualité du sommeil. On trouve également des accessoires pour analyser plus finement nos nuits ; Apple n’est pas complètement absente de ce marché, le constructeur ayant acquis Beddit au printemps 2017. La nouvelle génération de ce capteur n’a malheureusement pas vraiment séduit.

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Nubia Alpha : un écran flexible ridiculement grand autour du poignet

Stéphane Moussie |

Les écrans flexibles ne servent pas seulement à faire des tablettes pliables, ils présentent aussi un intérêt pour les wearables. Nubia l’a compris en créant une montre connectée exploitant un tel écran. Seulement, le fabricant chinois a poussé le bouchon un peu loin.

Image The Verge

La Nubia Alpha est doté d’un écran 4" (960 x 192 pixels) tout en longueur qui s’enroule autour du poignet. Ça en impose, mais ce n’est pas forcément malin, puisqu’on ne peut pas voir l’intégralité de l’écran d’un seul coup, d’après un journaliste de The Verge.

Nubia profite de ce grand écran, qui peut être plié 100 000 fois, pour caser le plus de fonctions possible dans cette montre tournant sur une version personnalisée d’Android : appareil photo intégré, lecture de vidéos, SMS, navigation avec des gestes en l’air…

Or, les utilisateurs d’Apple Watch savent qu’une montre connectée n’est pas faite pour écrire des messages ou regarder des photos. Quand bien même l’écran serait suffisamment grand, le fait de tenir son poignet en l’air fatigue vite.

La Nubia Alpha ressemble plus à une démonstration technique, voire une fanfaronnade — et ça marche puisqu’on en parle —, qu’à un produit destiné à un grand succès commercial. Il n’est pas question de jeter le bébé avec l’eau du bain. Les écrans flexibles ont très certainement leur place dans les wearables, ils sont peut-être même la clé pour de nouveaux appareils électroniques plus agréables à porter, mais pas sous cette forme exagérée.

La Nubia Alpha sera en vente en avril à 449 €. Une version avec eSIM pour une connexion cellulaire sera disponible au troisième trimestre à 549 €.

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